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Réduction des activités de Ryanair en France: le secteur aérien tricolore doit-il être inquiet ?

Réduction des activités de Ryanair en France: le secteur aérien tricolore doit-il être inquiet ?

Le Figaro3 days ago
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DÉCRYPTAGE - Alors que la taxe de solidarité (TSBA) a triplé, la compagnie low-cost irlandaise annonce arrêter de desservir les aéroports de Strasbourg, Brive et Bergerac, attirant l'incompréhension du ministre des Transports.
La France, boudée par Ryanair. La compagnie aérienne irlandaise a annoncé, fin juillet, réduire de 13 % ses activités en France. Une décision, qui n'a rien d'un hasard et qui intervient à la suite du triplement de la taxe de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion appliquée dans le budget 2025, passée à 7,4 euros contre 2,63 euros auparavant pour les vols intérieurs ou vers l'Europe. La compagnie low-cost qui dessert 25 aéroports français va ainsi en déserter trois (Strasbourg, Brive, Bergerac). En outre, la capacité de l'entreprise sera réduite de 9% à Marseille, 8% à Paris-Beauvais et 4% à Toulouse. «Cette perte de connectivité, entièrement évitable, sera désastreuse pour la connectivité régionale française, l'emploi et le tourisme», a annoncé l'entreprise.
Et ce week-end, le patron de Ryanair, Michael O'Leary a menacé de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse du prix des billets des avions. Il affirme avoir proposé un plan à la France pour doubler le trafic…
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Conditions, montant, démarches… Tout savoir sur l'allocation de rentrée scolaire 2025, versée ce mardi
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Le Parisien

time7 hours ago

  • Le Parisien

Conditions, montant, démarches… Tout savoir sur l'allocation de rentrée scolaire 2025, versée ce mardi

La rentrée 2025 montre déjà le bout de son nez et avec elle, les fameuses courses pour acheter les fournitures scolaires. Comme chaque année, l'allocation de rentrée scolaire (ARS), attribuée sous conditions de ressources, adoucira la facture pour bien des familles. Cette aide sert par exemple à financer le matériel, les vêtements neufs, la cantine ou les activités extrascolaires. Elle est versée par la CAF ou la MSA (Mutualité sociale agricole). Près de trois millions de familles en bénéficient. Quand sera-t-elle versée ? Le versement est imminent pour la majorité des Français puisqu'il est prévu mardi 19 août 2025 en métropole ainsi que dans les départements de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Martinique. Le règlement a été effectué le 5 août dernier à Mayotte et La Réunion. Qui y a droit ? Les parents qui ont au moins un jeune scolarisé et âgé de 6 à 18 ans, qu'il soit écolier, étudiant ou apprenti. L'ARS est attribuée en fonction du nombre d'enfants et des ressources du foyer deux ans avant, donc sur l'année 2023. À voir aussi Le plafond de revenus est de 28 444 euros pour les ménages avec un enfant, 35 008 euros pour deux, 41 572 euros pour trois, 48 136 euros pour quatre puis 6 564 euros par enfant supplémentaire. Pas de panique si vous dépassez de peu ces plafonds, « une allocation différentielle calculée en fonction de vos revenus peut vous être versée », signale le site Combien vont toucher les familles ? En 2025, le montant de l'ARS est de 423,48 € par élève âgé de 6 à 10 ans, de 446,85 € pour les 11-14 ans et de 462,33 € pour les 15-18 ans. L'année dernière, ces sommes oscillaient entre 416,40 € et 454,60 €. À Mayotte, elle dépend du niveau de scolarité : 425,60 € par élève dans le primaire, 449,09 € au collège et 464,65 € au lycée. Quelles démarches à effectuer ? Pour les familles déjà allocataires avec des petits qui auront entre 6 et 15 ans au 31 décembre 2025, « vous n'avez aucune démarche à faire ; l'ARS vous est versée automatiquement », indique Attention toutefois, « si votre enfant est inscrit au CP alors qu'il n'a pas encore 6 ans, vous devez transmettre à votre CAF (caisse d'allocations familiales) un certificat de scolarité », précise-t-on sur le site.

«C'est injuste et du gaspillage !» : un copropriétaire ulcéré «de payer pour les autres»
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Le Figaro

time10 hours ago

  • Le Figaro

«C'est injuste et du gaspillage !» : un copropriétaire ulcéré «de payer pour les autres»

«Les logements des derniers étages surchauffent quand ceux du rez-de-chaussée sont mieux lotis. Résultat on gaspille, on chauffe pour rien», dénonce un copropriétaire. (Photo d'illustration) «C'est injuste et du gaspillage !» Dans un immeuble de cinq étages, construit dans les années 60, la règle de la facturation collective s'applique depuis toujours. Mais elle exaspère Fabien qui veut individualiser les factures d'énergie de cette copropriété toulousaine de 63 logements. «Ceux qui chauffent beaucoup paient parfois moins que ceux qui essaient d'économiser. Sans parler du gaspillage. Or, en tant que résident, je n'ai aucun moyen d'ajuster ou de contrôler ma consommation, ni de me désolidariser d'un système collectif totalement opaque. Je ne veux pas payer pour les autres», dénonce le copropriétaire cité par La Dépêche du Midi. Une solution existe pour individualiser les factures et est même prévue par la loi (décret du 22 mai 2019). «Les immeubles collectifs à usage d'habitation pourvus d'une installation centrale de chauffage doivent comporter des compteurs individuels qui déterminent la quantité de chaleur, utilisée par chaque logement. À défaut, des répartiteurs de frais de chauffage peuvent être installés», précise le décret. Ces appareils permettent d'individualiser la consommation de chaque appartement et de relever à distance leur consommation. Mais, comme le souligne Le Figaro dans une récente enquête, les compteurs individuels (de chauffage mais aussi d'eau) peuvent virer au fiasco. Ce sont des gages d'équité et de responsabilisation mais leur installation souvent compliquée et les prix à la location jugés trop élevés rebutent nombre de copropriétaires. Pour Fabien, qu'à cela ne tienne : il a proposé aux autres copropriétaires de l'immeuble d'en installer un pour rendre les factures plus équitables. Et a même fait venir un expert pour expliquer les avantages du dispositif. En vain : l'assemblée générale a rejeté sa suggestion. Amende de 1500 euros par an et par logement Pourtant, la loi prévoit que l'individualisation des frais de chauffage est obligatoire dans les copropriétés équipées d'un chauffage commun. Sauf dans certains cas et notamment celui où les opposants démontrent que la copropriété est dans l'«impossibilité technique» d'installer ces compteurs individuels. A contrario si, en cas de contrôle, il est prouvé que c'est possible, le syndicat des copropriétaires peut être mis en demeure de se conformer à la loi dans un délai déterminé au préalable. Sans réponse dans un délai d'un mois ou si le syndicat des copropriétaires ne s'est pas mis en règle, une amende de 1500 euros par an et par logement peut lui être infligé. De son côté, Fabien est persuadé que les compteurs individuels sont la bonne solution pour réduire la consommation et éviter les gaspillages. «Il y aura des gagnants et des perdants et je comprends que des copropriétaires hésitent à franchir le pas mais c'est la solution la plus équitable», conclut Fabien qui a adressé un courrier à Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique pour l'alerter sur un sujet qui touche, selon lui, «des milliers de copropriétaires dans des immeubles anciens».

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