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L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Face aux barrières commerciales et au dumping massif, à l'Europe de rebondir»
L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Face aux barrières commerciales et au dumping massif, à l'Europe de rebondir»

Le Figaro

time4 days ago

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L'éditorial de Jacques-Olivier Martin : «Face aux barrières commerciales et au dumping massif, à l'Europe de rebondir»

Réservé aux abonnés Pour ne pas s'effacer et s'appauvrir, les vieux pays d'un vieux continent doivent réapprendre les règles de la puissance pour résister aux États-Unis et à la Chine. Ils sont moins élevés que ce qui était redouté, certes, mais de nouveaux droits de douane américains vont tout de même frapper lourdement l'Europe. Royaume-Uni, Chine, Japon…, aucun pays n'y échappe. Donald Trump l'a annoncé dès son retour à Washington, et sur ce sujet le président américain ne varie pas. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Paradoxalement, une forme de soulagement gagne les chefs d'entreprise. Non pas qu'ils raffolent des barrières douanières qui renchérissent les coûts, nourrissent l'inflation, désorganisent les chaînes de production et finissent toujours par ralentir l'innovation, mais ils détestent plus que tout l'incertitude. Les règles sont posées. Les entreprises vont donc s'organiser et avancer dans un paysage économique et commercial mondial qui s'éclaircit. D'un côté, une Amérique qui érige des barricades. De l'autre, une Chine qui pratique un dumping massif pour écouler ses excédents. Dans ce contexte, à l'Europe de s'adapter, de rebondir. Si elle veut rester fidèle au libre-échange, elle doit apprendre…

Jean-Pierre Robin: «Indonésie, Maroc, Mexique, Pologne, Vietnam, nouvelles stars du commerce mondial»
Jean-Pierre Robin: «Indonésie, Maroc, Mexique, Pologne, Vietnam, nouvelles stars du commerce mondial»

Le Figaro

time4 days ago

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Jean-Pierre Robin: «Indonésie, Maroc, Mexique, Pologne, Vietnam, nouvelles stars du commerce mondial»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Alors que l'affrontement sino-américain et les conflits géopolitiques remettent en question l'existence de la mondialisation économique et du libre-échange. Certains pays se distinguent par le développement de leurs activités commerciales et productives. En invitant l'Indonésie et son président à participer au défilé du 14 Juillet, Emmanuel a fait l'éloge de ces nations « qui entendent refuser en Indo-Pacifique la logique des blocs et la loi des impérialismes, comme nous ». On ne saurait mieux dire ! Quatre semaines plus tôt, le président Prabowo Subianto était à Saint-Pétersbourg pour renforcer ses liens avec Vladimir Poutine, qui le considère comme l'un « des partenaires clés de la Russie ». Et, quelques heures après avoir assisté à la cérémonie militaire française, il signait un accord bilatéral sur les tarifs douaniers avec Donald Trump. La Chine est par ailleurs de très loin le premier partenaire commercial de Jakarta, qui a rejoint en janvier dernier les Brics (onze pays du « grand Sud» , dont la Chine). Pour être indépendant, le mieux serait-il d'appartenir à tous les blocs à la fois ? À lire aussi Comment Donald Trump va rebattre les cartes du commerce mondial En 1955, la conférence historique de Bandung, réunissant dans l'île de Java 29 pays africains et asiatiques, avait lancé le mouvement…

L'Inde signe avec le Royaume-Uni un accord commercial… de bon augure pour conclure avec Bruxelles ?
L'Inde signe avec le Royaume-Uni un accord commercial… de bon augure pour conclure avec Bruxelles ?

Le Figaro

time24-07-2025

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L'Inde signe avec le Royaume-Uni un accord commercial… de bon augure pour conclure avec Bruxelles ?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Sous pression de la guerre commerciale orchestrée par Donald Trump, New Delhi tourne progressivement le dos au protectionnisme. Le texte acté avec Londres préfigure, en partie, celui avec l'Union européenne. L'Inde, l'une des économies les plus fermées, tourne progressivement le dos au protectionnisme. Et accélère les négociations commerciales. Jeudi matin, à Londres, le premier ministre indien, Narendra Modi, a paraphé un accord avec son homologue, Keir Starmer. Cet accord avec le Royaume-Uni est le deuxième conclu en Europe en seulement un an, après l'Association européenne de libre-échange (AELE). L'Inde vise un traité de libre-échange avec l'Union européenne d'ici la fin de l'année. La guerre douanière de Donald Trump a poussé New Delhi, mais aussi Bruxelles, à sortir leurs pourparlers du bourbier. Les discussions, entamées en 2007, restaient paralysées. New Delhi s'active aussi à trouver un compromis avec Washington pour échapper au couperet des droits de douane. À lire aussi «Le plus grand accord jamais réalisé» : Donald Trump et le Japon s'entendent sur un nouveau taux de 15 % de droits de douane Le traité entre l'Inde et le Royaume-Uni offre un aperçu de ce qui pourrait figurer dans celui avec l'UE. Les Britanniques ont obtenu la suppression ou la baisse des droits de douane sur 90 % des lignes tarifaires couvrant 92 %…

Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis
Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

24 Heures

time15-07-2025

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Les tomates mexicaines visées par 17% de droits de douane aux États-Unis

Les États-Unis ont mis en place cette taxe sur les tomates après l'annulation d'un accord de libre-échange avec le Mexique. Publié aujourd'hui à 10h17 Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique. Getty Images via AFP Les Etats-Unis ont annoncé lundi la mise en place de droits de douane de 17% sur les tomates importées du Mexique, après l'annulation d'un accord de libre-échange entre les deux pays pour ce produit. Washington avait annoncé mi-avril sa volonté de mettre fin à l'accord, signé en 2019 durant le premier mandat de Donald Trump, l'annonce entraînant une période de 90 jours avant la sortie effective de l'accord, laps de temps qui s'est achevé lundi. Le gouvernement américain avait initialement menacé les tomates mexicaines d'une surtaxe de 21%, avant de finalement décider d'appliquer 17% de taxe douanière sur le fruit. Réaction du Mexique Mexico a aussitôt dénoncé une surtaxe «injuste» qui va «à l'encontre des intérêts des producteurs mexicains mais aussi de l'industrie américaine», selon un communiqué des ministères mexicains de l'Agriculture et de l'Economie publié lundi. «Etant donné que deux tomates sur trois consommées aux Etats-Unis sont récoltées au Mexique, la mesure (…) n'affectera que les poches des consommateurs américains, puisqu'il sera impossible de remplacer les tomates mexicaines», ajoute le document. Le ministère américain du Commerce accuse les producteurs mexicains de pratiques anticoncurrentielles et assure que les droits de douane ont été calculés afin de compenser ces pratiques. «Le Mexique reste un de nos principaux alliés mais depuis trop longtemps nos agriculteurs ont été écrasés par les pratiques commerciales déloyales qui abaissent artificiellement le prix (de production, ndlr) sur des produits tels que la tomate», a justifié dans un communiqué le ministre du Commerce, Howard Lutnick. Avant l'annonce de ces nouveaux droits de douane, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, avait assuré «travailler afin de réduire les effets» de cette surtaxe. «Il est très difficile de cesser d'exporter des tomates vers les Etats-Unis car leur production nationale ne répond pas à la demande» américaine, a-t-elle ajouté. 90% de tomates mexicaines Au total, 90% des tomates importées aux Etats-Unis viennent du Mexique, avait rappelé en avril le ministre de l'Agriculture Julio Berdegué en anticipant des risques concrets de hausse des prix de l'autre côté du Rio Bravo/Rio Grande. Premier partenaire commercial des Etats-Unis, le Mexique se trouve sur la ligne de front des guerres commerciales lancées par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Droits de douane Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Économie: le peuple n'aura pas le dernier mot sur l'accord avec l'Inde
Économie: le peuple n'aura pas le dernier mot sur l'accord avec l'Inde

24 Heures

time14-07-2025

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Économie: le peuple n'aura pas le dernier mot sur l'accord avec l'Inde

