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Le Figaro
11 hours ago
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Dr Janet Rose, directrice du Norland College, qui forme l'élite des nannies : «Pour les nounous expérimentées, les salaires peuvent atteindre six chiffres»
Le Dr Janet Rose nous ouvre les portes de l'établissement qu'elle dirige : le Norland College, l'institution britannique qui forme depuis 133 ans les nounous les plus convoitées du monde. Entretien exclusif sur une fabrique d'excellence qui fait rêver les familles fortunées de Londres à San Francisco. Niché dans la campagne anglaise de Bath, le Norland College n'est pas une école comme les autres. Depuis 1892, cette institution forme l'élite mondiale des nounous, ces «Mary Poppins» modernes qui s'occupent des enfants des familles royales, des stars de Hollywood et des milliardaires de la Silicon Valley. Avec leur célèbre uniforme beige à col blanc et leurs gants immaculés, les diplômées du Norland sont devenues un symbole de prestige dans le monde de la petite enfance. Pour comprendre ce qui fait le succès de cette école hors norme, nous avons échangé avec le Dr Janet Rose, la directrice de l'établissement. Interview. À lire aussi Norland College, la prestigieuse école britannique qui forme les nounous de l'aristocratie et des milliardaires de la tech Madame Figaro . – Le Norland College est réputé pour son processus de sélection très rigoureux. Sur combien de candidatures recrutez-vous vos étudiantes ? Dr Janet Rose. – Nous inscrivons environ 100 nouvelles étudiantes chaque année pour un total de 300 étudiantes présentes simultanément au Norland. Nous recevons beaucoup plus de candidatures que nous n'avons de places disponibles. Au-delà des exigences académiques classiques, nous demandons aux candidats d'avoir une expérience préalable dans la garde d'enfants : baby-sitting, travail de nounou, bénévolat dans des groupes d'enfants, ou aide apportée à des frères et sœurs plus jeunes. Nous recherchons des étudiantes qui démontrent une passion authentique pour le travail avec les enfants. Le profil idéal ? Des candidates aimantes, gentilles, résilientes, honnêtes, créatives et organisées. Nos étudiantes doivent être prêtes à apprendre et à s'améliorer continuellement. Nous les évaluons par un processus d'entretien en plus du processus standard de candidature universitaire britannique. Publicité Vos étudiantes suivent une formation en cybersécurité dispensée par d'anciens agents des services secrets. Concrètement, à quoi cela les prépare-t-il ? Dans le cadre de nos «Semaines d'Emploi», qui préparent nos diplômées à entrer dans le monde professionnel, les étudiantes reçoivent effectivement une formation en cybersécurité par d'anciens officiers du renseignement militaire. Elles apprennent également l'autodéfense avec un professeur 7e dan (l'équivalent d'une ceinture noire en karaté) en taekwondo. À cela s'ajoutent d'autres formations pratiques : contrats de travail, techniques d'entretien, communications professionnelles, fiscalité, assurance, massage pour bébés, sécurité aquatique... La liste est longue. Les salaires à six chiffres ne sont pas rares pour les nounous Norland expérimentées. Les salaires de vos diplômées ont de quoi rendre jaloux. Quels sont les chiffres exacts ? La forte demande pour les nounous Norland fait que les revenus moyens de nos diplômées sont parmi les plus élevés, à égalité avec les diplômés en médecine et économie. Le salaire de départ moyen pour une Norlander fraîchement diplômé est de 47.800 livres sterling (56.400 euros) par an au Royaume-Uni, qu'elle soit logée ou non. Après cinq ans, les salaires grimpent à une moyenne de 65.000 livres (76.700 euros). Et les salaires à six chiffres ne sont pas rares pour les nounous Norland expérimentées. Nous avons continué à voir les salaires augmenter ces dernières années. Comment votre formation s'adapte-t-elle aux nouvelles structures familiales et aux attentes des nouvelles générations ? Notre formation est restée pionnière tout au long de nos 133 ans d'histoire. Nous offrons les connaissances théoriques les plus récentes en plus d'une formation pratique et d'une vaste expérience du monde réel. Nos étudiantes effectuent un minimum