logo
#

Dernières actualités avec #empoisonnement

En Chine, le directeur d'une école maternelle chinoise rajoutait de la peinture au plomb à la nourriture, 247 enfants empoisonnés
En Chine, le directeur d'une école maternelle chinoise rajoutait de la peinture au plomb à la nourriture, 247 enfants empoisonnés

Le Figaro

time3 hours ago

  • Politics
  • Le Figaro

En Chine, le directeur d'une école maternelle chinoise rajoutait de la peinture au plomb à la nourriture, 247 enfants empoisonnés

Un rapport d'enquête publié dimanche par les autorités chinoises a également avancé des tentatives de corruption, de dissimulation de l'affaire et d'une falsification des résultats d'analyse. Scandale en Chine. Le directeur d'une école maternelle privée a été arrêté à l'instar de cinq autres personnes pour avoir servi à la cantine de la nourriture colorée avec de la peinture industrielle contenant du plomb. Les autorités chinoises ont lancé des enquêtes disciplinaires contre près de 30 autres individus, alors que 247 enfants de maternelle ont été empoisonnés par cette nourriture. Selon un rapport publié dimanche par les autorités locales, le directeur de l'établissement, situé à Tianshui dans la province du Gansu, souhaitait attirer plus d'inscriptions d'élèves en «améliorant» la couleur et l'apparence des plats servis aux enfants. Le cuisinier de l'école a alors acheté de la peinture au plomb industrielle sur internet et les a ajoutés dans les plats, malgré la mention sur les emballages indiquant qu'elle était «impropre à la consommation». Un des pigments utilisé contenait une concentration de plomb 400.000 fois supérieure à la limite légale autorisée, avance le Guardian. Publicité Tests «modifiés» Des colorants alimentaires sûrs et moins chers avaient été achetés dans un premier temps, mais le directeur de l'école a réclamé les couleurs plus vives de la peinture industrielle. Sans surprise, après avoir mangé ces aliments colorés, les élèves ont rapidement montré des symptômes alarmants : dents noires, maux d'estomac ou encore des nausées, selon les dires des parents interrogés pour l'enquête. 235 élèves ont été hospitalisés dans la foulée des repas empoisonnés, mais les tests effectués sur l'ensemble de l'établissement ont révélé que 247 élèves, ainsi que du personnel de l'école dont le directeur, présentaient des niveaux élevés de plomb dans le sang. Cet acte est désormais considéré comme est l'un des pires scandales liés à la sécurité alimentaire scolaire en Chine. Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Si le rapport a confirmé les soupçons des parents, il a également mis au jour des tentatives d'individus pour dissimuler l'affaire, soudoyer des responsables et falsifier les résultats d'analyse. Un centre d'analyse est notamment accusé d'avoir négligé l'affaire après en avoir été saisi. Selon le rapport, des échantillons sanguins ont été prélevés de manière contraire aux règlements sanitaires, ce qui a entraîné un «écart énorme» entre les résultats d'analyse et les niveaux réels de contamination. Dans un hôpital de Tianshui, au moins deux résultats de tests d'enfants ont été illégalement «modifiés» pour indiquer des niveaux de plomb beaucoup plus faibles, relate le document. «La gestion de l'hôpital populaire n°2 de Tianshui et de son service de laboratoire a été chaotique, les responsabilités professionnelles n'étaient pas bien définies. Le contrôle de qualité du laboratoire n'était pas correctement mis en œuvre, et le personnel en charge des analyses manquait d'expérience», précisent les autorités locales. Corruption Du côté de l'école, elle n'avait plus de licence adéquate et n'avait pas reçu la moindre inspection alimentaire depuis deux ans. Des responsables locaux sont soupçonnés d'avoir reçu des pots-de-vin du propriétaire de la maternelle. Tous les enfants, à une exception, ont pu quitter l'hôpital après une série de traitement pour abaisser leur niveau de plomb. Publicité «Le comité provincial du parti et le gouvernement provincial sont profondément attristés par le problème anormal de plomb dans le sang survenu à la maternelle Brownstone Peixin dans le district de Maiji, ville de Tianshui, et présentent leurs sincères excuses aux enfants et à leurs parents», assure le rapport. Selon nos confrères, des manifestations de parents ont lieu dans la foulée de la publication du rapport devant l'école. Le rassemblement aurait alors dégénéré entre les centaines de personnes réunies et la police. Une enquête a été ouverte par les principales autorités anti-corruption de Chine.

