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Réduction des activités de Ryanair en France: le secteur aérien tricolore doit-il être inquiet ?
Réduction des activités de Ryanair en France: le secteur aérien tricolore doit-il être inquiet ?

Le Figaro

time4 days ago

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Réduction des activités de Ryanair en France: le secteur aérien tricolore doit-il être inquiet ?

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que la taxe de solidarité (TSBA) a triplé, la compagnie low-cost irlandaise annonce arrêter de desservir les aéroports de Strasbourg, Brive et Bergerac, attirant l'incompréhension du ministre des Transports. La France, boudée par Ryanair. La compagnie aérienne irlandaise a annoncé, fin juillet, réduire de 13 % ses activités en France. Une décision, qui n'a rien d'un hasard et qui intervient à la suite du triplement de la taxe de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion appliquée dans le budget 2025, passée à 7,4 euros contre 2,63 euros auparavant pour les vols intérieurs ou vers l'Europe. La compagnie low-cost qui dessert 25 aéroports français va ainsi en déserter trois (Strasbourg, Brive, Bergerac). En outre, la capacité de l'entreprise sera réduite de 9% à Marseille, 8% à Paris-Beauvais et 4% à Toulouse. «Cette perte de connectivité, entièrement évitable, sera désastreuse pour la connectivité régionale française, l'emploi et le tourisme», a annoncé l'entreprise. Et ce week-end, le patron de Ryanair, Michael O'Leary a menacé de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse du prix des billets des avions. Il affirme avoir proposé un plan à la France pour doubler le trafic…

Geneviève Guilbault dit avoir hâte de livrer sa version des faits
Geneviève Guilbault dit avoir hâte de livrer sa version des faits

La Presse

time5 days ago

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Geneviève Guilbault dit avoir hâte de livrer sa version des faits

(Québec) La ministre Geneviève Guilbault affirme avoir hâte de livrer sa version des faits devant la commission Gallant, où elle doit témoigner la semaine prochaine à la reprise des travaux de l'enquête publique chargée de faire la lumière sur le fiasco SAAQclic. « On me demande d'aller témoigner, alors c'est certain que je vais participer avec toute la transparence et la collaboration que j'ai l'habitude d'offrir dans l'intérêt des contribuables du Québec », a affirmé la ministre des Transports à la sortie d'un long Conseil des ministres, mercredi. La ministre assure « collaborer de toutes les façons possibles » depuis le début des travaux pour que « toute la lumière soit faite » sur la gestion du projet CASA, qui inclut la plateforme SAAQclic. « On a transmis tellement d'informations. On nous a [posé] des questions, on a fourni les réponses, alors on a fait tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer aux travaux de la commission pour que l'information, la réelle information, puisse sortir, que les contribuables puissent savoir ce qui s'est passé dans le cadre de cette transition numérique », ajoute Mme Guilbault. La commission Gallant reprendra ses travaux la semaine prochaine avec une séquence toute politique durant laquelle témoignera également son prédécesseur François Bonnardel. Après deux mois de pause estivale, l'enquête publique sur les ratées du virage numérique de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) entamera une nouvelle séance d'audiences lundi prochain à Montréal. Geneviève Guilbault admet d'ailleurs avoir hâte de livrer sa version des faits alors que les membres du gouvernement Legault affirment depuis le dépôt du rapport dévastateur du Vérificateur général du Québec en février dernier avoir été « bernés » et « mal informés » par la SAAQ sur les coûts du projet et le niveau de préparation du déploiement. Je vais être prudente, je ne veux pas aller trop loin et c'est pour ça qu'on a beaucoup de réserves dans nos commentaires sur ce dossier-là […] parce qu'on attend de pouvoir aller donner l'information dans le cadre de la commission. Geneviève Guilbault, ministre des Transports En plus des ministres du gouvernement Legault, les anciens ministres des Transports libéraux, Laurent Lessard et André Fortin devraient en toute logique être les premiers à venir témoigner la semaine prochaine. Suivront leurs deux successeurs de la Coalition avenir Québec. Des membres de leurs cabinets respectifs sont également appelés à donner leur version des faits. Le commissaire Denis Gallant avait déjà entendu au printemps les anciens ministres Sylvain Gaudreault et Robert Poëti. Que savaient-ils ? Les deux ministres de la CAQ étaient en poste lors de phases cruciales du projet de transformation numérique de la SAAQ connu sous le nom de Carrefour des services d'affaires (CASA) et dont faisait partie la plateforme SAAQclic. Le témoignage de François Bonnardel devrait permettre d'éclaircir quelles informations lui ont été communiquées tout au long de cette saga. PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE François Bonnardel L'actuel ministre de la Sécurité publique gérait le dossier des Transports en 2020 lorsqu'une entente confidentielle a été signée entre la société d'État et le consortium formé des géants LGS (IBM) et SAP qu'elle a embauché pour réaliser le projet. Cette entente visait à injecter des sommes supplémentaires pour le contrat pour CASA, qui s'élevait alors à 458 millions, et à une réorganisation complète de l'échéancier de ses travaux. Lors de son témoigne devant la commission, en juin dernier, l'ancien vice-président aux finances de la SAAQ, Yves Frenette, a admis que d'importants coûts liés à CASA avaient été omis par les dirigeants de l'organisme dans une présentation faite aux ministres François Bonnardel et Éric Caire en juin 2022. « On m'a menti, on vous a menti, on nous a menti, et nous irons au fond des choses », avait lancé au Salon rouge, sous le feu des critiques de l'opposition, François Bonnardel, en février dernier. « Y avait-il des indices ? » Quant à Geneviève Guilbault, elle a hérité du dossier des Transports à la suite de l'élection de la CAQ en octobre 2022 et était toujours en poste lors du lancement chaotique de la plateforme SAAQclic qui s'est soldé par des files d'attente monstres devant les points de services de la société d'État en février 2023. Elle avait notamment assisté à plusieurs rencontres précédant le lancement de la plateforme et admis avoir été informée de la fermeture pour trois semaines des bureaux de la SAAQ afin de procéder au lancement de la plateforme. Peu après le début du scandale, en février dernier, le premier ministre François Legault avait semblé remettre en question la parole des ministres cités ci-haut. « Il y en a qui posent des questions. Y avait-il des indices ? Les trois ministres concernés me disent qu'ils n'ont eu aucun indice. Maintenant, est-ce qu'il faut faire une autre enquête indépendante ? Faut-il donner plus dans la mission de la vérificatrice générale ? », s'était-il questionné à voix haute, quelques jours à peine avant l'annonce de la mise de la commission Gallant. Le coût de CASA a explosé à 1,1 milliard de dollars, soit plus de 500 millions de plus que ce qui avait été initialement budgété en 2017, selon ce qu'a révélé la vérificatrice générale du Québec.

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