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Le Figaro
6 hours ago
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«Jusqu'à plusieurs centaines d'euros par habitant»... Votre commune paie-t-elle pour les autres collectivités ?
Réservé aux abonnés EXCLUSIF - Grâce aux données budgétaires, Le Figaro révèle l'impact concret des mécanismes de transferts financiers entre collectivités locales. La récente présentation du plan de réduction du déficit public, qui prévoit plus de 40 milliards d'euros d'économies, a mis en lumière le système de péréquation, et plus particulièrement sa version la plus connue du grand public : la Dotation globale de fonctionnement (DGF). Ce mécanisme permet à l'État de verser des aides financières aux collectivités locales selon une grille de critères bien définie, afin de compenser la suppression de certains impôts locaux (comme la taxe d'habitation ou la taxe sur les salaires) et de corriger les inégalités de ressources entre territoires. Ces transferts dits « verticaux » représentent en moyenne 15 % du budget des communes, 18 % pour les EPCI, et 11 % pour les départements, selon les chiffres du ministère. Le plan Bayrou prévoit de limiter l'évolution de cette enveloppe à celle de l'inflation. Combinée à d'autres baisses de dotations, cette mesure doit permettre de réaliser plus de 5 milliards d'euros d'économies au détriment des collectivités locales. Mais les dotations de l'État ne sont pas les seuls instruments de redistribution existants. Il existe également une péréquation dite « horizontale », qui ne passe pas par l'État, mais repose sur des transferts financiers entre les collectivités elles-mêmes. Les montants en jeu sont loin d'être négligeables : ils peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros par habitant, suscitant parfois l'exaspération de certains élus locaux. C'est le cas du maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, qui a récemment pris la plume dans le magazine municipal pour sensibiliser ses administrés à l'impact de ces mécanismes sur les finances de la commune. Le Figaro a exploré en détail les budgets communaux pour décrypter ces mécanismes, essentiels pour certaines collectivités, et vous permettre d'évaluer dans quelle mesure ils profitent - ou non - à la vôtre.


Le Parisien
06-07-2025
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Budget 2026 : privilégiée par le gouvernement, l'année blanche serait « une très mauvaise solution » pour le député LFI Éric Coquerel
Pour Éric Coquerel , l'année blanche serait « une très mauvaise solution ». Cette piste, étudiée par le gouvernement , consiste en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026. Mais le président de la commission des Finances n'est pas convaincu, comme il l'a confié ce dimanche matin sur LCI. Citant une étude de l'Institut des politiques publiques, M. Coquerel a souligné qu'une telle mesure rapporterait « un peu moins de six milliards », avec des « effets récessifs (…) surtout pour les plus défavorisés ». « Pour la consommation, ça va être très mauvais (…) Je pense que c'est une très mauvaise solution », a dit le député LFI de Seine-Saint-Denis , qui prône plutôt pour un « gros nettoyage » dans les niches fiscales, et d'augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe « Zucman » sur le patrimoine, « taxe Zucman » sur les multinationales, ISF climatique…). Pour rappel, le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d'euros pour le budget 2026 , réparti entre l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l'objectif de diminution du déficit public. Une « année blanche » , qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l'impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d'euros, a estimé fin juin l'Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d'économies régulièrement évoquée. Invité d'Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a également affirmé ce dimanche que ce serait « l'inverse de la bonne stratégie », invitant à « s'attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (…) un problème majeur », citant le RSA et les allocations chômage. Même son de cloche du côté du vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD « une logique de coups de rabot, d'ajustements à la marge », quand il faudrait « changer de logique » et « ouvrir enfin les vrais dossiers : agences d'État, immigration, contribution à l'UE ».