Dernières actualités avec #manifestations


24 Heures
2 hours ago
- Politics
- 24 Heures
Les visas de plus de 6000 étudiants étrangers révoqués aux Etats-Unis
Parmi les motifs invoqués par le gouvernement figurent des infractions à la loi ou la participation à des manifestations pro-palestiniennes. Publié aujourd'hui à 14h22 Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a révoqué nombre de visas d'étudiants ayant mené des manifestations critiques à l'égard de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. AFP Les Etats-Unis ont révoqué les visas de plus de 6000 étudiants étrangers depuis le durcissement des règles imposées par l'administration Trump pour lutter notamment contre l'immigration illégale, a indiqué lundi un responsable américain. La raison principale a été «pour dépassement de la durée de séjour autorisée et violation de la loi», a indiqué ce responsable du département d'Etat sous couvert d'anonymat, soulignant que dans «la grande majorité des cas», il s'agissait «d'agression, de conduite en état d'ivresse, de cambriolage et de soutien au terrorisme». Environ «4000 de ces 6000 visas ont été révoqués parce que ces visiteurs ont enfreint la loi», a-t-il précisé. Étudiants militants visés Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a aussi révoqué nombre de visas d'étudiants ayant mené des manifestations critiques à l'égard de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. En mars dernier, il déclarait révoquer quotidiennement des visas, affirmant à propos des étudiants étrangers militants: «Chaque fois que je trouve l'un de ces fous, je leur retire leur visa». Selon un décret pris dès le premier jour de sa présidence en janvier, Donald Trump avait appelé à un contrôle accru des personnes entrant aux Etats-Unis pour s'assurer qu'elles «n'aient pas d'attitudes hostiles envers ses citoyens, sa culture, son gouvernement, ses institutions ou ses principes fondateurs». Depuis lors, l'administration Trump s'est engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et s'en prenant à des universités de renom suspectées d'aller à l'encontre des intérêts de politique étrangère des États-Unis. Visas étrangers aux Etats-Unis Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
5 hours ago
- Politics
- La Presse
Le président déterminé à « sauver sa peau »
Des policiers face à des manifestants antigouvernementaux à Belgrade, en Serbie, lundi Les affrontements violents survenus au cours de la dernière semaine en Serbie lors de manifestations contre le gouvernement témoignent d'une volonté potentiellement lourde de conséquences du chef de l'État, Aleksandar Vučić, de durcir son approche face à ses détracteurs. Ce qu'il faut savoir Des miliciens armés sont intervenus aux côtés de la police contre des manifestants opposés au gouvernement dans plusieurs villes de Serbie depuis une semaine, faisant des dizaines de blessés. Plusieurs analystes y voient une manifestation de la volonté du président Aleksandar Vučić de durcir son approche pour faire taire ses critiques. Le pays est secoué depuis plus d'un an par un mouvement de contestation qui a débuté après l'effondrement partiel d'une gare qui venait d'être rénovée. « Pour Vučić, c'est un enjeu existentiel. Il sait qu'il doit écraser les protestataires pour se maintenir au pouvoir », prévient Aidan Hehir, spécialiste des Balkans rattaché à l'Université de Westminster. Le chercheur voit dans l'escalade des derniers jours une illustration préoccupante de l'exaspération du chef de l'État face au mouvement de contestation, qui a débuté l'année dernière en lien avec une affaire de corruption avant de se transformer en critique tous azimuts du régime. Le président serbe, au pouvoir depuis 2012, « est prêt à payer le prix qui viendra avec la mort de plusieurs protestataires si c'est ce qu'il faut pour demeurer en poste », relève M. Hehir. Srdja Pavlović, spécialiste de la région rattaché à l'Université de l'Alberta, note que la violence a toujours été « l'ultime recours pour des autocrates voulant sauver leur peau et éviter toute imputabilité pour leurs abus passés ». PHOTO LUDOVIC MARIN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le président de la Serbie, Aleksandar Vučić Le durcissement en cours en Serbie témoigne, dit-il, de la « peur » du gouvernement, voire de sa fin prochaine, mais pourrait effectivement avoir un « coût élevé » pour les protestataires. « Aleksandar Vučić est capable de verser le