logo
#

Dernières actualités avec #footballFéminin

Football féminin : un investissement calculé pour l'UEFA et la FIFA
Football féminin : un investissement calculé pour l'UEFA et la FIFA

L'Équipe

time3 hours ago

  • Sport
  • L'Équipe

Football féminin : un investissement calculé pour l'UEFA et la FIFA

Les instances internationales misent sur le football féminin pour accélérer son développement, mais aussi pour avoir un relais de croissance. Lentes à se mettre en marche pour accompagner l'intérêt pour le football féminin, les instances internationales ont fini par se mobiliser. À commencer par l'UEFA, organisatrice de cet Euro, qui a lancé un plan sur six ans (2024-2030) avec 1 milliard d'euros d'investissement sur la période afin de créer « un écosystème durable ». Les fédérations sont notamment aidées financièrement pour développer le football féminin « à la base ». Mais cet argent est aussi utilisé pour faire évoluer les compétitions européennes (Ligue des champions, Euro, ...), dont le retentissement est encore assez éloigné de celles du football masculin. Pour ce Championnat d'Europe en Suisse, les primes ont ainsi quasiment triplé par rapport à la dernière édition, en 2022, passant de 16 à 41 millions d'euros. « Pour la première fois, les joueuses recevront une part garantie des primes de leur association nationale, afin que le succès sur le terrain profite directement aux participantes, explique l'UEFA. En outre, les indemnisations aux clubs européens qui mettent leurs joueuses à disposition pour le tournoi passeront à 6 millions d'euros, soit une augmentation de 33 % par apport à 2022, en reconnaissance de leur rôle déterminant dans le développement des jeunes talents. » Une forte hausse des recettes de sponsoring d'un Euro à l'autre Pour cet Euro, l'UEFA vise 500 millions de téléspectateurs, « un chiffre qui dépasserait les 374 millions enregistrés en 2022, alors que les recettes de sponsoring devraient progresser de 145 % par rapport à 2022 ». L'UEFA compte aussi sur « plus de 20 sponsors exploitant la popularité croissante de la compétition afin d'augmenter encore la visibilité et la valeur commerciale du football féminin et d'offrir des flux de recettes durables. » Côté FIFA, on assure ne pas être en reste, avec un programme d'envergure rappelé par Mattias Grafström, le secrétaire général, dans une circulaire adressée à toutes les Fédérations le 13 décembre 2024. Toutes les opérations menées par la FIFA sont listées. Et surtout les multiples possibilités d'obtenir des financements. Avec l'objectif d'atteindre les 60 millions de licenciées en 2027 et de continuer à s'ouvrir un marché pour le futur.

La révolution chez les Bleues sera-t-elle suffisante pour rivaliser avec l'Angleterre dans le premier choc de l 'Euro ?
La révolution chez les Bleues sera-t-elle suffisante pour rivaliser avec l'Angleterre dans le premier choc de l 'Euro ?

L'Équipe

time5 hours ago

  • Sport
  • L'Équipe

La révolution chez les Bleues sera-t-elle suffisante pour rivaliser avec l'Angleterre dans le premier choc de l 'Euro ?

