logo
Geneviève Guilbault dit avoir hâte de livrer sa version des faits

Geneviève Guilbault dit avoir hâte de livrer sa version des faits

La Presse4 days ago
(Québec) La ministre Geneviève Guilbault affirme avoir hâte de livrer sa version des faits devant la commission Gallant, où elle doit témoigner la semaine prochaine à la reprise des travaux de l'enquête publique chargée de faire la lumière sur le fiasco SAAQclic.
« On me demande d'aller témoigner, alors c'est certain que je vais participer avec toute la transparence et la collaboration que j'ai l'habitude d'offrir dans l'intérêt des contribuables du Québec », a affirmé la ministre des Transports à la sortie d'un long Conseil des ministres, mercredi.
La ministre assure « collaborer de toutes les façons possibles » depuis le début des travaux pour que « toute la lumière soit faite » sur la gestion du projet CASA, qui inclut la plateforme SAAQclic.
« On a transmis tellement d'informations. On nous a [posé] des questions, on a fourni les réponses, alors on a fait tout ce qui est en notre pouvoir pour contribuer aux travaux de la commission pour que l'information, la réelle information, puisse sortir, que les contribuables puissent savoir ce qui s'est passé dans le cadre de cette transition numérique », ajoute Mme Guilbault.
La commission Gallant reprendra ses travaux la semaine prochaine avec une séquence toute politique durant laquelle témoignera également son prédécesseur François Bonnardel. Après deux mois de pause estivale, l'enquête publique sur les ratées du virage numérique de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) entamera une nouvelle séance d'audiences lundi prochain à Montréal.
Geneviève Guilbault admet d'ailleurs avoir hâte de livrer sa version des faits alors que les membres du gouvernement Legault affirment depuis le dépôt du rapport dévastateur du Vérificateur général du Québec en février dernier avoir été « bernés » et « mal informés » par la SAAQ sur les coûts du projet et le niveau de préparation du déploiement.
Je vais être prudente, je ne veux pas aller trop loin et c'est pour ça qu'on a beaucoup de réserves dans nos commentaires sur ce dossier-là […] parce qu'on attend de pouvoir aller donner l'information dans le cadre de la commission.
Geneviève Guilbault, ministre des Transports
En plus des ministres du gouvernement Legault, les anciens ministres des Transports libéraux, Laurent Lessard et André Fortin devraient en toute logique être les premiers à venir témoigner la semaine prochaine. Suivront leurs deux successeurs de la Coalition avenir Québec.
Des membres de leurs cabinets respectifs sont également appelés à donner leur version des faits.
Le commissaire Denis Gallant avait déjà entendu au printemps les anciens ministres Sylvain Gaudreault et Robert Poëti.
Que savaient-ils ?
Les deux ministres de la CAQ étaient en poste lors de phases cruciales du projet de transformation numérique de la SAAQ connu sous le nom de Carrefour des services d'affaires (CASA) et dont faisait partie la plateforme SAAQclic.
Le témoignage de François Bonnardel devrait permettre d'éclaircir quelles informations lui ont été communiquées tout au long de cette saga.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
François Bonnardel
L'actuel ministre de la Sécurité publique gérait le dossier des Transports en 2020 lorsqu'une entente confidentielle a été signée entre la société d'État et le consortium formé des géants LGS (IBM) et SAP qu'elle a embauché pour réaliser le projet.
Cette entente visait à injecter des sommes supplémentaires pour le contrat pour CASA, qui s'élevait alors à 458 millions, et à une réorganisation complète de l'échéancier de ses travaux.
Lors de son témoigne devant la commission, en juin dernier, l'ancien vice-président aux finances de la SAAQ, Yves Frenette, a admis que d'importants coûts liés à CASA avaient été omis par les dirigeants de l'organisme dans une présentation faite aux ministres François Bonnardel et Éric Caire en juin 2022.
« On m'a menti, on vous a menti, on nous a menti, et nous irons au fond des choses », avait lancé au Salon rouge, sous le feu des critiques de l'opposition, François Bonnardel, en février dernier.
« Y avait-il des indices ? »
Quant à Geneviève Guilbault, elle a hérité du dossier des Transports à la suite de l'élection de la CAQ en octobre 2022 et était toujours en poste lors du lancement chaotique de la plateforme SAAQclic qui s'est soldé par des files d'attente monstres devant les points de services de la société d'État en février 2023.
Elle avait notamment assisté à plusieurs rencontres précédant le lancement de la plateforme et admis avoir été informée de la fermeture pour trois semaines des bureaux de la SAAQ afin de procéder au lancement de la plateforme.
Peu après le début du scandale, en février dernier, le premier ministre François Legault avait semblé remettre en question la parole des ministres cités ci-haut.
« Il y en a qui posent des questions. Y avait-il des indices ? Les trois ministres concernés me disent qu'ils n'ont eu aucun indice. Maintenant, est-ce qu'il faut faire une autre enquête indépendante ? Faut-il donner plus dans la mission de la vérificatrice générale ? », s'était-il questionné à voix haute, quelques jours à peine avant l'annonce de la mise de la commission Gallant.
Le coût de CASA a explosé à 1,1 milliard de dollars, soit plus de 500 millions de plus que ce qui avait été initialement budgété en 2017, selon ce qu'a révélé la vérificatrice générale du Québec.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les conclusions du gouvernement fédéral contestées
Les conclusions du gouvernement fédéral contestées

