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La Presse
3 hours ago
- Politics
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Nouveaux heurts entre manifestants antigouvernementaux et policiers
Des policiers antiémeutes serbes sont visibles à l'arrière d'un véhicule le long d'une route jonchée de poubelles en feu, alors qu'ils font face à des manifestants à Belgrade, le 18 août 2025. (Belgrade) Des milliers de manifestants antigouvernementaux ont de nouveau défilé en Serbie, lundi, poursuivis par la police antiémeute à coups de matraque dans le centre-ville de Belgrade. Le président populiste serbe, Aleksandar Vucic, a réitéré sa promesse de réprimer massivement les manifestants. Associated Press La manifestation dans la capitale s'est déroulée dans le calme jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes, soupçonnés d'être des partisans de soccer chahuteurs, se sont séparés de la foule et ont lancé des pierres sur les bureaux du parti au pouvoir, au centre-ville, brisant les vitrines. La police antiémeute est rapidement arrivée sur les lieux à bord de camions blindés, dispersant la foule et provoquant une fuite sous la panique. En signe de défi, M. Vucic s'est présenté au bureau endommagé de son parti, qualifiant les manifestants de terroristes et affirmant que « bientôt, les citoyens seront libérés de cette terreur et de ce mal ». PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE La police antiémeute se déploie pour tenter de disperser la foule. Le président Vucic a annoncé dimanche des mesures sévères contre les manifestants antigouvernementaux, après plusieurs jours d'émeutes dans les rues de Serbie, qui ont remis en cause son régime de plus en plus autocratique dans ce pays des Balkans. Lundi, il a réitéré ses affirmations selon lesquelles des manifestations persistantes contre son régime pendant des mois ont été orchestrées par l'Occident et visent à détruire la Serbie. « Notre pays est en grave danger. Ils ont mis en péril toutes nos valeurs, notre vie normale, chaque individu », a déclaré M. Vucic. PHOTO ZORANA JEVTIC, REUTERS Le président Vucic a annoncé dimanche des mesures sévères contre les manifestants antigouvernementaux, après plusieurs jours d'émeutes dans les rues de Serbie. Ces avertissements sévères interviennent après des jours d'affrontements entre les manifestants d'un côté et la police et les fidèles de Vucic de l'autre. Samedi soir, des manifestants en colère ont incendié les bureaux du Parti progressiste serbe, le parti au pouvoir du président, dans une ville de l'ouest de la Serbie. Ce dernier n'a pas précisé quelle serait la réponse de l'État dans les prochains jours. Des dizaines de personnes ont déjà été arrêtées et blessées ces derniers jours, tandis que la police a été accusée d'usage excessif de la force et de détentions arbitraires de manifestants. Les affrontements de la semaine dernière ont marqué une escalade majeure de la violence après plus de neuf mois de manifestations largement pacifiques, qui ont débuté après l'effondrement d'un auvent en béton dans une gare du nord de la Serbie, tuant 16 personnes. De nombreux Serbes ont imputé la tragédie à une corruption généralisée présumée dans les projets d'infrastructures gérés par l'État. M. Vucic a été accusé d'étouffer les libertés démocratiques tout en laissant prospérer le crime organisé et la corruption, ce qu'il nie. La Serbie souhaite officiellement adhérer à l'Union européenne, mais le président Vucic a maintenu des liens étroits avec la Russie et la Chine.


Le Figaro
5 days ago
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Serbie: les images des affrontements entre manifestants et partisans du président Vucic
Mercredi 13 août, des milliers de manifestants antigouvernementaux se sont rassemblés dans plus d'une douzaine de villes serbes. Des incidents ont été signalés entre certains d'entre eux et des partisans du parti au pouvoir à Novi Sad. Mercredi soir, des milliers de manifestants antigouvernementaux se sont rassemblés dans plusieurs villes serbes, dont Belgrade et Novi Sad, où des affrontements ont éclaté entre opposants et partisans du président Aleksandar Vucic. À Novi Sad, les deux camps se sont lancé des fusées éclairantes et d'autres projectiles, poussant la police à intervenir. À Belgrade, un important dispositif sécuritaire était déployé devant le Parlement, où les tensions étaient vives entre les deux groupes, qui s'insultaient et se lançaient des objets. Publicité Ces rassemblements interviennent après une nuit d'affrontements, mardi 12 août, au cours de laquelle des hommes masqués, certains armés de matraques, ont affronté des manifestants anticorruption devant les bureaux du parti du président Aleksandar Vucic dans la ville de Vrbas, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Belgrade. Des manifestations qui remontent à l'accident de la gare Le mouvement de contestation est né après l'effondrement d'un auvent de gare à Novi Sad, le 1er novembre 2024, qui a fait 16 morts et suscité des accusations de corruption dans les infrastructures publiques. Depuis près de neuf mois, des rassemblements réguliers, parfois rassemblant des centaines de milliers de personnes, réclament une enquête transparente et des élections anticipées. Le président Vucic refuse ces demandes, dénonçant un complot étranger pour renverser son gouvernement. La situation à Novi Sad et à Belgrade illustre la montée des tensions dans le pays, alors que les manifestations pacifiques côtoient des affrontements violents et que le climat politique reste fortement polarisé.