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Pourquoi le marc de café n'est pas toujours votre meilleur allié au potager
Pourquoi le marc de café n'est pas toujours votre meilleur allié au potager

Le Figaro

time2 days ago

  • Science
  • Le Figaro

Pourquoi le marc de café n'est pas toujours votre meilleur allié au potager

Le marc de café est souvent présenté comme l'allié miraculeux du potager. Sa richesse en azote lui octroierait des propriétés répulsives et fertilisantes. Or, son utilisation pour vos plantations pourrait présenter des inconvénients insoupçonnés. De nombreux jardiniers amateurs utilisent le marc de café et vous en faites peut-être partie. Le marc est ajouté directement au pied des plantes ou au compost. L'idée est de fertiliser le sol de façon naturelle, grâce à son apport en azote. Et pourtant, sachez que cette pratique, bien que répandue, n'est pas sans risque pour votre potager. Mais l'azote qu'il contient n'est pas toujours un atout, notamment son influence sur le pH des sols, les effets indésirables sur la vie du sol, comme la perturbation de l'équilibre microbien ou encore l'attraction des nuisibles. Le marc de café peut entraîner une perte de productivité Le marc de café désigne le café moulu et encore humide qu'il vous reste après avoir fait du café. Selon un article de l'Actualité chimique (mai 2020), il contient de l'azote à hauteur de 2,30 % environ, du potassium (0,6 %) et du phosphore (0,06 %). Sa richesse en azote, élément nutritif constitutif de la chlorophylle et essentiel à la photosynthèse des plantes, favorise la croissance des feuilles. En effet, peu de plantes parviennent à capter l'azote de l'air. Elles doivent donc le trouver dans le sol. Publicité Cependant, un excès d'azote peut avoir des effets négatifs sur votre potager : il va stimuler la croissance des feuilles au détriment de celle des fleurs et des fruits. Autrement dit, vos cultures seront luxuriantes, mais peu productives. Par ailleurs, le phosphore, le potassium et le magnésium que contient le marc de café sont en quantités trop faibles pour couvrir l'intégralité des besoins de vos cultures. Enfin, le marc de café a un pH légèrement acide, situé autour de 6,2. L'ajout trop fréquent de marc de café sur votre sol peut donc l'acidifier et nuire aux cultures qui ont besoin d'un sol neutre ou alcalin. Il est donc essentiel que vous connaissiez les préférences de chaque légume ou fruit avant de recourir au marc de café. Les effets indésirables du marc de café sur la vie du sol Si le marc de café utilisé à bon escient est un fertilisant naturel idéal, son usage trop fréquent peut nuire à la qualité du sol. Voici ses effets : Un déséquilibre de l'écosystème : le sol est riche en micro-organismes, qui participent aussi bien à la libération des nutriments nécessaires à vos cultures qu'à la décomposition de la matière organique. Or, le recours fréquent au marc de café peut nuire à cet équilibre et à la diversité des micro-organismes. • Un sol plus compact : le marc de café a une texture bien plus fine que celle de la terre de votre potager. Qui dit compaction dit mauvaise circulation de l'air comme de l'eau. Les racines de vos cultures risquent par conséquent de souffrir d'un manque d'irrigation et d'oxygénation. • L'attraction des nuisibles : le marc de café est humide et peut ainsi attirer des limaces, des escargots et des mouches de terreau, qui vont ensuite s'attaquer à vos fruits et légumes. Autrement dit, commencez par analyser votre sol pour connaître son pH et ses carences et ainsi ajustez vos apports en conséquence. Le marc de café peut être un complément utile à votre potager, mais son utilisation doit être mesurée et réfléchie. Enfin, alternez les sources de matière organique : fumier, compost, marc de café, engrais verts.

Votre jardin a été brûlé par un incendie ? Voici comment bien le faire renaître de ses cendres
Votre jardin a été brûlé par un incendie ? Voici comment bien le faire renaître de ses cendres

Le Parisien

time4 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Votre jardin a été brûlé par un incendie ? Voici comment bien le faire renaître de ses cendres

