logo
Ces règles simples vous éviteront de passer pour le touriste que tout le monde déteste

Ces règles simples vous éviteront de passer pour le touriste que tout le monde déteste

24 Heures06-07-2025
Les grandes destinations touristiques en ont assez des mauvais comportements. Suivez ces quelques règles pour des vacances plus harmonieuses – pour vous, et pour les autres. Publié aujourd'hui à 16h14
On n'a pas envie de s'asseoir à côté de lui dans l'avion: le touriste ordinaire.
GETTY IMAGES
Le tourisme, tout comme les touristes, souffre d'une mauvaise réputation. Mais il faut bien reconnaître que les intéressés n'y sont pas pour rien. Loin de chez eux, certains touristes adoptent des comportements qu'ils n'oseraient jamais avoir chez eux .
«Je suis en vacances, lancent-ils comme un cri de ralliement. Alors pour une fois, je fais ce que je veux. Et puis, ici, personne ne me connaît.» Résultat: dans de nombreuses destinations, les règles élémentaires de savoir-vivre passent à la trappe.
Face à cette perte de repères, certaines stations touristiques prennent des mesures drastiques. À San Pedro del Pinatar, en Espagne, uriner dans la mer peut désormais coûter 750 euros d'amende. Le message est clair: ça suffit. Les règles à la piscine
À Sorrente, en Italie, il est interdit de se promener en maillot de bain ou en bikini en dehors de la plage. L'amende peut aller jusqu'à 500 euros . Un journaliste local a comparé ces foules dénudées aux scènes de «L'enfer» de Dante, tant la quantité de peau exposée lui semblait indécente.
À Tenerife, les hôtels ont commencé à retirer les serviettes posées sur les chaises longues par ceux qui veulent «réserver» leur place pour la journée. Cette pratique, surtout répandue chez les touristes allemands et britanniques, a parfois dégénéré en altercations.
Conclusion: quand les bonnes manières se perdent, il faut réagir. Et surtout, montrer l'exemple. L'importance de respecter les règles
Si tout le monde réfléchit un peu, cela ira plus vite – pour tout le monde.
GETTY IMAGES
En vacances, le mot d'ordre devrait être: penser aux autres. Mais cette idée généreuse vole souvent en éclats dès qu'une personne décide de faire passer son confort avant tout.
C'est cette personne qui attend d'être au guichet devant le douanier pour chercher son passeport (la poche de droite, si jamais).
C'est aussi cette personne qui déballe toute sa trousse de toilette au contrôle de sécurité, comme si de rien n'était, en prétendant que «c'est les vacances».
Et c'est toujours cette même personne qui oublie délibérément les règles sur les liquides dans les bagages à main – en vigueur depuis plus de vingt ans – puis qui commence à trier son désordre en râlant, pendant que la file derrière elle s'allonge dangereusement. Comportement en avion: les bases
L'invention bénie qu'est la tablette avec un casque audio permettrait de remédier immédiatement à cette situation.
GETTY IMAGES
Votre petit Liam est adorable quand il chante, vraiment. Et c'est impressionnant qu'à 3 ans, il connaisse tous les couplets de «Baby Shark». Il a une belle voix, c'est vrai. Mais ce serait encore mieux… s'il ne chantait pas.
Les tablettes et leurs films préchargés sont une bénédiction. Et avec des écouteurs, les enfants deviennent les compagnons de vol idéaux. Les écouteurs, justement, sont tout aussi utiles pour les adultes. Il n'y a aucune raison valable de regarder des vidéos de chats sur YouTube ou des stories TikTok avec le son à fond, sans écouteurs. Aucune.
Dans un avion, l'espace est réduit. Et même si certains hommes ne s'offusquent pas de sentir la jambe d'une femme toucher la leur, les contacts physiques involontaires ne sont pas une fatalité. Surtout quand il s'agit des accoudoirs . Ils ne sont pas censés être monopolisés comme un territoire conquis de force, mais partagés en silence dans un compromis tacite.
