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Le Figaro
5 days ago
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Raymond Blanc, le chef français star en Angleterre qui a officié pendant le banquet d'État à Windsor
Ce 8 juillet, les Windsor ouvraient les portes de la majestueuse salle de réception du Saint George's Hall au couple présidentiel français. Au menu du dîner d'État ? La cuisine de Raymond Blanc, un chef français qui a conquis les Britanniques, le roi y compris. La nappe était d'un blanc immaculé, les verres d'une transparence cristalline et la liste des invités ? Strictement composée de Very Important People. Ce mardi 8 juillet, le roi Charles et la reine Camilla ouvraient les portes de la splendide salle de réception Saint George's Hall, à l'occasion d'un dîner offert au couple présidentiel français sous les ors du château de Windsor. Pour célébrer l'amitié entre les deux pays, c'est naturellement un ambassadeur de la gastronomie française en Angleterre qui a été invité à signer l'entrée et le dessert : une assiette de légumes d'été flanquée d'une vinaigrette de tomates crues pour ouvrir le bal et un parfait glacé au cassis pour le clôturer, imaginés avec sobriété par le chef Raymond Blanc. Un nom qui résonne Outre-Manche depuis plusieurs décennies, mais reste largement méconnu en France. Portrait du chef tricolore adopté par l'Angleterre. À lire aussi Petits secrets du dîner d'État des Macron au château de Windsor Des débuts modestes Rien ne prédestinait Raymond Blanc à s'expatrier de l'autre côté de la Manche. Né le 19 novembre 1949 à Besançon, il commence son parcours de cuisinier aux côtés de ses parents. Du jardin à l'assiette, le jeune Raymond découvre le parcours d'un produit, les mains dans la terre avec son père, et la tête au-dessus des fourneaux aux côtés de sa mère. Publicité Porté par l'ambition de la jeunesse, dans la vingtaine il passe la porte du Palais de la Bière à la recherche d'un travail, un grand restaurant de sa ville natale. De ses débuts à la plonge à ses premiers pas en salle, l'autodidacte gravit les échelons de la hiérarchie avec confiance. Peut-être trop. Un jour, il se permet un commentaire désobligeant au chef de cuisine et se fait assommer d'emblée. Un revers brutal qui changera le cours de sa vie : toujours alité à hôpital, son patron lui annonce qu'il ne peut pas reprendre son poste, mais lui souffle une piste où il peut vanter ses mérites. Destination ? Oxford. Du haut de ses 23 ans et armé d'un anglais élémentaire, Raymond Blanc met trois jours à atteindre Oxford tant il n'arrive pas à prononcer le nom de la ville. Il découvre alors The Rose Revived, une charmante auberge, loin toutefois d'être un sanctuaire culinaire. Après six mois à officier en salle pour s'initier à la langue de Shakespeare, le jeune autodidacte profite de l'absence du chef un jour pour s'emparer des casseroles. Il ne les lâchera plus, invitant les recettes de sa grand-mère à la carte mais aussi poissons, fruits et légumes frais dans l'assiette. Dans ce cadre pastoral de l'Oxfordshire, Raymond Blanc a trouvé sa place et scelle son adoption anglaise en épousant Jenny, la fille des propriétaires. Manoir aux Quat'Saisons, A Belmond Hotel En 1983, Raymond Blanc se lance de ses propres ailes. Avec sa femme, il achète un restaurant délabré dans un quartier peu populaire d'Oxford, au nom pourtant séduisant, Summertown. Tout est à refaire, de la cuisine à la salle, mais l'envie d'apprendre chevillée au corps, celui qui a fait ses armes en dehors des sentiers battus passe ses nuits la tête plongée dans les livres de cuisine et bombarde de questions les scientifiques de l'alimentation pour comprendre la science de la cuisine. La salle de son restaurant est constellée de photos de Paris, les tables vêtues de nappes à carreaux et il baptise l'établissement d'un nom annonciateur : Quat'Saisons. Le succès sera immédiat, propulsé par sa cuisine faisant la part belle aux produits. De quoi propulser ce petit établissement tenu par un chef