de huit stages différents dans une variété de contextes pendant leurs études, en plus d'une quatrième année en emploi rémunéré avec une famille. L'adaptabilité aux différents besoins des enfants et des familles est un fil conducteur enseigné tout au long de notre programme de quatre ans. Certains vous reprochent de perpétuer un système de classe en formant des «domestiques de luxe». Que leur répondez-vous ? La distinction d'être une nounou Norland ne concerne ni le luxe ni l'exclusivité. En revanche, nous entendons fournir des standards de soins et d'éducation exceptionnels. Loin de perpétuer un système de classe, nous contribuons à professionnaliser la garde d'enfants, un domaine traditionnellement sous-évalué malgré son rôle essentiel. Au cours des cinq dernières années, Norland a attribué 1,1 million de livres sous forme de bourses, fournissant ainsi un soutien financier à un étudiant sur quatre. Nous avons un engagement fort envers la mobilité sociale et encourageons la diversité dans nos effectifs. Vos diplômées travaillent dans le monde entier. Comment les préparez-vous aux différences culturelles ? L'inclusivité, la diversité et le respect des valeurs et cultures diverses sont les bases de notre formation. Dans leur première année, les étudiants suivent notre module «Principes d'Égalité, Diversité et Inclusion», ainsi qu'une masterclass du Groupe de Soutien Éducatif des Familles Noires. Cette dernière se concentre sur un dialogue autour des compréhensions historiques et contemporaines du racisme, des préjugés et de l'activisme. Ces principes sont intégrés au programme tout au long de la scolarité. Publicité Face à la concurrence d'écoles similaires aux États-Unis et en Asie, comment maintenez-vous votre avantage ? Le programme du Norland College reste unique. Il s'appuie sur nos 133 ans d'expertise pionnière, et nos diplômés sont mondialement reconnus pour leur niveau de formation de première classe. Récemment, nous avons franchi une étape de plus pour devenir la première université spécialisée en petite enfance au monde.


Le Parisien
15-07-2025
- Business
- Le Parisien
À Lyon, le meilleur velours du monde va-t-il être sauvé grâce à un post LinkedIn ?
C'est un symbole de l'excellence à la française qui se retrouve aujourd'hui menacé de disparition : l'entreprise Velours de Lyon (48 salariés), leader national dans la fabrication de velours uni et tissus jacquard pour l'habillement et l'ameublement, labellisée patrimoine vivant. Placée en redressement judiciaire, la société basée à Décines ( Rhône ) et Saint-Just-en-Chevalet ( Loire ) est en quête de repreneurs. La crise sanitaire , conjuguée à une baisse des commandes, a mis à mal la situation économique de cette entreprise. Proche de la retraite, ses dirigeants - trois frères - veulent séduire les repreneurs : « Velours de Lyon, c'est le rayonnement de la France. On est les meilleurs du monde dans le velours » rappelle fièrement Jean-François Renaud (64 ans), président de l'entreprise. Ses clients ? Les plus grandes marques du prêt-à-porter et de la haute couture : Chanel, Louis Vuitton ( qui appartient au groupe LVMH, également propriétaire du Parisien-Aujourd'hui en France ), Armani, Gucci, etc. Pépite du savoir industriel français, la société (3,6 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) saura ce mardi si des dossiers de reprise ont été déposés auprès du tribunal de commerce de Lyon. Jean-François Renaud a entendu parler d'une offre, mais espérait plus après avoir reçu des dizaines de marques d'intérêt à la suite d'un post devenu viral sur LinkedIn : « La déception que j'ai, c'est que les grands groupes du luxe ne savent pas se positionner sur un dossier comme le nôtre : qu'attendent-ils pour investir chez nous ? » Il y va de la sauvegarde d'un savoir-faire unique. Pourquoi si peu de repreneurs alors ? « C'est parce qu'on est important mais pas essentiel » estime le directeur de Velours de Lyon. Amer, il tire la sonnette d'alarme : « Demain, s'il n'y a plus de velours lyonnais dans les collections, ce ne sera que du chinois. » Ce mardi 15 juillet, dans l'après-midi, le tribunal de commerce de Lyon dévoilera l'identité du ou des repreneurs potentiels. Le dossier sera ensuite examiné le 22 juillet.