Un an après le terrible échec des JO à domicile, c'est une équipe de France repensée par Laurent Bonadei qui s'attaque à l'Euro. Le choc contre l'Angleterre samedi soir (21 heures) en dira plus sur le vent de renouveau qui souffle sur les Bleues. Montbéliard n'est qu'à une vingtaine de kilomètres de la Suisse, mais l'équipe de France a parcouru un sacré chemin en moins d'un an. Le 25 octobre, les Bleues avaient accueilli la Jamaïque à Bonal, meurtries par l'élimination en quarts de finale (encore !) des Jeux Olympiques (0-1 contre le Brésil). Elles avaient emporté la victoire (3-0) devant un stade bien garni (11 000 spectateurs). Mais l'équipe d'alors n'a plus grand-chose à voir avec celle qui va débuter son Euro aujourd'hui (21 heures) pour un choc contre l'Angleterre. « On a des responsabilités différentes d'avant. Il y a eu énormément de changements », a confirmé Sakina Karchaoui, hier. Estelle Cascarino s'est gravement blessée à un genou. Constance Picaud n'est plus la gardienne titulaire. Les aspirantes Margaux Le Mouël, Julie Dufour, Vicki Becho ou Cindy Caputo ont laissé la place à Alice Sombath, Melween N'Dongala et Melvine Malard. La France voulait panser ses plaies, alors Laurent Bonadei a pensé qu'il fallait prendre des décisions fortes. Titulaires contre les Jamaïquaines, Wendie Renard et Kenza Dali ne font plus partie de son effectif depuis fin mai. Eugénie Le Sommer non plus. L'électrochoc a fait partir 444 sélections en fumée et a sonné le groupe. « Certaines étaient plus affectées que d'autres, avait reconnu Bonadei. Quand on a tant joué avec ces joueuses, qu'il y a de l'amitié, on est forcément marqué par le destin de ses amies. » Une série en cours de huit victoires Le nouveau sélectionneur de l'équipe de France, nommé l'été dernier à la place d'Hervé Renard dont il était l'adjoint, a donc fait sa révolution mois après mois. « Tout le monde a sa chance, mais personne n'est indispensable », avait-il asséné lors de sa prise de fonctions. Comme une prémonition. « Einstein disait que la folie c'est de toujours faire la même chose et de s'attendre à des résultats différents. Comme je souhaite des résultats différents, j'ai décidé de faire autrement », avait-il assumé à l'annonce de sa liste, qui avait créé un séisme dans le monde du football féminin. De quoi faire taire ceux qui le considéraient comme trop conservateur au début de son mandat. Les joueuses, elles, ont bien reçu le message. Les trentenaires (Majri, Peyraud-Magnin) ont senti le vent du boulet et compris ce que le pragmatique Bonadei attendait d'elles pour réussir son pari. Les autres ont pris leurs responsabilités. Elles ont enchaîné 8 victoires depuis la claque reçue à Nice face à l'Espagne (2-4, le 3 décembre), se qualifiant notamment pour les demi-finales de la Ligue des nations. Le 3-4-3, tenté contre la Jamaïque, le Nigeria (2-1) et la Roja, a laissé place à un 4-3-3 efficace dans les deux surfaces. La France a déjà un plan de jeu bien identifié, avec une possession qui tourne presque toujours au-dessus de 60 %, beaucoup d'intensité et un bloc médian-haut. « C'est toujours une équipe très forte. Il y a des nouvelles qui ont beaucoup de talent, de puissance, de vitesse », a admiré hier la sélectionneuse de l'Angleterre Sarina Wiegman. « Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Au-delà de l'aspect technico-tactique, c'est le « projet de vie » si cher à Bonadei qui a peu à peu pris de l'épaisseur. Avec l'aide du préparateur mental Thomas Sammut, le staff a patiemment créé une belle émulation. « Notre premier pilier, c'est le relationnel. Il doit être franc, sincère, a-t-il détaillé. J'ai vu les joueuses s'ouvrir les unes aux autres, aux médias, aux supporters. Par petits pas. Aujourd'hui, nous sommes plus qu'une équipe : nous sommes un collectif. » Une entraîneuse française nous expliquait d'ailleurs récemment qu'elle sentait le groupe comme « libéré d'un poids ». Griedge Mbock, nouvelle capitaine qui fait le pont entre les différentes générations, met souvent en avant l'insouciance d'une équipe rajeunie, moins marquée par les (trop) nombreux échecs passés. « Les JO ont été la plus grosse déception. C'était à la maison, on voulait écrire l'histoire. Je ne désespère pas, j'espère qu'on pourra ramener un premier titre », nous confiait-elle récemment. La défenseuse parisienne, de nouveau blessée à l'issue d'une saison compliquée pour elle sur ce plan, ne sera pas sur le terrain face aux Anglaises pour ce qui est le premier chapitre de la nouvelle histoire bleue. Karchaoui, l'une des trois vice-capitaines, le sait mieux que quiconque : « Personne n'est irremplaçable. »

Sakina Karchaoui, avant le début de l'Euro contre l'Angleterre : « En pleine bourre »
Sakina Karchaoui, avant le début de l'Euro contre l'Angleterre : « En pleine bourre »

L'Équipe

time17 hours ago

  • Sport
  • L'Équipe

Sakina Karchaoui, avant le début de l'Euro contre l'Angleterre : « En pleine bourre »

La milieu Sakina Karchaoui a mis en avant la confiance et la solidarité de l'équipe de France, dont elle est l'une des vice-capitaines. « Notre force, c'est que personne n'est irremplaçable », a-t-elle notamment assuré après le forfait de Griedge Mbock. « Sakina Karchaoui, que ressentez-vous personnellement alors que vous allez disputer votre troisième Euro ?Cela prouve le parcours réalisé jusque-là et puis l'expérience acquise. J'avais 20 ans lors du premier, neuf ans après je suis toujours là. C'est toujours un plaisir de représenter l'équipe de France, même avec des groupes différents, des codes différents. C'est donc une nouvelle étape de ma carrière, avec des responsabilités nouvelles. Quand on arrive en équipe de France, on regarde comment les anciennes font : désormais, c'est à moi de transmettre. Est-ce bien de débuter face à l'Angleterre, un des favoris ?On a hâte de débuter. Jouer le tenant du titre, c'est grand. On s'est très bien préparées pour arriver en pleine bourre. C'est toujours bien de commencer face à une équipe comme ça. Qu'est-ce que change l'absence de Griedge Mbock pour vous ?C'est quelqu'un de très important dans le groupe, mais on sait qu'elle sera avec nous. Elle a toujours de bons conseils à donner. Mais on a un groupe complet, fort, qui peut compter sur tout le monde. Personne n'est irremplaçable : c'est l'une de nos forces. Quel peut être votre rôle pour aider Alice Sombath ou Thiniba Samoura à débuter contre l'Angleterre ?Nous aussi on a commencé jeunes ! On sait ce que cela fait. Les capitaines étaient là pour nous mettre à l'aise. C'est notre rôle de tout faire pour qu'elles soient à 100 % et épanouies chez nous. On croit en tout le monde. On construit un collectif fort. Avec Griedge, qui est une défenseure centrale comme elles, on va beaucoup leur parler pour les mettre en confiance. On est là pour elles. Elles le savent. Appréhendez-vous ce match où il y aura beaucoup de supporters anglais dans le stade de Zürich ?Moi, ce que je vois, c'est qu'il y aura aussi beaucoup de supporters français ! Donc j'espère vraiment qu'on pourra leur donner beaucoup de bonheur. On va se focaliser sur eux, on ira les saluer. »

Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?
Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?

