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Vous avez mal dormi cette nuit ? 7 conseils d'experts pour surmonter votre journée
Vous avez mal dormi cette nuit ? 7 conseils d'experts pour surmonter votre journée

Le HuffPost France

time15 hours ago

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Vous avez mal dormi cette nuit ? 7 conseils d'experts pour surmonter votre journée

SOMMEIL - Coucher tardif, difficultés d'endormissement, insomnie ou réveil précoce à cause des enfants… Il y a des nuits comme ça où rien ne va. Et c'est le lendemain matin qu'on le paie le prix fort. Entre la fatigue, l'irritabilité ou le manque de concentration, la journée s'annonce rude. La bonne nouvelle, c'est que même après une très mauvaise nuit, il est possible de limiter les dégâts. Ce n'est pas le moment de se rouler en boule dans son lit, mais au contraire d'adopter quelques réflexes bien ciblés pour tenir jusqu'au soir sans ne rien laisser paraître. Nutrition, activité physique douce et petits tips pour éviter la somnolence : The Guardian a demandé à des médecins quels étaient les bons réflexes à adopter pour rester à peu près fonctionnel jusqu'au coucher. Ne pas se ruer sur le café Quand on a mal dormi, on peut être tenté de boire des litres de café. Ce n'est pas forcément une bonne idée, soutient auprès du Guardian Brittany Busse, médecin spécialiste en santé féminine et en longévité. Pour éviter de créer de nouvelles perturbations du sommeil et diminuer la durée de votre future nuit, « limitez votre consommation de caféine à votre quantité habituelle - ou à une tasse de café ou de thé si vous ne consommez pas régulièrement de caféine - et veillez à la prendre avant midi », conseille le Dr Busse. Autre règle à suivre pour éviter de piquer du nez au milieu d'une réunion : boire une quantité d'eau suffisante. Non seulement cela aidera à contrebalancer les effets diurétiques de la caféine, mais en plus vous resterez ainsi bien hydraté. Manger des œufs plutôt qu'un croissant Pour compenser notre mauvaise nuit, on a souvent tendance à se ruer sur les viennoiseries pour obtenir un shot immédiat de sucre, et donc avoir un regain d'énergie. Attention au contrecoup, cependant, puisque la baisse de glycémie risque de s'accompagner d'un coup de fatigue et de fringales, avertit Megan Lyons, médecin experte en bien-être interviewée par The Guardian, qui recommande plutôt de consommer des protéines et des fibres tout au long de la journée, plus rassasiantes sur le long terme. Pour le petit-déjeuner, mieux vaut donc opter pour une option saine et rassasiante comme du skyr, des céréales complètes, des fruits et même des protéines maigres comme le poulet ou les œufs. Prendre un ou plusieurs compléments alimentaires peut aussi porter ses fruits, à condition de bien les choisir : du magnésium « qui favorise la relaxation et peut aider à améliorer la qualité de votre prochain cycle de sommeil », détaille le docteur Rostislav Ignatov, et de la vitamine B12 qui « peut également combattre la fatigue et soutenir la production d'énergie sans surstimuler votre système comme le ferait la caféine ». Prendre une douche (froide si vous le souhaitez) La douche froide peut être une option envisageable si vous n'avez rien contre un réveil un peu tonique. Effet coup de fouet garanti grâce à son effet vasoconstricteur, qui permet