Dernières actualités avec #comportement


24 Heures
13-07-2025
- Science
- 24 Heures
Les gens qui râlent tout le temps sont épuisants!
Nos pensées et attitudes influent sur l'entourage, alors choisissons d'être positifs. Rosette Poletti Publié aujourd'hui à 16h06 Yvain Genevay-Montage Tamedia «Une cliente est entrée dans mon salon et a presque jeté son sac sur le fauteuil et a commencé sa litanie: «J'en ai marre, il fait trop chaud, les gens sont débiles. Je ne sais pas quoi faire avec mes cheveux, ils ne tiennent pas!» Quand elle est partie, quel soulagement! Mais je me sentais vidée. Heureusement que j'ai aussi des clientes supers, mais… les supernégatives existent. Pour qui nous prennent-elles, nous les coiffeuses, nous ne sommes ni leurs poubelles émotionnelles ni leur psychologue. Il faudrait expliquer aux gens à quel point ils peuvent perturber l'énergie autour d'eux par leur comportement!» L'influence sur les autres Il y a longtemps que j'admire les coiffeuses pour leur capacité à entendre tous les malheurs du monde déposés dans leur salon. Bien sûr, elles ne sont pas les seules à vivre cela dans le cadre professionnel, mais elles ont le temps de recevoir beaucoup d'énergie négative de la part d'une personne qui se plaint, critique tout et tous, et n'est jamais satisfaite. Nous avons tous expérimenté ce genre de situation, quand quelqu'un change l'atmosphère d'un groupe ou d'un lieu en partageant sa grande négativité. Car qu'on le veuille ou non, on est affecté, parfois inconsciemment, par ce qu'émettent ceux qui nous entourent. Se trouver dans un train ou un avion à côté d'une personne insatisfaite et qui le fait savoir peut gâcher tout un trajet. Il en est de même dans une chambre d'hôpital, avec d'autres patients ou le personnel soignant. Bien sûr, tout cela n'est pas facilement mesurable par la science, mais nous le savons parce que nous le ressentons. Faire rayonner l'énergie positive Mais l'heureux revers de la médaille fait qu'une humeur positive et enjouée élève le niveau d'énergie. On ne l'enseigne pas assez aux enfants. Il ne s'agit pas de le dire, mais de le vivre, de donner l'exemple, pour contrer les échanges négatifs et les diatribes blessantes qui polluent les réseaux sociaux notamment. Il y a quelques décennies, j'ai eu la chance de lire un texte fondamental du philosophe québécois Placide Gaboury (1928-2012): «L'être humain est ce qu'il pense. Les pensées que nous abritons au long des jours construisent notre réalité, agissent sur notre niveau d'énergie, sur notre vie émotionnelle et spirituelle. Ce que nous pensons détermine ce que nous disons, ce que nous faisons et aussi ce que nous récoltons.» Il écrivait encore: «La moindre intention, la moindre pensée, le moindre désir sont des énergies que le mental envoie dans l'univers, comme l'érable ou le pissenlit répandent au large leurs graines. Tout produit un effet. Certaines pensées peuvent d'ailleurs produire un effet plus important qu'un acte visible. C'est que l'énergie est plus subtile à ce niveau où elle atteint l'univers à son niveau le plus subtil, celui de sa conscience. Il est capital de rendre ses pensées cohérentes et positives si l'on veut contribuer à l'évolution du monde et, par contrecoup, recevoir soi-même des effets positifs qui ne peuvent manquer de se produire. Car l'univers, c'est notre corps, et «les autres», c'est nous-mêmes. En fin de compte, c'est toujours pour ou contre soi-même que l'on agit.» Être positif, voir ce qui est beau, bon, savoir être dans la gratitude, ne signifie pas tout accepter, être un béni-oui-oui comme certains le craignent. C'est décider et vivre la décision de chaque instant, de ne pas ajouter d'énergies négatives aux difficultés de la vie! On a le droit d'en avoir marre, d'être de mauvaise humeur comme la cliente de notre correspondante, mais on n'a pas à le projeter sur les autres. On a la responsabilité de ce qu'on fait de ses émotions. C'est assez extraordinaire de penser à la puissance que nous détenons: par un simple sourire, un mot de gratitude, d'admiration, on peut permettre à quelqu'un de se sentir mieux. Alors, bien sûr, on peut aussi faire le contraire par des critiques méchantes, des humiliations, des insultes. Être