logo
#

Dernières actualités avec #mathématiques

«La voie royale» vers Polytechnique
«La voie royale» vers Polytechnique

Le Figaro

timea day ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

«La voie royale» vers Polytechnique

Frédéric Mermoud met en scène avec brio une fille d'agriculteurs qui quitte son village pour intégrer une prépa à Lyon. La bosse des maths : telle est l'expression consacrée. Sophie est douée. Les chiffres sont sa cour de récréation. L'avenir se décline en équations du second degré. Ses parents agriculteurs n'en reviennent pas d'avoir engendré pareil prodige. L'élevage de cochons ne prédestine pas forcément au théorème de Fermat. La ferme ne va pas très fort. L'État accordera-t-il la subvention prévue ? Bac et bourse en poche, la grosse tête quitte son village pour une classe préparatoire à Lyon. Un but : Polytechnique. Au lycée Descartes, cela ne chôme pas. Entre les élèves, la compétition est rude. Le bizutage ressortit du parcours obligé. Tout un tas de rituels rythment les journées. Les nouveaux portent des tee-shirts verts (pour les anciens, ils sont rouges). Il y a les « colles », ces oraux où l'on ne vous pardonne rien. Il s'agit aussi d'être capables de vider des shots de vodka dans les bars avoisinants. Publicité Sophie sympathise avec une Diane qui a une passion pour le théâtre. Comment se débrouille-t-elle pour trouver le temps de répéter La Fausse Suivante ? L'examinatrice est sans pitié (Maud Wyler, glaçante, avec son chignon et ses tenues strictes). C'est un monde à part. La future élite avale des tonnes de couleuvres. Les nuits blanches sont monnaie courante. Les notes en dessous de la moyenne pleuvent chaque semaine. Les moments de découragement ne sont pas rares. À quoi bon ? L'héroïne a envie de tout laisser tomber. Ses camarades sont d'un autre milieu. Ils le lui font sentir. Un dîner chez les bourgeois locaux constitue une étape importante. À table, ses hôtes parlent de « mixité ». Ils prononcent le mot comme s'il s'agissait d'une grossièreté. Le flirt est déconseillé. La bagatelle compromet les chances au concours. Les formules d'algèbre se bousculent sur le tableau noir. Les plus fragiles abandonnent en cours de route. Une sélection naturelle s'opère. Sophie tient bon. L'enjeu en vaut la chandelle. Il faut assurer, se montrer sous son meilleur jour. Gratin de la nation Tout cela sonne juste, résonne vrai. Tous ceux ayant usé leurs fonds de culotte sur les bancs de ces écoles spéciales y retrouveront des souvenirs précis, cette ambiance de travail intensif, cette rivalité permanente, l'arrogance des professeurs, la conviction d'appartenir au gratin de la nation. Suzanne Jouannet incarne avec un sacré tempérament ce petit soldat des racines carrées. Avec La Voie royale, Frédéric Mermoud suit son parcours à la trace, avec tout ce que cela implique de sacrifices et de renoncements, plonge dans les arcanes de ces institutions si terriblement françaises. Surtout, qu'on ne vienne pas traiter la tremblante, la fébrile Sophie de transfuge de classe - fût-elle préparatoire. Dans ce film, nous ne sommes pas chez Annie Ernaux. C'est d'un repos. Élève Mermoud, vous êtes reçu. Mention très bien.

«La faillite silencieuse de notre Éducation nationale : pourquoi plus personne ne veut entrer dans l'arène»
«La faillite silencieuse de notre Éducation nationale : pourquoi plus personne ne veut entrer dans l'arène»

