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Augmentation des indemnités, création d'un «congé électif»... La réforme du statut de l'élu local arrive à l'Assemblée
Augmentation des indemnités, création d'un «congé électif»... La réforme du statut de l'élu local arrive à l'Assemblée

Le Figaro

time4 hours ago

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Augmentation des indemnités, création d'un «congé électif»... La réforme du statut de l'élu local arrive à l'Assemblée

La proposition de loi, adoptée par le Sénat en mars 2024, sera débattue par les députés à partir de ce lundi. Les députés s'emparent lundi d'une proposition de loi visant à encourager l'engagement des élus locaux. Dès l'entame des discussions, ils débattront sur l'augmentation des indemnités des maires et de leurs adjoints, que le gouvernement souhaite contenir pour des raisons budgétaires. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Le texte, très attendu à l'approche des élections municipales de mars 2026, et alors que de nombreux maires jettent l'éponge en cours de route, propose une série de mesures, parfois techniques, pour accompagner les vocations avant, pendant et à l'issue du mandat : maintien de la rémunération pendant un congé de maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d'intérêts... Publicité Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l'Association des maires de France publiée en juin, 2.189 maires ont démissionné entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6% des maires, un «phénomène sans précédent» selon l'institut. Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi «créant un statut de l'élu local», dont l'examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu'à vendredi. À lire aussi Primes des fonctionnaires, recrutements, investissements… La Cour des comptes charge les élus locaux Modulation Elle propose en premier lieu une augmentation de 10% du plafond de l'indemnité des maires, qui varie de 1.048,2 euros brut mensuels pour les villes de moins de 500 habitants à 5.960,3 euros pour celles de plus de 100.000. Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20.000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4%). «Il convient de limiter l'aggravation des charges pesant sur les budgets locaux», souligne dans l'exposé des motifs l'exécutif, qui rappelle également que la loi «Engagement et Proximité» de 2019 a déjà permis d'augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu'à moins de 3.500 habitants). La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d'euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle. Dans un état d'esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum. Au cours des débats en commission, plusieurs députés s'étaient exprimés en faveur d'une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100.000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, «quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d'indice». Publicité «Congé électif» Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l'exercice du mandat et celui d'une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du «congé électif» pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours. Il crée également un statut de «l'élu étudiant» - alors que ces derniers représentent 0,69% des élus, contre 4,5% de la population -, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l'aménagement de la scolarité. La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l'objet de nombreuses mesures, comme la création d'une «certification professionnelle» adaptée au parcours des élus locaux. Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers (Vienne) Léonore Moncond'huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d'un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes.

Municipales 2026 : à Nice, le trouble jeu de LFI qui désigne deux chefs de file
Municipales 2026 : à Nice, le trouble jeu de LFI qui désigne deux chefs de file

Le Figaro

time5 hours ago

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Municipales 2026 : à Nice, le trouble jeu de LFI qui désigne deux chefs de file