La Presse

time21 minutes ago

  • La Presse

Les conclusions du gouvernement fédéral contestées

Des malaises inexpliqués ont notamment été rapportés parmi des diplomates canadiens à Cuba et du personnel américain dans divers pays. Sur la photo, l'ambassade du Canada à La Havane. (Ottawa) Un avocat représentant des diplomates canadiens et leurs familles se dit convaincu que la mystérieuse maladie qu'ils ont attrapée à Cuba a été provoquée par un adversaire étranger, même si le gouvernement fédéral a rejeté cette théorie. Jim Bronskill La Presse Canadienne Il y a huit ans, des diplomates canadiens et leurs personnes à charge avaient commencé à rapporter des symptômes, comme des maux de tête, des pertes de mémoire, des variations d'humeur, des problèmes de vue, des nausées et des saignements de nez. Des diplomates ont intenté en 2019 des poursuites contre le gouvernement fédéral. L'affaire est toujours pendante devant la Cour fédérale. Les 17 plaignants demandent des millions de dollars en dommage. Ils soutiennent que le gouvernement canadien ne les a pas protégés, a caché des renseignements cruciaux et a minimisé les risques qu'ils couraient. Ottawa rejette tout reproche de négligence ou de méfait. Plusieurs membres de la mission diplomatique américaine à Cuba ont reporté des symptômes identiques. La maladie est connue sous le nom de « syndrome de La Havane ». Plusieurs hypothèses circulent au sujet des causes de la maladie : l'emploi de pesticide, le chant des grillons, le mauvais fonctionne d'un système d'écoute et même une attaque sonique par un pays ennemi. En 2024, un rapport d'Affaires mondiales Canada avait conclu que ces incidents inexpliqués « n'étaient pas le résultat d'un acte malveillant d'un ou de plusieurs acteurs étrangers ». Le rapport, rédigé sur la base d'une enquête menée par une équipe interministérielle et des experts externes, indique que « des problèmes de santé préexistants, des facteurs environnementaux et des maladies communes sont susceptibles d'avoir joué un rôle important dans bon nombre des symptômes ressentis ». Les auteurs ajoutent que « l'authenticité des symptômes éprouvés n'a jamais été remise en cause ». Paul Miller, un avocat des plaignants, a dit à La Presse Canadienne être « très persuadé » qu'un acteur étranger se cachait derrière ces problèmes de santé. « Je fais vraiment confiance envers les gens que j'ai rencontrés et avec qui j'ai parlé, a-t-il dit. Je n'ai aucune confiance envers Affaires mondiales Canada parce qu'elles ont tenté d'écrire un récit qui fonctionne pour eux. » Il y a trois ans, les parties s'étaient entendues sur la nomination d'un ancien juge de la Cour suprême pour arbitrer la cause des neuf familles impliquées. Me Miller affirme que les deux jours de discussions qui se déroulés au début de 2023 « n'ont mené nulle part ». Il dit avoir fait des efforts pour trouver de nouveaux renseignements, mais de nombreux documents sont classés confidentiels en attendant la résolution de l'affaire. Certains croient qu'ils pourraient dévoiler