Le Figaro

time28-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

«La faillite silencieuse de notre Éducation nationale : pourquoi plus personne ne veut entrer dans l'arène»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En mathématiques, 26 % des postes de professeurs sont restés vacants cette année. Pour y remédier, il faut revaloriser la fonction sociale de l'enseignant, mais aussi remettre en cause le passage automatique en lycée général, argumente l'enseignante et élue LR, Valérie Rialland. Valérie Rialland est conseillère départementale (Les Républicains) du Var et présidente de la commission Collège et éducation. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Un sursaut ? Non. À l'heure où des milliers de postes enseignants restent vacants après les résultats aux concours de recrutement, le gouvernement s'en remet à des expédients de plus en plus grossiers pour masquer une vérité crue : la France ne fait plus rêver ses futurs professeurs. Le métier s'est dégradé à tous les niveaux : reconnaissance, autorité, sécurité. Et le pacte enseignant, censé enrayer cette hémorragie, a échoué. Spectaculairement. Publicité En mathématiques, 26 % des postes sont restés vacants. En lettres classiques, c'est un tiers des postes qui n'a pas trouvé preneur. En physique-chimie ou en allemand, les taux de vacance sont également élevés. Les concours du CAPET (technologique) et du CAPLP (professionnel) atteignent plus de 15 % de déperdition. 2 610 postes d'enseignants sont restés non pourvus à la rentrée 2025, selon les résultats des concours de recrutement du ministère de l'Éducation nationale. Dans le premier degré, la situation est particulièrement inquiétante dans certaines académies : 475 postes restent vacants à Versailles, 382 à Créteil, et 85 % des postes ouverts en Guyane (165) n'ont pas trouvé preneur. Or ces académies couvrent des territoires jeunes, à forte croissance démographique. L'équation est donc impossible à résoudre sur le terrain. Dans le second degré, qui comprend les disciplines enseignées au collège et au lycée, les résultats sont tout aussi alarmants : 33 % des postes n'ont pas trouvé preneur en lettres classiques, 26 % en mathématiques et en physique-chimie, 23 % en allemand. Dans l'enseignement professionnel et technique, 15% des postes au CAPLP et 13% au CAPET restent vacants. Ce n'est pas seulement une crise conjoncturelle, mais une désaffection profonde et durable. Une première explication tient au fait que les enseignants sont très mal rémunérés. En France, un enseignant débute avec un salaire annuel environ 20 à 40 % inférieur à celui de son homologue allemand, selon les données OCDE et Eurostat 2023. En outre, le salaire des enseignants du secondaire n'augmente que de 17 % entre le début de carrière et 15 ans d'ancienneté, contre 43 % aux Pays-Bas et 57 % en Pologne. Dans ces conditions, qui choisirait encore ce métier ? À lire aussi Les enseignants sont-ils deux fois moins payés en France qu'en Allemagne et aux Pays-Bas ? Et que dire du pacte enseignant, lancé en 2023, censé réconcilier le terrain et l'institution ? Adopté par à peine un quart des enseignants, il a été perçu comme une tentative d'imposer une surcharge de travail sous couvert de primes à la mission. Il n'a rien réglé. Il a accentué les tensions, les inégalités et la confusion. Ce n'est pas avec des primes conditionnelles ou le recrutement précaire d'enseignants inexpérimentés que l'on restaurera la dignité de l'école. Ce n'est pas en substituant l'affichage à l'ambition que l'on refera naître des vocations. Ce n'est pas avec des réformes improvisées et incessantes que l'on réconciliera les enseignants avec leur mission. Et puis, l'école, lieu de savoirs, est devenue un champ de tensions permanentes. L'autorité du professeur est sans cesse remise en cause. Le moindre mot, la moindre sanction peut faire l'objet d'une contestation, d'une convocation, voire d'un recours juridique. Les enseignants, dans certains établissements, pratiquent l'autocensure : ils n'osent plus évaluer trop sévèrement, plus s'aventurer sur certains contenus, plus contester le comportement d'un élève par peur de la réaction