Dernières actualités avec #grandsparents


Le Parisien
3 days ago
- Science
- Le Parisien
Cocktail mortel, dealer amoureux… Les questions subsistent après l'overdose d'Ahmed à Viry-Chatillon
Une mort par overdose médicamenteuse, et un nuage de questions. Deux mois et demi après la mort d'Ahmed, 21 ans, à Viry-Chatillon (Essonne), un homme vient d'être placé en garde à vue, soupçonné de l'avoir poussé à la consommation. Si le suspect a finalement été remis en liberté, l'enquête se poursuit pour tenter de faire toute la lumière sur ce dossier. C'est le 2 mai que l'enquête démarre. Le jeune Ahmed vient d'être retrouvé mort dans l'appartement où il vivait avec ses grands-parents, allée Ambroise-Paré. C'est un homme plus âgé, Yanis, 31 ans, qui a donné l'alerte.


Le HuffPost France
21-07-2025
- Science
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« Avec nous, il a été adorable » : pourquoi votre enfant est odieux quand vous le récupérez après ses vacances
FAMILLE - « Quand je récupère mes enfants, ils sont déchaînés et odieux ». À chaque fois que Charlotte, 39 ans, va chercher ses deux enfants, de 5 et 8 ans, chez leurs grands-parents après une période de vacances, c'est le même scénario. « Pendant le séjour, ça se passe très bien, mes parents me disent qu'ils sont adorables, raconte cette mère. Et au moment où on franchit la porte, c'est fini. Ils se tapent dessus, se chamaillent, nous parlent mal, nous sollicitent de 'maman' ou 'papa' toutes les trois secondes… » Une situation qui provoque systématiquement l'étonnement des grands-parents, qui les ont gardés jusque-là sans difficulté particulière, que ce soit pendant quelques jours ou plus longtemps. « Ils me disent qu'ils ne comprennent pas, que deux heures plus tôt, avant qu'on arrive, ils étaient trop mignons », souligne-t-elle. La phase de « crise » dure généralement quelques heures, le temps de quitter le domicile des grands-parents et de rentrer. Les parents, « figures d'attachement principales » Pour Charlotte, c'est l'incompréhension qui domine, à un moment où de surcroît elle est contente de retrouver ses enfants. « Je n'arrive pas à savoir si c'est parce que mes parents sont plus lâches sur tout un tas de points, en termes de routine, d'heure du coucher, etc. ou si c'est parce qu'on est leurs figures d'attachement, mais c'est très net », soupire-t-elle. Ses pistes d'explication semblent être les bonnes, selon l'analyse d' Emmanuelle Rigeade, infirmière puéricultrice et coordinatrice de May App. « Chaque enfant est différent en fonction de son environnement, du lieu et des personnes, et c'est tout à fait normal. Tous les enfants font ça », rassure-t-elle. Elle évoque elle aussi la « figure d'attachement principale » que représentent les parents, ce qui peut expliquer la réaction de leur progéniture. « Les parents sont les personnes 'préférées' de l'enfant, celles avec qui il se sent le plus en sécurité. Et de ce fait, il s'autorise des comportements qu'il ne va pas s'autoriser avec les autres, des comportements de décharge », explique-t-elle. Notamment après une journée d'école où l'enfant aura beaucoup pris sur lui ou un séjour chez les grands-parents dans un environnement différent. Car dans la relation entre enfants et grands-parents, les « enjeux affectifs et émotionnels » ne sont pas du tout les mêmes. « L'attention du parent, quand on ne l'a pas vu depuis longtemps, c'est hyper important, souligne-t-elle. Par exemple, il y a des enfants qui vont très bien dormir chez la nounou, parce qu'ils s'en fichent un peu, alors qu'ils vont refuser de faire la sieste à la maison parce qu'ils veulent profiter de leurs parents. » C'est normal et c'est « bon signe » Bien souvent, les grands-parents donnent une attention exclusive à l'enfant et sont plus disponibles que les parents, qui gèrent le quotidien. « Avec les parents, soyons réalistes, ce n'est pas une attention exclusive tout le temps, il y a la maison dont il faut s'occuper et toute la logistique, développe-t-elle. Et l'enfant va souvent avoir tendance à aller chercher l'attention du parent, parfois par le biais d'une attention négative. » Les grands-parents peuvent aussi parfois faire preuve de beaucoup plus de lâcher-prise, ne pas avoir la même exigence, accepter plus de choses… Ils n'ont pas la même « charge éducative » que les parents. Ce qui peut provoquer une réaction de l'enfant, quand il retrouve son cadre habituel. « Le jeune enfant ne fait que ça, tester le cadre de son environnement. Il a forcément testé chez les grands-parents, il le teste en revenant à la maison et vérifie que ça n'a pas changé », détaille Emmanuelle Rigeade. Pour elle, il ne s'agit en aucun cas de « provocation », mais au contraire, d'un besoin de sécurité, de cadre, de reconnaissance des lieux et de besoin d'attention. Elle estime que c'est tout à fait normal et surtout « bon signe ». « C'est satisfaisant de savoir que son enfant se comporte bien quand il est à l'extérieur et qu'on n'est pas là, c'est très rassurant », appuie-t-elle. Aux parents qui considèrent que les retrouvailles sont un peu difficiles, elle conseille de se montrer un peu flexible et d'entendre le besoin d'attention ponctuel, exprimé par les enfants.