La Presse
13-07-2025
- Sport
- La Presse
En terrasse avec Marie-Philip Poulin
Cet été, nos journalistes passent chaque semaine un moment en terrasse avec une personnalité pour une discussion conviviale. Suzanne Colpron a discuté sous le soleil avec Marie-Philip Poulin, capitaine de la Victoire de Montréal, qui garde les pieds sur terre malgré l'excellence. Le ciel est un peu voilé, ce mercredi de juin, à Verdun. La rue Wellington est tranquille, estivale. Les voitures sont interdites, les piétons flânent. Marie-Philip Poulin, la meilleure hockeyeuse au monde, a accepté de nous rencontrer ici, à la terrasse du Verdun Beach. Elle arrive avec quelques minutes de retard, tout juste sortie de chez le coiffeur. Cheveux blonds coupés aux épaules, jeans pâles, t-shirt relax, lunettes de soleil glissées dans l'encolure. Elle s'assoit avec un large sourire, un peu timide. Celui d'une femme en vacances, loin de la patinoire, loin des projecteurs. Au sommet de son art Nous voulions la rencontrer pour parler de sa saison exceptionnelle. Bien avant qu'elle soit nommée joueuse de l'année par la Fédération internationale de hockey, le 18 juin, son nom s'imposait déjà. Meilleure buteuse de la LPHF avec 19 buts, elle a ensuite été doublement récompensée, le 25 juin, recevant le prix Billie Jean King, remis à la joueuse la plus utile, ainsi que celui de l'attaquante de l'année. Elle avait aussi été désignée joueuse la plus utile du Mondial féminin, avec 12 points en 7 matchs. Tout ça à 34 ans, au sommet de son art. Et pourtant, elle doute encore. « J'essaie de penser que tout est possible, que je suis là pour une raison. Mais oui, des fois, je doute, dit-elle. Je me pose plusieurs questions. Veut, veut pas, on vieillit. On se demande : est-ce qu'on est encore capable de continuer ? » PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin La capitaine du Canada rit souvent, d'un rire franc et communicatif, comme si tout était un peu plus simple que ça en a l'air. L'ambiance est légère. Nous commandons des cafés et une grande bouteille d'eau pétillante. On la connaît pour ses buts décisifs en finale olympique. Elle est d'ailleurs la seule joueuse à avoir marqué dans quatre finales olympiques, ce qui lui vaut le surnom de « Captain Clutch ». Mais ce n'est pas ce qu'elle met de l'avant. Comment se prépare-t-elle à gérer cette pression ? « Je crois beaucoup à la préparation. Quand je suis dans un gym ou sur la glace, dans [un entraînement], j'aime rester un peu plus longtemps, faire des répétitions d'extra, juste pour être prête dans les gros moments. Des fois, ça n'arrivera même pas. » Rêver, jouer, transmettre Son engagement va au-delà de la glace. Elle parle aussi de ce qui l'anime profondément, de ce qu'elle souhaite léguer. Quand elle est seule, loin de la patinoire, à quoi rêve-t-elle ? PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin À quoi je rêve ? Wow… Je pense que c'est de voir ce qui se passe avec le sport féminin, le hockey féminin en général, que ça continue à grandir pour que ces petites filles là aient le droit de rêver aussi grand que les garçons. Marie-Philip Poulin Elle fait une pause. « Je regardais la finale de la Coupe Stanley… comment c'est grand et gros, comment les gars sont émotionnels quand ils lèvent la coupe. J'aimerais avoir ce feeling-là avec la coupe Walter. » L'entraînement, lui, ne s'arrête jamais. L'été, elle s'entraîne hors glace cinq ou six fois par semaine. Deux heures par jour, musculation, cardio. Puis, elle rentre chez elle. Sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à Sainte-Catherine, où elle vit avec sa femme, Laura Stacey – attaquante de la Victoire de Montréal –, leur chien Arlo et leur VR. Un quotidien bien rempli, qu'elles imaginent déjà partager un jour avec un enfant. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin Une journée parfaite, en dehors du hockey ? « Me réveiller, m'entraîner, prendre un bon café, un bon déjeuner, profiter de l'après-midi avec des amis, peu importe. Puis un bon souper le soir. » Elle parle de cuisine (« je fais des ribs ou des crêpes »), de ses balades en nature, de mode (« j'aime la marque Kith »)… et surtout, de celles qui l'ont précédée. En mars 2023, la Ligue professionnelle de hockey féminin a vu le jour, unifiant les meilleures joueuses d'Amérique du Nord dans une structure unique. Le jour du premier match à Verdun, les « France St-Louis, Caroline Ouellette et Kim St-Pierre » sont montées sur la glace sous les applaudissements. « De voir leur sourire… c'était wow. C'est pas juste nous : c'est ensemble qu'on a créé ce mouvement-là. » La force du naturel Dans cette même volonté de visibilité et de transmission, elle n'hésite plus à parler de sa vie personnelle. Depuis 2023, elle parle ouvertement de son couple avec Laura Stacey, qu'elle a épousée en septembre 2024. « Ma femme », dit-elle simplement. Ce n'était pas évident. