Dernières actualités avec #gourmandise


Le Figaro
2 days ago
- Business
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«Le prix n'est pas un sujet»: matcha, pistache, ube… quand TikTok impose les nouvelles modes culinaires
Réservé aux abonnés Propulsés par le réseau social, certains aliments sont devenus des produits qui s'arrachent. Ces engouements soudains bousculent les chaînes de production et profitent à de nouveaux commerces. Rue Sainte-Anne à Paris, les enseignes vendant des douceurs asiatiques en tout genre se succèdent et les mochis, melon pans et bubble teas font le bonheur des gourmands. Parmi elles, une enseigne semble particulièrement populaire : Creamy Daily. La raison ? Ce café ouvert il y a un an propose des boissons au matcha, une poudre de thé vert consommée depuis des siècles lors des cérémonies du thé au Japon. Devant, la file d'attente s'allonge et une fois la boisson récupérée, les clients se pressent de photographier le gobelet en plastique contenant le précieux liquide vert. L'explication de ce succès tient en un mot : TikTok. Sur le réseau social, les vidéos faisant l'éloge de l'enseigne se multiplient. Certains la couronnent même « meilleur matcha de Paris ». À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech À lire aussi «Chokbar», «goumin», «mon pain»... Comment TikTok rend virales les expressions communautaires Sur l'application, le mot-clé « matcha » regroupe des millions de vidéos de recettes et d'adresses à tester. Si son goût amer divise, nombre d'internautes sont séduits par cette alternative au café aux vertus…


Le Figaro
22-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Maison Brémontier : Le temps d'une parenthèse enchantée
À Soulac-sur-Mer, Julia et Florian proposent une cuisine créative et voyageuse qui vit au rythme des saisons. Une nouvelle vie pour ce couple de restaurateurs, qui offre en partage de beaux moments de gourmandise et de convivialité dans une maison accueillante et pleine de charme. On peut aimer l'aventure, les voyages, et aussi se construire un foyer où s'épanouir en toute sérénité. C'est le choix fait par Julia Bazzo et Florian Kerdraon en créant la Maison Brémontier : après des années marquées par les séjours en Asie et les cadences d'une grande brasserie sur le littoral, ils ont décidé de changer de rythme. «En nous installant dans un lieu à l'esprit plus cocooning, nous avons voulu nous donner le temps d'aller voir les producteurs, de construire une carte plus réduite en partant de leurs produits, et de laisser plus de place à la créativité», explique le couple. Le Chef, aux influences italiennes et asiatiques, réinvente les classiques du terroir français. Maison Brémontier D'un terroir à l'autre Florian, qui a souvent travaillé à l'étranger, s'inspire particulièrement des croisements entre gastronomies française, italienne et asiatique. Avec, par exemple, un gravlax de truite d'Aquitaine au saké et aux agrumes, avec raviole de betterave et stracciatella Di Buffala, ou un streusel chocolat et son espuma façon tiramisu sur une base d'amaretto, accompagné de glace artisanale aux Noisettines du Médoc. «L'idée est de faire plaisir et de se faire plaisir en créant des contrastes, des saveurs et des sensations nouvelles, avec toujours des façons différentes de travailler nos produits», indiquent Julia et Florian. Ici, «on sublime tout» : la betterave se décline en carpaccio, pickles ou ravioles, le vert du poireau ou les coques de langoustine sont transformés en huile, la pomme de terre devient espuma, mousseline ou mille-feuilles croustillant... La maison typique, accueillante et pleine de charme, abrite une table de qualité, qui met en valeur les produits locaux. Maison Brémontier Home, sweet home Les deux passionnés, qui ont repris l'établissement en début d'année, ont «transformé un restaurant en maison». Derrière la jolie façade aux tons vert d'eau et orangés de cette demeure typique de Soulac-sur-Mer, la salle très fleurie, avec son parquet en bois de bateau, s'ouvre sur un jardin parsemé de plantes aromatiques. De part et d'autre, deux terrasses : un espace cosy avec canapés et une grande terrasse ombragée fermée de ganivelles, ces clôtures en bois que l'on peut voir sur les dunes. Julia et Florian, qui vivent à l'étage en famille, y prennent le temps d'échanger avec leurs clients, de leur présenter les plats et les produits. «Cette relation privilégiée et conviviale, tout le monde en profite : nos clients, et nous-mêmes !», note le couple, qui a pour projet de bientôt reprendre les voyages, pour de nouvelles expériences... Et de nouvelles idées à retrouver dans l'assiette. Infos : 5, rue Brémontier, 33780 SOULAC-SUR-MER Tél. : 05-56-59-96-71 Facebook : Maison-Brémontier


