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Les locaux du parti au pouvoir à nouveau saccagés à Belgrade

Les locaux du parti au pouvoir à nouveau saccagés à Belgrade

24 Heures10 hours ago
Les protestations, qui durent depuis novembre 2024, sont devenues plus violentes. Les locaux du Parti progressiste serbe (SNS) sont visés.
Publié aujourd'hui à 09h48 Mis à jour il y a 1 minute
Des manifestants vandalisent le siège du Parti progressiste serbe à Valjevo lors de manifestations antigouvernementales.
AFP
Des manifestants antigouvernementaux, qui réclament les élections anticipées en Serbie, ont saccagé, lundi soir, des locaux à Belgrade du parti au pouvoir (SNS) du président, Aleksandar Vucic, avant d'être repoussés par les policiers antiémeutes, a vu un photographe de l'AFP.
Les manifestations, généralement pacifiques et régulières depuis novembre 2024, sont émaillées de violences depuis une semaine.
Certains manifestants, souvent encagoulés, ont endommagé ou démoli ces derniers jours des locaux du Parti progressiste serbe (SNS, nationalistes), notamment à Belgrade, à Novi Sad (nord) et Valjevo (centre-est). Locaux du SNS visés
Après une soirée calme dimanche, plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Belgrade et de plusieurs autres villes, lundi soir.
Un groupe qui s'était rassemblé dans le centre de la capitale serbe s'est dirigé vers des locaux du SNS. Une fois devant, plusieurs manifestants, le visage caché, ont jeté des pierres et des grenades assourdissantes contre la devanture des locaux.
Des policiers antiémeutes, accrochés à des véhicules blindés, sont rapidement intervenus et ont repoussé les manifestants, en faisant usage de grenades assourdissantes.
Des manifestants font face à des policiers antiémeutes lors d'un rassemblement antigouvernemental à Valjevo, le 16 août 2025.
AFP Manifestations régulières
Les manifestations sont régulières en Serbie depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad. La tragédie, qui avait fait seize morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants.
Au départ, les manifestants, animés par un mouvement étudiant, avaient réclamé une enquête transparente sur cette tragédie. Depuis mai, ils réclament aussi les élections anticipées.
Aleksandar Vucic, qui dirige la Serbie depuis 2014, en étant d'abord premier ministre, puis président, rejette les appels à des élections anticipées et dénonce les manifestations comme faisant partie d'un complot étranger visant à le renverser.
Après des manifestations de samedi soir dans lesquelles des manifestants ont endommagé des locaux du SNS à Valjevo et ceux du Parquet, il s'est adressé dimanche à la Nation et promis une «action très déterminée» des autorités dans environ une semaine pour mettre fin aux violences.
Des manifestants serbes antigouvernementaux brûlent un conteneur à ordures lors d'une émeute à Belgrade, le 15 août 2025.
AFP
Selon lui, 137 policiers ont été blessés dans les violences depuis le 12 août, date des premiers affrontements entre les manifestants antigouvernementaux et des sympathisants du SNS à Vrbas, à 130 kilomètres au nord de la capitale serbe.
Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés depuis une semaine. Et des images de violences policières à l'égard des manifestants ont aussi été diffusées sur les réseaux.
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