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Le Figaro
3 days ago
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Vous visitez Ibiza ? Voici les adresses à fuir (et nos alternatives)
Comme nombre de destinations estivales parmi les plus mythiques, l'île blanche comporte hélas son lot de pièges à touristes. Tour d'horizon des adresses à éviter, et de leurs alternatives jalousement préservées des initiés. Ibiza a bien changé. Limitation du nombre de véhicules autorisés, couvre-feu pour la vente d'alcool dans certains quartiers les plus festifs... Afin de se protéger d'un afflux d'estivants devenus incontrôlable, la plus mythique des îles de l'archipel Baléarique prend des mesures drastiques. L'île blanche, son surnom, vise désormais une cible touristique plus consciente et au pouvoir d'achat conséquent, au grand dam des locaux qui peinent à survivre et à se loger au vu de la flambée des prix. Un contexte socio-économique aux conséquences directes sur le secteur de l'hospitalité et de la restauration: si Ibiza n'a pas attendu la déferlante Covid pour faire flamber ses tarifs, la pandémie a accéléré le phénomène, entraînant la multiplication de lieux « instagrammables » au service souvent décevant. Les beach clubs où s'attabler, et ceux à fuir Publicité Que serait Ibiza sans ses clubs de plage, cœurs battants du concept lascif de « sobremesa », qui désigne le moment où les convives s'attardent à table, refaisant le monde autour d'un café ou d'un digestif ? Désireux de rentabiliser leurs investissements, bon nombre de ces établissements proposent malheureusement des assiettes des plus minimalistes à des tarifs exorbitants, le tout combiné à un service au mieux absent, au pire prétentieux. On évite : El Chiringuito, beach club 100% frime de la plage d'Es Cavallet qui n'honore aucun des deux termes de son slogan « Honest and wholesome » : au menu del dia, salades ascétiques à plus de 30 euros, serveurs aimables comme des portes de prison et service expéditif qui pousse les clients vers la sortie. On lui préfère La Escollera, situé à quelques pas au bout de la même plage du parc naturel des Salines. Une addition certes pas des plus accessibles, mais qui se justifie par d'excellents produits et un service attentif et chaleureux. Playa Es Cavallet, 07817 Sant Jordi de ses Salines Les grills et viandes a la brasa En quête d'une pluma Ibérique fondante ou de succulentes chuletas de cordero? Authentiques et conviviaux, les restaurants qui célèbrent la cuisine au feu de bois ont le vent en poupe, en particulier dans les Baléares. On évite Casa Maca, qui fait hélas primer le fond sur la forme. Si le décor façon Narcos et la vue sur les remparts de Dalt Vila séduisent, le restaurant de l'hôtel éponyme déçoit par ses plats fades et un service des plus chaotiques, lesquels n'empêchent en rien de se voir présenter une addition qui ne manque pas de sel, à l'inverse de ses viandes maturées vendues à prix d'or. Publicité On préfère La Brasa situé en plein centre d'Ibiza à quelques pas de la jolie Plaza Del Parque, au superbe patio intimiste fleuri de bougainvilliers et aux excellentes grillades proposées à des prix raisonnables. Car er de Pere Sala, 3, 07800 Eivissa Un sunset spot de choix, mais pas à n'importe quel prix Passage obligé de tout séjour Ibizenco qui se respecte, l'apéritif devant l'un des couchers de soleil flamboyants qu'offre l'île peut parfois se transformer en casse-tête, sous l'impulsion de restaurateurs de plus en plus capricieux qui vont jusqu'à fixer des montants minimums de dépense aux visiteurs. On oublie le Sunset Ashram de la plage de Cala Comte, au superbe panorama plombé par des sushis insipides et un personnel exécrable, qu'on doit quasiment supplier pour avoir le privilège de s'y installer. On préfère Le Cotton Beach Club, gentiment bling-bling mais au panorama exceptionnel et aux excellents cocktails (Carrer Posta de Sol, C/ de Cala Tarida, 21, 07829, Illes Balears) ; ou Kuhmaras à Port des Torrents, foutraque mais authentique, prisé pour son ambiance planante qui garantit un vrai revival hippie (Carrer de Lugo, 2, 07829 Sant Josep de sa Talaia, Illes Balears).


24 Heures
7 days ago
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Une journée à la plage, un luxe devenu inaccessible pour les Italiens?
