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DIRECT. Incendie près de Narbonne : près de 2 000 ha parcourus, le feu « continue de progresser »

DIRECT. Incendie près de Narbonne : près de 2 000 ha parcourus, le feu « continue de progresser »

Le Parisien08-07-2025
Le feu qui s'est déclaré lundi dans l'Aude « continue de progresser » mardi matin. Six maisons, une chapelle et une grange ont été touchées, et cinq pompiers et cinq civils - dont un enfant - ont été légèrement blessés. Par Louis Valleau Les pompiers continuent de lutter contre un incendie dans l'Aude, à Narbonne, comme ce Canadair le 7 juillet. AFP/Idriss Bigou-Gilles
Près de 2000 hectares ont été parcourus par les flammes dans l'Aude ce matin. Le feu « continue de progresser », selon le colonel Christophe Magny, directeur du département de l'Aude sur BFMTV.
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'important incendie qui touche les alentours de Narbonne. Le feu, d'une rare intensité, a parcouru plus de 2 000 ha de forêt dans les environs de Narbonne, entraînant la fermeture de l'autoroute A9 et contraint les habitants d'un hameau à quitter leurs maisons.
Cinq civils ont par ailleurs été « pris en charge, dont un enfant », et les flammes ont endommagé plusieurs maisons et détruit un atelier et une écurie.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne pour déterminer les causes de l'incendie. Il pourrait s'agir « d'un mégot jeté d'un véhicule », selon la préfecture. Lire le journal
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VIDÉO - Certains agriculteurs ont porté des banderoles visant la députée écologiste Sandrine Rousseau après ses propos polémiques tenus la semaine dernière. À l'appel de la Coordination rurale (CR), une centaine d'agriculteurs venus des quatre coins d'Occitanie ont répandu du fumier, des déchets, de la laine et ont jeté des œufs mardi 22 juillet au soir sur les locaux du parti EELV à Toulouse. Ces fervents défenseurs de la loi Duplomb entendaient dénoncer la pétition ayant recueilli plus de 1,7 million de signatures en faveur de l'abrogation de cette loi adoptée le 8 juillet. Devant le siège du parti écologiste, des hommes et des femmes venus du Tarn, du Gers, du Tarn-et-Garonne, de Haute-Garonne, d'Ariège ou encore de l'Hérault arborent les couleurs jaune et noire du syndicat agricole Coordination rurale. «Rien à péter Sandrine», est-il écrit sur une banderole déployée par les agriculteurs, en réaction aux propos polémiques de la députée écologiste Sandrine Rousseau. Publicité «On est les premiers écolos» Parmi les agriculteurs présents, des responsables de la Coordination rurale sont venus porter leurs revendications. «On vient dénoncer la manipulation qu'il y a avec cette pétition contre la loi Duplomb. Si on arrête ce produit, tout notre sucre et nos noisettes seront importés de l'étranger», a assuré Pierre-Guillaume Mercadal, porte-parole de la Coordination rurale du Tarn-et-Garonne, en référence à l'acétamipride, un pesticide qui doit être réintroduit par la loi Duplomb de manière dérogatoire. «La loi Duplomb n'est pas la meilleure du monde, mais c'était celle qui écoutait ce qu'on avait à peu près dit», a défendu Dominique Raud, vice-présidente de la Coordination Rurale de Haute-Garonne et éleveuse de chèvres en transformation fromagère. Avant de conclure : «On est les premiers écolos (...) On le voit avec le dérèglement climatique, on le subit».

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À l'extrême droite, le soutien inconditionnel à Israël secoué par la situation à Gaza

