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«En Allemagne, il faut en finir avec le nationalisme climatique !»
«En Allemagne, il faut en finir avec le nationalisme climatique !»

Le Figaro

time12-07-2025

  • Business
  • Le Figaro

«En Allemagne, il faut en finir avec le nationalisme climatique !»

Réservé aux abonnés VU D'AILLEURS - Selon Franz Josef Radermacher, expert en énergie et conseiller gouvernemental, le pays serait une «prison climatique» qui gaspille des sommes colossales et néglige les solutions efficaces, au profit d'intérêts personnels. Par Axel Bojanowski (Die Welt) L'Allemagne entend jouer un rôle de pionnière en matière de protection du climat, quel qu'en soit le prix. Mais que se passera-t-il si les milliards investis dans les éoliennes, les pompes à chaleur et les réglementations produisent peu, voire aucun effet sur le climat mondial ? Mathématicien, économiste et membre du Club de Rome, Franz Josef Radermacher a occupé plusieurs postes de direction dans le milieu universitaire et a conseillé le gouvernement fédéral allemand sur les questions scientifiques. Monsieur Radermacher, vous affirmez que l'Allemagne est enfermée dans une « prison climatique ». Que voulez-vous dire par là ? Franz Josef Radermacher.- Chaque citoyen et chaque entreprise de ce pays est contraint par la réglementation de dépenser beaucoup d'argent pour la protection du climat, mais d'une manière qui ne contribue que très peu à résoudre le problème du réchauffement, tout en étant extrêmement coûteuse. Les alternatives évidentes sont…

Paris : comment la Ville veut accélérer le pas sur l'énergie solaire
Paris : comment la Ville veut accélérer le pas sur l'énergie solaire

Le Parisien

time12-07-2025

  • Le Parisien

Paris : comment la Ville veut accélérer le pas sur l'énergie solaire

Un immense réservoir d'eau du XIXe arrondissement de Paris recouvert de… Panneaux solaires. Ce vendredi matin, Eau de Paris et la municipalité présentaient les 1 300 m² de modules solaires fraîchement installés sur le toit des quatre immenses compartiments enterrés, où est stocké l'équivalent de 60 piscines olympiques d'eau potable. Grâce à ces panneaux, le site est indépendant en énergie et le surplus revendu équivaut à la consommation de 140 foyers. « C'est la démonstration de ce que l'on veut faire partout dans Paris », présente Dan Lert, adjoint (Les Écologistes) en charge de la transition écologique, du Plan climat, de l'eau et de l'énergie. L'ambition est d'équiper un maximum des 6 000 toits des bâtiments publics, mais aussi d'aider les copropriétés privées qui voudraient se lancer. « Si l'on ajoute ces 48 000 copropriétés, le solaire pourrait produire l'équivalent de la consommation de 270 000 habitants. C'est possible, même dans une ville patrimoniale comme la nôtre », poursuit l'élu. Pour le moment, 200 centrales solaires photovoltaïques produisent l'équivalent de la consommation de 1 500 habitants. Quand Paris en compte plus de deux millions. Le site du réservoir d'eau de la porte des Lilas va faire bondir de 10 % cette production. Mais après avoir annoncé, il y a deux ans, l'équipement d'une quinzaine de sites parisiens soit 5 000 m², la Ville prévoit désormais 32 sites supplémentaires dans les 18 prochains mois. Déjà dévoilé, le site de la Canopée des Halles sera le plus grand producteur. Mais de nombreuses écoles, gymnases et même des bâtiments de logements sociaux (les premiers dans le quartier des Gobelins, XIIIe) viendront ajouter près de 9 000 m² de panneaux solaires à Paris. Pour l'heure, seuls 7 % de l'énergie consommée à Paris est renouvelable (chiffres de 2023). « Mais l'objectif est d'atteindre les 100 % d'ici 2050 », ambitionne l'élu. Pour aller plus vite et plus fort, c'est sur la géothermie que veut aussi miser Paris, en plus du réseau de chaleur des égouts ou du métro. « Nous voulons devenir la capitale de la géothermie », assure Dan Lert. Selon les chiffres de la Ville, puiser l'eau des sous-sols permettrait de produire l'équivalent de la consommation d'énergie de 630 000 habitants. Ainsi, pour chaque aménagement de cour d'école végétalisée dites « Oasis » , une étude sera menée sur la possibilité de forer le lieu (jusqu'à plusieurs dizaines de mètres) pour y installer un système de chauffage et de refroidissement des classes par géothermie. Les premiers sondages auront lieu à l'hiver prochain. Alors que les élèves ont connu un premier épisode de canicule sur leur toute fin d'année scolaire, le temps presse.

Votre climatisation ne devrait pas descendre en dessous de cette température, selon l'Ademe
Votre climatisation ne devrait pas descendre en dessous de cette température, selon l'Ademe

Le Figaro

time11-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Votre climatisation ne devrait pas descendre en dessous de cette température, selon l'Ademe

Le soleil s'abat à nouveau sur la France et rend votre intérieur invivable. Avant de régler la télécommande sur les températures les plus basses, découvrez les recommandations de l'Ademe. Avec les épisodes de canicule à répétition, il devient difficile de maintenir la fraîcheur dans son domicile. Ouvrir grand les fenêtres ou faire tourner à fond le ventilateur ne suffit pas toujours pour rafraîchir votre logement. La climatisation, le dernier recours Alors chacun s'organise. Boire de l'eau fraîche, remuer un éventail, fermer les volets et les rideaux, faire tremper un drap humide ou encore dormir sur un matelas rafraîchissant. Mais quand toutes les solutions ont déjà été éprouvées et que rien n'y fait, on a envie de succomber et investir dans une climatisation. Publicité Une fois l'appareil installé dans le salon ou la chambre, il pourrait être tentant de régler l'appareil sur les températures les plus froides possible afin d'apaiser le coup de chaud. Mais cela n'est pas du tout recommandé. La température minimale pour utiliser la climatisation L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui alerte chaque année sur la fréquence croissante des canicules, conseille sur son site internet : «Ne créez pas de trop gros écarts de température entre dehors et dedans. Passer du froid au chaud peut provoquer des chocs thermiques nocifs pour votre santé si l'écart de températures est important. La réglementation impose de ne pas mettre en marche la climatisation tant que la température du logement n'atteint pas 26 °C.» En effet, la loi de 2007 (article R241-30 du code de l'énergie) empêche les particuliers et les entreprises de faire fonctionner la climatisation quand la température n'excède pas 26°C : «Dans les locaux dans lesquels est installé un système de refroidissement, celui-ci ne doit être mis ou maintenu en fonctionnement que lorsque la température intérieure des locaux dépasse 26 ° C.» À lire aussi Ce que la climatisation peut faire à vos plantes d'intérieur Le seuil minimal recommandé en cas de canicule Mais cette température est aussi celle qui est recommandée comme seuil minimal en cas de canicule. Ainsi, quand les températures dépassent les 32°C, ne descendez jamais en dessous de 26°C : c'est l'assurance d'éviter les chocs thermiques et respecter l'environnement. Mais une autre raison va vous convaincre : les économies sur la facture. Sur son site, l'Ademe donne la parole à Hakim Hamadou, coauteur du livre blanc «Vagues de chaleur : la climatisation va-t-elle devenir indispensable ?», qui explique : «Il est conseillé de régler la température de consigne de la climatisation à plus de 26°C. Cela divise entre 2,5 et plus de 4 la consommation énergétique selon la localisation, ce qui allège considérablement la facture».

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