positif est un choix! Envoyer des pensées d'amour, manifester de la bienveillance, certains trouvent cela ringard. C'est tout le contraire! Cela exige une capacité de conscience quotidienne de soi: se rendre compte que l'on a toujours le choix de changer ses pensées, de réfléchir à ce que l'on dit, de voir le beau et le bon, sans cesser d'être conscient de l'absurde et du mal qui existent aussi – et en faisant tout ce que l'on peut pour les faire diminuer. L'auteur Shad Helmstetter résumait tout cela ainsi: «Si chacun de nous ne faisait rien d'autre que de prendre la responsabilité de lui-même, il n'y aurait plus besoin de désirer changer le monde. Le résultat de notre vie ici-bas sera la somme totale de tous les petits choix que nous aurons faits jour après jour.» Alors, où que vous soyez quand vous lirez ces lignes, faites l'expérience de sourire à ceux qui vous entourent ou à vous-même, et faites une remarque positive ou admirative: vous sentirez le niveau d'énergie s'élever! Très bonnes vacances, amis lecteurs, si vous en avez, et bonne semaine à tous les autres! À lire: «Quoi dire lorsqu'on se parle», Shad Helmstetter (Un Monde différent); «Un rien peut tout changer!», James Clear (Larousse); «Adoptez un état d'esprit positif», Nina Nansen (Spécial Art). Vive la posititivé de Rosette Poletti Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
09-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Qui sont les pires touristes d'Europe?
L'Allemand discipliné, le Français râleur ou l'Anglais fêtard? Le «Daily Telegraph» a dressé un portrait des vacanciers, en questionnant leurs hôtes. Publié aujourd'hui à 16h04 Dans le sud de l'Europe, l'image des Anglais se dégrade en raison de leurs comportements festifs et leur consommation excessive d'alcool. Getty Images/iStockphoto En bref: Qui sont les touristes les plus détestés en Europe? Une enquête du « Daily Telegraph », relayée par la RTS , révèle comment les vacanciers sont perçus en Europe selon leur nationalité. Le journal britannique a interrogé des résidents et des professionnels du tourisme en France, en Espagne, en Grèce et en Italie, quatre pays particulièrement touchés par le surtourisme , pour dresser un portrait de ces visiteurs parfois indésirables Une perception très subjective Au moment où le tourisme de masse suscite des grognes à travers l'Europe et que de nouvelles réglementations visent à limiter les abus, le comportement des touristes est scruté de près. Cette étude, bien que subjective, offre un aperçu des perceptions locales des différentes nationalités. Les touristes français sont souvent décrits comme des râleurs invétérés, une caractéristique perçue à la fois comme irritante et attachante. «Les Français se plaignent de tout; nous, les Crétois, on est décontractés, alors on trouve ça bizarre», confie un hôtelier grec au «Daily Telegraph», avant d'ajouter: «Remarquez, on les préfère aux Allemands, parce qu'au moins, ils sourient et disent bonjour à tout le monde.» Cette propension à la critique est considérée comme un trait culturel distinctif, souvent associé à une exigence de qualité, notamment en matière de gastronomie et de vin. Les professionnels du tourisme les décrivent comme «instruits et polis», mais aussi parfois comme «arrogants et pointilleux». Les Britanniques jouissent d'une réputation globalement positive en France, où leur politesse et leur discrétion sont appréciées. Cependant, leur image se dégrade dans le sud de l'Europe, particulièrement en Espagne, où leurs comportements festifs et leur consommation excessive d'alcool sont critiqués. En Grèce, certains leur reprochent un manque de franchise, comme ce couple «toujours souriant» qui n'a exprimé aucun grief durant son séjour, mais a publié une critique sévère sur TripAdvisor après coup. En Italie, leur passion pour l'art et l'histoire est reconnue, malgré quelques incidents isolés de vandalisme. Et les Suisses? Avec 196,5 milliards de dollars dépensés en 2023, les touristes chinois sont les plus dépensiers au monde. Courtisés pour leur pouvoir d'achat, ils sont néanmoins critiqués pour certains comportements jugés impolis ou envahissants. En Grèce, où ils sont parfois perçus comme des agents de «colonisation