Dernières actualités avec #famine


Le HuffPost France
4 hours ago
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Tenues hors de Gaza, l'AFP, Reuters, AP et la BBC réclament à Israël un accès libre pour les journalistes
GAZA - Ce sont des médias de référence dans le monde entier, qui s'unissent pour lancer la même alerte. Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé ce jeudi 24 juillet un appel commun à Israël à « autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza », territoire en danger de famine selon l'ONU et des ONG, après 21 mois de guerre. « Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie », indiquent l'Agence France-Presse, l'américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe. « Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place », selon cet appel. Ces médias internationaux se disent « profondément préoccupés par la situation » de leurs journalistes à Gaza, « qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d'eux-mêmes ». « Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu'ils couvrent », soulignent-ils. « Je me sens complètement abattu » Si la famine touche toute la population à Gaza, ce sont notamment les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza qui se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d'eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture du conflit et à mettre leur vie en grand danger. Bashar Taleb, 35 ans, l'un des quatre photographes de l'AFP sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabalia al-Nazla, dans le nord de Gaza. « J'ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille », raconte-t-il. « Pour la première fois, je me sens complètement abattu ». Son collègue Omar al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé. « Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (...) On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n'a plus de force à cause de la faim. » Il dépend d'antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de base sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d'aliments nutritifs aggrave encore sa situation. La France a de son côté demandé le 22 juillet que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe à Gaza. « Nous avons l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur France Inter, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place qui se trouvent dans « une situation effroyable » selon la direction de l'agence.


La Presse
5 hours ago
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Israël examine la réponse du Hamas à une proposition de trêve
Des Palestiniens se dirigent vers le quartier de Mawasi à Rafah le 24 juillet 2025, après avoir reçu de l'aide humanitaire d'un point de distribution dans le sud de la bande de Gaza. Israël examine la réponse du Hamas à une proposition de trêve (Jérusalem) Israël a annoncé jeudi examiner la réponse du Hamas à une proposition de trêve de 60 jours, à l'heure où se multiplient les critiques d'organisations internationales sur « une propagation de la famine » dans le territoire palestinien dévasté par la guerre. Phil HAZLEWOOD Agence France-Presse Israël fait face à une extrême pression internationale accrue pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée et soumise à un blocus qui empêche une aide humanitaire vitale. « Les médiateurs ont transmis la réponse du Hamas à l'équipe de négociation israélienne, et elle est actuellement en cours d'examen », a indiqué un communiqué du bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou, après plus de deux semaines de discussions indirectes à Doha. Quelques heures plus tôt, le Hamas a dit avoir soumis sa réponse aux médiateurs à une proposition d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza associée à une libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens. Ces otages ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des personnes en deuil portent des corps lors des funérailles des Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes de la nuit, dans la ville de Gaza, le 24 juillet 2025. Les pourparlers qui se déroulent à Doha depuis le 6 juillet via les médiateurs – Qatar, États-Unis, Égypte – n'ont toujours pas permis une percée, chaque camp reprochant à l'autre de refuser de céder sur ses demandes. Selon une source palestinienne proche des pourparlers, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l'entrée de l'aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d'où l'armée israélienne devrait se retirer ainsi que des garanties sur la fin de la guerre. Mission de Witkoff Israël, qui refuse de donner de telles garanties, veut démanteler les capacités militaires et gouvernementales du Hamas, le chasser de Gaza et en prendre le contrôle. Mercredi, le gouvernement israélien a accusé le Hamas de faire obstacle aux discussions, mais affirmé que les négociateurs israéliens étaient toujours à Doha et que les pourparlers se poursuivaient. « Israël a accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de [l'envoyé spécial américain Steve] Witkoff, c'est le Hamas qui refuse », a indiqué le porte-parole du gouvernement. Les États-Unis ont annoncé que M. Witkoff se rendrait en Europe cette semaine pour des pourparlers sur Gaza, et qu'il pourrait ensuite se rendre au Moyen-Orient. M. Witkoff commence ce voyage avec « le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu'à un couloir humanitaire pour l'acheminement de l'aide que les deux parties ont, en fait, accepté », a affirmé mardi le département d'État. Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. « Une famine se propage » PHOTO KHAMIS AL-RIFI, REUTERS Des Palestiniens attendent de recevoir de la nourriture dans la ville de Gaza, le 24 juillet 2025. Selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une « grande proportion » de la population de Gaza « mourait de faim ». Pour la France, le « risque de famine » à Gaza est « le résultat du blocus » imposé par Israël. Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. « Alors qu'une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », ont déclaré conjointement une centaine d'ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnistie internationale et Oxfam international. Le gouvernement israélien s'est défendu en affirmant qu'il n'était pas responsable des pénuries. « À Gaza aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël », a déclaré son porte-parole, David Mencer. « Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas », a-t-il ajouté, en accusant le mouvement palestinien d'empêcher la distribution et de piller l'aide. Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations. L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. L'offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59 219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
6 hours ago
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Les agences de presse et la BBC réclament à Israël un accès libre pour les journalistes à Gaza
Une demande commune. Ce jeudi, les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé un appel commun à Israël à « autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza », territoire en danger de famine selon l'ONU et des ONG , après 21 mois de guerre. « Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie », indiquent l'Agence France-Presse, l'américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe. « Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place », selon cet appel. Ces médias internationaux se disent « profondément préoccupés par la situation » de leurs journalistes à Gaza, « qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d'eux-mêmes ». « Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu'ils couvrent », soulignent-ils. Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d'eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël. Mardi, la France, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, avait, de son côté, demandé que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire.


Le Figaro
6 hours ago
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Gaza : les agences de presse et la BBC réclament à Israël un accès libre pour les journalistes
Ces grands médias s'inquiètent dans un appel commun du sort de leurs journalistes dans la bande de Gaza, dont les vies sont aujourd'hui menacées par la famine. Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont lancé ce jeudi 24 juillet un appel commun à Israël à «autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza », territoire en danger de famine selon l'ONU et des ONG, après 21 mois de guerre. «Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie», indiquent l'Agence France Presse, l'américaine Associated Press, la canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans une déclaration conjointe. «Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l'entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place», selon cet appel. À lire aussi À Gaza, les distributions de nourriture virent au massacre Publicité Journalistes en détresse à Gaza Ces médias internationaux se disent «profondément préoccupés par la situation» de leurs journalistes à Gaza, «qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d'eux-mêmes». «Ces journalistes indépendants ont été les yeux et les oreilles du monde sur le terrain à Gaza. Ils font désormais face aux mêmes conditions dramatiques que celles des populations qu'ils couvrent», soulignent-ils. Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d'eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.


Le Parisien
a day ago
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Des enfants morts de faim, l'alerte des ONG, la défense d'Israël… Ce que l'on sait de la famine à Gaza