des renseignements sensibles ou potentiellement préjudiciables, selon la Loi sur la preuve au Canada. Le rapport des Affaires mondiales Canada a retracé les divers efforts des agences fédérales pour intervenir. En juin 2017, une enquête a été lancée par l'Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC. « Des agents d'AMC et de la GRC se rendent régulièrement à Cuba dans le cadre de l'enquête afin de détecter l'éventualité d'attaques malveillantes possibles et de mettre en œuvre des stratégies de surveillance et de détection », peut-on lire dans le rapport. Le Canada a partagé les renseignements obtenus avec des partenaires étrangers, dont les États-Unis. En 2019, des instruments conçus pour détecter et enregistrer des traces de phénomènes acoustiques ou de rayonnement et en mesurer les effets sur l'environnement –température, humidité, pression barométrique, taux d'ozone – sont installés dans les logements du personnel diplomatique canadien à La Havane. « Les données recueillies par les instruments ne fournissent pas d'informations pertinentes et probantes permettant de déterminer la cause des symptômes, de sorte que les instruments sont retirés en 2022 », souligne le rapport. L'Équipe intégrée de la sécurité nationale a alors conclu « qu'il n'y avait pas eu d'acte criminel commis et que rien ne permettait d'attribuer ces symptômes à un acteur étranger ». « Dans leurs conclusions, la GRC et d'autres organismes partenaires nationaux évaluent qu'aucun acte criminel n'a été découvert en lien avec les incidents de santé inexpliqués, dont la responsabilité ne peut être attribuée à quiconque. De plus, on ne relève aucune tendance entre les symptômes, l'âge, le sexe, le lieu de résidence ou toute autre variable », mentionne le rapport. Un autre avocat, Mark Zaid, qui représente des membres du personnel américain ayant souffert des mêmes symptômes, a déclaré en mai 2024 au Congrès qu'il existait des preuves scientifiques, médicales démontrant l'existence de problèmes de santé causés par un acteur étranger. Me Zaid, qui a eu accès à ces documents secrets, dit être convaincu que « ces preuves […] contredisent les conclusions des enquêtes publiques » des agences fédérales américaines. Les Affaires mondiales Canada disent s'en tenir aux conclusions du rapport de 2024. Un porte-parole, John Babcock, dit que le ministère des Affaires étrangères continuait d'appuyer les diplomates canadiens et les personnes à leur charge. « Pour des raisons de sécurité et de confidentialité, les Affaires mondiales Canada ne peuvent pas commenter sur les détails d'une enquête en cours, d'un cas individuel ou autres mesures de sécurité, a-t-il écrit dans un courriel. Nous ne pouvons pas commenter plus amplement tant que la cause est devant les tribunaux. »

Pierre Poilievre saura lundi s'il revient à la Chambre des communes
Pierre Poilievre saura lundi s'il revient à la Chambre des communes

La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Pierre Poilievre saura lundi s'il revient à la Chambre des communes