Boulettes avec des lames de cutter, escalopes à la mort-aux-rats… Qui en veut au chien Oslo à Longpont-sur-Orge ?
Boulettes avec des lames de cutter, escalopes à la mort-aux-rats… Qui en veut au chien Oslo à Longpont-sur-Orge ?

Le Parisien

time14 hours ago

  • Politics
  • Le Parisien

Boulettes avec des lames de cutter, escalopes à la mort-aux-rats… Qui en veut au chien Oslo à Longpont-sur-Orge ?

Les deux pattes avant posées sur le portail, Oslo, 2 ans, aboie vigoureusement pour signaler l'arrivée d'un intrus. Le 15 juillet dernier, au petit matin, son maître a découvert des escalopes fourrées de mort-aux-rats , ficelées comme des paupiettes, et insidieusement dissimulées dans la haie de lauriers qui borde la propriété. C'est la troisième fois qu'un piège de la sorte était tendu à ce berger australien de Longpont-sur-Orge (Essonne), pourtant d'apparence sympathique et joueur. Cette nouvelle tentative qui aurait pu tuer Oslo révulse Émeline, l'une des filles de la famille. Photos à l'appui, la jeune femme de 21 ans poste un message sur un groupe Facebook dédié à la vie de la commune. « Surveillez vos jardins », conseille-t-elle tout en précisant qu'une plainte a été déposée.

Deepfake, cyanure et collyre : le glaçant stratagème d'un dentiste qui demande à sa fille de maquiller l'assassinat de son épouse
Deepfake, cyanure et collyre : le glaçant stratagème d'un dentiste qui demande à sa fille de maquiller l'assassinat de son épouse

Le Parisien

time4 days ago

  • Le Parisien

Deepfake, cyanure et collyre : le glaçant stratagème d'un dentiste qui demande à sa fille de maquiller l'assassinat de son épouse

Il est accusé d'avoir empoisonné son épouse. Un dentiste du Colorado vient de voir sa défense mise à mal par sa propre fille après qu'elle a témoigné lors de son procès ce jeudi 17 juillet et révélé qu'il lui avait demandé de fabriquer un « deepfake », une fausse vidéo, qui l'innocentait, rapporte CNN . James Craig, dentiste de profession, est accusé d'avoir tué sa femme Angela par empoisonnement en mars 2023. Il lui aurait fait ingérer à son insu un mélange d'arsenic, de cyanure et de tetrahydrozoline, une molécule qui entre dans la composition du collyre , dilué au sein de ses boissons protéinées. Pendant une longue période, Angela s'est sentie mal, allant à l'hôpital à trois reprises en dix jours. Les médecins n'avaient pas réussi à identifier la cause de ses troubles. Mais sa dernière visite lui a été fatale : au bout de trois heures à l'hôpital, elle a commencé à convulser et est tombée dans le coma. Transférée en soins intensifs, elle est décédée trois jours plus tard à l'âge de 42 ans. James Craig est accusé de lui avoir administré en plus un comprimé de cyanure alors qu'elle était hospitalisée, ce qui lui a été fatal. Selon l'acte d'accusation, l'homme aurait voulu assassiner son épouse à cause de ses problèmes financiers, mais aussi en raison de ses « sentiments naissants » pour une autre femme. Il a plaidé non coupable des charges qui pèsent contre lui : durant plusieurs mois, il a tenté de persuader ses proches qu'Angela avait des idées suicidaires pour justifier son décès. Lors du procès, qui se tient depuis le 11 juillet, l'une des filles de l'accusé et de la victime a témoigné et révélé l'effroyable demande de son père : il lui a adressé une lettre dans laquelle était détaillé un plan à suivre point par point pour permettre de faire passer la mort de sa mère pour un suicide. Dans ce texte, il donnait à la jeune femme de 20 ans des conseils afin de créer un « deepfake » , une vidéo générée par intelligence artificielle, d'Angela en train d'expliquer les raisons pour lesquelles elle avait voulu mettre fin à ses jours. Le procureur a lu un extrait de la lettre manuscrite à l'audience : « Je t'aime... Je suis désolé de devoir te demander de m'aider à faire ça », écrivait James Craig. Il lui demandait d'acheter un ordinateur « bon marché », d'installer un réseau privé et un navigateur pour se rendre sur le dark web. La vidéo devait avoir l'air de dater des semaines précédant la mort d'Angela. Pour ce faire, il lui fournirait une carte cadeau Visa prépayée, a détaillée la fille de la victime. Il lui a également demandé de graver les vidéos sur des clés USB et de faire savoir à un enquêteur qu'elle les avait trouvées dans le sac de sa mère, avant de détruire l'ordinateur portable, a-t-elle déclaré. Dans ce courrier glaçant, l'homme expliquait à sa fille, deuxième d'une fratrie de six, qu'il l'avait choisie pour réaliser cette tâche parce qu'elle était celle qui ressemblait le plus à sa mère et la plus à l'aise avec la technologie. La fille aînée de James et Angela Craig a également été entendue par les jurés ce jeudi et déclaré que son père ne voulait pas qu'une autopsie soit pratiquée sur la victime.

