
« L'esprit de vengeance n'a pas disparu » : les Insoumis chassent sur les terres de Clémentine Autain
le coordinateur national du parti de Jean-Luc Mélenchon
fait étape dans cette commune populaire de Seine-Saint-Denis.
Jérôme Legavre (LFI)
, le député du secteur voisin, l'accompagne. « Dans cette circonscription en particulier, on va se retrousser les manches », promet-il à la tribune, où il a succédé à Marwa Braihim (LFI). Cette avocate, par ailleurs adjointe au maire de Sevran et vice-présidente du territoire Paris Terres d'envol, est désormais la cheffe de file du mouvement dans la ville en vue des
municipales de 2026
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Le Parisien
20 minutes ago
- Le Parisien
Municipales à Paris : « Pas en froid avec Anne Hidalgo », Emmanuel Grégoire compte sur le soutien de la maire
Une semaine après avoir remporté la primaire socialiste face à ses concurrents Rémi Féraud et Marion Waller, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire était l'invité de la matinale de France Inter, ce lundi. L'occasion pour celui qui brigue la succession d'Anne Hidalgo de poser les premiers jalons de sa campagne et de répondre aux questions qui agitent la capitale en ce début d'été. Premier dossier brûlant : la baignade dans la Seine. Inaugurés en grande pompe samedi , les sites de baignade parisiens ont dû être fermés dès dimanche , en raison de la qualité de l'eau. De quoi inquiéter plus d'un parisien. Le candidat à la mairie joue la carte de l'apaisement. « Je veux rassurer ceux qui se posent des questions ; c'est comme nager dans un lac, c'est extrêmement agréable et sur des sites absolument magnifiques, affirme-t-il. Fermer la baignade est un principe de prudence. Quand tout est parfait on peut y aller, quand il y a des doutes on ferme. » Quant à son absence dans l'eau de la Seine ce week-end, l'explication est simple : « Je ne suis pas encore en vacances », a justifié l'élu qui rappelle avoir déjà testé l'expérience pendant les JO. Les rumeurs de tensions avec l'actuelle maire de Paris ? Du vent, à en croire le premier adjoint. « Je ne suis pas en froid avec Anne Hidalgo », martèle-t-il, balayant d'un revers de main les bruits de couloir qui agitent l'Hôtel de Ville depuis plusieurs mois. Et d'enfoncer le clou : « Elle m'apportera évidemment son soutien lors de cette campagne et je sais qu'elle sera au rendez-vous pour que Paris reste à gauche ». Cap ensuite sur l'écologie, thème incontournable de la campagne. « Une crise écologique, c'est aussi une crise sociale », rappelle celui qui veut faire de l'adaptation au changement climatique sa priorité. Au menu : verdissement des espaces publics, rénovation énergétique des bâtiments et transformation des écoles. « Le chaud est devenu l'enjeu principal », insiste-t-il, évoquant le développement des « cours oasis » dans les établissements scolaires. Côté stratégie électorale, Emmanuel Grégoire trace sa route. Dès mercredi, il rencontrera ce mercredi 9 juillet David Belliard, candidat Vert, et Ian Brossat, candidat communiste, pour « engager le pacte de la gauche sociale et écologique à Paris ». Une main tendue qui a ses limites : pas question de s'allier avec les Insoumis, « ni au premier, ni au deuxième tour », assume Emmanuel Grégoire. Rachida Dati dans le viseur ? Le premier adjoint ne cache pas ses ambitions face à sa principale rivale . « Je veux de la radicalité », lance-t-il. Il promet ainsi « quelque chose d'innovant et d'inédit » sur le plan de l'écologie, du social et du développement des services publics. « Le leadership ça ne s'impose pas, ça se construit », estime Emmanuel Grégoire. Une formule qui résume bien l'équation complexe qui l'attend : rassembler la gauche, convaincre les Parisiens et succéder à Anne Hidalgo.