sang de citoyens serbes pour sauver sa peau politiquement. J'espère que sa soif de violence ne découragera pas les manifestants », ajoute-t-il. Après une soirée calme dimanche, plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Belgrade et de plusieurs autres villes lundi soir. Des manifestants ont notamment saccagé des locaux du parti au pouvoir à Belgrade, avant d'être repoussés par les policiers antiémeutes, a constaté un photographe de l'AFP. Une force excessive La tournure des évènements au cours des derniers jours préoccupe aussi au plus haut point Ivana Randjelovic, responsable de la section européenne de Civil Rights Defenders, qui accuse le gouvernement serbe de vouloir « intimider » ses critiques plutôt que de procéder comme ils le demandent à la tenue d'élections anticipées. Je ne sais pas vraiment ce qui va se passer maintenant. Lorsque le gouvernement a voulu intensifier la répression jusqu'ici, la population a montré sa résilience en continuant de descendre dans la rue. Ivana Randjelovic, responsable de la section européenne de Civil Rights Defenders Mme Randjelovic s'alarme notamment du fait que des miliciens armés de bâtons, de barres de métal ou encore de bouteilles de verre ont attaqué des groupes de manifestants dans plusieurs villes au cours de la dernière semaine. « On les voit maintenant un peu partout au pays », relève la militante, qui reproche aux forces de l'ordre d'avoir activement appuyé les actions violentes de ces miliciens plutôt que de chercher à défendre les civils ciblés. Les policiers ont fait usage par ailleurs de force excessive, passant notamment à tabac un adolescent de 16 ans dans une ville de l'ouest du pays, note Mme Randjelovic, qui fait peu de cas des affirmations du gouvernement voulant que les manifestants soient responsables de la violence. « On a vu ça dans plusieurs autres pays autoritaires. C'est le genre de rhétorique qui est souvent utilisé », dit-elle. Rétablir « l'ordre » dans le pays Le mouvement de contestation en Serbie a débuté en novembre 2024 après l'effondrement de l'auvent en béton d'une gare récemment rénovée à Novi Sad qui a fait 16 morts. Le drame, décrit comme un symbole de la corruption qui mine le gouvernement, a poussé une foule d'étudiants, d'employés et de retraités à descendre dans la rue. PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des secouristes sur le site de l'effondrement à la gare ferroviaire de Novi Sad, dans le nord de la Serbie, en novembre 2024 À Belgrade, plusieurs manifestations regroupant des dizaines de milliers de personnes ont été tenues sans incident majeur avant que les choses s'enveniment. Le gouvernement, dans l'espoir d'apaiser les esprits, a initialement annoncé plusieurs arrestations en lien avec l'effondrement survenu à Novi Sad, sans réussir à calmer la grogne. La démission subséquente du premier ministre, Miloš Vučević, n'a pas non plus satisfait les manifestants, qui ont progressivement élargi leurs demandes pour inclure la tenue de nouvelles élections. Le président serbe les accuse d'être des « terroristes » agissant sous l'influence d'une puissance étrangère et promet d'introduire dans les prochains jours de nouvelles mesures pour rétablir « l'ordre » dans le pays. Son approche autoritaire est cautionnée par la Russie, un allié de longue date du président. Elle risque par ailleurs d'être bien accueillie par l'administration du président américain, Donald Trump, si elle est dépeinte comme une « tentative pour ramener l'ordre face à des anarchistes », relève M. Hehir. Mme Randjelovic pense quant à elle que Washington veut éviter tout nouveau foyer d'instabilité et ne fera rien, à moins que le régime serbe cherche à déstabiliser le Kosovo voisin. Elle espère une réaction vigoureuse de l'Union européenne (UE) face à la Serbie, qui continue officiellement de vouloir adhérer à l'organisation même si le processus traîne en longueur depuis des années. « Tous les manifestants progressistes ici s'attendent à ce que l'UE intervienne. Les demandes d'imputabilité et de transparence au cœur de leurs revendications correspondent au programme qu'elle défend », relève Mme Randjelovic. Avec l'Agence France-Presse


24 Heures
6 hours ago
- Politics
- 24 Heures
Les locaux du parti au pouvoir à nouveau saccagés à Belgrade
