logo
Football féminin : un investissement calculé pour l'UEFA et la FIFA

Football féminin : un investissement calculé pour l'UEFA et la FIFA

L'Équipe16 hours ago
Les instances internationales misent sur le football féminin pour accélérer son développement, mais aussi pour avoir un relais de croissance.
Lentes à se mettre en marche pour accompagner l'intérêt pour le football féminin, les instances internationales ont fini par se mobiliser. À commencer par l'UEFA, organisatrice de cet Euro, qui a lancé un plan sur six ans (2024-2030) avec 1 milliard d'euros d'investissement sur la période afin de créer « un écosystème durable ». Les fédérations sont notamment aidées financièrement pour développer le football féminin « à la base ». Mais cet argent est aussi utilisé pour faire évoluer les compétitions européennes (Ligue des champions, Euro, ...), dont le retentissement est encore assez éloigné de celles du football masculin.
Pour ce Championnat d'Europe en Suisse, les primes ont ainsi quasiment triplé par rapport à la dernière édition, en 2022, passant de 16 à 41 millions d'euros. « Pour la première fois, les joueuses recevront une part garantie des primes de leur association nationale, afin que le succès sur le terrain profite directement aux participantes, explique l'UEFA. En outre, les indemnisations aux clubs européens qui mettent leurs joueuses à disposition pour le tournoi passeront à 6 millions d'euros, soit une augmentation de 33 % par apport à 2022, en reconnaissance de leur rôle déterminant dans le développement des jeunes talents. »
Une forte hausse des recettes de sponsoring d'un Euro à l'autre
Pour cet Euro, l'UEFA vise 500 millions de téléspectateurs, « un chiffre qui dépasserait les 374 millions enregistrés en 2022, alors que les recettes de sponsoring devraient progresser de 145 % par rapport à 2022 ». L'UEFA compte aussi sur « plus de 20 sponsors exploitant la popularité croissante de la compétition afin d'augmenter encore la visibilité et la valeur commerciale du football féminin et d'offrir des flux de recettes durables. »
Côté FIFA, on assure ne pas être en reste, avec un programme d'envergure rappelé par Mattias Grafström, le secrétaire général, dans une circulaire adressée à toutes les Fédérations le 13 décembre 2024. Toutes les opérations menées par la FIFA sont listées. Et surtout les multiples possibilités d'obtenir des financements. Avec l'objectif d'atteindre les 60 millions de licenciées en 2027 et de continuer à s'ouvrir un marché pour le futur.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Comme on se retrouve  : le PSG face au Real et Kylian Mbappé, une affiche électrique en Coupe du monde des clubs
Comme on se retrouve  : le PSG face au Real et Kylian Mbappé, une affiche électrique en Coupe du monde des clubs

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Comme on se retrouve : le PSG face au Real et Kylian Mbappé, une affiche électrique en Coupe du monde des clubs

