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Il écope de 7 ans de prison pour avoir violé une ado sur une plage du Léman
Il écope de 7 ans de prison pour avoir violé une ado sur une plage du Léman

24 Heures

time7 days ago

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Il écope de 7 ans de prison pour avoir violé une ado sur une plage du Léman

Un Syrien de 19 ans avait agressé sexuellement une touriste américaine de 13 ans, qui avait fugué le soir du 1er août 2023. L'agresseur avait filmé son acte. Publié aujourd'hui à 12h59 L'affaire jugée cette semaine à Vevey s'est déroulée en août 2023 à Montreux. Odile Meylan/Tamedia (archives) En bref: Pour que le doute profite à l'accusé, il faut que doute il y ait. Or, la Cour du Tribunal criminel de l'Est vaudois n'a manifestement pas gobé une seconde la version «servie froidement», dixit l'avocat de la victime, par le jeune prévenu de cette sordide affaire de viol sur mineure. La justice n'a pas non plus retenu les arguments de sa défenseuse d'office, qui réclamait la relaxe de son client. C'est donc une peine privative de liberté ferme qu'elle a signifiée à ce Syrien, aujourd'hui âgé de 21 ans, qui a nié jusqu'au bout les faits sans émettre le moindre regret. En cela, les quatre juges et la présidente ont suivi à la lettre le réquisitoire de la procureure Myriam Bourquin. Dans l'acte d'accusation, on comprend l'horreur vécue par une adolescente californienne âgée de 13 ans, venue en famille passer quelques jours en Suisse à l'été 2023. Adolescente en fugue Le soir du 1er août vers minuit, Ginny* fugue de son hôtel montreusien pour rejoindre une amie qu'elle ne trouvera pas. Sa route croise celle de Fayez*, incapable d'expliquer de manière convaincante la raison de sa présence à cet endroit. «Difficile donc de se départir de l'image de quelqu'un qui erre à Montreux en quête d'une proie», lâchera Me Raphaël Jakob, avocat de l'adolescente dispensée de comparution. Après l'avoir interpellée une première fois, Fayez retrouve l'adolescente et échange quelques mots grâce au traducteur automatique de son téléphone. Décontenancée, puis apeurée et inquiète, Ginny évoque un «petit ami», dit qu'elle est mineure et part, refusant que Fayez la raccompagne. Mais il la rattrape et l'immobilise. Alors qu'elle sort un petit couteau suisse, l'assaillant s'en saisit et la blesse à la cuisse avant de l'emmener sur une petite plage déserte. Une partie du viol filmée À l'abri des regards, il la contraint à une première fellation, puis la pénètre vaginalement, la force à lui refaire une seconde fellation et quitte les lieux, non sans avoir filmé une partie de ses actes. «Avec sa permission», affirme-t-il… C'est que dans la version du prévenu, qui se contredit souvent, la relation sexuelle était aussi imprévue que consentie. «Son comportement m'a fait penser qu'elle voulait quelque chose avec moi», a-t-il affirmé lundi en audience. La procureure le dira dans son réquisitoire, ce funeste soir d'août au bord du Léman, une jeune fille de 13 ans a non seulement été victime d'un viol commis avec cruauté, mais elle a en outre cru qu'on allait la tuer. Certes, Ginny répond à des passants, inquiets de la voir avec du sang sur une jambe: elle a été violée. Et elle leur désigne son agresseur, qui se tient juste un peu plus loin. Mais elle prend la fuite avant l'arrivée de la police. «C'est une ado qui se sent coupable d'avoir fugué, qui est affolée, honteuse et sûre qu'on ne la croira pas», explique à ce propos la procureure Bourquin. Enquête à distance De fait, ce n'est que trois semaines plus tard, de retour aux États-Unis, que Ginny s'effondre, parle à sa mère et déclenche un appareil judiciaire qui se heurte aux obstacles engendrés par la distance. Me Than-My Tran-Nhu saisit du reste cette communication difficile pour tenter de disculper son client: recueillies par vidéoconférence, les versions de la mère et de la fille ne sont pas toujours uniformes. «On décrit mon client comme un prédateur sexuel violent. Comment expliquer dès lors qu'il reste sur les lieux après les faits et qu'il envoie, à la demande de Ginny, les images qu'il a filmées?» reprend l'avocate. S'appuyant sur les informations extraites du portable de la jeune fille par la police, Me Tran-Nhu s'étonne aussi du caractère sexuel de certaines recherches faites sur internet «par la victime d'un viol quelques heures, puis quelques jours après les faits». Pas de quoi ébranler la conviction de la Cour qui condamne au final Fayez à 7 ans de réclusion (moins les 511 jours de préventive déjà purgés) pour lésions corporelles graves, actes d'ordre sexuel avec des enfants, contrainte sexuelle avec cruauté, viol avec cruauté et pornographie. Il devra en outre s'acquitter d'un montant de 30'000 francs au titre de réparation pour tort moral. D'autres chroniques judiciaires Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Frédéric Ravussin est journaliste à 24 heures depuis 2005 pour qui il couvre l'actualité régionale du Nord vaudois. Au-delà de ces frontières géographiques, il a un intérêt marqué pour les sujets touchant au monde des animaux (les oiseaux en particulier) et au domaine du sport. Plus d'infos @fredravussin Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Dijon : un faux pédiatre suspecté d'agression sexuelle sur une adolescente de 17 ans placé en garde à vue
Dijon : un faux pédiatre suspecté d'agression sexuelle sur une adolescente de 17 ans placé en garde à vue

