Dernières actualités avec #investissements


Le Parisien
3 days ago
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Budget : l'économie des Shadoks
Alors que le Premier ministre s'apprête à dévoiler son plan d'économies budgétaires, une question pointe : mais qu'avons-nous fait de tout l'argent dépensé dans les dernières années ? Mille soixante-quatre milliards de dette supplémentaires sous la présidence Macron. Alors que nos services publics sont efflanqués et que les agents de l'État désertent l'éducation ou la santé devant les conditions de travail. Quant au mur d'investissements à réaliser qui se dresse devant nous, pour la défense, la transition écologique, la recherche ou la rénovation des chemins de fer, il n'a fait que se rehausser. Au point que l'État semble aujourd'hui plus pauvre que lorsque la dette n'avait pas atteint cet Himalaya, et la France moins préparée au futur. « Nous avons protégé les Français face aux crises épidémique et énergétique », explique l'exécutif pour justifier les sommes englouties . C'est vrai. À une nuance près. Entre 2019 et 2023, la dette française a gonflé de 12 % du PIB. Sur la même période, les pays de la zone euro, confrontés aux mêmes crises, ont vu leur passif progresser en moyenne de 4 points de PIB seulement. Trois fois moins. L'écart représente 250 milliards d'euros, dépensés en plus par la France.


La Presse
4 days ago
- Politics
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Les entreprises étrangères continuent d'investir à Montréal
Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon des données préliminaires publiées vendredi. Les entreprises étrangères ont investi plus d'argent dans la grande région de Montréal au premier semestre, malgré les menaces de Donald Trump. Le président des États-Unis n'est d'ailleurs plus la principale préoccupation des investisseurs. C'est plutôt le va-et-vient des politiques canadiennes et québécoises en immigration qui les chicote, selon le patron de Montréal International. Stéphane Paquet, PDG de Montréal International, a admis qu'il aurait été surpris si on lui avait dit l'hiver dernier, au plus fort des menaces du président républicain contre le Canada, que l'organisme sans but lucratif aurait accompagné pour 1,69 milliard en investissements étrangers au cours de la première moitié de l'année. Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon ses données préliminaires publiées vendredi. La valeur des investissements a ainsi progressé de 55 % par rapport à 1,09 milliard, réparti sur 32 projets, à la même période l'an dernier. « On a eu un peu moins de projets cette année, mais la valeur moyenne est plus grande », a résumé M. Paquet. La métropole a bien tiré son épingle du jeu dans le secteur des technologies, comme l'intelligence artificielle et la cybersécurité, ainsi que dans le secteur manufacturier, notamment l'aérospatiale, l'ingénierie et les services environnementaux. Malgré les frictions diplomatiques, les entreprises américaines sont toujours au rendez-vous, avec 46 % des investissements accompagnés. « Au Texas, en Californie, à New York, les gens s'excusent à nos démarcheurs, a raconté Mark Maclean, vice-président, investissements étrangers, de Montréal International. Les gens nous disent que les commentaires du gouvernement ne les représentent pas. Il y a toujours un intérêt. » Si le pire semble évité, M. Paquet a prévenu que rien ne garantit que le rythme puisse être maintenu pour le reste de l'année. Il a souligné que l'administration Trump demeure imprévisible. L'entrevue a d'ailleurs été réalisée quelques heures avant que M. Trump menace, jeudi soir, d'imposer des droits de douane de 35 % le 1er août. Des changements qui suscitent l'inquiétude Si on lui parle moins de M. Trump, M. Paquet constate que le resserrement des politiques d'immigration au Canada et au Québec préoccupe les investisseurs étrangers. Montréal a besoin de sang neuf. Parmi les postes à pourvoir au Québec, trois sur cinq sont dans la région métropolitaine, a souligné M. Paquet. Le mécontentement du milieu des affaires n'est pas qu'un phénomène montréalais. Au début du mois de juin, des chambres de commerce de plusieurs régions du Québec ont demandé un moratoire sur les restrictions du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires. De nombreuses entreprises affirment être incapables de pourvoir tous leurs postes localement. La Presse Canadienne