Vainqueur d'un match au couteau contre le Bayern Munich où tout lui a réussi, le PSG retrouvera en demi-finales le Real Madrid et Kylian Mbappé. Savoureux, forcément. Il a fallu attendre mais cela en valait la peine. Après des semaines à s'interroger sur la pertinence et l'intérêt de cette Coupe du monde des clubs, à enchaîner les apéritifs plus ou moins digestes dans des stades plus ou moins garnis, le PSG entre dans le money-time escorté par des effluves d'épopée et sa bonne étoile solidement accrochée au-dessus de sa tête. Dans un Mercedes-Benz Stadium d'Atlanta qui a terminé en ébullition, le champion d'Europe et le Bayern Munich ont offert samedi la meilleure publicité que la FIFA pouvait espérer pour sa dernière création. « Un match d'un niveau extrêmement élevé, avec une énorme intensité », a résumé le coach bavarois Vincent Kompany. Où l'on aura tout eu : des surprises (Ousmane Dembélé sur le banc au coup d'envoi), des beaux buts, des rebondissements, des émotions (blessure de Jamal Musiala) et un suspense étouffant jusqu'au bout. Tout ce qui fait la beauté du foot, et qui avait été éclipsé par les motivations et les écueils de ce tournoi imposé au forceps, à grand renfort de dollars. En demi-finales, l'affiche ne sera pas moins belle puisque Paris a rendez-vous avec le Real Madrid. L'occasion de retrouvailles forcément particulières avec Kylian Mbappé. Ils s'étaient évités de justesse en Ligue des champions, parce qu'Arsenal avait joué les trouble-fêtes, voilà qu'ils se retrouvent de l'autre côté de l'Atlantique. Il faudrait trois volumes pour détailler le passif entre l'attaquant des Bleus et son ancien club. Cela donne une épaisseur savoureuse à ce choc qui aurait pu se tourner à Hollywood mais aura pour cadre le MetLife Stadium d'East Rutherford, près de New York. Il y a eu de belles choses, beaucoup même, sinon le Bondynois ne serait pas resté sept ans dans la capitale avec une couronne de meilleur buteur de l'histoire (256 buts en 308 matches). Mais le divorce en grand fracas, qui monnaie encore devant les tribunaux, a laissé place à une amertume tenace que les rencontres fortuites, comme celle entre Nasser al-Khelaïfi et Wilfrid Mbappé en marge de PSG-Inter Miami (4-0), dimanche dernier, ne sauraient évacuer. Pas plus que l'attitude prudente de Luis Enrique : « Je ne peux dire quel adversaire nous préférons affronter en demies. L'important est qu'on y soit et qu'on veuille aller en finale. » Une revanche à prendre après la polémique en 2022 Pour le PSG, devenu champion d'Europe sans sa dernière superstar, il s'agira de valider son changement de projet pour miser sur un collectif puissant. Pour Mbappé, il sera question de fierté, si ce n'est de revanche. Sa mise à l'écart dans le loft, les lettres d'avocats, les matches entamés comme remplaçant « pour préparer la saison prochaine », les adieux escamotés, tout remontera à la surface, mercredi. Au-delà de Mbappé, le PSG a l'occasion de solder les comptes avec les Merengues. Trois ans après, Gianluigi Donnarumma n'a toujours pas digéré le pressing controversé de Karim Benzema dont le triplé vengeur allait le porter au Ballon d'Or (1-3 en huitièmes de finale retour de C1 2021-2022 ; 1-0 à l'aller). Et les relations entre Al-Khelaïfi entre Florentino Pérez, sur fond de projet de Super ligue, ne font qu'ajouter de l'électricité à l'affiche qui, c'est la bonne nouvelle, se jouera sur le terrain. Car de son côté, Paris continue de surfer sur sa dynamique insensée. Après avoir terrassé la moitié de la Premier League, et avant de s'attaquer au vieux monarque espagnol, Luis Enrique et ses hommes se sont payé le scalp du roi de la Bundesliga à la régulière. « C'est l'adversaire qui nous ressemblait le plus, a souligné l'Asturien. Les deux équipes ont présenté leur meilleure version et auraient pu l'emporter. » Pressing haut, mouvement permanent, intensité, goût pour le déséquilibre sur les ailes et les combinaisons rapides. Les Parisiens auraient pu se prendre le miroir en pleine face sans un Donnarumma des grands jours, décisif à 0-0 devant Michael Olise (27e) et Aleksandar Pavlovic (41e). Les deux équipes ont passé la partie à prendre le lead, à tour de rôle, accumulant les occasions dans un bras de fer spectaculaire. Les plus belles ont d'abord été celles du PSG (Kvaratskhelia à la 3e et la 19e, Ruiz à la 22e) mais le Bayern n'a pas été en réussite, avec une emprise globale et deux buts refusés pour hors-jeu sur des têtes de Dayot Upamecano (45e+ 1) et Harry Kane (87e). Entre-temps, Désiré Doué avait donné l'avantage au PSG en conclusion d'une action limpide (1-0, 78e), avant que la fin de match ne bascule dans la folie. Expulsions de Willian Pacho (81e) puis de Lucas Hernandez (90e+ 2), contre victorieux de Dembélé sur une action dingue d'Achraf Hakimi (2-0, 90e+ 6), penalty sifflé contre Nuno Mendes puis annulé à la vidéo (90e+ 8)... « Avec deux joueurs de moins c'était un peu la loterie », soufflait Luis Enrique. Sauf que le PSG tire désormais les bons numéros. À lire aussi Les notes de PSG-Bayern Munich Comment le vestiaire du PSG est devenu sain malgré les groupes Les joueurs du PSG bien entourés Les notes de France-Angleterre

Delphine Cascarino après la victoire des Bleues face à l'Angleterre à l'Euro « Il y a eu beaucoup de joie »
Delphine Cascarino après la victoire des Bleues face à l'Angleterre à l'Euro « Il y a eu beaucoup de joie »

