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Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG
Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG

Le Figaro

time19-07-2025

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Le bilan des violences dans le sud de la Syrie s'alourdit à 718 morts, selon une ONG

Les violences dans le sud de la Syrie ont fait depuis dimanche dernier 718 morts, selon un nouveau bilan fourni samedi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). D'après l'ONG, 391 druzes figurent parmi les morts, dont 146 combattants et 245 civils y compris 165 «exécutés sommairement par des membres (des forces relevant) des ministères de la Défense et de l'Intérieur» aux premiers jours des combats. Parmi les morts figurent également 287 membres des forces du gouvernement et 21 combattants bédouins sunnites dont trois civils «exécutés sommairement par des combattants druzes», selon l'OSDH. Par ailleurs, 15 membres des forces gouvernementales ont été tués dans des frappes israéliennes, d'après l'ONG.

Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent
Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent

La Presse

time16-07-2025

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Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent

Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux. Des violences ont fait 248 morts à Soueida, les affrontements continuent (Damas) Le bilan des violences à Soueida, dans le sud de la Syrie, s'élève à 248 morts depuis dimanche, a annoncé une ONG selon laquelle les affrontements se poursuivent dans la ville à majorité druze, où deux correspondants de l'AFP ont entendu des tirs mercredi matin. Agence France-Presse Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux. L'ONG, des témoins et des groupes druzes les ont accusés de nombreuses exactions. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche entre combattants druzes et tribus bédouines, qui ont provoqué l'intervention des forces gouvernementales aux côtés de ces dernières. Un bilan précédent de cette ONG faisait état de 203 morts mardi. L'OSDH a comptabilisé mercredi 64 combattants druzes et 28 civils druzes tués, dont « 21 civils exécutés sommairement » par des membres des forces gouvernementales. En outre, 138 membres des forces de sécurité et 18 combattants bédouins ont été tués, a indiqué l'ONG selon laquelle des bombardements intermittents sont signalés mercredi matin. PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Un membre des forces de sécurité syriennes tire avec une arme à l'épaule lors d'affrontements dans la ville de Soueida. Deux correspondants de l'AFP dans la ville ont entendu des tirs alors que de la fumée s'élevait de certains quartiers. L'un des correspondants a vu une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil, sans pouvoir identifier leur appartenance. Un autre a vu des forces gouvernementales tirer des obus depuis l'une de leurs positions. Le site local Suwayda 24 a rapporté « un violent bombardement à l'artillerie et au mortier » sur la ville et ses environs depuis l'aube. Les forces gouvernementales avaient annoncé mardi un cessez-le-feu qui n'a pas été respecté. Le ministère syrien de la Défense a affirmé que « des groupes hors-la-loi ont recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville », après la proclamation du cessez-le-feu. « L'armée continue de répondre aux sources de tirs dans la ville », a ajouté le ministère, cité par l'agence officielle Sana, appelant les habitants à rester chez eux.

Syrie: Les forces syriennes accusées d'avoir exécuté des civils druzes
Syrie: Les forces syriennes accusées d'avoir exécuté des civils druzes

24 Heures

time15-07-2025

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Syrie: Les forces syriennes accusées d'avoir exécuté des civils druzes

Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin à Soueida. Vingt-et-un civils druzes ont été «exécutés», selon l'OSDH. Publié aujourd'hui à 23h10 Mis à jour il y a 2 minutes Le corps d'un membre des forces de sécurité syriennes git dans un pick-up endommagé après une frappe israélienne à Soueida, le 15 juillet 2025. AFP Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales d'avoir exécuté une vingtaine de civils druzes après leur déploiement dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions. Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d'y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche. Israël, pays voisin qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d'environ 150'000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que 21 civils druzes avaient été «exécutés» par les forces gouvernementales, parmi lesquels douze personnes tuées après la «prise d'assaut» d'une maison d'hôtes de la ville. Exécutions, vols et pillages Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté «quatre civils druzes, dont une femme», dans un village voisin, et qu'un autre groupe avait abattu trois hommes en présence de leur mère. Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces gouvernementales, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu. «Je me trouve dans le centre de Soueida», a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui, qui n'a pas dévoilé son identité. «Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages». «Pratiques sauvages» «Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (…) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages», a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de «dizaines» de civils tués. L'émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé «inquiétantes» ces violences et dit oeuvrer «avec toutes les parties» pour un retour au calme. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. «Second Liban» Israël, qui bombarde depuis lundi des positions des forces gouvernementales syriennes dans la région de Soueida, a affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune. «Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie», ont déclaré conjointement mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz. «Nous ne permettrons pas le retour à une situation où un +second Liban+ est établi» dans cette région, a affirmé plus tard Benjamin Netanyahu, faisant référence aux conflits qui ont opposé son pays au Hezbollah libanais. 203 morts Les violences avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. Selon l'OSDH, ces violences ont fait 203 morts, parmi lesquels 71 druzes, dont deux femmes et deux enfants, 93 membres de forces gouvernementales et 18 bédouins, outre les 21 civils druzes exécutés. Après avoir déployé d'importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi matin dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté. Malgré un cessez-le-feu annoncé par les autorités, la situation restait confuse dans la ville. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans la soirée que des affrontements se poursuivaient «dans certains quartiers» de Soueida et affirmé que les accords passés avec les chefs religieux pour rétablir le calme avaient été «violés». Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières en mars contre la communauté alaouite, dont est issu l'ex-président, puis contre les druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir syrien à protéger les minorités. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 21 civils druzes
Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 21 civils druzes

La Presse

time15-07-2025

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Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 21 civils druzes