parentale. Ce n'est pas anecdotique. C'est un changement de paradigme. La déresponsabilisation parentale, la judiciarisation outrancière de la relation famille-école, la multiplication des dispositifs de contournement de l'autorégulation scolaire rendent l'exercice du métier infernal. Le climat d'insécurité pénalise les bons élèves, isole les professeurs et désagrège l'esprit même de l'éducation publique. Il faut cesser de penser que la solution passe uniquement par un plus grand nombre de professeurs. Ce qu'il faut avant tout, ce sont moins d'élèves par classe et une orientation plus adaptée Publicité Prenons Amelle, 18 ans, élève de terminale : je n'ai pas réussi à lui faire comprendre qu'il fallait s'entraîner à faire des exercices pour progresser. Sa mère m'a accusée de malveillance, alors qu'Amelle venait en cours sans rien sur la table et refusait de participer, quittant parfois la classe en plein milieu de la séance. La mère, que j'ai eue au téléphone, a soutenu sa fille mordicus. J'ai fini par lâcher. Elle est restée le reste de l'année sans travail, sans suivi, sans vérification. La solution : il faut un cap. Une colonne vertébrale. Revaloriser les carrières, bien sûr, mais aussi les symboles. Défendre les professeurs, les protéger, les former, les accompagner. Refaire du concours un moment d'excellence et non un artifice comptable. Redonner aux équipes éducatives une vraie autorité. Mettre fin aux injonctions contradictoires entre inclusivité absolue et exigence scolaire. Assumer et accompagner le redoublement ou le changement d'orientation, l'exigence disciplinaire et l'autorité structurante. Pour compléter, il faut cesser de penser que la solution passe uniquement par un plus grand nombre de professeurs. Ce qu'il faut avant tout, ce sont moins d'élèves par classe et une orientation plus adaptée. Aujourd'hui, les classes sont surchargées d'élèves qui n'ont ni le niveau, ni l'envie d'être là, et qui, pour beaucoup, souffrent de se voir enfermés dans un système qui ne leur correspond pas. Cette souffrance silencieuse produit de l'agitation, du décrochage, voire de la violence. Elle empêche les apprentissages, démotive les enseignants et détériore le climat scolaire. Nous devons revaloriser les filières en tension, les formations courtes et qualifiantes, les parcours concrets et utiles, qui offrent une insertion professionnelle rapide et valorisante Il devient indispensable d'instaurer une politique ambitieuse de soutien à l'enseignement technologique et professionnel, aujourd'hui marginalisé, alors qu'il permet à de nombreux jeunes de réussir là où la voie générale les condamne à l'échec. Il faut multiplier les passerelles, proposer des orientations cohérentes et choisies, cesser d'envoyer les élèves par défaut dans des filières inadaptées. C'est ainsi que l'on fera respirer les classes, mais aussi les enseignants, épuisés par l'hétérogénéité extrême des profils et des motivations. Il est également temps de remettre en cause le passage automatique vers le lycée général et l'enseignement supérieur. Trop d'élèves y perdent leur temps, et celui de leurs enseignants, sans parler de l'argent public, pour finir dans des métiers qui n'exigent aucune formation longue. Nous devons revaloriser les filières en tension, les formations courtes et qualifiantes, les parcours concrets et utiles, qui offrent une insertion professionnelle rapide et valorisante. Car non, tout le monde n'a pas vocation à devenir cadre. Mais chacun a droit à un avenir digne. Cessons de faire peser sur l'école les renoncements de toute une société. Elle ne peut pas à la fois transmettre le savoir, faire la paix sociale, compenser les inégalités et pallier les défaillances parentales, institutionnelles ou politiques. L'école doit être forte. Pour cela, la France doit cesser de la traiter comme un chantier secondaire. Il est encore temps d'agir. Mais il faut avoir le courage de le dire : il faudra choisir. Entre complaisance et exigence. Entre le déclassement assumé et la reconquête de l'excellence. Publicité Et aujourd'hui, les professeurs attendent bien plus qu'un pacte. Ils attendent une nation qui assume ce qu'elle doit à son école.