aussi de stimuler le système lymphatique, et peut même aider votre organisme à libérer des endorphines et de l'adrénaline, deux hormones qui permettent d'augmenter l'apport en oxygène et le niveau de vigilance. Attention, toutefois, à ne pas vous forcer à vous laver au jet d'eau glacé. Si vous êtes davantage adepte des réveils en douceur, une douche tiède, ou bien alterner entre l'eau chaude et l'eau froide pendant des intervalles de 15 à 60 secondes peut aussi faire l'affaire. Comme l'écrit The Guardian, « il est beaucoup plus facile psychologiquement de s'asperger d'eau froide quand on sait que le soulagement est imminent ». Faire le plein de vitamine D Pour arriver le plus vite possible au bureau, vous prévoyez de prendre la voiture ou le métro ? Si c'est possible pour vous, tentez plutôt de vous y rendre à pied. Non seulement cela vous permettra de pratiquer une activité douce, mais l'exposition au soleil est aussi bénéfique puisqu'elle signale au cerveau de réduire la production de mélatonine, qui est l'hormone du sommeil, et d'augmenter celle de cortisol, essentielle à la régulation de l'humeur. « Lorsque vous voyez la lumière du soleil, que ce soit en marchant dehors ou en vous asseyant près d'une fenêtre ensoleillée pendant environ 10 minutes, cela aide à maintenir le cycle de sommeil de votre corps, résume Shawna Robins, coach bien-être et experte en sommeil. C'est comme si vous régliez une minuterie sommeil-éveil dans votre cerveau. » Bouger à son rythme Faire de l'exercice alors que vous vous demandez déjà comment arriver entier jusqu'au bout de cette journée ? Mais quelle idée ! C'est pourtant ce que recommande le docteur Megan Lyons à ses patients lorsqu'ils se sentent très fatigués. Plutôt que de se lancer dans un running de 5 km, elle préconise plutôt ce qu'elle appelle des « exercices snacks », soit « de courtes séances d'activité physique tout au long de la journée ». « Cela peut être une à deux minutes d'activité, comme se lever pour faire 20 jumping jacks, 20 squats au poids du corps ou marcher dans le bureau pendant deux minutes. Mieux encore, sortez prendre l'air », assure-t-elle. Tenter la sieste au bureau Si la tentation de vous endormir est trop forte après le déjeuner, pourquoi ne pas essayer la micro-sieste? Selon la psychologue Melissa Alert, 15 à 30 minutes de repos, idéalement avant 15 heures, suffisent pour se sentir plus en forme. Installez-vous dans un lieu calme et tamisé, fermez-les yeux et exercez-vous à la respiration carrée, couramment utilisée en sophrologie et au yoga, en inspirant profondément pendant quatre secondes par le nez, puis en retenant votre respiration sur quatre secondes, puis en expirant par la bouche sur quatre secondes, et enfin en retenant à nouveau votre respiration pendant quatre secondes. Se coucher à la même heure que d'habitude Cela peut paraître contre-intuitif, mais une fois rentré chez vous, évitez de vous coucher trop tôt et tentez plutôt de vous mettre au lit à la même heure que d'habitude. « En effet, vous risquez de vous retourner dans votre lit si votre corps n'est pas habitué à dormir à cette heure-là, prévient Melissa Alert. Il est également important de garder à l'esprit que le sommeil ne peut pas être forcé. » En espérant que cette fois-ci la nuit soit réparatrice et que vous vous réveilliez en pleine forme demain matin.