Le Parisien
16-07-2025
- Business
- Le Parisien
« Cette réouverture, c'est beaucoup d'émotion » : comment la rousquille catalane a sauvé les sucettes à l'anis de la Cure Gourmande
Depuis ce samedi 12 juillet 2025, les gourmands des vastes zones de chalandise de Sète et de Pézenas (Hérault) se pourlèchent les babines. À juste titre, puisqu'ils ont à nouveau accès aux deux boutiques de la Cure Gourmande, emblématique maison des tentations sucrées sous toutes les formes possibles. Guimauves bananes, croquants aux amandes… Sans oublier les sucettes à l'anis, bien sûr, ou les fameuses choupettes, en particulier celles goût cerise. Autant de friandises qui attirent toutes les convoitises après plusieurs semaines de fermeture et de frustration, suite à la liquidation judiciaire du groupe le 7 avril dernier. « Cette réouverture des deux premières boutiques, cela tient presque du miracle, puisque nous avons signé le plan de reprise d'une partie de l'activité de la Cure Gourmande, placée en liquidation judiciaire, le 30 juin dernier », indique Xavier Danjou, le patron de la Confiserie du Tech, l'un des deux repreneurs partiels. « En douze jours, il nous a fallu fabriquer les produits de Cure Gourmande sur nos machines de la Confiserie à Cabestany ( Pyrénées-Orientales ). Les équipes ont travaillé en deux-huit pour y parvenir. C'est une véritable performance industrielle pour mettre en rayon en si peu de temps 40 références avec leurs packagings. » Des références qui viennent ainsi compléter le catalogue du roi incontestable de la rousquille. Cette authentique et addictive confiserie catalane , développée par les grands-parents de Xavier Danjou, a fait de la Confiserie du Tech un empire à 9,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024, et qui emploiera bientôt une centaine de personnes. Si les Catalans ont très vite produit leurs nouvelles friandises, une fois sortis du tribunal de commerce, c'est pour ne pas manquer la saison d'été et les touristes nombreux qui repartent avec des sacs entiers de souvenirs succulents pour toute la famille. « On ne pouvait pas se permettre de manquer la saison d'été. Ces deux mois, c'est 30 % de notre chiffre d'affaires, que ce soit pour la Confiserie ou pour la Cure », analyse Xavier Danjou. Dans la boutique de la résurrection, quai de la Résistance à Sète, ce 12 juillet, point de chiffres, mais des dégustations à pleines dents avec l'évident plaisir partagé de retrouver ce qui avait manqué. « Cette réouverture, c'est beaucoup d'émotion à commencer par ce matin, notre premier client, un américain, un voyageur venu de l'Indiana » poursuit Xavier Danjou. Un Sétois barbu fait irruption dans la boutique pour réclamer ce qu'il aime par-dessus tout glisser sur la table des vacances : des pavois, petits biscuits en forme de pavois de jouteurs, emblématique de la ville . Mais il lui faudra attendre encore deux semaines, le temps de remettre en route la machine. « On apprécie, on se délecte. C'est tellement bon ! », s'exclame de son côté Chantal, arrivée d'Istres (Bouches-du-Rhône) avec sa fille Audrey et ses deux petits-fils. Dehors, trois jeunes filles venues des Philippines s'extasient et se prennent en photos devant la vitrine de la Cure Gourmande, qu'elles considèrent comme le modèle typique d'un petit commerce français. Tous les clients partagent l'instant, encouragés qu'ils sont par des prix devenus plus doux depuis que les Catalans ont repris la Cure en main. « On a globalement réduit les tarifs de 10 à 15 % pour gagner des parts de marché », souligne Xavier Danjou. Le chef d'entreprise explique qu'il était impressionné par le savoir-faire de ces concurrents languedociens. Pour la réouverture de la boutique de Sète, il a donc enfilé avec fierté le tablier de la Cure Gourmande, avec la bénédiction de son grand-père. La Confiserie du Tech a récupéré deux boutiques, mais pas le centre de production historique de Frontignan (Hérault), jugé obsolète, soit la reprise de 10 salariés sur les 70, notamment les vendeurs de Sète et de Pézenas. Le Comptoir de Mathilde, groupe spécialisé dans l'épicerie fine et la chocolaterie, a en parallèle repris les boutiques de Paris, Marseille, Nice et Aix-en-Provence, ainsi que 15 emplois. Le sort de la vingtaine de boutiques en franchise et de leurs salariés reste suspendu à de nouveaux contrats commerciaux à établir. Pour sa part, la Confiserie du Tech prépare déjà ses prochains projets gustatifs à Cabestany, comme cette rousquille fourrée à l'abricot qui vient de faire son apparition sur les rayons de La Cure Gourmande. Symbole du savoureux mariage entre les sucettes et les friandises catalanes.