Le Parisien

time10-07-2025

  • Business
  • Le Parisien

Dijon : un faux pédiatre suspecté d'agression sexuelle sur une adolescente de 17 ans placé en garde à vue

Un homme soupçonné d'avoir agressé sexuellement une mineure de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue, mercredi, à Dijon (Côte d'Or), a indiqué le parquet de la ville. La jeune femme a indiqué avoir été approchée par un homme âgé de 26 ans se présentant comme étant pédiatre . L'homme lui aurait proposé un stage en pédiatrie et du cannabis, a indiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch, dans un communiqué. Suite à leur rencontre, l'adolescente dit avoir été agressée sexuellement dans le véhicule du suspect. Lors de sa garde à vue, les policiers ont découvert que l'intéressé avait usurpé l'identité d'un vrai médecin qui travaillait au CHU de Dijon. Une perquisition a eu lieu à son domicile. Plusieurs objets semblant provenir du CHU de Dijon ont été retrouvés comme « des blouses blanches, des téléphones portables, des badges d'accès, ainsi que des CV de jeunes femmes, des cartes bancaires ne lui appartenant pas et une arme de type pistolet d'alarme », détaille le parquet. De son côté, le CHU de Dijon a annoncé vouloir porter plainte, d'après Franceinfo .

Un homme s'avoue coupable de contacts sexuels sur une mineure
Un homme s'avoue coupable de contacts sexuels sur une mineure

La Presse

time08-07-2025

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Un homme s'avoue coupable de contacts sexuels sur une mineure