POLITIQUE - Tabou, le sujet titille depuis des semaines plusieurs cadres, qui préfèrent soulager leur conscience en « off » dans la presse. À mesure que la famine se propage à Gaza, et que la riposte d'Israël aux attaques terroristes du 7-Octobre semble chaque jour se muer en vengeance aveugle contre le peuple palestinien, la ligne du Rassemblement national et de ses satellites, affichant un soutien sans faille au gouvernement de Benjamin Netanyahu, se fragilise. Vice-président de l'UDR, le ciottiste Guilhem Carayon a fait ce que beaucoup n'osent pas faire dans son camp : s'en ouvrir publiquement. Dans un tweet publié mardi soir, le jeune homme interroge la position de sa famille politique. « Mourir de faim ou tomber sous les tirs : est-ce devenu le seul horizon des enfants palestiniens ? », se demande-t-il, estimant que « la France ne peut accepter que les limites posées par le droit international soient chaque jour franchies sous nos yeux ». Lire aussi En Allemagne, cette interview d'Alice Weidel, cheffe de l'AfD, perturbée par une technique un peu spéciale L'ancien président des Jeunes LR n'est pas naïf et assure être conscient que sa position « est minoritaire au sein de la droite française ». Mais l'aggravation de la situation rend, selon lui, le silence impossible : « je ne supporterai pas de dire un jour à mes enfants qu'on savait mais qu'on a rien dit ». En réalité, la prise de conscience à la droite de la droite devient de plus en plus visible. Début juillet, le journaliste Alexandre de Galzain, officiant à Radio Courtoisie, a publié un billet dans Causeur dans lequel il tance « la faute morale » de sa communauté de pensée. Cité par Libération, le jeune homme assure avoir reçu, « en privé », le soutien de plusieurs cadres RN. Service minimum Le mouvement n'est pas circonscrit qu'à l'Hexagone. Outre-Manche, le Daily Express, connu pour ses positions populistes et conservatrices, a publié en Une la photo d'un enfant gazaoui frappé par la famine. « Par pitié, arretez ça », intime le tabloïd. Dans ce contexte, la position de Marine Le Pen commence, à bas bruit, à être remise en question en interne. « Après deux ans de guerre, on ne peut pas à la fois défendre la solution à deux États et laisser des civils se faire bombarder et coloniser sans fin », observe un cadre cité dans L'Opinion. Dans Libération, un autre craint de se retrouver « du mauvais côté de l'histoire » quand l'heure des comptes aura sonné. Récemment, la cheffe de file du RN a donné l'impression de faire un (petit) pas de côté après le bombardement par Tsahal de l'Église catholique de la Sainte-Famille à Gaza. « Les raids israéliens qui ont touché l'église de la Sainte-Famille ne sont pas acceptables. Dans la lutte légitime que mène Israël dans l'éradication des islamistes du Hamas, la population civile ainsi que les minorités religieuses chrétiennes doivent être protégées à la lumière du droit international. Porter cette voix est le rôle de la France », a-t-elle grondé, alors que le Premier ministre israélien lui-même a assuré « regretter profondément » cette frappe. Une sorte de service minimum qui donne surtout l'impression de ne réagir que lorsque les victimes sont chrétiennes, dans cette enclave martyre à l'écrasante majorité musulmane. Car on touche là le noeud du problème pour le RN et ses alliés : la dimensions civilisationnelle de ce conflit. Pour beaucoup au sein du parti lepéniste, l'État hébreu est la pointe avancée de l'Occident. « La frontière de la France est à Gaza », martèle souvent Julien Odoul, porte-parole du RN et relai complaisant du pouvoir israélien en France. 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Et Marine Le Pen d'embrasser la propagande du régime israélien au sujet de la famine qui sévit dans l'enclave : « Israël ne refuse pas de livrer de l'alimentation et des biens de première nécessité à Gaza, il ne veut simplement pas que ce soit le Hamas qui les distribue ». Un discours très éloigné des réalités observées par les ONG sur place. « Messages d'encouragements » Depuis, plusieurs enquêtes indépendantes ont montré que l'armée israélienne avait tiré sur des civils venant chercher de l'aide humanitaire, et des déchirantes photos d'enfant la peau sur les os se multiplient dans les médias, tandis que les morts civils dans le territoire palestinien se comptent par dizaines de milliers (sans que la presse ne soit autorisée à documenter ce qui s'y passe). Une situation difficilement défendable sur le plan humanitaire, qui pousse donc plusieurs responsables RN et UDR à revoir leur logiciel. Auprès du HuffPost, Guilhem Carayon constate avoir « beaucoup de retours positifs » depuis sa prise de position, aussurant même avoir « rarement reçu autant de messages d'encouragements ». Mais pour l'heure, ni Marine Le Pen, ni Jordan Bardella, ni Éric Ciotti, qui affichent un soutien sans faille à Israël, n'ont revu leur position. Mais est-ce seulement possible pour l'état-major du RN, qui a fait de sa position farouchement pro-israélienne la clée de voute de sa dédiabolisation ? Pas sûr. Puisqu'un retour en arrière est difficilement envisageable, car il remettrait en cause la sincérité du parti lepéniste à l'égard de l'État hébreu, ce qui pourrait réveiller les procès en antisémitisme et interroger l'authenticité de son repentir à l'égard de la communauté juive. Mais à l'inverse, ce soutien aveugle se paie au prix de la complicité à ce qui apparaît comme l'une des pires catastrophes humanitaires du XXIe siècle, fomentée de surcroît au mérpis du droit international et d'une colonisation très éloignée des aspirations « souverainistes » du RN. Tout le problème quand on renonce à l'équilibre par opportunisme.

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