Le Figaro
38 minutes ago
- Le Figaro
Nantes : comment la police veut gagner la guerre contre le trafic de drogue
Du consommateur au trafiquant, un plan de bataille est mené dans la cité des Ducs pour récupérer les quartiers gangrenés par les stupéfiants. Des améliorations se dessinent, selon le directeur de la police du département de Loire-Atlantique. «On le sait, tous les quartiers sont peu ou prou touchés». Tel est le constat de Philippe Jos, le directeur interdépartemental de la police nationale (DIPN) en Loire-Atlantique, lorsqu'il évoque le trafic de drogue. Jeudi soir, le premier flic du 44, arrivé en septembre dernier, a convié la presse pour évoquer les avancées en matière de stupéfiants dans la ville de Nantes. Et dévoiler sa méthode pour lutter contre ce serpent de mer. «C'est une délinquance massive qui touche à peu près géographiquement tous les quartiers, avec des ampleurs diverses et des natures de produits variés». D'où l'idée d'adopter un «plan». «On tape vraiment tous azimuts. Cela va de la personne qui va acheter son 'chichon' (sic) au pied de l'immeuble, jusqu'à celui qui a sa voiture remplie de centaines de kilos de résine (de cannabis) depuis l'Espagne», explique Philippe Jos, citant le démantèlement récent d'un trafic entre l'Espagne et la France, tenu principalement par des Nantais, où plus d'une tonne de cannabis et des dizaines de kilos de cocaïne ont été saisies, et 10 personnes interpellées. Publicité Amélioration au 38 rue Watteau «La stratégie c'est de s'attaquer à tous les niveaux du trafic, de l'importateur au consommateur, ce qui fait qu'on mobilise toutes nos équipes», reprend le directeur. Les groupes d'enquêtes de stupéfiants ou la BAC ne sont pas les seuls sollicités : le travail est transversal. Un calendrier a été fixé avec un roulement sur les quartiers. «On a une bonne connaissance des points de deal. On a les moyens qui sont ce qu'ils sont et on priorise. Tous les points de deal n'ont pas le même degré de nuisances», complète Éric Eudes, DIPN adjoint. À Nantes, l'un des lieux de vente les plus connus et lucratifs, le 38 rue Watteau, a ainsi fait l'objet d'une surveillance accrue. 52 opérations de contrôle ont eu lieu depuis le début de l'année, en parallèle de nouveaux aménagements. Cette adresse du quartier des Dervallières reste encore surveillée quotidiennement pour éviter la réimplantation de points de deal. «On reste humble. On ne dit pas qu'il n'y a plus de trafic. Mais par rapport à ce que ça pouvait être avant, à l'importance du trafic qui s'y déroulait, on a la certitude que cette intensité a largement diminué», certifie Philippe Jos, assurant que le temps des caddies dans les escaliers, des habitants priés de montrer patte blanche pour rentrer ou des appartements squattés est révolu. Notre priorité est de rendre de la liberté aux gens qui vivent dans ces quartiers Philippe Jos, directeur interdépartemental de la police nationale en Loire-Atlantique Dans les quartiers nord, le 6 rue Samuel de Champlain, également très apprécié des trafiquants, est dans le collimateur. En janvier, les riverains avaient manifesté, se sentant démunis. Un rendez-vous avec les habitants doit se tenir cette semaine pour faire le point. De même, à La Pelousière, dans la commune périphérique de Saint-Herblain, une réunion publique s'est tenue la semaine dernière avec la population. «Les gens ne supportent plus d'assister à ces spectacles. Ils n'osent plus inviter leurs amis, leur famille… Notre priorité est de rendre de la liberté aux gens qui vivent dans ces quartiers», insiste le DIPN, qui veut occuper l'espace public et récupérer les espaces confisqués. Les caméras de vidéosurveillance sont un atout pour leurs enquêtes. Grâce au CSU (centre de supervision urbaine), les images permettent d'envoyer un équipage dès que les forces de l'ordre soupçonnent un trafic. Publicité Une stratégie payante ? Le plan de bataille mené depuis plusieurs mois porte ses fruits selon les chiffres dévoilés jeudi au commissariat central de Nantes. À titre d'exemple : 1414 infractions liées au trafic de stupéfiants ont été relevées depuis janvier, contre 1167 sur la même période l'an dernier. Cela représente une augmentation de 20%. De même, le nombre d'amendes forfaitaires délictuelles infligées aux consommateurs a augmenté de 33% sur le même laps de temps. Quant aux procédures de trafic, elles ont crû de 69% (125 depuis janvier). Dans les mois à venir, la police départementale veut accentuer sa lutte contre le dépistage de stupéfiants sur les routes. Déjà 163 personnes ont été poursuivies depuis le début d'année pour des infractions de ce genre mais le but «est d'en faire deux fois plus. Il y a trop de légèreté», conclut Philippe Jos.


Le HuffPost France
an hour ago
- Le HuffPost France
Emmanuel Macron convoque un nouveau conseil de défense sur « l'entrisme » des Frères musulmans
POLITIQUE - « L'entrisme » des Frères musulmans au programme du président français. Emmanuel Macron a convoqué ce lundi 7 juillet un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale, après une première réunion fin mai jugée insatisfaisante sur le thème de l'influence et la présence des Frères musulmans en France. Le chef de l'État, qui avait demandé au gouvernement « de nouvelles propositions » après cette première rencontre, organisera ce conseil de défense dans la matinée à l'Élysée, comme le confirme l'AFP et Le Figaro ce lundi. D'après le quotidien, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, sa collègue de l'Éducation Élisabeth Borne, mais aussi celle des Sports Marie Barsacq sont attendus sur place. Un mois et demi plus tôt, le précédent conseil de défense consacré à « l'entrisme » des Frères musulmans avait finalement tourné au recadrage. Car Emmanuel Macron s'était fortement agacé que le rapport qu'il avait commandé sur le sujet ait fuité dans la presse avant cette réunion. « Compte tenu de l'importance du sujet et de la gravité des faits établis, il a demandé au gouvernement de formuler de nouvelles propositions », s'était alors contenté d'indiquer l'Élysée. Développement « par le bas » Ce fameux rapport faisait alors état d'une « menace pour la cohésion nationale » avec le développement d'un islamisme « par le bas » de la part des Frères musulmans. Cette confrérie, née en 1928 en Égypte porte le projet d'un islam politique conservateur. Compte tenu de sa radicalité, le mouvement a depuis été interdit dans plusieurs pays, comme l'Arabie saoudite, l'Égypte et plus récemment la Jordanie. Si un nouveau conseil de défense était prévu au mois de juin, celui-ci a finalement été reporté de quelques semaines pour un format réduit à quelques ministres seulement, comme l'indique encore Le Figaro.