commerciale», les avis sont partagés. «Ils encombrent les rues et prennent des selfies depuis les toits de nos maisons», se plaint un habitant de Santorin. En Italie, malgré leurs dépenses importantes, leur comportement de groupe et leur utilisation intensive de perches à selfie créent une rupture culturelle. L'enquête mentionne également les Allemands, appréciés pour leur respect, mais parfois critiqués pour leur parcimonie, les Italiens, aimés pour leur convivialité et leur spontanéité, et les Américains, dont l'enthousiasme et la générosité sont salués malgré certaines lacunes culturelles. Les touristes suisses ne sont pas mentionnés dans l'article du «Daily Telegraph». Selon la RTS, ils se distinguent par leur pouvoir d'achat élevé, avec près de 19 milliards de francs dépensés à l'étranger en 2024, soit une hausse de 7,8% par rapport à l'année précédente. Généralement discrets et bien organisés, ils peuvent parfois être perçus comme distants dans certaines cultures plus expressives. Leur réputation n'est toutefois pas sans tache, comme l'illustre l'incident d'une jeune Suissesse arrêtée pour vandalisme au Colisée en juillet 2023. Le tourisme de masse décrié Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
06-07-2025
- Science
- 24 Heures
Ces règles simples vous éviteront de passer pour le touriste que tout le monde déteste
Les grandes destinations touristiques en ont assez des mauvais comportements. Suivez ces quelques règles pour des vacances plus harmonieuses – pour vous, et pour les autres. Publié aujourd'hui à 16h14 On n'a pas envie de s'asseoir à côté de lui dans l'avion: le touriste ordinaire. GETTY IMAGES Le tourisme, tout comme les touristes, souffre d'une mauvaise réputation. Mais il faut bien reconnaître que les intéressés n'y sont pas pour rien. Loin de chez eux, certains touristes adoptent des comportements qu'ils n'oseraient jamais avoir chez eux . «Je suis en vacances, lancent-ils comme un cri de ralliement. Alors pour une fois, je fais ce que je veux. Et puis, ici, personne ne me connaît.» Résultat: dans de nombreuses destinations, les règles élémentaires de savoir-vivre passent à la trappe. Face à cette perte de repères, certaines stations touristiques prennent des mesures drastiques. À San Pedro del Pinatar, en Espagne, uriner dans la mer peut désormais coûter 750 euros d'amende. Le message est clair: ça suffit. Les règles à la piscine À Sorrente, en Italie, il est interdit de se promener en maillot de bain ou en bikini en dehors de la plage. L'amende peut aller jusqu'à 500 euros . Un journaliste local a comparé ces foules dénudées aux scènes de «L'enfer» de Dante, tant la quantité de peau exposée lui semblait indécente. À Tenerife, les hôtels ont commencé à retirer les serviettes posées sur les chaises longues par ceux qui veulent «réserver» leur place pour la journée. Cette pratique, surtout répandue chez les touristes allemands et britanniques, a parfois dégénéré en altercations. Conclusion: quand les bonnes manières se perdent, il faut réagir. Et surtout, montrer l'exemple. L'importance de respecter les règles Si tout le monde réfléchit un peu, cela ira plus vite – pour tout le monde. GETTY IMAGES En vacances, le mot d'ordre devrait être: penser aux autres. Mais cette idée généreuse vole souvent en éclats dès qu'une personne décide de faire passer son confort avant tout. C'est cette personne qui attend d'être au guichet devant le douanier pour chercher son passeport (la poche de droite, si jamais). C'est aussi cette personne qui déballe toute sa trousse de toilette au contrôle de sécurité, comme si de rien n'était, en prétendant que «c'est les vacances». Et c'est toujours cette même personne qui oublie délibérément les règles sur les liquides dans les bagages à main – en vigueur depuis plus de vingt ans – puis qui commence à trier son désordre en râlant, pendant que la file derrière elle s'allonge dangereusement. Comportement en avion: les bases L'invention bénie qu'est la tablette avec un casque audio permettrait de remédier immédiatement à cette situation. GETTY IMAGES Votre petit Liam est adorable quand il chante, vraiment. Et c'est impressionnant qu'à 3 ans, il connaisse tous les couplets de «Baby Shark». Il a une belle voix, c'est