Après sa saison à rallonge, le PSG en pleine réflexion sur les meilleures options pour régénérer son effectif
Après sa saison à rallonge, le PSG en pleine réflexion sur les meilleures options pour régénérer son effectif

L'Équipe

time2 days ago

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Après sa saison à rallonge, le PSG en pleine réflexion sur les meilleures options pour régénérer son effectif

La lourde défaite face à Chelsea, dimanche, en finale de la Coupe du monde des clubs, et l'impression de fatigue diffusée ont relancé le débat autour de la profondeur de banc du PSG. Les visages sont fermés. Les corps semblent usés. Les Parisiens regardent, de loin, les célébrations des joueurs de Chelsea, dimanche soir. Il est presque minuit à Paris. Et de l'autre côté de l'Atlantique, la saison du Paris-SG s'achève. Au bout de trois titres majeurs (L1, Coupe de France et Ligue des champions) et 65 matches. Cette finale de la Coupe du monde des clubs perdue (0-3), à l'issue d'une rencontre au cours de laquelle le PSG n'a jamais paru en mesure de résister dans l'intensité, sera bientôt un souvenir lointain. Et sans doute, pour l'effectif parisien, un épiphénomène. Dont Luis Enrique et Luis Campos devront, eux, tirer les conséquences. Alors qu'ils ciblaient un recrutement précis (défenseur central droitier, attaquant polyvalent), l'entraîneur et le conseiller football parisien peuvent-ils faire évoluer leurs plans et décider d'un renouvellement plus profond de l'effectif ? Alors que le PSG a structuré son exceptionnelle fin de saison et notamment ce tournoi américain autour d'une rotation à 14-15 joueurs (en intégrant Lucas Beraldo, Warren Zaïre-Emery, et Désiré Doué/Bradley Barcola), et que des éléments comme Gonçalo Ramos mais surtout Lee Kang-in ont vu leurs temps de jeu se réduire, la question se pose. L'impression - logique - de fatigue diffusée dimanche par ce groupe renforce cette interrogation. Pour garder sa compétitivité et éviter une avalanche de blessures l'an prochain, Paris pourrait avoir besoin, un peu plus que prévu, de se régénérer. Dans l'axe, des besoins à combler Les besoins au poste d'axial ont été ciblés, depuis plusieurs mois, par la direction sportive. Le dossier menant à l'Ukrainien de Bournemouth Illya Zabarnyi (22 ans, sous contrat jusqu'en 2029) répond à cette logique. Sur le poste d'axial gauche, compte tenu des velléités de départ de Beraldo et de l'état de Presnel Kimpembe, la question va se poser. Mais l'équation n'est pas si simple : Lucas Hernandez, qui n'a affiché aucun état d'âme cette saison, n'entend pas refaire une saison avec ce statut de remplaçant. Alors que Milan Skriniar - prêté au Fenerbahçe ces derniers mois - est amené à partir définitivement, ce sont au moins deux centraux dont Paris aurait besoin. Axel Tape, 18 ans en août, aurait pu être une solution, mais il a privilégié le Bayer Leverkusen. L'évolution de Noham Kamara (18 ans) sera intéressante à suivre. Quant au poste de gardien, tout dépendra de l'évolution du cas Gianluigi Donnarumma, à un an de la fin de son contrat. Pour Matveï Safonov, qui trouve le temps long, et Arnau Tenas, la situation pourrait aussi évoluer. Sur les côtés, des doublures à installer Sur les côtés, le chantier est aussi ouvert. Le duo Nuno Mendes - Achraf Hakimi ne dispose pas de recours fiables. La paire a montré des ressources athlétiques exceptionnelles cette saison. Un doute existe forcément quant à la capacité des deux hommes à enchaîner à ce niveau en 2025-2026. Luis Enrique a multiplié les initiatives à ces postes (Zaïre-Emery, Neves, Mayulu...), sans qu'aucune ne puisse être considérée comme une solution durable. À moyen terme et alors que Nordi Mukiele, de retour d'un prêt au Bayer Leverkusen, est amené à partir, le PSG dispose avec le jeune David Boly (16 ans) d'un vrai potentiel de haut niveau à droite, mais en attendant, les besoins sont évidents. Au milieu, un profil expérimenté recherché Le trio Joao Neves - Vitinha - Fabian Ruiz s'est imposé comme le socle du collectif en 2024-2025. Derrière, avec la rotation Zaïre-Emery et Senny Mayulu, en qui le staff croit beaucoup, le PSG a des alternatives crédibles. Mais au-delà de l'utilisation du premier au poste de latéral se pose la question du recrutement d'un profil différent des joueurs déjà présents dans ce secteur. La domination, dimanche, de Moisés Caicedo, a ainsi rappelé le déficit athlétique. Les décideurs, eux, aimeraient ajouter de l'expérience dans l'entrejeu. Avec un profil de haut niveau comparable au Munichois Joshua Kimmich (30 ans, sous contrat jusqu'en 2029). Devant, de la polyvalence espérée Avec Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Khvitcha Kvaratskhelia et Désiré Doué, Luis Enrique dispose de quatre joueurs de très haut niveau dans ce secteur. La tendance n'est pas, en l'état, à un départ de Ramos. Fidèle à sa méthodologie, Campos reste vigilant sur le marché des numéros 9 : il maintient le contact, par exemple, avec l'entourage du Napolitain Victor Osimhen (26 ans, sous contrat jusqu'en 2026), proche de Galatasaray. Tout comme avec l'ailier polyvalent de l'AC Milan Rafael Leao (26 ans, 2028). Le profil de l'attaquant polyvalent recherché n'a pas filtré avec précision. Mais en attendant l'émergence du prometteur Ibrahim Mbaye (17 ans), un besoin se fait ressentir. À lire aussi Robert Sanchez, le gardien qui a dribblé le pressing du PSG Le PSG emporté par la fougue Pourquoi Luis Enrique a craqué Team Uno ou Team belote ? Comment les jeux de cartes soudent les Bleues durant l'Euro