Les plages italiennes privées ont enregistré une baisse de leurs fréquentations ces mois de juin et juillet. Publié aujourd'hui à 11h12 Les plages privées italiennes connaissent une hausse de leurs tarifs, rédhibitoire pour les locaux et les touristes. Unsplash Des parasols colorés à rayures, alignés à perte de vue sur le sable doré: ce cliché est bien connu des Italiens et des touristes qui viennent passer leurs vacances d'été au bord de la Méditerranée. Mais cette image de carte postale est de plus en plus hors de portée pour de nombreux locaux. En cause: la flambée des prix des célèbres ombrelloni , ces grands parasols typiques des plages privées, rapporte «The Guardian» , en s'appuyant sur la presse italienne . Malgré les températures extrêmes de cet été, les plages italiennes connaissent une saison morose. Les établissements balnéaires ont enregistré une baisse de fréquentation de 15 à 25% en juin et juillet, comparé à la même période en 2024, selon le quotidien britannique. Des prix qui explosent La principale raison avancée: la hausse des prix . Louer deux transats et un parasol coûte aujourd'hui en moyenne 17% de plus qu'il y a quatre ans, selon l'association de consommateurs Altroconsumo. Dans la région du Latium, par exemple, il est difficile de s'équiper pour moins de 30 euros par jour. Et dans certaines stations balnéaires très prisées, comme Gallipoli, dans les Pouilles, les tarifs peuvent grimper jusqu'à 90 euros la journée. La situation est d'autant plus délicate que les écarts de salaires entre le nord et le sud du pays restent importants. Or, c'est justement dans le sud que se trouvent certaines des plages privées les plus chères. «Même avec deux salaires, beaucoup de familles peinent à s'en sortir. Il est logique que les loisirs et les vacances soient les premières dépenses sacrifiées», souligne Fabrizio Licordari, président d'Assobalneari Italia, dans les colonnes du «Guardian». De nombreux Italiens se tournent donc vers les plages libres, à savoir publiques, qui ne sont pas équipées de parasols ou d'autres services. Une alternative gratuite, certes, mais qui demande plus d'organisation. Le tourisme en montagne en profite Face aux critiques, les professionnels du secteur montent au créneau. Maurizio Rustignoli, de la fédération italienne des stations balnéaires, juge les hausses de prix «trompeuses» et rappelle que les tarifs incluent aussi des services comme la sécurité et la surveillance des plages. Mais Codacons, une importante association italienne de défense des consommateurs, les accuse de faire preuve d'hypocrisie et dénonce un véritable «gouffre financier» pour les familles. L'organisation parle même de «larmes de crocodile» versées par les exploitants des plages, rapporte «The Guardian». Conséquence directe de cette désaffection: la montagne gagne du terrain dans le cœur des Transalpins. Selon «Il Messaggero» , de plus en plus d'Italiens se tournent vers les hauteurs, notamment les Dolomites, pour fuir non seulement les prix des plages, mais aussi les vagues de chaleur de plus en plus intenses liées au réchauffement climatique. D'autres sujets sur les vacances Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
7 days ago
- Science
- Le Figaro
Frais et peu alcoolisé : ce cocktail espagnol simple à réaliser est parfait pour l'été
C'est la botte secrète des Espagnols pour affronter la chaleur : fruité, pas trop sucré et aussi léger qu'une bière, ce cocktail facile à réaliser est idéal pour trinquer tout l'été. Quand la température monte en Espagne, les locaux sirotent tous la même chose. En terrasse, dans les bars ou à la plage, on voit ce cocktail partout. Beaucoup de glaçons, une tranche de citron et un liquide à la robe grenat qui évoque la sangria… Mais ici, pas de fruits macérés, ni de sucres ajoutés : il s'agit d'un tout autre breuvage. Et celui-ci est d'autant plus populaire : «On adore tous ça !, témoigne un natif. Oubliez la sangria, personne ne boit vraiment ça en Espagne». «Pour les journées chaudes, c'est le top. La sangria est trop alcoolisée», commente un autre. «Et c'est moins sucré !», ajoute une internaute. Moins fort, moins sucré, mais tout aussi festif que la sangria, ce cocktail peu alcoolisé est la réponse toute trouvée quand le thermomètre vient à grimper. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Une recette bien rodée Que boire quand il fait chaud ? Sur la toile, les internautes répondent tous en chœur : «Tinto de verano !» (vin d'été, en français). En ce moment, ce cocktail d'origine andalouse tourne en boucle sur les réseaux sociaux. «C'est effervescent, frais et peu alcoolisé», décrit cette internaute. La clef de son succès ? Une recette déconcertante de simplicité avec des ingrédients bon marché : un demi-verre de vin rouge, la même quantité de limonade, beaucoup de glaçons et une rondelle de citron. C'est tout ! Pour le vin, les Espagnols recommandent de choisir un rouge jeune et fruité, à l'instar d'un tempranillo ou d'un grenache. À lire aussi «On sort de la sangria totalement désuète» : quels cocktails allons-nous boire cet été ? Publicité Le choix du soft a aussi son importance : en Espagne, on utilise traditionnellement la gaseosa Casera, un soda léger au citron. Les options qui s'en rapprochent le plus en France sont la Limonata de San Pellegrino ou le Fanta citron. Mais surtout, «on évite le Sprite !», s'insurge une native sur TikTok. Correctement exécuté, ce cocktail peut se siroter tout au long de l'été. En coupant le vin avec un diluant et des glaçons, on obtient une boisson à peu près aussi légère qu'une bière. C'est idéal pour faire la fête sans risquer de trop perdre la tête… à condition de ne pas en abuser !