vrai. Mais ce serait encore mieux… s'il ne chantait pas. Les tablettes et leurs films préchargés sont une bénédiction. Et avec des écouteurs, les enfants deviennent les compagnons de vol idéaux. Les écouteurs, justement, sont tout aussi utiles pour les adultes. Il n'y a aucune raison valable de regarder des vidéos de chats sur YouTube ou des stories TikTok avec le son à fond, sans écouteurs. Aucune. Dans un avion, l'espace est réduit. Et même si certains hommes ne s'offusquent pas de sentir la jambe d'une femme toucher la leur, les contacts physiques involontaires ne sont pas une fatalité. Surtout quand il s'agit des accoudoirs . Ils ne sont pas censés être monopolisés comme un territoire conquis de force, mais partagés en silence dans un compromis tacite. On n'aimerait définitivement pas avoir cette joyeuse troupe à proximité dans l'avion. GETTY IMAGES Les groupes de voyageurs – associations, enterrements de vie de jeune fille ou bandes d'amis – commencent souvent leur fête dès le bar de l'aéroport. Ensuite, dans l'avion, ça continue à grands coups de récits de vieux souvenirs, sur fond de volume sonore démesuré. Mais comme pour Liam et son «Baby Shark», les règles de bonne conduite s'appliquent ici aussi . Ce qui est drôle pour vous peut vite devenir insupportable pour les autres passagers. Autre phénomène étrange: ces passagers qui ne font pas la queue comme tout le monde avant le vol deviennent soudain hyperactifs à l'atterrissage. Ils bondissent de leur siège, arrachent leur valise du compartiment au-dessus de leur tête… puis restent plantés là debout dans le couloir, à attendre, l'air agacé. Et pourtant, c'est le seul moment où il faudrait justement rester assis. C'est le moment idéal pour désactiver le mode avion, jeter un œil à l'itinéraire du jour, ou apprendre cinq mots utiles dans la langue du pays: «Bonjour», «Bonsoir», «S'il vous plaît», «Merci» et – selon l'humeur – «Je t'aime» ou «Où sont les toilettes?». À l'hôtel, des règles simples qui font une énorme différence Un petit-déjeuner buffet: d'apparence inoffensive, il peut se transformer en enfer sur terre. GETTY IMAGES Le buffet du petit-déjeuner est souvent un lieu de tensions. Entre ceux qui arrivent encore à moitié endormis, les cheveux en vrac, en tongs et vêtements douteux, et ceux qui semblent sortir directement du lit sans passer par la case douche, on atteint vite un niveau d'intimité… non sollicité. Alors oui, vous êtes en vacances, mais un minimum d'effort ne fait pas de mal. Et si vous ne le faites pas pour les autres clients, faites-le pour le personnel. À ce propos: pensez à laisser un pourboire au personnel de ménage avant de quitter votre chambre. C'est un petit geste, mais il est très apprécié. Et la générosité, on ne le répétera jamais assez, ça a du charme. En vacances à l'étranger? Évitez les commentaires déplacés Logiquement, la Grèce est différente de chez nous, c'est pour cela que l'on s'y rend. GETTY IMAGES Les choses fonctionnent différemment à l'étranger. Mais ce n'est pas une raison pour tout commenter. Ce n'est ni utile, ni classe de lâcher des phrases comme: «Pas étonnant que ce pays vive sous perfusion de l'UE, vu la lenteur du service au resto.» Ou: «Leur façon de sécuriser les chantiers, c'est tout sauf conforme à la Suva!» Ce genre de remarque ne fait que refléter une fermeture d'esprit. Mieux vaut observer en silence, s'adapter et respecter les différences culturelles. Et après les vacances? Les cadeaux «amusants» sont toujours tristes. GETTY IMAGES Peu de gens osent le dire franchement, mais il faut que ce soit dit: les souvenirs kitsch de vacances, c'est l'enfer. Personne n'a besoin d'une louche peinte à la main venue de Crète, ni d'un sachet de piments marqué «100% Viagra naturel». Mais ce qui fait encore plus peur que les souvenirs, c'est le diaporama non sollicité. Ces longues séances de visionnage de photos sur smartphone, avec commentaires en prime… Pitié, ne faites pas ça. Sauf, bien sûr, si vous avez enregistré une vidéo pendant vos vacances montrant la policia espagnole distribuer des amendes pour des pipis dans la mer. Là, OK. Ça, on veut voir. Allez, on part en vacances en bon touriste Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.