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin Il y a des moments très difficiles où tu essaies de te cacher, où tu ne veux pas que les gens posent des questions. Tu te demandes : est-ce que je vais encore être un modèle si les gens apprennent que j'aime une femme ? Mais aujourd'hui, je réalise que je suis très choyée. Et ça me fait chaud au cœur. Marie-Philip Poulin Elle le dit, posément. Comme le reste. Et ce naturel est sa force. Elle n'a rien à prouver, mais continue à tout donner. Et elle veut redonner, aussi. « Après ma carrière ? Je me vois proche du hockey. J'aimerais être là pour celles qui s'en viennent. » Et si elle devait se décrire en un mot ? Elle hésite. « Résiliente. Ou humble. Humble, je pense. » Questionnaire estival À quoi ressemble votre été idéal ? Dans la nature avec mon VR. Et mes « dumbbells » pour m'entraîner ! Mer ou lac ? Mer. Quand j'étais jeune, on allait en camping sur le bord de la plage, à Old Orchard. Et on adorait ça. Un sport que vous aimez… mais dans lequel vous êtes vraiment moins bonne ? Le golf. Je suis capable de frapper la balle, mais elle va à gauche, à droite. Jamais vraiment dans le milieu comme ce que je vois à la télé ! Une personnalité que vous aimeriez rencontrer ? Chantal Petitclerc. Son sourire dégage une force incroyable. Et elle a toujours dominé dans son sport. Qui est Marie-Philip Poulin ? Née le 28 mars 1991 à Beauceville, au Québec Capitaine de la Victoire de Montréal (LPHF) Légende du hockey féminin, célèbre pour ses buts décisifs Triple championne olympique en 2010, 2014 et 2022 Médaillée d'argent à PyeongChang en 2018 Qu'en pensez-vous ? Exprimez votre opinion


Le Figaro
12-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Florence Dalia et Céline Boutier : la recette du swing parfait
Évian invite les plus grands noms de la gastronomie pour une rencontre au sommet avec les meilleures joueuses. Entretien croisé. À l'occasion du prestigieux tournoi The Amundi Evian Championship, Évian a convié dix chefs de renom venus du monde entier. C'est au cœur de son origine, autour de l'Impluvium – la source protégée de l'eau minérale naturelle –, que la marque a réuni les figures de ces deux univers exigeants. À travers cette rencontre entre golf et gastronomie, Évian confirme sa position au cœur de l'élite sportive et culinaire, en illustrant avec élégance sa vision de l'excellence. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Florence Dalia, chef de deux restaurants à Taïwan, et Céline Boutier, ambassadrice de la marque, reviennent pour Le Figaro sur les interconnexions, aussi surprenantes qu'évidentes, entre la haute cuisine et le monde golfique… Un moment d'échange et d'inspiration mutuelle, quelques heures avant le début du tournoi, orchestrée là où tout commence : à la source. Quand la précision rencontre la passion… Publicité Gastronomie et golf À première vue, la gastronomie et le golf semblent évoluer dans des sphères bien distinctes. Pourtant, Florence Dalia et Céline Boutier, deux femmes d'exception, démontrent rapidement que ces univers partagent bien plus qu'on ne l'imagine. Pour la golfeuse, les similitudes sont frappantes : « Dans les deux cas, il faut de la précision, de la patience, et surtout de la rigueur. Rien n'est laissé au hasard. Un détail peut tout changer, que ce soit dans une recette ou sur un green. Et puis il y a une vraie part de créativité, cette envie constante de se réinventer, de chercher plus de justesse. » « Viser l'excellence, c'est avant tout trouver le bon équilibre. Comme dans une recette, chaque ingrédient doit avoir sa place, sans domination, sans excès » Florence Dalia Florence Dalia, elle aussi convaincue, souligne l'authenticité et l'engagement nécessaires dans ces deux disciplines : « Les valeurs de la cuisine, comme du golf, sont avant tout authentiques. Il faut une véritable passion au départ pour entrer dans un de ces univers. Ensuite, pour atteindre ses objectifs, il est surtout important de faire preuve de persévérance, de mettre en place une discipline, et de travailler avec précision. L'excellence ne vient pas toute seule : c'est quelque chose qui se travaille dans la durée. » C'est également dans la durée qu'Évian puise sa singularité. Son eau minérale naturelle acquiert sa composition unique après plus de quinze ans de filtration à travers les roches glacières des Alpes françaises. Grâce à cet équilibre minéral, elle devient un allié pour l'hydratation des athlètes de haut niveau et un accord parfait pour sublimer les saveurs d'un repas, sans jamais les dominer. Admiration mutuelle Un point que souligne Céline Boutier : « Pour moi, l'hydratation fait complètement partie