Une Américaine inculpée pour avoir voulu empoisonner son ex-mari avec des chocolats au fentanyl
Une Américaine inculpée pour avoir voulu empoisonner son ex-mari avec des chocolats au fentanyl

Le Parisien

time6 days ago

  • Business
  • Le Parisien

Une Américaine inculpée pour avoir voulu empoisonner son ex-mari avec des chocolats au fentanyl

Elle s'est trahie elle-même lors d'une conversation enregistrée à son insu. Pamela Jean Stanley, une Américaine de 63 ans, a dévoilé son plan pour se venger de son ex-mari, en empoisonnant une boîte de chocolats. Arrêtée en mai dernier, la sexagénaire a été inculpée le 10 juillet pour tentative de meurtre, selon le Washington Post . Elle a été libérée sous caution de 450 000 dollars, en attendant sa prochaine comparution, au mois d'août. Dans la conversation captée à son insu, la Texane explique vouloir injecter du fentanyl , un analgésique opioïde très puissant responsable de dizaines de milliers de morts chaque année aux États-Unis, dans une boîte de chocolats « haut de gamme » qu'elle comptait faire livrer à son ex, Jeff Kauth, récemment fiancé. Son plan était de faire faire passer le colis pour un cadeau offert par une agence de voyages proposant des lunes de miel, a indiqué le bureau du shérif du comté de Parker. Pamela Jean Stanley a été arrêtée en mai dernier alors qu'elle tentait d'acheter ce qu'elle pensait être du fentanyl à un agent infiltré, sur le parking d'un motel près d'une autoroute. Lors de son interpellation, elle avait également en sa possession 9,5 g de méthamphétamine ( une drogue de synthèse ). Jeff Kauth, avec qui elle a divorcé en 2019 après 14 ans de mariage, avait déjà alerté les autorités sur le comportement de son ex. Il la soupçonnait d'avoir engagé un tueur à gages quelques mois plus tôt. Par précaution, il avait placé un mannequin de sa corpulence dans sa cuisine comme leurre, détaille le Washington Post, et installé des caméras de surveillance autour de sa maison. « J'espérais qu'elle passerait à autre chose ou qu'elle trouverait le bonheur, et j'espérais qu'elle me souhaiterait la même chose, mais ça ne s'est pas passé comme ça », a-t-il déclaré à la chaîne ABC News Dallas WFAA . Et d'ajouter : « Je ne regarderai plus jamais une boîte de chocolats de la même manière. » Remarié depuis la semaine dernière, Jeff Kauth ne souhaite plus faire de commentaires sur cette affaire, par crainte de nouvelles représailles.

Une Australienne reconnue coupable d'avoir empoisonné quatre membres de sa famille avec des champignons vénéneux
Une Australienne reconnue coupable d'avoir empoisonné quatre membres de sa famille avec des champignons vénéneux

Le Figaro

time11-07-2025

  • Politics
  • Le Figaro

Une Australienne reconnue coupable d'avoir empoisonné quatre membres de sa famille avec des champignons vénéneux