À Gaza , les témoignages de détresse ne cessent d'affluer. Tous font état de kilomètres de marche à parcourir pour trouver une hypothétique aide alimentaire. « C'est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine », souffle Mohamed Abou Jabal, un déplacé palestinien à Beit Lahia, à l'AFP. « Nous dormons l'estomac vide, nous avons faim ! On n'en peut plus », s'exaspère un autre gazaoui. Dans l'enclave, prise sous les coups de boutoirs de l'armée israélienne depuis 21 mois, les conditions de vie des populations civiles se délitent chaque jour un peu plus. Au-delà des bombardements et des combats au sol, relancés lundi par Tsahal , les Palestiniens sont dans l'impossibilité de satisfaire leurs besoins vitaux. David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français des analyses stratégiques (Ifas) et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques, le confirmait mardi auprès du Parisien : « Le risque de famine est avéré. Il l'est d'autant plus que les combats reprennent. La question de la distribution est un enjeu central ». Lundi, la société des journalistes de l'Agence France-Presse a publié un communiqué au fort retentissement . « Depuis que l'AFP a été fondée en août 1944, nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim, peut-on y lire. Nous refusons de les voir mourir. » Au total, dix journalistes de l'AFP se trouvent encore à Gaza. L'un d'eux, Bashar, dit : « Je n'ai plus la force de travailler pour les médias. Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler. » Ce reporter vit « dans les ruines de sa maison de Gaza City avec sa mère, ses quatre frères et sœur et la famille d'un de ses frères ». « Dimanche matin, il a rapporté que son frère aîné était tombé , à cause de la faim », relate la SDJ de l'AFP. L'agence de presse est l'un des rares médias à compter des journalistes locaux sur ce territoire ravagé, où la presse internationale est interdite d'accès. Son appel à une « intervention immédiate » sur le plan humanitaire a été largement relayé depuis sa publication. Antonio Guterres, le patron de l'ONU, a lui aussi tiré la sonnette d'alarme mardi : « La famine frappe à toutes les portes. » Certains n'y survivent pas. Un hôpital de Gaza affirme que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. Le même jour, 25 pays, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni ou le Canada, ont accru la pression sur Benyamin Netanyahou, appelant à mettre fin « immédiatement » au siège en cours à Gaza pour préserver les civils . « Le modèle de distribution de l'aide mis en place par le gouvernement israélien est dangereux, alimente l'instabilité et prive les Gazaouis de leur dignité humaine », s'indignent les signataires, alors qu'un blocus imposé en mars par Israël à Gaza et très partiellement assoupli fin mai a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. Ce mercredi, plus de 100 ONG ont emboîté le pas , alertant sur la propagation d'une « famine de masse », mettant en péril les 2,4 millions de Palestiniens de Gaza. Mais pas seulement. « Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », s'émeuvent Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International ou encore Oxfam international. À l'image des 25 signataires, ces associations humanitaires appellent à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture des passages pour l'aide humanitaire. « Je ne sais pas comment on pourrait appeler cela autrement que des gens mourant de faim en masse, et c'est créé par l'homme », tance Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'OMS, invité à réagir en conférence de presse à Genève, ce mercredi. À ce jour, « des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant » dorment dans des entrepôts, « juste à l'extérieur de Gaza », car « les organisations humanitaires (sont) empêchées d'y accéder ou de les livrer », pointent les plus de 100 ONG mobilisées. Ce mercredi, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a lui aussi déclaré dans un communiqué que l'extension de l'offensive terrestre lancée cette semaine « accélér(ait) la dégradation de la situation humanitaire, marquée par la malnutrition et le risque de famine ». « Cette situation est le résultat du blocus imposé par Israël », clame-t-il. La veille, l'ONU avait accusé l'armée israélienne d'avoir tué plus de 1 000 personnes cherchant à obtenir de l'aide humanitaire à Gaza depuis fin mai, en grande majorité près de centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les États-Unis et Israël. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, affirme avoir joint Gideon Saar, le ministre des Affaires étrangères israélien, pour le confronter sur cette question. « J'ai clairement indiqué que l'armée israélienne devait cesser de tuer des personnes aux points de distribution », clame-t-elle. Gideon Saar, justement, a balayé l'appel des 25 signataires, arguant que le soutien du Hamas à ce communiqué prouve que les signataires font « fausse route ». Quant à David Mencer, le porte-parole du gouvernement de Benyamin Netanyahou, il jure qu'« à Gaza, aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël ». « Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas », ajoute-t-il ce mercredi, accusant le mouvement islamiste d'empêcher la distribution de nourriture et de piller l'aide pour ses propres besoins. Cité par le quotidien Times of Israël , un haut responsable chargé de la sécurité de l'État hébreu certifie ne pas avoir « identifié de famine à ce stade » dans l'enclave. Tout en assurant : « Mais nous comprenons qu'une action est nécessaire pour stabiliser la situation humanitaire. » Pour sa part, Tsahal nie bloquer les aides à la population gazaouie. Mardi, l'armée israélienne a indiqué que 950 camions transportant de l'aide se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales les collectent et les distribuent. Selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU, la riposte militaire lancée par Israël à Gaza a coûté la vie à 59 219 personnes, majoritairement des civils.