de ma routine, avant, pendant et après chaque tournoi. Et en discutant avec les chefs, ici, j'ai appris que l'eau joue aussi un rôle clé en cuisine. C'est un lien auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui est évident, quand on y réfléchit. » La cheffe partage cette vision, en y ajoutant sa propre sensibilité culinaire : « Viser l'excellence, c'est avant tout trouver le bon équilibre – comme dans une recette, chaque ingrédient doit avoir sa place, sans domination, sans excès. Je recherche une harmonie des saveurs, où aucune ne prend le dessus sur l'autre, mais où chacune révèle sa subtilité au bon moment. L'équilibre, c'est ce que je retrouve aussi dans l'eau d'Évian, avec sa minéralité discrète et sa pureté naturelle. C'est cette quête d'harmonie qui guide ma cuisine au quotidien. » Publicité L'admiration est mutuelle. « J'ai toujours eu énormément d'admiration pour les femmes qui parviennent à exceller dans des milieux longtemps dominés par les hommes, confie Florence Dalia. Céline en est un bel exemple. Sa persévérance, sa justesse, sa capacité à gérer la pression avec calme et concentration, tout cela m'impressionne profondément. Jouer à ce niveau, sous les yeux de milliers de personnes, sans droit à l'erreur, demande une force mentale immense. C'est une forme d'exigence que je retrouve dans mon quotidien en cuisine. » Et si elles échangeaient leurs rôles ? Céline Boutier sourit : « Je ne pense pas avoir les compétences pour être chef étoilée, mais je suis admirative de son parcours. On a des profils très différents mais qui se ressemblent sur certains points : le travail, la passion, l'envie de progresser. »


Le Figaro
08-07-2025
- Science
- Le Figaro
Les félicitations du jury, une nouveauté du brevet 2025
Les résultats du brevet 2025 commencent à tomber depuis lundi pour les 865.881 candidats inscrits à l'examen. Pour rappel, les élèves de troisième ont passé leurs épreuves écrites les 26 et 27 juin derniers, dans un contexte globalement serein, hormis pour l'académie d'Orléans-Tours, où deux établissements n'ont pas pu accueillir l'ensemble de leurs élèves en raison des intempéries. Pour les collégiens, le suspense est à son comble : ai-je décroché une mention ? Et, plus rare encore, ai-je obtenu les « félicitations du jury » ? Cette nouvelle distinction a été introduite cette année pour récompenser les élèves les plus méritants, elle honore l'excellence et pourrait bien faire la différence dans un dossier scolaire. Comment l'obtenir ? Le Figaro Étudiant vous explique tout. Une nouvelle marche vers l'excellence : les félicitations du jury Lors de la session de juin 2025 du diplôme national du brevet, la mention « très bien avec les félicitations du jury » fera son apparition, à la suite d'un arrêté publié au Journal officiel du 27 février 2025. Cette mention sera attribuée : aux élèves qui obtiendront au moins 720 points sur 800, soit 18/20, pour les candidats « scolaires » (les élèves de troisième des établissements publics ou privés sous contrat, et ceux scolarisés au Centre national d'enseignement à distance (CNED)) ; aux personnes qui obtiendront au moins 360 points sur 400, pour les candidats « individuels ». Pour rappel, depuis plusieurs années, le brevet récompense les candidats selon leur moyenne finale à travers trois niveaux de mention : la mention « assez bien », attribuée à partir de 480 points, soit une moyenne de 12/20 ; la mention « bien », attribuée à partir de 560 points, soit 14/20 de moyenne ; la mention « très bien », attribuée à partir de 640 points, soit 16/20 de moyenne. Une bourse au mérite pour certains élèves Obtenir une mention « bien », « très bien » ou désormais « très bien avec les félicitations du jury » au brevet, ce n'est pas seulement une fierté personnelle : cela peut aussi ouvrir droit à une bourse au mérite dès l'entrée au lycée. Une aide financière précieuse pour les élèves, versée en complément de la bourse de lycée. Cette bourse est réservée aux élèves qui remplissent trois conditions. Il faut d'abord être boursier au lycée, c'est-à-dire bénéficier de la bourse attribuée sur critères sociaux. Il faut ensuite être inscrit dans une formation menant au CAP ou au baccalauréat. Enfin, il faut avoir obtenu au moins une mention bien au diplôme national du brevet ; les mentions « très bien » et « très bien avec les félicitations du jury » y donnent également droit. La mention « assez bien », en revanche, ne suffit pas. Le montant de la bourse au mérite dépend du niveau de bourse de lycée attribué. Il varie entre 134 euros et 334 euros par trimestre, soit jusqu'à 1.002 euros par an pour les élèves à l'échelon maximal. La bourse au mérite est versée en trois fois dans l'année, en même temps que la bourse de lycée, de quoi motiver les plus ambitieux.