Votre jardin a pris feu et vous souhaitez le voir de nouveau verdoyant comme avant ? C'est tout à fait possible. Voici quelques astuces pour aider votre pelouse et vos plantations à renaître de leurs cendres dans les plus brefs délais. Avant toute chose, il est primordial de prendre ses précautions. Ainsi, n'entrez dans votre jardin qu'après avoir obtenu le feu vert des pompiers. Il est également recommandé d'enfiler des gants, un masque, des lunettes de protection et d'attendre une averse qui collera les cendres au sol. En cas de temps sec, vous pouvez arroser pour obtenir le même effet. L'arrosage est d'ailleurs essentiel : apportez de l'eau régulièrement et en profondeur afin de stimuler la vie microbienne. En effet, cela permettra de favoriser le retour des insectes et des vers de terre tout en réhydratant le sol après cet épisode traumatisant. Poursuivez en nettoyant les végétaux les plus brûlés, mais laissez en place les souches et les racines des arbres, qui pourront repousser. Ensuite, pour améliorer la structure du sol, répandez une couche de compost ou de fumier d'environ 10 cm, ce qui aidera à retenir l'humidité. Vous pouvez également ajouter un paillage qui protégera le sol, nourrira les micro-organismes et limitera l'évaporation de l'eau. Le feu ayant probablement alcalinisé le sol à cause des cendres, il peut être nécessaire de rééquilibrer le pH. Pour cela, vous pouvez utiliser de petites quantités de cendres de bois, riches en potassium et calcium, bien tamisées et sans résidus toxiques. Vous pouvez aussi procéder à un semis de couverts végétaux pour fixer le sol, favoriser la vie bactérienne et accélérer le retour des champignons bénéfiques. Il est conseillé d'attendre le printemps pour replanter des arbres adaptés aux zones à risque de feu. Vous pouvez opter pour des espèces comme le chêne-liège, l'arbousier, les proteas, l'eucalyptus ou encore les pins méditerranéens. Côté plantes, privilégiez des végétaux à forte teneur en eau comme l'agave, les succulentes ou encore le figuier de Barbarie, qui limitent naturellement la propagation du feu. Enfin, pour prévenir les risques d'incendie, pensez à entretenir régulièrement vos espaces verts en procédant régulièrement à un élagage, un débroussaillage et une suppression des matières sèches susceptibles de s'embraser.

Fraisiers : obtenez de magnifiques récoltes grâce à cette méthode appréciée des jardiniers pro !
Fraisiers : obtenez de magnifiques récoltes grâce à cette méthode appréciée des jardiniers pro !

Le Parisien

time5 days ago

  • Science
  • Le Parisien

Fraisiers : obtenez de magnifiques récoltes grâce à cette méthode appréciée des jardiniers pro !

Si vous possédez un fraisier dans votre potager ou votre jardin, sans doute aimeriez-vous le multiplier afin d'obtenir de belles récoltes. La manipulation pour créer de nouveaux pieds n'est pas difficile mais il convient de la faire correctement ! Appelée technique du marcottage, cette méthode permet de produire de nouveaux plants à partir des stolons des fraisiers, ces tiges rampantes qui émergent du pied mère et donnent naissance à de jeunes pousses. Pour ce faire, il suffit d'enterrer ces stolons dans la terre afin qu'ils prennent racine. Voilà six conseils à suivre pour s'assurer de faire de cette opération un succès. Pour multiplier vos pieds de fraisiers, mieux vaut s'y prendre au printemps, notamment en avril ou mai. Cette période de l'année est la plus favorable pour l'enracinement de nombreuses plantes, avec une température et une humidité modérées. La fin de l'été et l'automne sont déconseillés. Il est possible de faire vos boutures et marcottages en été, mais nos confrères recommandent dans ce cas de procéder lors d'une journée nuageuse afin d'éviter un excès d'ensoleillement et de chaleur. Pour maximiser vos chances de réussite, assurez-vous que la terre dans laquelle vos futurs pieds de fraisiers doivent pousser offre un environnement propice à leur développement. Pour cela, que vous fassiez un marcottage au sol ou en pot, pensez à drainer la terre et à l'alimenter avec un compost bien mûr. Vous pouvez vérifier l'acidité de la terre - les fraisiers aimant les sols riches - et ameublir la zone sur 30 cm de profondeur afin d'éviter le pourrissement des racines par un excès d'humidité. Pour obtenir de futurs pieds en bonne santé, il faut évidemment sélectionner des pousses vigoureuses. Pour cela, concentrez-vous sur vos fraisiers les plus forts et identifiez les stolons qui vous semblent porteurs. Pour votre marcottage, sélectionnez uniquement les stolons qui comportent de belles feuilles, voire qui ont déjà commencé à faire des racines. Retirez également les stolons en mauvaise santé car leur présence ne fait qu'affaiblir le pied mère. Si vous réalisez vos boutures en terre, préparez bien son futur emplacement avant d'enfoncer la tige dans le sol. Si vous marcottez en pot, préparez-le en amont avec du terreau bien frais. Une fois le stolon planté, laissez-le accroché au pied mère pendant deux semaines, en arrosant régulièrement et éventuellement en posant du paillis pour apporter tous les nutriments nécessaires à la jeune pousse. Vous pourrez couper délicatement le stolon du pied de fraisier au bout de 2 semaines. Une fois le stolon marcotté et bouturé, n'oubliez pas d'arroser régulièrement et modérément pour éviter à la fois la sécheresse et un excès d'humidité. Afin que les plants aient tout l'espace pour se développer, notamment en souterrain, aérez le sol autour d'eux et désherbez régulièrement . L'idéal reste d'avoir sélectionné en amont une zone dégagée pour leur développement. Les fraisiers sont sensibles à plusieurs maladies comme l'oïdium et la moisissure grise, mais aussi à des parasites et insectes nuisibles comme les pucerons ou les acariens. N'oubliez donc pas d'inspecter régulièrement vos plants et leurs feuilles afin d'agir et traiter au plus vite en cas d'infestation. Précisons enfin qu'un fraisier s'épuise avec le temps. N'oubliez pas de renouveler vos pieds au bout de deux ou trois ans afin de ne pas perdre la beauté de la plante et la saveur de ses fruits.