«J'ai un an et demi de traitement» : Karine Le Marchand révèle ce qui l'attend après un récent bilan médical
«J'ai un an et demi de traitement» : Karine Le Marchand révèle ce qui l'attend après un récent bilan médical

Le Figaro

time3 days ago

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«J'ai un an et demi de traitement» : Karine Le Marchand révèle ce qui l'attend après un récent bilan médical

L'animatrice de «L'amour est dans le pré» s'est confiée dans une série de stories Instagram, détaillant les nouvelles habitudes qu'elle devra adopter au quotidien. «J'ai eu plein de questions sur ma santé», entame Karine Le Marchand dans une story publiée sur son compte Instagram, ce samedi 12 juillet. Un peu plus tôt dans la journée, elle avait assuré dans une autre publication qu'elle avait «un an et demi de traitement» devant elle. L'animatrice emblématique de «L'amour est dans le pré» a tenu à rassurer ses abonnés d'emblée : «Je n'ai pas de problèmes de santé, ne soyez pas affolés. Je suis quelqu'un qui veut ralentir le temps qui passe, je n'ai absolument pas de problème à l'avouer.» La femme de télévision poursuit, évoquant tout de même une «fatigue». «J'ai des intolérances, il y a des aliments que je ne digère pas, je digère moins bien qu'avant, je ne dors pas hyper bien», livre Karine Le Marchand. «Je me réveille plusieurs fois la nuit, ce n'est pas normal. Enfin, voilà, plein de petits symptômes comme ça ou je me sentais baissée (sic), comme si j'étais sur la réserve.» À lire aussi «Elle a eu raison de dire qu'elle ne pourra pas travailler avec Cyril Hanouna» : Julien Courbet comprend la réaction de Karine Le Marchand Publicité Sur les conseils de sa «copine Estelle Denis , mon copain Philippe et ma copine Aurélie» qui ont tous consulté le même médecin, l'animatrice a fait de même. «J'ai pris rendez-vous, six mois d'attente, la consultation coûte un bras, les médicaments aussi... J'ai dit qu'on faisait un check-up, (...) donc j'ai fait prise de sang, urine, selles», relate-t-elle. «Et ce qui est bien, c'est que c'est de la prévention : avec les données qu'il a, il croise les informations, et il nous prescrit des compléments.» Vieillir, ça se ménage, ce n'est pas la joie. Karine Le Marchand «J'ai du cholestérol, j'ai des intolérances alimentaires», poursuit-elle, listant la plupart de ces dernières. «Il m'a donc donné plein de compléments alimentaires, pour éviter de prendre un jour des médicaments. (...) Je n'ai que des choses naturelles à prendre. Le suivi dure un an et demi... Mais je le savais. Pendant six mois on soigne, puis on restaure pendant six mois et enfin on reconstruit pendant six mois. Et j'ai des compléments à prendre à vie ! Ce que je dis pour moi n'est pas pour vous, attention, je ne suis surtout pas médecin.» Karine Le Marchand clôt ensuite son propos : «Je dois aussi faire une échographie de la thyroïde, parce qu'il soupçonne quelque chose, comme des nodules. (...) Donc voilà, vieillir, ça se ménage, ce n'est pas la joie. (...) D'ailleurs, je voulais vous remercier, pour tout votre enthousiasme, il y en a qui ont essayé de me trouver des choses... Vous êtes trop gentils, j'ai beaucoup de chance de vous avoir.»