Le 29 juillet 2023, Erin Patterson a servi un repas aux membres de la famille de son ex-mari à l'issue duquel trois sont décédés. Après neuf semaines de procès et plus d'une semaine de délibérations, le jury a reconnu la culpabilité de la quinquagénaire. Le magazine britannique The Spectator l'a qualifié de «procès du siècle en Australie ». Après neuf semaines d'audience titanesque, au cours desquels plus de 50 témoins et une dizaine de preuves ont été entendus et étudiées, Erin Patterson a été reconnue coupable du triple meurtre et d'une tentative de meurtre de membres de la famille de son ex-conjoint Simon Patterson. Elle les a empoisonnés avec des amanites phalloïdes - un des plus dangereux champignons vénéneux - qu'elle avait dissimulées dans des portions individuelles de bœuf Wellington. La peine de la quinquagénaire sera annoncée ultérieurement. Les faits se sont déroulés le 29 juillet 2023 à Leongatha (sud-est de Melbourne). Erin Patterson avait convié ses anciens beaux-parents Don et Gail Patterson, 70 ans, ainsi que la sœur de Gail, Heather (66 ans) et son conjoint Ian Wilkinson a un déjeuner, rappelle la BBC. Ce dernier est le seul a y avoir survécu. Simon Patterson, l'ex mari de Erin, avait été invité mais n'était pas venu. Publicité La quinquagénaire avait servi des assiettes de bœuf Wellington, petits pâtés individuels au sein desquels elle avait dissimulé des champignons vénéneux. Ian Wilkinson, pasteur local et seul survivant parmi les convives, a déclaré au cours du procès que si tous les invités mangeaient dans quatre assiettes grises ramenées déjà servies, Erin Patterson en avait une «beige orangée». Dans la soirée, lui et sa femme avaient souffert de vomissements et de diarrhées ce qui les avait conduits à se rendre à l'hôpital. À lire aussi Dîner mortel aux champignons en Australie : une victime du repas l'avait trouvé «délicieux» Erin Patterson a plaidé non coupable L'ex-mari de Erin Patterson a expliqué s'être rendu chez ses parents le lendemain et les avoir conduits à l'hôpital car ils souffraient des mêmes symptômes. D'abord traités pour intoxication alimentaire, ils ont ensuite été conduits en soins intensifs lorsqu'il a été question d'un potentiel empoisonnement par champignons vénéneux. En moins d'une semaine, ils ont tous succombé, empoisonnés, à l'exception de Ian Wilkinson qui a passé sept semaines hospitalisé et a reçu une greffe d'organe, rapporte The Independent . Rapidement poursuivie pour meurtre, Erin Patterson a plaidé non coupable. Lors du procès, son équipe de défense a affirmé qu'elle avait «paniqué» après avoir involontairement empoisonné des personnes qu'elle aimait. Le juge Christopher Beale a rappelé aux 12 membres qui composent le jury que les multiples mensonges de la quinquagénaire au cours de l'enquête ne pouvaient être ignorés, mais qu'ils ne signifiaient pas pour autant qu'elle était coupable. Prétendument atteinte d'un cancer Erin Patterson a, selon l'accusation, inventé un diagnostic de cancer pour s'assurer que ses invités assistent au déjeuner - ce qu'elle a nié -, cuisiné des portions individuelles pour éviter de s'empoisonner puis simulé des symptômes pour faire croire qu'elle était également tombée malade. La défense a soutenu que la quinquagénaire ne l'avait pas été car elle s'était fait vomir après le repas en raison d'un trouble du comportement alimentaire. Les mensonges supplémentaires de Erin Patterson à la police et au personnel médical au sujet de sa cueillette - ou achat, sa version des faits a changé à plusieurs reprises - de champignons vénéneux, ainsi que sa décision de jeter un déshydrateur alimentaire utilisé pour préparer le repas, ne jouent pas en sa faveur. Les médecins qui ont témoigné à la barre ont souligné qu'elle avait été floue et incohérente quant au lieu où elle s'était procuré les champignons, alors qu'ils la pressaient car des vies étaient en jeu. Publicité Elle a également refusé de se faire hospitaliser, prétextant qu'elle avait des dispositions à prendre pour ses enfants et animaux. La quinquagénaire a aussi donné un faux numéro de téléphone à la police et donné son portable secondaire après l'avoir réinitialisé à plusieurs reprises. Son téléphone principal reste introuvable. Groupe consacré aux crimes réels Au cours du procès, le jury a entendu les témoignages des membres d'un groupe Facebook consacré aux «crimes réels» dont Erin Patterson fait partie. Elle y avait notamment partagé des images des champignons séchant sur les grilles métalliques du déshydrateur, qu'elle était «enthousiaste» d'acheter selon un membre. Elle leur avait aussi demandé conseil sur la recette du plat qu'elle a servi à ses invités. Les procureurs n'ont pas avancé de mobile, mais ont toutefois évoqué une détérioration des relations entre l'accusée et son ex-mari ainsi que son exaspération envers ses anciens beaux-parents, qu'elle avait exprimée à ses amis sur les réseaux sociaux plusieurs mois avant les décès. Le jury composé de 12 membres de la société civile était séquestré et ne pouvait communiquer avec le monde extérieur avant d'avoir rendu son verdict. Il s'agit d'un fait rare en Australie, qui reflète l'engouement du public et des médias pour cette affaire.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store