français «Restaurant de l'année» dans le guide Egon Ronay, l'équivalent du Gault&Millau. Près d'un an après son ouverture, une première étoile au Michelin tombe. Une seconde suivra. C'est le début de l'ascension. L'ascension Porté par cet élan, Raymond Blanc entreprend. Insatisfait de ne pas trouver du pain digne de ce nom, il ouvre sa première boulangerie en 1981 sous le nom Maison Blanc. Un projet couronné de succès qui se fera même une place à Harrods. Ce n'est pourtant pas son pari le plus fou : il souhaite déménager Quat'Saisons dans le manoir de Great Milton. Une belle bâtisse du XVe siècle au nom de l'aristocrate Lady Cromwell, qu'il découvre en feuilletant un magazine Country Life. C'est le coup de foudre. Raymond Blanc s'empresse de convaincre des amis à investir, il a une vision : celle de pouvoir loger ses convives et donner vie à un jardin pour composer ses assiettes. Pari réussi. Publicité Aujourd'hui, 32 suites aux personnalités uniques ont été imaginées au service d'une clientèle de haut rang, quelque 90 herbes aromatiques poussent dans les jardins de 8000 m2 et 2500 arbres fleurissent dans son verger. Un succès en appelant un autre, Raymond Blanc collectionne les projets : il anime plusieurs émissions culinaires à la BBC, ouvre son école de cuisine Raymond Blanc en 1991, vend ses livres de recettes comme des petits pains, signe le menu des passagers classes affaires de l'Eurostar et fait fleurir des Brasseries Blanc dans toute l'Angleterre. De quoi retenir l'attention de la reine Elizabeth II, qui lui accorde l'ordre de l'Empire britannique en 2008. Sans oublier la création de l'école de jardinage Raymond Blanc en 2017. Une passion commune En deux décennies, Raymond Blanc s'érige comme le chef français qui cuisine pour les aristocrates anglais. On raconte même qu'il aurait fait chanter la Marseillaise à la reine mère lors d'un séjour au Manoir Quat'Saisons. Naturellement, il croise le chemin du prince Charles à plusieurs reprises, mais c'est leur passion commune pour l'agriculture biologique va les rapprocher. En 2014, lors d'une visite des jardins du Manoir, le roi sollicite quelques conseils, notamment sur comment choisir les meilleures variétés de légumes. De ce lien naîtra également une compétition amicale entre les deux passionnés : invité à découvrir les jardins royaux de Highgrove, le chef français aurait en effet déclaré que les siens étaient plus beaux. Aujourd'hui âgé de 75 ans, le chef désormais plus britannique que français, collabore étroitement avec la King's Foundation, dont il est devenu ambassadeur le 4 mars dernier. Une destinée royale.


Le Figaro
6 days ago
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Petits secrets du dîner d'État des Macron au château de Windsor
RÉCIT - On a eu accès à la royale table avant le dîner qui a célébré «l'entente amicale» entre le roi Charles III et le président de la République. Les coulisses d'un endroit très privé. 160 personnes, very important personnes, étaient invitées à la table du roi Charles III, ce mardi soir, dans la salle de réception du Saint George's Hall, qui accueille historiquement les banquets d'État à Windsor. Une table d'un seul tenant, interminable, d'où émergent grands chandeliers en dorures et gigantesques bouquets de fleurs cueillies dans le prestigieux Savill Garden du domaine royal. Si les épais tapis du château ne laissent échapper aucun bruit de pas, on ressent l'émulation, une certaine excitation, parmi les membres du personnel. Et pour cause, le dernier dîner d'État s'étant tenu ici remonte à 2014, quand la reine Elizabeth II avait accueilli le président irlandais Michael D. Higgins. Onze ans plus tard, c'est son fils qui reçoit. «L'œuf mayonnaise» «Mon épouse et moi sommes ravis de vous accueillir au château de Windsor pour cette visite d'État, la première que je reçois ici, depuis mon avènement au trône», a débuté le roi d'Angleterre dans un français (presque) parfait, devant un auditoire conquis d'avance. Assis entre Emmanuel Macron et Rachida Dati, il a