
Tri des biodéchets : malgré la loi, les bacs à compost peinent à convaincre les urbains
DÉCRYPTAGE - Depuis le 1er janvier 2024, chaque collectivité locale se trouve dans l'obligation d'apporter des solutions aux citoyens pour trier leurs déchets alimentaires. Si les bons gestes progressent à la campagne, ils ont du mal à s'imposer en ville.
Ne plus jeter ses restes et ses épluchures dans la poubelle grise mais favoriser leur décomposition dans un compost. Tel est l'objectif de la généralisation, le 1er janvier 2024, du tri à la source obligatoire des biodéchets pour tous les particuliers et professionnels du territoire français. Conformément au droit européen et à la loi antigaspillage pour une économie circulaire de 2020, la mesure s'applique surtout aux collectivités locales, sommées de mettre en place des solutions de tri alimentaire pour tous les administrés.
Mais, un an et demi après sa promulgation, le dispositif a du mal à entrer dans les réflexes des foyers. Si l'idée fait son chemin à la campagne, la défiance des citadins envers le compostage urbain reste grande. Pas tant idéologiquement que pour des raisons pratiques.
Selon le dernier sondage de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), dévoilé en avril dernier, 32,1 millions de Français ont aujourd'hui un accès au bac de compost (individuel…
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