Tom Lehrer, mathématicien et musicien satirique, est mort
Tom Lehrer, mathématicien et musicien satirique, est mort

24 Heures

time28-07-2025

  • Entertainment
  • 24 Heures

Tom Lehrer, mathématicien et musicien satirique, est mort

Ce pianiste américain, prodige des mathématiques, avait conquis l'Amérique avec ses compositions satiriques avant-gardistes. Publié aujourd'hui à 11h03 Tom Lehrer, mathématicien et pianiste américain, est décédé dimanche à 97 ans. Keystone Tom Lehrer, mathématicien, mais aussi humoriste et pianiste, dont les chansons satiriques ont fait de lui l'un des musiciens préférés des Américains, est décédé dimanche à 97 ans, ont rapporté les médias américains. Le chanteur-compositeur est décédé samedi à son domicile de Cambridge, près de Boston dans le Massachusetts (nord-est), a déclaré son ami David Herder, selon le «New York Times». Les morceaux sarcastiques de Tom Lehrer, accompagnés d'une maîtrise éblouissante du piano qui reflétait son amour pour les airs entraînants des comédies musicales de Broadway, ont enchanté le public dans les années 50 et 60. Enfant prodige, il avait obtenu son diplôme à Harvard à 19 ans et a ensuite enseigné les mathématiques au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Musicien satirique En avance sur son temps sur des questions telles que la pollution et la prolifération nucléaire, Tom Lehrer s'est fait connaître par son humour caustique et ses rimes loufoques. Il était également d'une drôlerie malicieuse sur des sujets tels que le meurtre, les discordes conjugales, la chimie et son aversion pour les pigeons. «En empoisonnant des pigeons dans le parc» («Poisoning Pigeons in the Park»), l'un des morceaux emblématiques de Tom Lehrer, évoque un couple profitant d'un passe-temps printanier consistant à abattre des pigeons à la strychnine: «Il suffit d'une pincée!» Mais il n'a jamais cessé de militer avec des chansons telles que «Who's Next» («Qui est le prochain»), sur les armes nucléaires, et «Pollution», qui mettait en garde: «Vous pouvez utiliser le dernier dentifrice à la mode, puis vous rincer la bouche avec des déchets industriels.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Son œuvre a suscité l'admiration de Daniel Radcliffe, l'acteur qui incarne Harry Potter . «À mon avis, Tom Lehrer est l'homme le plus intelligent et le plus drôle du XXe siècle, et c'est en quelque sorte mon héros», a-t-il déclaré. Né le 9 avril 1928 dans une famille juive laïque, Tom Lehrer a grandi dans l'Upper East Side de Manhattan, à New York. Il est entré à Harvard à 15 ans, où il a obtenu trois ans plus tard un diplôme en mathématiques avec mention très bien. Tom Lehrer a ensuite enseigné les mathématiques au MIT ainsi qu'à Harvard, au Wellesley College et à l'Université de Californie à Santa Cruz. D'autres personnalités décédées Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Français et mathématiques : moins de la moitié des élèves de 3e ont des acquis satisfaisants
Français et mathématiques : moins de la moitié des élèves de 3e ont des acquis satisfaisants

Le Parisien

time09-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Français et mathématiques : moins de la moitié des élèves de 3e ont des acquis satisfaisants

Le chiffre est surprenant, voire inquiétant. Selon les services du ministère de l'Éducation nationale, moins de la moitié des élèves de troisième ont une maîtrise satisfaisante du français et des mathématiques. Autre constat : les écarts de genre sont très importants et le poids de l'origine sociale très marqué . « En troisième, en français, 46,6 % des élèves ont une maîtrise satisfaisante en compétences langagières et linguistiques », avec une forte avance des filles (54,7 %, contre 38,7 % des garçons), a rapporté la Depp (direction des études statistiques du ministère) ce mercredi, d'après des tests passés à la rentrée 2024. Cette proportion baisse en cours de collège puisqu'en cinquième, en français, un peu plus de la moitié des élèves (52,3 %) ont encore une maîtrise satisfaisante en compétences langagières, observe la Depp. En lecture, 60,4 % des élèves de troisième présentent une maîtrise satisfaisante (capables de lire 150 mots et plus en une minute) mais 16,8 % n'ont pas le niveau de lecture attendu en cm2. En mathématiques, seuls 45,7 % des élèves ont acquis suffisamment d'automatismes , avec les garçons légèrement en tête. Les élèves du secteur public hors éducation prioritaire affichent des résultats quasiment deux fois meilleurs que ceux qui sont scolarisés dans des collèges de réseaux d'éducation prioritaire (REP et REP +) , en français mais aussi en mathématiques. En cinquième aussi, les résultats des élèves passent quasiment du simple au double en fonction de leur origine sociale. Quant à l'écart de genre, en 5e, il est déjà très installé : 59 % des filles présentent de bons acquis de français contre 45,6 % des garçons. En mathématiques , 53 % des garçons présentent des automatismes satisfaisants et seulement 39,9 % des filles. Les études montrent que l'avance des garçons en maths s'installe dès l'entrée à l'école élémentaire. En France, l'écart est l'un des plus marqués des pays de l'UE . La ministre de l'Éducation Élisabeth Borne a lancé une stratégie pour tenter de réduire cet écart attribué pour beaucoup à des préjugés de genre.