fait honneur au pays qu'il reçoit en alternant hommages à la culture française et touches d'humour anglais dont il a le secret : «Dans quel autre pays au monde pourrait prospérer quelque chose appelé 'L'Association de Sauvegarde de l'Œuf Mayonnaise ?'». Quelques minutes plus tard, le président français a lui aussi déclenché les rires des invités en déclarant : «Nous adorons la monarchie, surtout lorsqu'elle n'est pas chez nous», n'oubliant pas néanmoins de remercier dignement le roi et «sa famille» pour leur royale hospitalité. À sa droite, Kate Middleton, divine dans une robe cape rouge Givenchy et coiffée de la tiare Lover's Knot, a trinqué avec lui après les toasts de rigueur. Publicité Elton John, Mick Jagger et Stéphane Bern En face, Brigitte Macron, en robe cape également (de couleur bleue celle-ci), était, elle, assise entre la reine Camilla et le prince William. Chaque dîner d'État ayant son lot d'invités de prestige, celui-ci a vu à sa table Elton John et son époux David Furnish, Sir Michael Jagger (pas de diminutif accepté chez les Windsor) aux côtés de Dame Kristin Scott Thomas. Un peu plus loin, Stéphane Bern a également profité du spectacle de cette soirée historique qui a nécessité la sortie du «Grand Service» (1.250 pièces de couvert en vermeil, qui ont tous servi !). Devant les cinq verres positionnés au-dessus de chaque assiette (un pour le toast, un pour l'eau, deux pour le vin et un pour le champagne servi en dessert), nul doute que de nombreux invités, certains en paniquant d'avance, s'y sont trompés. Au menu ce mardi de juillet, rien de compliqué : assiette de légumes d'été et sa vinaigrette de tomates crues, suprême de poulet fermier accompagné d'asperges de Norfolk, et un parfait glacé au cassis. Le tout arrosé entre autres d'un Château Haut-Brion 1996, d'un Louis Roederer Carte Blanche et d'un porto Taylor's millésimé 1977. Cheers!


Le Figaro
6 days ago
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Kate Middleton radieuse en rouge pour son premier dîner d'État officiel en deux ans
Pour son premier dîner d'État depuis deux ans, Kate Middleton a misé sur une robe rouge drapée signée Sarah Burton, la même créatrice à l'origine de son inoubliable robe de mariée en 2011. Les tiares et les robes du soir sont de sortie à Windsor. Après près de deux ans sans assister à un dîner d'État, Kate Middleton a signé son grand retour ce mardi 8 juillet pour celui organisé en l'honneur du couple Macron. Pour l'occasion, la princesse de Galles s'est parée d'une somptueuse robe de soirée froncée en crépon de soie rouge et ornée d'une cape au dos. Cette sublime pièce a été conçue par la créatrice britannique Sarah Burton pour Givenchy. Cette créatrice même qui avait créé sa robe de mariée en avril 2011. Diadème fétiche Côté accessoire, la princesse de Galles a accompagné sa longue robe d'une pochette de soirée brodée de muguet ainsi que de boucles d'oreilles en diamant ayant appartenu à Sa Majesté la reine Elizabeth II. Kate Middleton a également arboré le diadème Queen Mary's Lover's Knot. Une pièce commandée par la reine Mary of Teck, et précédemment portée par la reine Mary, la reine mère, la reine Elizabeth II et Lady Diana. La princesse de Galles l'a elle-même porté à de maintes reprises, et notamment pour la dernière fois en décembre 2023, à l'occasion d'une réception diplomatique annuelle au palais de Buckingham. Le diadème choisi par Kate Middleton pour le dîner d'État donné à Windsor en l'honneur d'Emmanuel et Brigitte Macron, ce 8 juillet 2025. Chris Jackson / Getty Images Publicité La mère de George, Charlotte et Louis était également décorée de plusieurs insignes, dont la Grande Croix de l'Ordre royal de Victoria, l'ordre de la famille royale de Charles III ou encore celui de Grand Officier de l'ordre national du mérite. «Prêts pour ce qui promet d'être un merveilleux banquet d'État ce soir à Windsor», a partagé le couple sur ses réseaux sociaux, accompagné d'une tendre photo dans ce qui semble être les jardins du château de Windsor.