Exportations suisses – Le peuple suisse n'aura pas le dernier mot sur l'accord avec l'Inde À l'issue du délai référendaire, personne n'a contesté ce traité de libre-échange. Les Verts préfèrent concentrer leurs forces sur le Mercosur. Florent Quiquerez Une vue de Mumbai, la ville la plus peuplée de l'Inde. AFP Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'accord de libre-échange avec l'Inde devrait entrer en vigueur cet automne déjà. Le traité supprimera 95% des droits de douane sur les exportations industrielles suisses. Les Verts ne l'ont pas contesté, mais menacent de lancer un référendum contre l'accord avec le Mercosur. Son impact environnemental inquiète en effet davantage que celui de l'accord avec l'Inde. L'événement est majeur pour l'économie, mais il est passé inaperçu. L'accord de libre-échange avec l'Inde va pouvoir entrer en vigueur. Le délai pour le dépôt d'un référendum a expiré le 30 juin et personne n'a décidé de le saisir. Pour le conseiller fédéral Guy Parmelin, c'est un succès, après 16 ans de négociations. À terme, 95% des droits de douane sur les exportations de produits industriels suisse seront supprimés. Le potentiel d'économie? 166 millions par an. «Un accord de libre-échange avec le pays le plus peuplé du monde arrive au bon moment», réagit EconomieSuisse, qui rappelle les «actuelles tensions géopolitiques et incertitudes en matière de politique commerciale». Allusion aux taxes de Donald Trump. Le Mercosur est un autre accord «géant» Mais la faîtière ajoute une dimension politique à l'affaire. L'absence de référendum montrerait «que l'opinion publique reconnaît l'importance de l'accord». L'allusion porte cette fois-ci sur la politique intérieure. Car un autre traité de libre-échange est sur toutes les lèvres: le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay). La Suisse vient de conclure les négociations. Lisa Mazzone, présidente des Verts. J-P GUINNARD Le contenu du paquet doit encore être publié, mais Les Verts menacent déjà de le torpiller dans les urnes. «En pleine canicule, le Conseil fédéral signe un accord au détriment du climat et de la forêt amazonienne, réagissait sa présidente Lisa Mazzone, juste après sa conclusion. Les Verts examineront les détails de l'accord, mais sont prêts pour le référendum.» Des déclarations à prendre au sérieux. En 2021, les opposants à l'accord avec l'Indonésie avaient convaincu 48,3% des votants. L'importance de la forêt amazonienne Face à ces velléités, Guy Parmelin rétorque que des avancées majeures ont été obtenues avec le Mercosur. «Le chapitre sur la durabilité couvre la protection du climat, la lutte contre la déforestation, un engagement pour la reforestation, des mesures strictes pour les droits des travailleurs et la participation des peuples autochtones. Un panel d'experts indépendant a aussi été créé pour surveiller l'application de l'accord. Ce sont autant de points réclamés par le camp rose-vert.» Guy Parmelin, ministre de l'Économie. Foto: Nicole Philipp Pour Olivier Feller (PLR/VD) l'équation est simple. «Quand on parle de libre-échange, il y a deux écueils. Le premier est lié aux droits humains et à l'environnement. Avec cette question: est-ce que cela vaut la peine d'importer sur de longues distances des marchandises, qui ne sont pas produites selon nos normes. Le second est lié à l'agriculture et à tout ce que cela implique dans l'alimentation. Or, avec l'Inde, ces deux écueils ont été surmontés avec des garanties.» «Il faudra voir les détails de l'accord avec Mercosur, mais si les mêmes garanties ont été obtenues, je ne vois pas pourquoi Les Verts devraient lancer un référendum. À moins qu'ils ne le fassent par pure stratégie politique.» Il serait en effet plus facile de polémiquer «sur le bœuf aux hormones ou la forêt amazonienne» que d'attirer l'attention sur l'Inde, qui – comme pays «non aligné et démocratique» à quelque chose de «sympathique». Une analyse que ne partage pas le vice-président des Verts, Nicolas Walder (GE). «L'accord avec l'Inde n'a que peu à voir avec celui du Mercosur. Le premier n'est pas parfait, mais on peut vivre avec. Même si nous regrettons qu'il n'y ait pas de critère de durabilité dans les investissements prévus, nous saluons la volonté d'investir pour développer l'économie indienne et non pas uniquement d'exploiter ses ressources.» Et d'insister: «Pour le Mercosur, l'impact potentiel en termes de biodiversité et d'environnement est d'une tout autre ampleur, notamment en raison de l'agriculture. Ce secteur n'est pas directement concerné par l'accord avec l'Inde, qui ne cherche pas à exporter à tout prix dans ce domaine. La logique dans les pays du Mercosur est tout autre. C'est précisément cette hausse des exportations agricoles, en particulier la viande, qui met en danger la forêt amazonienne et tout ce qu'elle représente en termes d'environnement et de biodiversité.» L'accord doit désormais passer devant le parlement. On saura courant 2026 si le peuple aura le dernier mot. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Florent Quiquerez est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2015. Spécialisé en politique, il couvre avant tout l'actualité fédérale. Auparavant, il a travaillé comme correspondant parlementaire pour les Radios Régionales Romandes. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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