On n'aimerait définitivement pas avoir cette joyeuse troupe à proximité dans l'avion.
GETTY IMAGES
Les groupes de voyageurs – associations, enterrements de vie de jeune fille ou bandes d'amis – commencent souvent leur fête dès le bar de l'aéroport. Ensuite, dans l'avion, ça continue à grands coups de récits de vieux souvenirs, sur fond de volume sonore démesuré.
Mais comme pour Liam et son «Baby Shark», les règles de bonne conduite s'appliquent ici aussi . Ce qui est drôle pour vous peut vite devenir insupportable pour les autres passagers.
Autre phénomène étrange: ces passagers qui ne font pas la queue comme tout le monde avant le vol deviennent soudain hyperactifs à l'atterrissage. Ils bondissent de leur siège, arrachent leur valise du compartiment au-dessus de leur tête… puis restent plantés là debout dans le couloir, à attendre, l'air agacé.
Et pourtant, c'est le seul moment où il faudrait justement rester assis. C'est le moment idéal pour désactiver le mode avion, jeter un œil à l'itinéraire du jour, ou apprendre cinq mots utiles dans la langue du pays:
«Bonjour», «Bonsoir», «S'il vous plaît», «Merci» et – selon l'humeur – «Je t'aime» ou «Où sont les toilettes?». À l'hôtel, des règles simples qui font une énorme différence
Un petit-déjeuner buffet: d'apparence inoffensive, il peut se transformer en enfer sur terre.
GETTY IMAGES
Le buffet du petit-déjeuner est souvent un lieu de tensions. Entre ceux qui arrivent encore à moitié endormis, les cheveux en vrac, en tongs et vêtements douteux, et ceux qui semblent sortir directement du lit sans passer par la case douche, on atteint vite un niveau d'intimité… non sollicité.
Alors oui, vous êtes en vacances, mais un minimum d'effort ne fait pas de mal. Et si vous ne le faites pas pour les autres clients, faites-le pour le personnel.
À ce propos: pensez à laisser un pourboire au personnel de ménage avant de quitter votre chambre. C'est un petit geste, mais il est très apprécié. Et la générosité, on ne le répétera jamais assez, ça a du charme. En vacances à l'étranger? Évitez les commentaires déplacés
Logiquement, la Grèce est différente de chez nous, c'est pour cela que l'on s'y rend.
GETTY IMAGES
Les choses fonctionnent différemment à l'étranger. Mais ce n'est pas une raison pour tout commenter. Ce n'est ni utile, ni classe de lâcher des phrases comme:
«Pas étonnant que ce pays vive sous perfusion de l'UE, vu la lenteur du service au resto.»
Ou: «Leur façon de sécuriser les chantiers, c'est tout sauf conforme à la Suva!»
Ce genre de remarque ne fait que refléter une fermeture d'esprit. Mieux vaut observer en silence, s'adapter et respecter les différences culturelles. Et après les vacances?
Les cadeaux «amusants» sont toujours tristes.
GETTY IMAGES
Peu de gens osent le dire franchement, mais il faut que ce soit dit: les souvenirs kitsch de vacances, c'est l'enfer. Personne n'a besoin d'une louche peinte à la main venue de Crète, ni d'un sachet de piments marqué «100% Viagra naturel».
Mais ce qui fait encore plus peur que les souvenirs, c'est le diaporama non sollicité. Ces longues séances de visionnage de photos sur smartphone, avec commentaires en prime… Pitié, ne faites pas ça.
Sauf, bien sûr, si vous avez enregistré une vidéo pendant vos vacances montrant la policia espagnole distribuer des amendes pour des pipis dans la mer. Là, OK. Ça, on veut voir.
Allez, on part en vacances en bon touriste
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les gens qui râlent tout le temps sont épuisants!
Les gens qui râlent tout le temps sont épuisants!