(Edmonton) Le chef conservateur Pierre Poilievre demeure le grand favori pour remporter lundi l'élection partielle dans la circonscription de Battle River-Crowfoot, un bastion conservateur en Alberta, même s'il doit affronter un nombre record de 213 autres candidats. Fakiha Baig La Presse Canadienne Si la victoire de M. Poilievre ne fait guère de doute aux yeux des observateurs, certains, comme Julie Simmons, une professeur de sciences politiques de l'Université de Guelph, en Ontario, s'interrogent sur la majorité qu'il devrait obtenir. De 2005 à 2025, le candidat conservateur a toujours obtenu au moins 80 % des suffrages exprimés dans ce comté rural de l'Alberta. Une seule exception : en 2021, le député sortant Damien Kurek avait dû « se contenter » de 71 % des voix, à cause de la présence d'un candidat du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier qui avait grugé son soutien. « C'est vraiment une forteresse conservatrice », lance la PreSimmons. Lori Williams, une professeure de science politique de l'Université Mount Royal, de Calgary, croit que M. Poilievre se doit de remporter « une victoire décisive » afin que les électeurs soient sûrs de ses capacités à titre de chef de l'Opposition à la Chambre des communes. Une victoire écrasante pourrait grandement l'aider en vue de la révision de son leadership qui se déroulera en janvier. « Il doit absolument franchir cet obstacle, souligne la Pre Williams. S'il le franchit, il devra franchir les autres. Comment pourra-t-il être un chef de l'Opposition efficace dans cet environnement ? Comment pourra-t-il démontrer qu'il est en même temps pro-canadien et critique de ce gouvernement ? » L'élection partielle a été rendue nécessaire à la suite de la démission de M. Kurek, qui l'avait emporté en avril en obtenant 83 % des suffrages exprimés. Il a décidé de laisser sa place à son chef Pierre Poilievre défait dans sa circonscription de Carleton. Selon la Pre Simmonds, si M. Poilievre obtient un appui inférieur à 80 %, il pourra en faire le reproche à des adversaires comme la candidate indépendante Bonnie Critchley. L'ancienne membre des Forces armées canadienne à la retraite décrit M. Poilievre comme un candidat parachuté qui ne se présente que pour faire progresser sa carrière politique. M. Poilievre est né et a grandi à Calgary, mais il vit à Ottawa depuis deux décennies. Une très grande majorité des candidats sont membres du groupe du Comité du scrutin le plus long qui réclame des changements au système électoral canadien. Ils pourraient mordre dans le pourcentage de vote de M. Poilievre, avance la Pre Simmons. « Pour certains électeurs, cela pourrait leur permettre un vote de protestation contre le Parti conservateur. » Les libéraux présentent Darcy Spady, qui œuvre dans le secteur énergétique, tandis que Katherine Swampy, une ancienne conseillère de la Nation crie Samson, porte la bannière du NPD. Johnatan Bridges (Parti populaire) et Ashley MacDonald (Parti Vert) figurent parmi la ribambelle de candidats. Un bulletin adapté En raison de la présence de 214 candidats, Élections Canada a choisi, pour la première fois depuis le début de la Confédération, d'imprimer un bulletin adapté qui ne comptera aucun nom. Au lieu de marquer le candidat de leur choix à l'aide d'un « x » ou d'un crochet, comme à l'accoutumée, les électeurs devront écrire son nom sur une ligne. Malgré tout, la liste de tous les candidats sera disponible. Élections Canada a indiqué que chaque vote sera compté même si une erreur a été commise dans le nom du candidat choisi « dans la mesure où [l']intention est claire ». Plus de 14 000 de quelque 86 000 électeurs inscrits ont participé au vote par anticipation. Un porte-parole de l'organisation de M. Poilievre a indiqué que le chef conservateur avait l'intention de passer la journée de lundi à Camrose, la plus grande ville de la circonscription. Élections Canada a déjà prévenu que le dépouillement pourrait prendre plus de temps que d'habitude.

La même date d'anniversaire… sur trois générations
La même date d'anniversaire… sur trois générations