La Presse
5 days ago
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Les investissements étrangers toujours au rendez-vous à Montréal malgré l'instabilité
Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon ses données préliminaires publiées vendredi. (Montréal) Les entreprises étrangères ont investi plus d'argent dans la grande région de Montréal, malgré les menaces de Donald Trump. Le président américain n'est d'ailleurs plus la principale préoccupation des investisseurs. C'est plutôt le va-et-vient des politiques canadiennes et québécoises en immigration qui les chicote, selon le patron de Montréal International. Stéphane Rolland La Presse Canadienne Stéphane Paquet a admis qu'il aurait été surpris si on lui avait dit cet hiver, au plus fort des menaces du président républicain contre le Canada, que l'organisme sans but lucratif aurait accompagné pour 1,69 milliard en investissements étrangers au cours de la première moitié de l'année. « Je ne vous aurais pas cru et je vous aurais peut-être même dit que vous en aviez fumé du bon », a lancé à la blague le PDG de Montréal International, en entrevue pour discuter des résultats des six premiers mois de l'année. Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon ses données préliminaires publiées vendredi. La valeur des investissements a ainsi progressé de 55 % par rapport à 1,09 milliard, réparti sur 32 projets, à la même période l'an dernier. « On a eu un peu moins de projets cette année, mais la valeur moyenne est plus grande », a résumé M. Paquet. La métropole a bien tiré son épingle du jeu dans le secteur des technologies, comme l'intelligence artificielle et la cybersécurité, ainsi que dans le secteur manufacturier, notamment l'aérospatiale, l'ingénierie et les services environnementaux. Malgré les frictions diplomatiques, les entreprises américaines sont toujours au rendez-vous, avec 46 % des investissements accompagnés. « Au Texas, en Californie, à New York, les gens s'excusent à nos démarcheurs, a raconté le vice-président, investissements étrangers, de Montréal International, Mark Maclean. Les gens nous disent que les commentaires du gouvernement ne les représentent pas. Il y a toujours un intérêt. » Les entreprises prennent leur temps Si le pire semble évité, M. Paquet a prévenu que rien ne garantit que le rythme puisse être maintenu pour le reste de l'année. Il a souligné que l'administration Trump demeure imprévisible. L'incertitude économique refroidit également les entreprises. Durant la première moitié de l'année, il a fallu attendre 694 jours en moyenne, soit près de 2 ans, entre la première rencontre et la confirmation d'un investissement. À la même période l'an dernier, ce délai était de 517 jours, environ un an et demi. « Ce qui veut dire que oui, les tarifs ont eu un impact, a répondu M. Paquet. Les gens prennent plus de temps. » Montréal International doit aussi composer avec une plus petite équipe. En janvier 2024, l'organisme avait procédé à des mises à pied, car son financement ne suivait pas l'inflation. Ayant moins de professionnels « qui cognent aux portes » des entreprises étrangères, la croissance est plus difficile à atteindre pour Montréal International. « On a beau vouloir être plus productif, vouloir en faire plus avec moins, à un moment donné, ça va nous rattraper », a prévenu le PDG. Immigration : des changements qui inquiètent Si on lui parle moins de M. Trump, M. Paquet constate que le resserrement des politiques d'immigration au Canada et au Québec préoccupe les investisseurs étrangers. « On a besoin de plus de stabilité sur les différentes politiques d'immigration », a-t-il plaidé. Montréal a besoin de sang neuf. Parmi les postes à pourvoir au Québec, trois sur cinq sont dans la région métropolitaine, a souligné M. Paquet. Le mécontentement du milieu des affaires n'est pas qu'un phénomène montréalais. Au début du mois de juin, des chambres de commerce de plusieurs régions du Québec ont demandé un moratoire sur les restrictions du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires. De nombreuses entreprises affirment être incapables de pourvoir tous leurs postes localement. Ce ne sont pas tant les cibles d'immigration qui posent problème, que les changements trop nombreux et soudains, selon M. Paquet. « Peu importe le résultat final, les gens vont finir par s'y faire, s'y habituer », a-t-il avancé. « Entendez-vous sur quelque chose [le fédéral et Québec] et assurez-vous que le système fonctionne, que ça ne prenne pas [plusieurs mois] de plus au Québec qu'en Ontario pour avoir une résidence permanente », a-t-il déploré.