24 Heures

time14 hours ago

  • 24 Heures

Les gens qui râlent tout le temps sont épuisants!

Nos pensées et attitudes influent sur l'entourage, alors choisissons d'être positifs. Rosette Poletti Publié aujourd'hui à 16h06 Yvain Genevay-Montage Tamedia «Une cliente est entrée dans mon salon et a presque jeté son sac sur le fauteuil et a commencé sa litanie: «J'en ai marre, il fait trop chaud, les gens sont débiles. Je ne sais pas quoi faire avec mes cheveux, ils ne tiennent pas!» Quand elle est partie, quel soulagement! Mais je me sentais vidée. Heureusement que j'ai aussi des clientes supers, mais… les supernégatives existent. Pour qui nous prennent-elles, nous les coiffeuses, nous ne sommes ni leurs poubelles émotionnelles ni leur psychologue. Il faudrait expliquer aux gens à quel point ils peuvent perturber l'énergie autour d'eux par leur comportement!» L'influence sur les autres Il y a longtemps que j'admire les coiffeuses pour leur capacité à entendre tous les malheurs du monde déposés dans leur salon. Bien sûr, elles ne sont pas les seules à vivre cela dans le cadre professionnel, mais elles ont le temps de recevoir beaucoup d'énergie négative de la part d'une personne qui se plaint, critique tout et tous, et n'est jamais satisfaite. Nous avons tous expérimenté ce genre de situation, quand quelqu'un change l'atmosphère d'un groupe ou d'un lieu en partageant sa grande négativité. Car qu'on le veuille ou non, on est affecté, parfois inconsciemment, par ce qu'émettent ceux qui nous entourent. Se trouver dans un train ou un avion à côté d'une personne insatisfaite et qui le fait savoir peut gâcher tout un trajet. Il en est de même dans une chambre d'hôpital, avec d'autres patients ou le personnel soignant. Bien sûr, tout cela n'est pas facilement mesurable par la science, mais nous le savons parce que nous le ressentons. Faire rayonner l'énergie positive Mais l'heureux revers de la médaille fait qu'une humeur positive et enjouée élève le niveau d'énergie. On ne l'enseigne pas assez aux enfants. Il ne s'agit pas de le dire, mais de le vivre, de donner l'exemple, pour contrer les échanges négatifs et les diatribes blessantes qui polluent les réseaux sociaux notamment. Il y a quelques décennies, j'ai eu la chance de lire un texte fondamental du philosophe québécois Placide Gaboury (1928-2012): «L'être humain est ce qu'il pense. Les pensées que nous abritons au long des jours construisent notre réalité, agissent sur notre niveau d'énergie, sur notre vie émotionnelle et spirituelle. Ce que nous pensons détermine ce que nous disons, ce que nous faisons et aussi ce que nous récoltons.» Il écrivait encore: «La moindre intention, la moindre pensée, le moindre désir sont des énergies que le mental envoie dans l'univers, comme l'érable ou le pissenlit répandent au large leurs graines. Tout produit un effet. Certaines pensées peuvent d'ailleurs produire un effet plus important qu'un acte visible. C'est que l'énergie est plus subtile à ce niveau où elle atteint l'univers à son niveau le plus subtil, celui de sa conscience. Il est capital de rendre ses pensées cohérentes et positives si l'on veut contribuer à l'évolution du monde et, par contrecoup, recevoir soi-même des effets positifs qui ne peuvent manquer de se produire. Car l'univers, c'est notre corps, et «les autres», c'est nous-mêmes. En fin de compte, c'est toujours pour ou contre soi-même que l'on agit.» Être positif, voir ce qui est beau, bon, savoir être dans la gratitude, ne signifie pas tout accepter, être un béni-oui-oui comme certains le craignent. C'est décider et vivre la décision de chaque instant, de ne pas ajouter d'énergies négatives aux difficultés de la vie! On a le droit d'en avoir marre, d'être de mauvaise humeur comme la cliente de notre correspondante, mais on n'a pas à le projeter sur les autres. On a la responsabilité de ce qu'on fait de ses émotions. C'est assez extraordinaire de penser à la puissance que nous détenons: par un simple sourire, un mot de gratitude, d'admiration, on peut permettre à quelqu'un de se sentir mieux. Alors, bien sûr, on peut aussi faire le contraire par des critiques méchantes, des humiliations, des insultes. Être positif est un choix! Envoyer des pensées d'amour, manifester de la bienveillance, certains trouvent cela ringard. C'est tout le contraire! Cela exige une capacité de conscience quotidienne de soi: se rendre compte que l'on a toujours le choix de changer ses pensées, de réfléchir à ce que l'on dit, de voir le beau et le bon, sans cesser d'être conscient de l'absurde et du mal qui existent aussi – et en faisant tout ce que l'on peut pour les faire diminuer. L'auteur Shad Helmstetter résumait tout cela ainsi: «Si chacun de nous ne faisait rien d'autre que de prendre la responsabilité de lui-même, il n'y aurait plus besoin de désirer changer le monde. Le résultat de notre vie ici-bas sera la somme totale de tous les petits choix que nous aurons faits jour après jour.» Alors, où que vous soyez quand vous lirez ces lignes, faites l'expérience de sourire à ceux qui vous entourent ou à vous-même, et faites une remarque positive ou admirative: vous sentirez le niveau d'énergie s'élever! Très bonnes vacances, amis lecteurs, si vous en avez, et bonne semaine à tous les autres! À lire: «Quoi dire lorsqu'on se parle», Shad Helmstetter (Un Monde différent); «Un rien peut tout changer!», James Clear (Larousse); «Adoptez un état d'esprit positif», Nina Nansen (Spécial Art). Vive la posititivé de Rosette Poletti Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Peut-on emmener son bébé en altitude pour des vacances à la montagne?
Peut-on emmener son bébé en altitude pour des vacances à la montagne?