S'ils assurent vouloir travailler à une candidature d'union avec les Verts, le PC et le PS, les deux représentants insoumis fixent certaines conditions et suscitent la défiance de leurs potentiels alliés. Tous les partis de gauche ont leur chef de file à Nice (Alpes-Maritimes) à moins d'un an des élections municipales de mars 2026. Et LFI en a même deux, entretenant encore un peu plus le flou sur la possibilité d'une candidature d'union. Olivier Salerno et Anne-Laure Chaintron forment ce binôme insoumis afin de défendre «un vrai projet de rupture à Nice», comme ils le martèlent. Ces deux enseignants de profession ont déjà une expérience électorale puisqu'ils s'étaient chacun présentés dans la première circonscription détenue par Éric Ciotti. En 2022, Anne-Laure Chaintron ne s'était pas qualifiée malgré 20,42% des suffrages. Et lors des élections anticipées en 2024, Olivier Salerno était arrivé en deuxième position aux deux tours en devançant Graig Monetti, le protégé du maire Christian Estrosi. Publicité Alors que la conquête de l'hôtel de ville du bord de la baie des Anges risque de se concentrer autour du duel fratricide Estrosi-Ciotti, la gauche niçoise veut croire à un espace à la condition de s'entendre, ce qui est loin d'être une évidence comme sur le plan national. Verts, PS, PC et enfin LFI ont bien chacun des chefs de file mais à ce stade, dans un climat de défiance, aucun profil ne semble se détacher. Avec des collectifs citoyens comme Viva!, les insoumis ont aussi formé le mouvement «Reprenons la main» en juin, ce qui trouble sur leurs réelles intentions. Union «pas à n'importe quel prix» «Bien sûr qu'on prendra part aux élections municipales à Nice, mais nous avons aussi été désignés chefs de file pour travailler en vue d'une union», assure pourtant Anne-Laure Chaintron. «Jusqu'au dernier moment on fera tout pour trouver une solution, mais pas à n'importe quel prix», poursuit Olivier Salerno. «Par exemple, nous ne serons pas d'accord pour être derrière un candidat du PS. Ce n'est même pas un point de vue mais de respect des résultats et de réalités concrètes», indique-t-il. Visé derrière ces propos, Patrick Allemand, trois fois candidat malheureux du PS à la mairie de Nice est malgré tout une personnalité politique bien identifiée. Récemment, il a même rouvert une permanence dans le quartier du port, au point que certains lui prêtent encore des ambitions pour un quatrième tour de piste. La seule sensibilité de gauche représentée au conseil municipal dans cette mandature sont les écologistes avec officiellement trois élus. Juliette Chesnel-Le Roux qui en est la chef de file est pressentie pour être cette candidate de l'union. Du côté, des communistes, Julien Picot a repris le flambeau d'un parti vieillissant mais visible dans la cinquième ville de France, grâce notamment aux festivités annuelles du Château, une petite Fête de L'Huma au bord de la mer qui peut réunir jusqu'à 20.000 personnes. Réunions Lors d'une première réunion commune, LFI avait refusé de participer au motif de l'absence des collectifs citoyens et des syndicats, que les autres partis de gauche considèrent en réalité comme des militants insoumis déguisés. Mais depuis près de trois mois, des rencontres quasi hebdomadaires se tiennent enfin entre tous ces acteurs, sans pour autant que cela ne se passe vraiment bien avec LFI, comme le confient plusieurs participants au Figaro. Publicité «On a l'impression d'avoir des commissaires politiques dans la salle. Ils viennent et ne participent pas», dénonce l'un d'entre eux, qui s'agace de les voir évoquer des sujets de politique nationale et pas des thèmes locaux. «Leur discours d'union n'est que de façade» soupire un autre. «On attend qu'ils passent du stade d'observateur au stade d'acteurs du rassemblement déjà engagé», explique aussi Julien Picot, le secrétaire départemental du PC. «On arrive avec des billes, on ne veut pas imposer nos idées mais on regarde aussi les derniers résultats : il y a la nécessité d'un projet de rupture», soutient Olivier Salerno au Figaro. «Il y a réellement une gauche à Nice et qui n'a aucun complexe pour voter en faveur d'un rassemblement, qui a été porté par LFI», insiste Anne-Laure Chaintron. Prétendants ou arbitres «Jusqu'à présent, ils ne sont pas dans une démarche d'union et de rassemblement mais ils veulent imposer une hégémonie, sans respecter les sensibilités», reproche encore Julien Picot, qui souhaite «arrêter les logiques partisanes pour se préoccuper du quotidien des Niçois». Dans sa dernière note de blog, Jean-Luc Mélenchon a fustigé les écologistes et les socialistes qui prétendent gagner sans LFI lors des prochaines municipales. À Nice, terre de droite, il pourrait y avoir une comme plusieurs candidatures de gauche, sans oublier Jean-Marc Governatori, qui était le chef de file écolo en 2020. Plus que de prétendre à une victoire surprise, ils pourraient alors être les arbitres du match Estrosi-Ciotti.