Les protestations, qui durent depuis novembre 2024, sont devenues plus violentes. Les locaux du Parti progressiste serbe (SNS) sont visés. Publié aujourd'hui à 09h48 Mis à jour il y a 1 minute Des manifestants vandalisent le siège du Parti progressiste serbe à Valjevo lors de manifestations antigouvernementales. AFP Des manifestants antigouvernementaux, qui réclament les élections anticipées en Serbie, ont saccagé, lundi soir, des locaux à Belgrade du parti au pouvoir (SNS) du président, Aleksandar Vucic, avant d'être repoussés par les policiers antiémeutes, a vu un photographe de l'AFP. Les manifestations, généralement pacifiques et régulières depuis novembre 2024, sont émaillées de violences depuis une semaine. Certains manifestants, souvent encagoulés, ont endommagé ou démoli ces derniers jours des locaux du Parti progressiste serbe (SNS, nationalistes), notamment à Belgrade, à Novi Sad (nord) et Valjevo (centre-est). Locaux du SNS visés Après une soirée calme dimanche, plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Belgrade et de plusieurs autres villes, lundi soir. Un groupe qui s'était rassemblé dans le centre de la capitale serbe s'est dirigé vers des locaux du SNS. Une fois devant, plusieurs manifestants, le visage caché, ont jeté des pierres et des grenades assourdissantes contre la devanture des locaux. Des policiers antiémeutes, accrochés à des véhicules blindés, sont rapidement intervenus et ont repoussé les manifestants, en faisant usage de grenades assourdissantes. Des manifestants font face à des policiers antiémeutes lors d'un rassemblement antigouvernemental à Valjevo, le 16 août 2025. AFP Manifestations régulières Les manifestations sont régulières en Serbie depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad. La tragédie, qui avait fait seize morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Au départ, les manifestants, animés par un mouvement étudiant, avaient réclamé une enquête transparente sur cette tragédie. Depuis mai, ils réclament aussi les élections anticipées. Aleksandar Vucic, qui dirige la Serbie depuis 2014, en étant d'abord premier ministre, puis président, rejette les appels à des élections anticipées et dénonce les manifestations comme faisant partie d'un complot étranger visant à le renverser. Après des manifestations de samedi soir dans lesquelles des manifestants ont endommagé des locaux du SNS à Valjevo et ceux du Parquet, il s'est adressé dimanche à la Nation et promis une «action très déterminée» des autorités dans environ une semaine pour mettre fin aux violences. Des manifestants serbes antigouvernementaux brûlent un conteneur à ordures lors d'une émeute à Belgrade, le 15 août 2025. AFP Selon lui, 137 policiers ont été blessés dans les violences depuis le 12 août, date des premiers affrontements entre les manifestants antigouvernementaux et des sympathisants du SNS à Vrbas, à 130 kilomètres au nord de la capitale serbe. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés depuis une semaine. Et des images de violences policières à l'égard des manifestants ont aussi été diffusées sur les réseaux. Manifestations en Serbie Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
6 hours ago
- Politics
- Le Figaro
«Je vais te tirer dessus» : HRW dénonce des violences policières lors des manifestations anti-Trump de Los Angeles
Les forces de l'ordre ont fait un usage «excessif» de la force et ont délibérément «brutalisé» des manifestants et des journalistes à Los Angeles lors des manifestations en juin contre la politique anti-immigration de Donald Trump, a dénoncé lundi l'ONG Human Rights Watch. «Les forces de l'ordre ont répondu aux manifestations qui se sont déroulées entre le 6 et le 14 juin 2025 contre les raids ayant visé des immigrants en Californie» en usant d'une «force excessive et en faisant preuve d'une brutalité délibérée», a déclaré HRW dans un communiqué. «Les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes, des billes au poivre, des balles en mousse dure et des grenades assourdissantes directement sur des manifestants, journalistes et d'autres observateurs, souvent à bout portant et fréquemment sans avoir été provoqués», a détaillé l'ONG qui parle de «dizaines de personnes» blessées. Publicité «Réprimer le droit du public à exprimer son indignation» Le mouvement de protestation avait éclaté en réaction à une vague d'interpellations d'immigrés, en situation irrégulière selon les autorités, dans cette ville à la forte population latino-américaine. «Les raids généralisés contre les immigrants ont terrorisé les communautés de Los Angeles et poussé des