Encore une échéance manquée
Encore une échéance manquée

La Presse

time21-07-2025

  • Business
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Encore une échéance manquée

Construction de l'usine de biométhanisation de Montréal, à Montréal-Est, en mai 2024. Le chantier de l'usine de biométhanisation de la Ville de Montréal connaît de nouveaux retards et vient de rater une nouvelle échéance. L'installation – qui doit générer du gaz naturel à partir du compost collecté dans l'Est de l'île – devait être mise en service en mai dernier. Les premiers camions sont maintenant attendus cet automne. « L'ouverture officielle du Centre de biométhanisation de Montréal-Est a été repoussée de quelques mois par rapport au calendrier initial en raison des défis d'approvisionnement rencontrés par Veolia en 2024 », a affirmé Marikym Gaudreault, responsable des communications au cabinet de Valérie Plante. « Cela dit, la mise en service avance à pleine vitesse : les premiers camions sont toujours attendus pour le second semestre de 2025, comme prévu », a-t-elle ajouté. « Le chantier est complété à 98 % et les tests sur certains équipements sont déjà en cours. » L'usine de biométhanisation devait être complétée en mars 2023, puis en décembre 2023, puis en septembre 2024, puis en mai 2025. À terme, l'installation devrait accueillir 60 000 tonnes métriques de résidus alimentaires par année, avec un impact sur l'environnement 90 % moindre que l'enfouissement. L'usine doit coûter 169 millions à la Ville. Le chantier a connu plusieurs ratés au fil des dernières années. C'est l'entreprise française Suez qui a remporté le contrat de construction en 2019, mais sa filiale nord-américaine a été rachetée en 2022 par sa compatriote Veolia. Un conflit commercial a rapidement émergé entre Veolia et son entrepreneur général EBC (ainsi qu'avec les sous-traitants de cette dernière), menant à une paralysie du chantier de construction pendant une dizaine de mois en 2022-2023. Le compost des citoyens de l'Est de Montréal est actuellement envoyé à Saint-Thomas-de-Joliette.

Tri des biodéchets : malgré la loi, les bacs à compost peinent à convaincre les urbains
Tri des biodéchets : malgré la loi, les bacs à compost peinent à convaincre les urbains

Le Figaro

time21-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Tri des biodéchets : malgré la loi, les bacs à compost peinent à convaincre les urbains

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Depuis le 1er janvier 2024, chaque collectivité locale se trouve dans l'obligation d'apporter des solutions aux citoyens pour trier leurs déchets alimentaires. Si les bons gestes progressent à la campagne, ils ont du mal à s'imposer en ville. Ne plus jeter ses restes et ses épluchures dans la poubelle grise mais favoriser leur décomposition dans un compost. Tel est l'objectif de la généralisation, le 1er janvier 2024, du tri à la source obligatoire des biodéchets pour tous les particuliers et professionnels du territoire français. Conformément au droit européen et à la loi antigaspillage pour une économie circulaire de 2020, la mesure s'applique surtout aux collectivités locales, sommées de mettre en place des solutions de tri alimentaire pour tous les administrés. Mais, un an et demi après sa promulgation, le dispositif a du mal à entrer dans les réflexes des foyers. Si l'idée fait son chemin à la campagne, la défiance des citadins envers le compostage urbain reste grande. Pas tant idéologiquement que pour des raisons pratiques. Selon le dernier sondage de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), dévoilé en avril dernier, 32,1 millions de Français ont aujourd'hui un accès au bac de compost (individuel…

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