Un homme s'avoue coupable de contacts sexuels sur une mineure Un homme de Québec a reconnu lundi avoir agressé une enfant de 10 ans qui vivait dans la famille d'accueil de la DPJ gérée par ses parents, où a régné pendant des années une véritable culture du viol. Chrystopher Jean a abusé de la confiance que lui accordait la petite Jade* alors qu'elle avait entre 10 et 11 ans. L'homme qui a aujourd'hui 26 ans était chargé de « garder » les enfants de la famille d'accueil et profitait du contexte pour l'agresser. Son père, Éric Jean, a été condamné en novembre 2023 à 10 ans de prison pour abus sexuels envers deux victimes hébergées chez lui, dont Jade. « Chrystopher Jean était comme un grand frère pour [Jade] », a déclaré la procureure de la Couronne, Me Marie-Lou Gagnon, au palais de justice de Québec lundi matin. M. Jean était accusé d'incitation à des contacts sexuels et d'agression sexuelle. Seul le chef d'accusation de contacts sexuels a été retenu contre lui. Il n'avait pas d'antécédents criminels. Maison des horreurs Jade a vécu l'horreur au sein de sa famille d'accueil. En plus d'avoir été agressée sexuellement durant des années par son père d'accueil, elle a aussi été victime du fils, Chrystopher Jean. Attouchements aux fesses, aux seins, pénétration des doigts ou frottement du pénis sur le vagin, M. Jean a multiplié les contacts sexuels déplacés envers la fillette entre décembre 2016 et 2017, selon le résumé conjoint des faits déposé à la cour. Les premiers attouchements remontent à une période où Chrystopher Jean était lui-même mineur, âgé de 17 ans. Alors qu'il a 18 ans, il attire la fillette vers la salle de bains pour « essayer quelque chose ». Il exige ensuite qu'elle ferme les yeux et ouvre la bouche. Il baisse son pantalon pour qu'elle lui fasse une fellation. Il demande qu'elle avale son sperme, ce qu'elle fait avant d'aller cracher dans le salon. À l'époque, Jade a 11 ans. M. Jean en a 18. À une autre occasion, la petite écoute un film avec l'accusé dans son lit. Il lui touche les seins et les fesses sous ses vêtements et l'oblige à avoir une relation sexuelle, sans protection. Il demande ensuite « d'essayer » une pénétration anale. Il cesse quelques instants plus tard comme la petite lui indique avoir trop mal. Cinq ans après les infractions commises par Chrystopher Jean, Jade s'est confiée à son entourage en 2022. Elle a porté plainte la même année. La famille blâme la DPJ La déclaration de culpabilité de M. Jean a été accueillie plutôt tièdement lundi par la famille de Jade, qui dit que l'accusé « a pris la porte facile pour s'en sortir » avec un seul chef d'accusation. « Le gros morceau reste la négligence de la DPJ », affirme la mère de la victime, rencontrée à la sortie de la salle d'audience. Elle dit ne pas comprendre comment une telle situation a pu durer aussi longtemps dans un même foyer d'accueil. « Je voyais que ça n'allait pas bien avec cette famille-là, puis je parlais, mais au bout du compte, c'était toujours moi le problème », raconte la mère. « J'ai toujours eu zéro crédibilité avec [la DPJ] », dit-elle. Accompagnée d'un chien de soutien, Jade s'est dite « énervée » de la déclaration de culpabilité sur un seul chef d'accusation de celui qu'elle a déjà considéré comme son grand frère. « Ma fille est brisée à vie. C'est un long processus, c'est très difficile », a ajouté sa mère, visiblement émue. L'avocate Valérie Assouline, qui représente Jade et une autre victime, entend poursuivre le CIUSSS de la Capitale-Nationale à ce sujet. La poursuite « avance bien », indique la mère de Jade. Culture du viol Le plaidoyer de M. Jean s'inscrit dans une série de plusieurs au sujet d'un même foyer d'accueil à Québec, où plusieurs enfants placés par la DPJ ont été agressés. Des abus y ont été commis par trois hommes adultes, dont Chrystopher Jean et son père Éric Jean, mais aussi par des mineurs qui s'agressaient entre eux, a révélé une enquête de La Presse publiée en avril 20241. Jade est la deuxième personne à dénoncer des abus sexuels qui ont eu lieu dans cette famille entre 2004 et 2021. Une autre jeune, Catherine*, a aussi été victime d'Éric Jean. Elle a dénoncé pour la première fois en 2004 des agressions sexuelles vécues dans ce foyer d'accueil. Aucune enquête n'avait été déclenchée à ce moment. L'ex-beau-frère et ami d'Éric Jean, David Hudon, est lui aussi accusé d'avoir agressé Catherine. Ce n'est que 18 années plus tard, en 2022, que l'affaire s'est rendue devant la justice avec la dénonciation de Jade. C'est pour des sévices contre cette deuxième victime, en plus de ceux commis sur Jade, que le père d'accueil a été condamné à 10 ans de prison. Entre-temps, près de 70 enfants et adolescents ont fréquenté cette famille d'accueil de Québec. Il y aurait eu au moins quatre autres victimes et huit agresseurs et présumés agresseurs dans cette famille, selon une enquête de La Presse. M. Jean comparaîtra de nouveau le 4 décembre pour connaître sa peine. La peine maximale pour contacts sexuels sur une personne mineure est de 14 ans. L'histoire jusqu'ici 2004 : Catherine dit avoir été violée par Éric Jean et David Hudon. Elle n'est pas crue par ses proches ni par les intervenantes de la DPJ à qui elle raconte l'histoire. Mai 2021 : Jade, qui a 15 ans, dénonce à la police de multiples agressions commises par Éric Jean. Novembre 2023 : Éric Jean plaide coupable d'agressions sexuelles sur deux victimes, Jade et Catherine. Juillet 2025 : Le fils d'Éric Jean, Chrystopher Jean, plaide coupable à une accusation de contacts sexuels sur une personne mineure, Jade. * La loi nous interdit de désigner les victimes par leur nom réel. 1. Lisez le dossier « Famille d'accueil de la DPJ : La maison des horreurs »

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