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Damas) Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales d'avoir exécuté une vingtaine de civils druzes après leur déploiement dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions. Maher AL MOUNES Agence France-Presse Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d'y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche. Israël, pays voisin qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d'environ 150 000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que 21 civils druzes avaient été « exécutés » par les forces gouvernementales, parmi lesquels douze personnes tuées après la « prise d'assaut » d'une maison d'hôtes de la ville. Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté « quatre civils druzes, dont une femme », dans un village voisin, et qu'un autre groupe avait abattu trois hommes en présence de leur mère. PHOTO KARAM AL-MASRI, REUTERS De la fumée s'élève tandis que les forces de sécurité syriennes sont assises à l'arrière d'un camion à Soueïda, le 15 juillet 2025. Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces gouvernementales, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu. « Pratiques sauvages » « Je me trouve dans le centre de Soueida », a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui, qui n'a pas dévoilé son identité. « Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages ». « Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité […], mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages », a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de « dizaines » de civils tués. L'émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé « inquiétantes » ces violences et dit œuvrer « avec toutes les parties » pour un retour au calme. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Israël, qui bombarde depuis lundi des positions des forces gouvernementales syriennes dans la région de Soueida, a affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune. « Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, NDLR) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont déclaré conjointement mardi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz. « Nous ne permettrons pas le retour à une situation où un 'second Liban' est établi » dans cette région, a affirmé plus tard Benyamin Nétanyahou, faisant référence aux conflits qui ont opposé son pays au Hezbollah libanais. Confusion Les violences avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des volutes de fumée se dégagent lors d'affrontements dans la ville de Soueïda, à majorité druze, le 15 juillet 2025. Selon l'OSDH, ces violences ont fait 203 morts, parmi lesquels 71 Druzes, dont deux femmes et deux enfants, 93 membres de forces gouvernementales et 18 Bédouins, outre les 21 civils druzes exécutés. Après avoir déployé d'importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi matin dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté. Malgré un cessez-le-feu annoncé par les autorités, la situation restait confuse dans la ville. Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans la soirée que des affrontements se poursuivaient « dans certains quartiers » de Soueida et affirmé que les accords passés avec les chefs religieux pour rétablir le calme avaient été « violés ». Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières en mars contre la communauté alaouite, dont est issu l'ex-président, puis contre les Druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir syrien à protéger les minorités.

Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 12 civils druzes
Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 12 civils druzes

La Presse

time15-07-2025

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Une ONG accuse les forces gouvernementales d'avoir tué 12 civils druzes

Des membres des forces de sécurité syriennes se tiennent ensemble après l'entrée des troupes syriennes dans la ville majoritairement druze de Soueïda, le 15 juillet 2025. (Damas) Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales syriennes d'avoir tué 12 civils druzes après leur entrée dans la ville de Soueïda, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions. Maher AL MOUNES Agence France-Presse Les forces gouvernementales se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants locaux druzes et ont instauré un cessez-le-feu, affirmant vouloir rétablir le calme après deux jours d'affrontements entre combattants druzes et bédouins ayant fait une centaine de morts. L'aviation israélienne a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida, où Israël dit défendre la communauté druze majoritaire dans cette ville. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a affirmé que 12 civils druzes avaient été « exécutés » sur place mardi par les forces gouvernementales après la « prise d'assaut » d'une maison d'hôtes de la ville. Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol. Des photos de cheikhs druzes et des meubles vandalisés étaient éparpillés autour d'elles. Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces syriennes, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte. PHOTO KARAM AL-MASRI, REUTERS De la fumée s'élève tandis que les forces de sécurité syriennes sont assises à l'arrière d'un camion à Soueïda, le 15 juillet 2025. « Je me trouve dans le centre de Soueida », a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui. « Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages ». « L'un de mes amis qui habite dans l'ouest de la ville m'a dit qu'ils sont entrés dans sa maison, ont chassé sa famille après avoir confisqué leurs portables et ont mis le feu à la maison », a ajouté cet homme qui n'a pas dévoilé son identité. « Pratiques sauvages » « Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité […], mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages », a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de « dizaines » de civils tués. L'entrée des forces syriennes a déclenché des affrontements avec des combattants druzes et l'agence officielle SANA a fait état ensuite de bombardements aériens israéliens sur cette ville d'environ 150 000 habitants. Israël, techniquement en guerre avec la Syrie, avait affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie. « Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire [aux Druzes] et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont déclaré conjointement le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile. La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Confusion PHOTO SHADI AL-DUBAISI, AGENCE FRANCE-PRESSE Des volutes de fumée se dégagent lors d'affrontements dans la ville de Soueïda, à majorité druze, le 15 juillet 2025. Les autorités syriennes avaient annoncé mardi matin un « cessez-le-feu total » après deux jours de combats meurtriers, mais la situation semblait confuse. Des chefs religieux druzes ont lancé des appels contradictoires, la plupart demandant aux combattants locaux de déposer les armes, mais l'un d'eux leur demandant de combattre. Les affrontements avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies. Les forces gouvernementales étaient intervenues, affirmant vouloir pacifier la région, mais ont pris part aux combats contre les factions druzes aux côtés des Bédouins, selon l'OSDH, des témoins et des groupes druzes. Selon l'OSDH, les affrontements ont fait 99 morts, parmi lesquels 60 Druzes, pour la plupart des combattants, mais également deux femmes et deux enfants, 18 Bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept hommes armés non identifiés. Le ministère de la Défense a fait état de 18 morts dans les rangs des forces armées. Les tensions couvaient en particulier depuis des heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts. Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières contre la communauté alaouite, dont est issu Assad, puis contre les Druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.

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