Le Figaro
16-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Baisse de la natalité : comprenez-vous le choix des nouvelles générations de faire moins d'enfants?
APPEL À TÉMOIGNAGES – Aujourd'hui, les Français font de moins en moins de bébés. Vous aimeriez avoir des petits-enfants ou des arrière-petits-enfants que vous ne voyez pas naître ? Racontez-nous vos interrogations, voire vos incompréhensions. Parents ou grands-parents, vous vous souvenez d'une époque où il allait de soi d'avoir plusieurs enfants. Vous constatez que ce n'est plus le cas alors que vos descendants tardent à devenir parents ou ne veulent plus l'être. Les maternités sont plus tardives. Certains couples choisissent de ne pas avoir d'enfant du tout. Trouvez-vous ce choix de vie difficile à comprendre ? Le regrettez-vous alors que vous avez connu les joies d'une famille nombreuse ? L'absence de naissance est-elle devenue un sujet de discussion ou de conflit ? Et à terme, craignez-vous l'extinction de votre lignée ? Publicité Pour participer, communiquez-nous vos coordonnées dans le formulaire ci-dessous et racontez-nous en quelques mots vos réflexions sur cette baisse de la natalité au sein de votre propre famille et ses effets. Notre journaliste Agnès Leclair prendra contact avec plusieurs d'entre vous, pour en savoir plus sur vos expériences. Cet appel à témoignages est ouvert à tous nos lecteurs. Les informations envoyées par ce formulaire sont confidentielles. Nous ne publierons rien sans avoir pris contact avec vous préalablement. Les témoignages pourront être anonymisés.


24 Heures
16-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Les lieux «Adults Only»: exclure, la tentation facile
Opinion Interdire les bambins de certains lieux, c'est la solution de facilité. Réfléchissons plutôt à la façon de partager l'espace entre grands et petits. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h54 Les Suisses ont de moins en moins d'enfants. Ceci explique-t-il cela? Il semble aussi qu'ils peinent à supporter ceux des autres. Dans notre pays comme ailleurs, on voit apparaître des lieux réservés aux adultes. Histoire de rester tranquille entre personnes qui savent nager sans s'asperger, bronzer sans courir autour de la piscine et boire un verre sans le casser. On peut comprendre cette envie de profiter du calme sans tourmente à ses côtés. Des parents eux-mêmes sont probablement ravis de passer quelques heures sans Junior, ses frasques et ses sautes d'humeur. Mais cette tendance à exclure les enfants de certains lieux a de quoi interpeller. Parce que les mineurs font partie de notre société, au même titre que leurs parents et leurs grands-parents. Comment leur expliquer une telle mesure? L'argument du confort revient à leur dire que, si quelqu'un ou quelque chose le dérange, ils peuvent l'interdire. Oui, un enfant bouge, pleure, crie… Mais c'est aussi avec les autres qu'il apprend à réguler son comportement. D'ailleurs, cela vaut probablement également pour ses aînés. Le contact avec la différence, même s'il est parfois gênant, n'aide-t-il pas à apprendre à tout âge? Pour bénéficier d'un peu de calme, des alternatives sont possibles, comme ces coins de jeux destinés aux enfants. Pas convaincu? N'oublions pas non plus que, si ces bambins sont parfois gênants au présent, ils assurent notre avenir. À une époque où la natalité est en berne, les plus calculateurs feraient bien de s'en souvenir s'ils veulent compter sur leur retraite. Sur le même sujet Caroline Zuercher est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2005. Elle couvre en particulier les sujets liés à la santé et à la politique de santé. Auparavant, elle a travaillé pour Swissinfo et Le Matin. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.