Avec sa sortie sur la police municipale, Mathilde Panot suscite la polémique
Avec sa sortie sur la police municipale, Mathilde Panot suscite la polémique

Le Parisien

time14 hours ago

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Avec sa sortie sur la police municipale, Mathilde Panot suscite la polémique

Régulièrement, Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis appellent à « refonder la police de la cave au grenier ». Ce dimanche 6 juillet, sur BFMTV, la présidente des députés LFI, Mathilde Panot est allée plus loin dans l'explication de texte en affirmant que les maires LFI élus lors des prochaines élections municipales de 2026 désarmeront la police municipale là où elle est armée. « Et nous nous battrons pour qu'au niveau national, ils soient réintégrés dans la police nationale. On ne va pas les faire disparaître du jour au lendemain, ni leur enlever leur travail du jour au lendemain », a-t-elle expliqué. Avant de plaider pour mettre plus de moyens sur la « prévention », plutôt qu'une « surenchère » sur la politique sécuritaire.

« L'esprit de vengeance n'a pas disparu » : les Insoumis chassent sur les terres de Clémentine Autain
« L'esprit de vengeance n'a pas disparu » : les Insoumis chassent sur les terres de Clémentine Autain

Le Parisien

timea day ago

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« L'esprit de vengeance n'a pas disparu » : les Insoumis chassent sur les terres de Clémentine Autain

Un sourire en coin, Manuel Bompard (LFI) fait mine de s'étonner : « Je ne comprends pas trop pourquoi, à Sevran, les militantes et les militants de La France insoumise ne pourraient pas organiser des réunions publiques. » Ce 8 avril, le coordinateur national du parti de Jean-Luc Mélenchon fait étape dans cette commune populaire de Seine-Saint-Denis. Jérôme Legavre (LFI) , le député du secteur voisin, l'accompagne. « Dans cette circonscription en particulier, on va se retrousser les manches », promet-il à la tribune, où il a succédé à Marwa Braihim (LFI). Cette avocate, par ailleurs adjointe au maire de Sevran et vice-présidente du territoire Paris Terres d'envol, est désormais la cheffe de file du mouvement dans la ville en vue des municipales de 2026 .

Municipales 2026 à Courbevoie : Aurélie Taquillain bien entourée pour lancer sa campagne
Municipales 2026 à Courbevoie : Aurélie Taquillain bien entourée pour lancer sa campagne

Le Parisien

time2 days ago

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Municipales 2026 à Courbevoie : Aurélie Taquillain bien entourée pour lancer sa campagne

« L'avenir de Courbevoie s'écrit avec Aurélie Taquillain. » Un véritable slogan de campagne pour un soutien de poids, celui de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal (Renaissance), présent ce samedi après-midi dans le quartier de Bécon, où la conseillère régionale et élue d'opposition inaugurait son local de campagne pour les municipales de mars 2026. Et ce, deux semaines après avoir été décorée de l'ordre national du Mérite par un autre ancien Premier ministre, Édouard Philippe (Horizons). Si Aurélie Taquillain, élue de Courbevoie depuis quinze ans, assure que « les étiquettes politiques n'ont pas d'importance à l'échelle locale », elle engrange néanmoins des soutiens importants de figures du socle commun dans cette campagne à venir. Avec la présence également, ce samedi, de Prisca Thévenot et Constance Le Grip, autres parlementaires Renaissance des Hauts-de-Seine, ainsi que de Manuel Aeschlimann, maire (LR) de la ville voisine d'Asnières. « Nous travaillons ensemble sur des problématiques communes et je serai, dans les mois à venir à ses côtés pour la soutenir », assure Manuel Aeschlimann, soulignant les qualités de la candidate, « femme de parole ». « Ouvrir cette permanence dans ce quartier que je connais par cœur, à quelques pas de l'ancienne quincaillerie de mon papa, est évidemment très symbolique pour moi », souligne Aurélie Taquillain, qui promet de « dessiner le Courbevoie de demain ». « Ton engagement républicain et tes compétences en tant que présidente de la commission des finances de la région Ile-de-France feront la différence, avec une identité locale forte et une dynamique de rassemblement », insiste Gabriel Attal. Un lancement de campagne sur les thématiques de la sécurité et de l'aménagement urbain, sans jamais attaquer le maire sortant, Jacques Kossowski (LR), élu depuis 1995. Ce dernier n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature. Mais le départ en Afrique du Sud de Jean Spiri , qu'il avait désigné en janvier 2024 comme successeur potentiel, ne lui laisse plus tellement d'autres options. À moins que les ténors de la droite des Hauts-de-Seine ne parviennent à mettre autour de la table le maire sortant et sa challengeuse que 44 ans séparent.

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