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Anita Anand compte sur Israël pour autoriser les camions humanitaires canadiens

Anita Anand compte sur Israël pour autoriser les camions humanitaires canadiens

La Presse27-07-2025
(Ottawa) La ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, a indiqué qu'Ottawa avait des camions d'aide prêts à atteindre les Palestiniens dans la bande de Gaza et qu'elle comptait sur Israël pour les laisser passer.
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Mme Anand a précisé que la Jordanie, frontalière d'Israël et de la Cisjordanie, avait autorisé le Canada à prépositionner de l'aide, jusqu'à ce qu'Israël l'autorise à entrer dans la bande de Gaza.
Elle a mentionné avoir discuté avec son homologue israélien vendredi « pour obtenir l'assurance que les camions transportant l'aide canadienne seraient autorisés à entrer dans la bande de Gaza ».
Depuis, Israël a déclaré qu'il autoriserait la mise en place de couloirs humanitaires, afin que l'Organisation des Nations unies puisse acheminer l'aide, ainsi que d'éventuels largages aériens.
Cette décision fait suite à des mois d'avertissements d'experts selon lesquels les restrictions strictes imposées par Israël à l'aide risquent de provoquer une famine, et après que des centaines de Palestiniens ont été tués alors qu'ils tentaient de se nourrir dans des sites établis par Israël.
Israël a minimisé les informations de nombreux groupes humanitaires opérant sur le terrain faisant état de décès dus à la famine et a avancé que l'ONU n'a pas distribué d'aide, bien que les agences onusiennes aient affirmé qu'Israël ne permettait toujours pas l'acheminement de suffisamment de nourriture et de carburant.
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Le nouveau droit de douane, entré en vigueur vendredi après que les deux pays n'ont pas respecté l'échéance du 1er août pour conclure un nouvel accord commercial, ne s'applique qu'aux marchandises non couvertes par l'Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique, mieux connu sous le nom d'ACEUM. M. Ford a expliqué que M. Trump n'attendrait probablement pas la révision prévue de l'accord l'année prochaine. « Il n'attend pas 2026. À tout moment, le président Trump – même s'il ne respecte même pas les règles – peut nous couper l'herbe sous le pied sur l'ACEUM dès demain, d'une seule signature, a indiqué M. Ford aux journalistes à Queen's Park, à Toronto, mercredi après-midi, appelant à une action rapide pour stimuler l'économie. Soyons donc prêts. Je pense que cela arrivera en novembre. 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Dès leur arrivée, elles se verront imposer des droits de douane », a ajouté Doug Ford après la rencontre avec Mark Carney. M. Moe a indiqué que sa province s'efforçait de protéger les industries durement touchées par les droits de douane, notamment le secteur de l'acier. « Nous avons anticipé une part importante – dix ans, en fait – des marchés publics pour soutenir les industries sidérurgiques de la Saskatchewan », a-t-il dit. M. Moe a félicité M. Carney pour les efforts déployés par son gouvernement pour renforcer les liens commerciaux avec d'autres pays, dont le Mexique, d'autant plus que le Canada demeure assujetti aux droits de douane chinois sur l'huile et le tourteau de canola. 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Mark Carney, qui ne s'est pas rendu disponible aux médias mercredi, a déclaré lors d'une conférence de presse en Colombie-Britannique mardi qu'il n'avait pas parlé à Donald Trump ces derniers jours, mais qu'il lui parlerait « lorsque cela sera pertinent ». Le premier ministre a ajouté qu'environ 85 % des échanges commerciaux avec les États-Unis demeurent exempts de droits de douane grâce à l'ACEUM. Les droits de douane sectoriels, comme ceux de 50 % sur l'acier, l'aluminium et le cuivre, demeurent en vigueur. Mark Carney a également suggéré qu'il pourrait lever les droits de douane de rétorsion si cela aidait le Canada dans le conflit commercial en cours. « Nous examinons ce que nous pouvons faire de plus efficace pour notre industrie. Dans certains cas, il s'agira de supprimer les droits de douane », a-t-il déclaré mardi. 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