24 Heures

time4 days ago

  • 24 Heures

Peut-on emmener son bébé en altitude pour des vacances à la montagne?

Avant le départ en vacances, un pédiatre livre ses conseils pour que les tout-petits passent leur séjour à la montagne en toute sécurité. Publié: 12.07.2025, 10h30 Mis à jour il y a 1 minute La montagne attire les familles en été. Comme au bord de la mer, quelques principes de précaution s'imposent pour éviter le mal des montagnes et les coups de soleil. Keystone Cet article du 17 juin 2021 a été republié sur notre site le 12 juillet 2025. De nombreux Suisses choisissent la montagne comme destination de vacances d'été. Si les températures sont généralement plus clémentes qu'au bord de l'eau, la chaleur et la réverbération de la lumière sont aussi présentes en altitude et exigent de prendre quelques précautions, en particulier avec les tout-petits. Claude Bertoncini, pédiatre vaudois , rappelle les règles de base à respecter pour éviter que les vacances tournent au vinaigre. L'altitude Est-ce une bonne idée de partir depuis la plaine pour une excursion d'une journée au Jungfraujoch, perché à 3463 mètres, avec un bébé de 10 mois? Non, répond Claude Bertoncini: «On ne recommande pas de dépasser les 2000 mètres avec les enfants de moins d'un an sans faire de palier. Si l'on veut aller plus haut avec ceux plus âgés, il est toujours conseillé de commencer par s'acclimater en restant au moins deux jours en station à 1500 mètres, par exemple.» Les risques pour la santé sont les mêmes que ceux rencontrés par les adultes. À savoir, le mal des montagnes. Il peut se traduire par des problèmes respiratoires et provoquer, dans les cas les plus graves, un œdème pulmonaire. «Les enfants en bas âge ont une réserve respiratoire plus faible que celle des adultes et en altitude il y a moins d'oxygène, poursuit le pédiatre. L'acclimatation permet donc une meilleure oxygénation du sang.» Le soleil Les rayons ultraviolets sont aussi violents à la montagne qu'au bord de l'eau. «Il faut éviter le soleil direct sur la peau des enfants de moins de deux ans. Après cet âge, privilégier une protection maximale de crème solaire et éviter de sortir pendant les heures chaudes entre 11 h et 15 h. C'est toujours le même principe de base mais il n'est pas toujours respecté, regrette le pédiatre. J'aime rappeler à mes patients le message de prévention donné en Australie: ne pas s'exposer tant que l'ombre de l'enfant est plus petite que lui. Cela permet de visualiser facilement l'inclinaison du soleil.» Et Diana Da Cruz Lopes, infirmière au service de dermatologie du CHUV, de préciser: «Lors d'une exposition, porter des habits couvrant un maximum de surface corporelle. Pour les parties qui restent exposées, utiliser une crème solaire minérale (filtre physique) sans nanoparticules qui protège contre les UVA et UVB avec un indice de 50.» Il est important de préparer sa sortie et de s'informer de l'index UV du jour car «celui-ci augmente en altitude (de 10% tous les 1000 mètres)», ajoute sa collègue Kathlyn Rodgers. L'équipement Le pédiatre encourage les parents à éviter les endroits escarpés. «Les enfants en bas âge n'en profitent pas de toute façon. Et avec le réchauffement climatique, les risques de chutes de pierre ont passablement augmenté.» Les adultes n'oublieront pas de prendre dans leur sac la petite trousse de secours standard avec désinfectant et pansements. Le pédiatre rappelle l'importance de proposer à boire régulièrement à son petit enfant car il ne va pas forcément demander par lui-même. Les lunettes de soleil ne sont vraiment nécessaires qu'en cas de forte réverbération en présence de neige. «La protection d'un chapeau peut suffire dans la majorité des cas», conclut-il. D'autres conseils santé et vacances Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Rebecca Mosimann est journaliste à la rubrique culture et magazine depuis 2010. Elle s'intéresse aux sujets société, de la montagne au jeune public. Plus d'infos @r_mosimann Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Surfer à Bali ou Biarritz: un privilège de touriste?
Surfer à Bali ou Biarritz: un privilège de touriste?