Durée, moment idéal, fréquence… Trois clés pour faire une sieste réparatrice
Durée, moment idéal, fréquence… Trois clés pour faire une sieste réparatrice

Le Figaro

time06-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Durée, moment idéal, fréquence… Trois clés pour faire une sieste réparatrice

Recharger ses batteries en s'offrant un petit roupillon ? Bonne idée pour presque tout le monde ! Mais, pour apporter leurs bienfaits, les petits sommes répondent à quelques règles d'or… Le chant des cigales vous berce ? La chaleur vous alanguit ? Et, pour une fois, l'été vous donne un peu le temps de souffler : vous allez céder à la tentation de la sieste. Et vous avez bien raison ! Elle permet de récupérer, de mieux se concentrer, de réduire son stress… Et, non, elle n'est pas réservée aux tout-petits ou aux grands-parents. Elle s'avère même parfois indispensable tout au long de l'année pour certaines personnes atteintes de pathologies, en particulier neurologiques, qui causent une importante fatigabilité, la sclérose en plaques, par exemple. Mais pour qu'elle soit efficace, il peut être utile de suivre ces quelques conseils. Après le déjeuner, le moment idéal ! D'abord, et l'expression de « temps calme » si souvent utilisée pour les jeunes enfants le montre bien, se reposer ne signifie pas forcément dormir, mais se mettre en pause. On peut aussi choisir de provoquer un peu le sommeil, en fermant les yeux, en se concentrant sur une image ou en ralentissant la respiration… Faire la sieste peut s'apprendre. Publicité Ensuite, le moment choisi compte beaucoup. En témoigne l'étymologie du mot « sieste ». Il vient du mot latin sixta, qui désignait la sixième heure après le réveil chez les Romains, soit une sieste vers 14 heures. Et aujourd'hui encore c'est souvent après le déjeuner que l'envie de céder à la tentation d'un dodo survient. Ce n'est pas un hasard, explique Isabelle Arnulf, neurologue, chef du service des pathologies du sommeil au sein de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Nos jours sont régulés par deux phénomènes successifs. « Le premier est homéostatique. Il régule notre vigilance et nous permet d'être particulièrement éveillés peu après qu'on a dormi. L'autre, c'est l'horloge interne . Elle influe sur notre température, qui augmente en fin de journée, lorsque nous atteignons notre pic d'activité. » Entre ces deux moments se niche un petit espace temporel. Et c'est précisément celui où l'on a envie de faire la sieste, puisque notre vigilance baisse et que l'horloge interne n'a pas encore pris le relais. Un repas un peu chargé, surtout s'il est riche en glucides rapides, peut encore accroître la sédation. Ni trop ni trop peu ! Quant à savoir combien de temps rester lové dans les bras de Morphée, là encore, tout dépend de l'objectif poursuivi. Certaines microsiestes peuvent nous cueillir sans même que l'on s'en rende compte, et les yeux se rouvrent quand on lâche par exemple le livre qu'on tenait à la main. Les plus fréquentes sont des mini-siestes, de dix à trente minutes. Elles comprennent souvent quinze minutes d'endormissement et autant de sommeil, souligne Isabelle Arnulf. Et la neurologue indique qu'en cas de conduite elles sont particulièrement indiquées lors de la pause. Enfin, des siestes longues, jusqu'à une heure et demie, plongent dans un sommeil profond dont il est parfois difficile de sortir. Dès lors, régler une alarme pour ne pas se laisser embarquer au-delà de ce que l'on souhaite peut s'avérer utile. En particulier pour les personnes chez qui la sieste peut causer des troubles. À commencer par celles qui vivent avec des épisodes migraineux. Une des causes de la survenue de ces céphalées tient en effet parfois à un manque mais aussi à un excès de sommeil. Dans tous les cas, des horaires réguliers de lever et de coucher peuvent limiter le risque d'apparition d'un mal de tête. Continuer à bien dormir la nuit ! Autre public, sinon à risques, du moins pour qui les siestes peuvent mériter d'être encadrées : les personnes atteintes de certains troubles psychiques, de dépression en particulier. Trop nombreux, les temps de sommeil peuvent alors s'apparenter à un signe de mal-être profond, avec un sommeil de repli plus que de réparation. Pour tous, la sieste ne doit pas se substituer à des nuits de sommeil suffisamment longues. Elles sont un complément, pas un substitut. Assis ou allongé, à l'ombre d'un arbre, d'un parasol ou dans un lit, fermez les yeux, allongez les jambes, prévoyez un coussin ou un tour de cou comme ceux que l'on utilise dans un avion… et partez pour un petit voyage au pays des marmottes.

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