L'Équipe

time2 hours ago

  • L'Équipe

Delphine Cascarino après la victoire des Bleues face à l'Angleterre à l'Euro « Il y a eu beaucoup de joie »

Après la victoire des Bleues contre l'Angleterre pour leur entrée en lice à l'Euro (2-1), ce samedi, Delphine Cascarino, élue joueuse du match, est revenue sur sa performance et celle de ses coéquipières. Après la victoire très importante des Bleues contre l'Angleterre pour leur entrée en lice à l'Euro (2-1), l'attaquante française Delphine Cascarino a été élue joueuse du match. Elle a réagi au micro de TF1 : « Dans les vestiaires, il y a eu beaucoup de joie et un beau discours du coach mais il faut garder les pieds sur terre, c'est le premier match. (...) Les mots du coach étaient la sérénité. On est consciente de nos forces. C'est une poule pas facile, on a gagné le premier match mais rien n'est fait. À nous de travailler sur le pays de Galles et les Pays-Bas pour rester sur notre lancée. C'est bien de commencer la compétition sur une victoire mais à nous de continuer. » « Naturellement, j'ai des qualités de vitesse. Physiquement, je me sens très bien, je me sens capable d'enchaîner beaucoup de courses grâce au Championnat américain, a-t-elle également ajouté sur sa propre performance. C'est un collectif super fort même si on a pris ce but on est resté sereine. Aux États-Unis (aux Wave de San Diego où elle évolue depuis un an), les matches sont supers durs, tous les week-ends c'est la guerre. Ça m'a permis d'évoluer par rapport à mon rythme. » Baltimore et Katoto, elles aussi satisfaites Peu après, la deuxième buteuse de la rencontre Sandy Baltimore s'est également exprimée au micro de TF1 : « On est toutes ensemble. Ce n'est pas fini, il faut continuer comme ça. Au début, ce n'était pas facile mais après on a su aller vers l'avant surtout avec DD (Delphine Cascarino) très en forme. L'état de forme de ma vie ? Je ne sais pas, peut-être. Mais, c'est surtout un travail d'équipe. C'est une première étape, on est très contente, il faut fêter mais rester calme quand même. » Enfin, Marie-Antoinette Katoto, à l'origine de l'ouverture du score contre les Anglaises et sortie à la 62e minute à la place de Clara Mateo, a également pris la parole en envoyant un message aux fans tricolores : « La fin ? Sur le banc, c'était très stressant. Après, on est contente de cette première victoire. On est très tranquille, on va quand même savourer la victoire parce qu'elle était importante. Les supporters nous ont beaucoup aidés, on les remercie du fond du coeur, j'espère qu'ils nous suivront jusqu'au bout. Tout comme les téléspectateurs. »

Football - Coupe du monde des clubs : Enrique : « L'équipe a fourni un énorme effort »
Football - Coupe du monde des clubs : Enrique : « L'équipe a fourni un énorme effort »

L'Équipe

time2 hours ago

  • L'Équipe

Football - Coupe du monde des clubs : Enrique : « L'équipe a fourni un énorme effort »

Le PSG s'est imposé contre le Bayern Munich (2-0) en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs samedi, malgré deux expulsions dans la rencontre. Luis Enrique s'est félicité de la prestation de ses joueurs et s'est projeté sur la demi-finale, avec deux joueurs suspendus. À voir sur L'Équipe Au terme d'une fin de match folle, le Real bat Dortmund et affrontera le PSG en demi-finales La France frappe un grand coup contre l'Angleterre Reinaldo Texeira : « Un jour de deuil pour le football, mais surtout pour les familles » Le message de Roberto Martinez après les fulérailles de Diogo Jota Xabi Alonso laisse planer le doute sur la présence de Mbappé Xabi Alonso rend hommage à Diogo Jota et son frère Maresca : « Neto a fait un effort fantastique pour jouer ce match » Les joueurs de Liverpool présents à Gondomar pour la cérémonie funèbre de Diogo Jota et son frère André Silva Villas-Boas rend hommage à Diogo Jota et son frère Koulibaly : « C'était très difficile pour Ruben Neves et João Cancelo » Wiegman : « Renard est une légende absolue » Barcola : « Ca aurait pu être une belle finale » Dembélé : « Un moment difficile pour le monde du football » Karchaoui : «Mbock a toujours les bons mots»

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store