milliers de personnes à descendre dans les rues pour manifester», a rappelé Ida Sawyer de HRW, citée dans le communiqué. Selon elle, la «réponse agressive» des autorités a été de «violemment réprimer le droit du public à exprimer son indignation et celui des médias à informer en toute sécurité». Selon HRW, le chef de la police de Los Angeles, Jim McDonnell, avait assuré fin juin que ses services procéderaient à une «évaluation complète» et prendraient des mesures contre tout policier n'ayant «pas respecté» les normes établies. Largement pacifiques, les manifestations avaient toutefois été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, le pillage de commerces, des jets de feux d'artifice ou la coupure d'une grande voie rapide. Le président Donald Trump avait notamment déployé la Garde nationale, dans un bras de fer avec le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom. Dans l'un des dizaines de cas documentés par HRW, un policier a tiré sur trois personnes à très courte distance et aurait lancé: «Je vais te tirer dessus parce que tu m'empêches de me concentrer.» Parmi les blessures recensées figurent des fractures, des commotions cérébrales, un doigt amputé et des lésions oculaires graves. Le département du shérif de Los Angeles a assuré dans un communiqué qu'il «ne déploy(ait) pas des moyens moins létaux de manière indiscriminée». «Ces moyens sont utilisés seulement quand tous les efforts de désescalade ont été épuisés», a-t-il ajouté. Il a précisé qu'à chaque fois que la force est utilisée, «un examen approfondi, juste et objectif» est réalisé avec l'analyse des preuves et d'images vidéo pour déterminer «que les mesures prises étaient objectivement raisonnables et pleinement conformes» aux règles.


Le Figaro
8 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Serbie : des manifestants saccagent à nouveau des locaux du parti présidentiel à Belgrade
Les manifestations sont régulières depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad. La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Des manifestants anti-gouvernement qui réclament les élections anticipées en Serbie ont saccagé ce lundi soir des locaux à Belgrade du parti au pouvoir (SNS) du président Aleksandar Vucic, avant d'être repoussés par les policiers antiémeutes, a vu un photographe de l'AFP. Les manifestations, généralement pacifiques et régulières depuis novembre 2024, sont émaillées de violences depuis une semaine. Certains manifestants, souvent encagoulés, ont endommagé ou démoli ces derniers jours des locaux du Parti progressiste serbe (SNS, nationalistes), notamment à Belgrade, à Novi Sad (nord) et Valjevo (centre-est). Publicité Des manifestations régulières depuis novembre 2024 Après une soirée calme dimanche, plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Belgrade et de plusieurs autres villes lundi soir. Un groupe qui s'était rassemblé dans le centre de la capitale serbe s'est dirigé vers des locaux du SNS. Une fois devant, plusieurs manifestants, le visage caché, ont jeté des pierres et des grenades assourdissantes contre la devanture des locaux. Des policiers antiémeutes, accrochés à des véhicules blindés, sont rapidement intervenus et ont repoussé les manifestants, en faisant usage de grenades assourdissantes. Les manifestations sont régulières en Serbie depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad. La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Au départ, les manifestants, animés par un mouvement étudiant, avaient réclamé une enquête transparente sur cette tragédie. Depuis mai, ils réclament aussi les élections anticipées. Aleksandar Vucic, qui dirige la Serbie depuis 2014, en étant d'abord premier ministre puis président, rejette les appels à des élections anticipées et dénonce les manifestations comme faisant partie d'un complot étranger visant à le renverser. Après des manifestations de samedi soir dans lesquelles des manifestants ont endommagé des locaux du SNS à Valjevoet ceux du Parquet, il s'est adressé dimanche à la Nation et promis une «action très déterminée» des autorités dans environ une semaine pour mettre fin aux violences. Selon lui, 137 policiers ont été blessés dans les violences depuis le 12 août, date des premiers affrontements entre les manifestants anti-gouvernement et des sympathisants du SNS à Vrbas, à 130 kilomètres au nord de la capitale serbe. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtées depuis une semaine.