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

La même date d'anniversaire… sur trois générations

Partagez-vous votre date d'anniversaire avec un membre de votre famille proche ? Cette coïncidence cocasse n'a pas forcément de quoi défrayer la chronique… Mais au sein de la famille Lamarche, le fils, le père ET le grand-père sont tous nés un 5 juillet, comme un hasard qui tisse un lien générationnel complémentaire à leurs liens du sang. Le 5 juillet dernier, la femme de Jean-Félix Lamarche l'a réveillé tôt le matin. Ses contractions venaient de commencer. Comme il l'avait prédit à la blague tout au long de la grossesse, le bébé allait bel et bien naître un 5 juillet. Comme lui. Et comme son père. « Dès qu'elle m'a réveillé, je pensais au fait que c'était parfait, raconte le papa (déjà d'un autre enfant), joint au téléphone par La Presse. Même la veille, je me disais que si ça arrivait le lendemain, ce serait vraiment bien. » L'arrivée du petit Nolan était prévue pour le 8. Mais il était tellement prêt à naître le 5 que Jean-Félix a dû assister sa femme lors de l'accouchement, dans leur maison, un quart d'heure avant l'arrivée des ambulanciers. L'hôpital leur avait dit d'attendre un peu. Mais lorsque les contractions se sont rapprochées, il n'était déjà plus temps de prendre la route. « Ma femme m'a dit : non, non, on ne bouge plus d'ici. » Le bébé n'allait pas attendre. « Quand on a appris que ma femme était tombée enceinte en octobre, on se disait que ce serait vraiment drôle qu'il naisse un 5 juillet, se rappelle Jean-Félix. Elle me disait que c'était impossible. Mais même si ça a commencé en blague, plus ça se concrétisait, plus j'espérais. » Ce n'est qu'une date, au fond. Mais Jean-Félix Lamarche, né le 5 juillet à la fin des années 1990, a lui aussi grandi en partageant son anniversaire avec son père, Éric, né le 5 juillet près de 30 ans plus tôt. « J'ai toujours trouvé ça cocasse et je me suis toujours senti privilégié d'avoir ce lien, dit Jean-Félix. J'ai toujours aimé ça : c'était une grosse fête, vraiment plaisante et fun. Je me disais que j'aimerais ça le vivre avec mon enfant. Et mon père va le vivre avec son petit-fils. » PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Les certificats de naissance d'Éric, de Jean-Félix et de Nolan Lamarche Tissés très serré Lors de notre appel, Jean-Félix venait de traverser la rue entre le garage familial de Notre-Dame-de-la-Merci, où il travaille avec son père, et la maison d'Éric Lamarche, qui était en pause dîner. Autre précision : Éric est aussi voisin de Jean-Félix et de sa petite famille de quatre. Le téléphone sur haut-parleur, ils confient tous les deux leurs sentiments face à ce hasard qui traduit bien leur proximité. « Toutes les naissances ont été naturelles », précise d'abord Éric. Jean-Félix était son premier enfant, son premier fils. Au début, on me faisait beaucoup de blagues, on me disait que je n'aurais plus de fête, qu'il y aurait juste celle de mon fils. Mais il s'est avéré que mon plus beau cadeau de fête, c'était lui. Éric Lamarche Le duo, visiblement très proche, a toujours eu des fêtes d'anniversaire communes. « Au début, la fête du papa était plus discrète, on mettait plus d'attention sur la sienne, mais ensuite, ça s'est équilibré », dit Éric Lamarche. Ses parents, des expropriés de Mirabel, se sont installés à Notre-Dame-de-la-Merci lorsque Jean-Félix avait 6 mois. Ils y ont élevé leurs enfants, dont Jean-Félix, qui a récemment acheté la maison familiale, dans laquelle il a grandi. « On ne peut pas souhaiter mieux », dit le père, désormais deux fois grand-père. Maintenant qu'ils sont trois à être fêtés le 5 juillet, la journée sera éventuellement célébrée avec encore plus d'éclat. Chaque année, d'abord, plus discrètement, Jean-Félix et sa femme donneront au petit Nolan des anniversaires en famille, intimes. Puis, la famille élargie sera conviée à « une grosse célébration » pour le fils, le père et le grand-père. « Je me sens privilégié », dit ce dernier. Privilégié de pouvoir célébrer sa famille de cette façon, grâce à cet heureux hasard de dates de naissance communes. Mais surtout, on l'entend dans la façon dont il en parle, privilégié d'avoir auprès de lui cette famille à laquelle il tient plus que tout. « Il y a quelque chose qui me touche et que je trouve beau là-dedans », conclut-il. « Et en prime, on se ressemble comme deux gouttes d'eau. Même le petit nouveau, il a déjà hérité de nos grosses mains ! »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store