
Israël examine la réponse du Hamas à une proposition de trêve
Israël examine la réponse du Hamas à une proposition de trêve
(Jérusalem) Israël a annoncé jeudi examiner la réponse du Hamas à une proposition de trêve de 60 jours, à l'heure où se multiplient les critiques d'organisations internationales sur « une propagation de la famine » dans le territoire palestinien dévasté par la guerre.
Phil HAZLEWOOD
Agence France-Presse
Israël fait face à une extrême pression internationale accrue pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée et soumise à un blocus qui empêche une aide humanitaire vitale.
« Les médiateurs ont transmis la réponse du Hamas à l'équipe de négociation israélienne, et elle est actuellement en cours d'examen », a indiqué un communiqué du bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou, après plus de deux semaines de discussions indirectes à Doha.
Quelques heures plus tôt, le Hamas a dit avoir soumis sa réponse aux médiateurs à une proposition d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza associée à une libération d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Ces otages ont été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.
PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS
Des personnes en deuil portent des corps lors des funérailles des Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes de la nuit, dans la ville de Gaza, le 24 juillet 2025.
Les pourparlers qui se déroulent à Doha depuis le 6 juillet via les médiateurs – Qatar, États-Unis, Égypte – n'ont toujours pas permis une percée, chaque camp reprochant à l'autre de refuser de céder sur ses demandes.
Selon une source palestinienne proche des pourparlers, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l'entrée de l'aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d'où l'armée israélienne devrait se retirer ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.
Mission de Witkoff
Israël, qui refuse de donner de telles garanties, veut démanteler les capacités militaires et gouvernementales du Hamas, le chasser de Gaza et en prendre le contrôle.
Mercredi, le gouvernement israélien a accusé le Hamas de faire obstacle aux discussions, mais affirmé que les négociateurs israéliens étaient toujours à Doha et que les pourparlers se poursuivaient.
« Israël a accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de [l'envoyé spécial américain Steve] Witkoff, c'est le Hamas qui refuse », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Les États-Unis ont annoncé que M. Witkoff se rendrait en Europe cette semaine pour des pourparlers sur Gaza, et qu'il pourrait ensuite se rendre au Moyen-Orient.
M. Witkoff commence ce voyage avec « le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu'à un couloir humanitaire pour l'acheminement de l'aide que les deux parties ont, en fait, accepté », a affirmé mardi le département d'État.
Après avoir assiégé Gaza en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.
« Une famine se propage »
PHOTO KHAMIS AL-RIFI, REUTERS
Des Palestiniens attendent de recevoir de la nourriture dans la ville de Gaza, le 24 juillet 2025.
Selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une « grande proportion » de la population de Gaza « mourait de faim ».
Pour la France, le « risque de famine » à Gaza est « le résultat du blocus » imposé par Israël.
Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.
« Alors qu'une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », ont déclaré conjointement une centaine d'ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnistie internationale et Oxfam international.
Le gouvernement israélien s'est défendu en affirmant qu'il n'était pas responsable des pénuries.
« À Gaza aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël », a déclaré son porte-parole, David Mencer. « Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas », a-t-il ajouté, en accusant le mouvement palestinien d'empêcher la distribution et de piller l'aide.
Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.
L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.
L'offensive de représailles israélienne a coûté la vie à Gaza 59 219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
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Un bateau exploité par le mouvement propalestinien « Flottille pour la liberté », le Handala, est arrivé dimanche dans le port israélien d'Ashdod après avoir été intercepté en Méditerranée par l'armée alors qu'il se dirigeait vers Gaza, chargé d'aide. La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. L'armée israélienne a annoncé dimanche la mort au combat, la veille, de deux soldats de 20 et 22 ans, ce qui porte à 462 le nombre de soldats tués à Gaza. En riposte à l'attaque, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59 821 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.