Le Figaro
6 days ago
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L'Italie enquête sur les pratiques «malhonnêtes» de Revolut
Le gendarme italien de la concurrence a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête sur «les pratiques commerciales malhonnêtes» de la banque en ligne britannique Revolut. L'Autorité garante de la Concurrence et du Marché (AGCM) accuse la néobanque britannique d'avoir publié des «messages trompeurs» sur ses offres d'investissements et d'avoir eu recours à des «politiques agressives dans la gestion des services bancaires», selon un communiqué. Mardi, des fonctionnaires de l'AGCM, accompagnés de membres de la police financière, ont procédé à des «inspections dans la succursale italienne de Revolut Bank UAB» située à Milan, a-t-elle précisé. Publicité Revolut, qui revendique 3,4 millions de clients en Italie, en compte cinq millions en France, son deuxième marché derrière le Royaume-Uni, plus de deux millions en Allemagne et plus de 700.000 en Belgique. Concernant les offres d'investissements, le gendarme italien reproche à Revolut d'avoir mis en avant la possibilité d'acheter des actions sans payer de commissions, sans clarifier l'existence d'autres coûts et les limitations associées aux investissements sans commissions. S'agissant des investissements en cryptomonnaies, «qui sont par nature hautement risqués», «Revolut n'aurait pas dit clairement qu'il n'est pas possible de modifier en cours d'investissement les réglages 'stop-loss' et 'take-profit', des instruments permettant de gérer les risques encourus». Enfin, il est reproché à Revolut d'avoir «omis ou fourni avec des modalités peu claires des informations pertinentes sur les conditions et modalités de suspension, de limitation et de blocage du compte». La banque aurait ainsi suspendu ou bloqué des comptes de manière «agressive», sans donner un préavis adéquat à ses clients qui se sont vus ainsi «empêchés d'accéder à leurs fonds» en violation de leurs droits contractuels. Ce n'est pas la première fois que la néobanque a maille à partir avec les autorités de supervision: Revolut a ainsi écopé en avril d'une amende de 3,5 millions d'euros en Lituanie pour manquements dans ses processus de contrôle du blanchiment d'argent.


Le Figaro
6 days ago
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«Refonder Mayotte» : le Parlement adopte définitivement le projet de loi, sept mois après le passage du cyclone Chido
Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d'aboutir. Il décline notamment quatre milliards d'euros d'investissements publics sur six ans. Sept mois après que le cyclone Chido a frappé Mayotte, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi pour «refonder» ce territoire d'outre-mer, qui est le département le plus pauvre de France, déjà confronté avant le passage du cyclone à d'immenses défis. Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d'aboutir. Il décline notamment quatre milliards d'euros d'investissements publics sur six ans, inscrit dans la loi le principe d'un alignement des droits sociaux avec ceux de l'Hexagone à l'horizon 2031, et contient de nombreuses mesures de lutte contre l'immigration clandestine et l'habitat illégal, les deux principaux «fléaux» identifiés par Manuel Valls, ministre des Outre-mer. Publicité Cette «loi-programme» décline notamment 4 milliards d'euros d'investissements publics sur six ans et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale, c'est-à-dire l'alignement des droits sociaux avec les montants de l'Hexagone, avec pour horizon 2031. À Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas. À lire aussi Immigration illégale à Mayotte : un durcissement du droit du sol aux effets incertains Une loi fruit d'un compromis entre députés et sénateurs Dernier texte de loi à passer les griffes du Parlement avant la pause estivale, il vient clore une session parlementaire extraordinaire assez fructueuse pour le gouvernement, qui aura réussi à faire aboutir plusieurs textes malgré son absence de majorité à l'Assemblée nationale. Cette loi pour «refonder Mayotte», fruit d'un compromis entre députés et sénateurs, avait été validée mercredi par les députés, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l'extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué «une victoire politique». Mais la gauche, à l'Assemblée comme au Sénat, s'est partagée entre opposition et abstention, mettant notamment en cause «l'obsession» du projet de loi pour l'immigration, ont accusé plusieurs parlementaires. Le texte s'attaque en effet à deux «fléaux», la lutte contre l'immigration clandestine et l'habitat illégal, «sans quoi» Mayotte risque d'être reconstruite sur du «sable», selon les mots de Manuel Valls. Il prévoit par exemple de durcir les conditions d'obtention d'un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles, alors qu'un tiers de l'habitat est informel. Une mesure permet par exemple de déroger à l'obligation d'une offre de relogement au moment d'une évacuation.