Le Figaro

timea day ago

  • Sport
  • Le Figaro

Euro féminin: sans les légendes Renard et Le Sommer, comment le vestiaire des Bleues s'est-il réorganisé ?

DÉCRYPTAGE - Sans deux des plus grandes figures de son histoire pour l'Euro féminin, l'équipe de France apprend à vivre avec une réorganisation des responsabilités au sein de son vestiaire. «Aujourd'hui, une page se tourne, ou un chapitre, peut-être même un livre.» Tels étaient les mots d'Eugénie Le Sommer il y a un mois et demi, à l'heure d'évoquer la fin de son histoire avec... l'Olympique Lyonnais. Des propos qui pouvaient tout autant, voire encore plus s'appliquer au séisme ressenti en équipe de France une semaine plus tard. Ni elle, ni Wendie Renard ne figuraient dans la liste des 24 joueuses convoquées par Laurent Bonadei pour les derniers matches de la Ligue des nations, à un mois du début de l'Euro, laissant deviner leur absence pour la compétition estivale. Des signes avant-coureurs existaient pour la détentrice du record de sélections (200) et de buts (94) chez les Bleues, 36 ans, au crépuscule de sa carrière. La surprise était toute autre pour Renard, 168 sélections, 39 buts, 34 ans et toujours à l'OL, qui a de facto dit adieu au brassard de capitaine. Une décision au nom de «l'avenir de l'équipe de France», avait justifié Bonadei le 22 mai. Comprenez : place aux jeunes. Publicité Une capitaine, trois vice-capitaines et neuf cadres Le groupe bleu se retrouve ainsi amputé de deux authentiques personnages, deux voix qui ne résonnent plus dans le vestiaire. «C'est vrai qu'elles avaient un rôle majeur sur ça», concède Amel Majri. «Mais il y avait des filles qui le faisaient tout autant», oppose l'expérimentée (32 ans, 80 sélections) milieu de terrain. «Tout le monde parlait, acquiesce Elisa De Almeida. Wendie nous laissait la parole même avant les matches. Si on avait des choses à dire, ce n'était pas que Wendie qui parlait.» Pour aller de l'avant, Bonadei a confié le brassard à Griedge Mbock. «Derrière moi, il y a trois vice-capitaines qui ont énormément de confiance et qui sont là pour me suppléer», rappelle la défenseure qui fait allusion à Sandie Toletti, Grace Geyoro et Sakina Karchaoui. Bonadei s'appuie plus globalement sur un groupe de neuf cadres qui l'aident à «faire passer les messages» et qui agissent en «moteurs du groupe», éclaire Mbock. Sur la transition vers l'ère post-Renard et Le Sommer, un mot revient dans la bouche des joueuses interrogées : «naturellement.» «Ça s'est fait très naturellement», appuie même la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, la plus âgée (33 ans) du groupe tricolore. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal. Laurent Bonadei, sélectionneur de l'équipe de France «Je pense que le leadership commence à se diluer sur plus de joueuses, analyse Bonadei. Il y a un peu plus de joueuses qui occupent l'espace, et ce n'est pas plus mal.» De Almeida confirme «une prise de responsabilité d'autres joueuses», mais «ça n'a pas non plus tout bouleversé». Pour Marie-Antoinette Katoto, indéboulonnable chez les Bleues depuis 2019, «tout le monde est capable de prendre ses responsabilités». À lire aussi Euro féminin 2025 : «Seul Dieu sait pourquoi je ne suis pas dans cette liste», peste Wendie Renard après sa non-sélection avec les Bleues D'autant que le vécu ne manque pas. Douze joueuses comptent au moins 40 sélections, six en ont au moins 75. L'aura d'une Renard (et sa carrure précieuse sur coups de pied arrêtés) et la détermination d'une Le Sommer appartiennent au passé, certes, et le premier tour corsé qui attend les Bleues à l'Euro, avec l'Angleterre championne en titre et les Pays-Bas, limite l'hypothèse d'une montée en puissance. Publicité Mais un début de réponse à ce nouveau chapitre a été formulé le 27 juin dernier. La France a renversé le redoutable Brésil en match de préparation (0-2 après douze minutes, 3-2 score final). «On peut parler de talent, de tactique, de technique, mais aujourd'hui, ce qui me plaît dans cette équipe de France, c'est qu'elle a du caractère», savourait Bonadei, architecte de cette transition qu'il a voulu aussi douce que possible.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store