«Je pense qu'ils se sont trompés de copie» : peut-on contester sa note au brevet et comment ?
«Je pense qu'ils se sont trompés de copie» : peut-on contester sa note au brevet et comment ?

Le Figaro

time09-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

«Je pense qu'ils se sont trompés de copie» : peut-on contester sa note au brevet et comment ?

«Les maths je suis très étonnée...» Scolarisée à Reims, Lara* a obtenu son brevet avec une moyenne de 18,15, soit mention très bien avec félicitations du jury. Mais cette note de 27/40 (13,5/20) à l'épreuve de mathématiques la chiffonne. Lara excelle dans cette matière où elle a obtenu la note maximale de 50/50 en contrôle continu. Sans compter que le sujet a été jugé plutôt «facile» par les observateurs. «Je pense qu'ils se sont trompés, assure l'adolescente. Je vais demander ma copie.» La majorité des 865.881 candidats qui découvrent leurs résultats du brevet 2025 entre le 7 et le 10 juillet l'ignorent, mais comme Jade, tous ont la possibilité de consulter leur copie et, éventuellement, d'en contester la note. Comment s'y prendre ? Dans quels délais ? Avec quelles chances de réussite ? Le Figaro Étudiant fait le point pour les collégiens les plus surpris par l'une ou l'autre note de leur relevé. Avant de contester sa note, il faut commencer par demander à consulter sa copie. N'importe quel candidat peut le demander par écrit à son centre d'examen dans un délai d'un an après la publication des résultats. Généralement, les coordonnées du centre d'examen sont inscrites sur la convocation du collégien aux épreuves du diplôme national du brevet. Pas de deuxième correction La démarche est aussi envisageable pour les épreuves orales. Il suffit alors de demander à consulter la fiche d'évaluation sur laquelle le professeur s'est appuyé. À noter, la consultation de la copie ou de la fiche d'évaluation se fait uniquement sur place. Il est interdit de l'emporter chez soi pour l'étudier. Si, lors de la consultation, le candidat constate qu'il a été victime d'une erreur dans le comptage des points, ou que la note affichée sur la copie est différente de celle indiquée sur le relevé de notes, il peut faire une contestation. Attention, les collégiens ne peuvent pas demander une deuxième correction, quand bien même leur note serait inférieure à la moyenne obtenue pendant l'année. Dans le cas de Jade par exemple, se contenter de plaider l'écart entre sa note à l'épreuve terminale et sa note au contrôle continu ne suffira pas. Autre point important, si le délai est d'un an pour la consultation, il n'est que de deux mois pour contester la note. Il faut donc s'y prendre dès maintenant sans attendre la rentrée car le délai expire entre le 7 et le 10 septembre 2025 selon l'académie du candidat. Pas de garantie de réussite La marche à suivre varie selon que vous habitez ou pas en Île-de-France. Pour les Franciliens, il faut passer par le site de la maison des examens et cliquer sur «relevé de notes» dans l'onglet «démarches». Les candidats non franciliens doivent de leur côté adresser un courrier à leur rectorat. Si sa demande n'est pas acceptée, le candidat protestataire dispose encore de deux options. Soit saisir le médiateur de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur. Soit faire un recours contentieux devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois. Sans garantie de succès... *Le prénom a été modifié

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store