24 Heures

time6 days ago

  • 24 Heures

Surfer à Bali ou Biarritz: un privilège de touriste?

Si le surf séduit les foules, sa pratique est source de tensions importantes et reflète les enjeux que pose le surtourisme. Publié aujourd'hui à 19h12 Le surf est perçu comme une discipline qui permet un contact «authentique» avec la nature. Mais aujourd'hui, sa pratique n'échappe pas aux défis que pose le surtourisme. AP En bref: C'est le loisir photogénique par excellence: le surf. Vacances d'été obligent, les réseaux sociaux se retrouvent inondés d'images de touristes venus défier les vagues du Portugal, du Maroc ou encore d'Indonésie. Si sa pratique séduit, le surf est aujourd'hui confronté à de nouveaux défis, révélateurs des tensions liées au surtourisme . Le média scientifique «The Conversation» aborde les questions que pose le tourisme du surf à travers le monde. Les locaux se révoltent Longtemps, le surf a été perçu comme un sport proche de la nature. Il est d'ailleurs souvent présenté comme une manière de se «reconnecter» à l'essentiel auprès des touristes occidentaux. Mais derrière cette image (idéalisée) de paysages spectaculaires et de vagues parfaites, se cachent des tensions majeures. «The Conversation» évoque le phénomène du localism : une réaction parfois virulente de la part des surfeurs locaux, excédés par l'afflux de touristes sur leurs spots. Ce localism donne lieu à des comportements d'intimidation et toutes sortes de tentatives pour décourager les visiteurs à la recherche de la vague parfaite. Présent notamment à Maroubra, près de Sydney, ou à Boucau-Tarnos dans le sud-ouest de la France, ce phénomène n'empêche pas totalement l'accès des débutants, mais les conflits sont fréquents en haute saison, note «The Conversation». Une lutte pour garder son identité Dans les régions prises d'assaut par les touristes, des initiatives existent pour concilier pratique du surf, respect des locaux et préservation de l'environnement. Toutefois, leur ampleur et leur efficacité varient fortement selon les pays. Aux Fidji, un décret adopté en 2010 a ainsi supprimé les droits coutumiers des populations locales sur certaines zones de surf, ouvrant la voie à un développement touristique et immobilier mal encadré. Au Maroc, plusieurs médias dressent un constat assez similaire. Sur la côte atlantique, dans le village de Taghazout, l'essor rapide du tourisme lié au surf s'est ainsi accompagné d'expropriations de nombreux habitants, dont beaucoup de pêcheurs, relève le magazine spécialisé «Condé Nast Traveler» . Ce média donne la parole à Said Bella, un habitant du village et cofondateur du Taghazout Surf Expo, un salon international consacré à l'écosystème du surf. Selon lui, si le secteur apporte des bénéfices économiques, il est essentiel d'adopter un modèle qui protège l'environnement et valorise la culture locale. Il explique vouloir «éviter de reproduire les dérives observées à Bali», comme la pollution, la surfréquentation de certains lieux et surtout la perte de l'identité locale. En lire plus sur le surtourisme Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store