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Serbie: les images des affrontements entre manifestants et partisans du président Vucic

Serbie: les images des affrontements entre manifestants et partisans du président Vucic

Le Figaro4 days ago
Mercredi 13 août, des milliers de manifestants antigouvernementaux se sont rassemblés dans plus d'une douzaine de villes serbes. Des incidents ont été signalés entre certains d'entre eux et des partisans du parti au pouvoir à Novi Sad.
Mercredi soir, des milliers de manifestants antigouvernementaux se sont rassemblés dans plusieurs villes serbes, dont Belgrade et Novi Sad, où des affrontements ont éclaté entre opposants et partisans du président Aleksandar Vucic.
À Novi Sad, les deux camps se sont lancé des fusées éclairantes et d'autres projectiles, poussant la police à intervenir. À Belgrade, un important dispositif sécuritaire était déployé devant le Parlement, où les tensions étaient vives entre les deux groupes, qui s'insultaient et se lançaient des objets.
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Ces rassemblements interviennent après une nuit d'affrontements, mardi 12 août, au cours de laquelle des hommes masqués, certains armés de matraques, ont affronté des manifestants anticorruption devant les bureaux du parti du président Aleksandar Vucic dans la ville de Vrbas, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Belgrade.
Des manifestations qui remontent à l'accident de la gare
Le mouvement de contestation est né après l'effondrement d'un auvent de gare à Novi Sad, le 1er novembre 2024, qui a fait 16 morts et suscité des accusations de corruption dans les infrastructures publiques. Depuis près de neuf mois, des rassemblements réguliers, parfois rassemblant des centaines de milliers de personnes, réclament une enquête transparente et des élections anticipées. Le président Vucic refuse ces demandes, dénonçant un complot étranger pour renverser son gouvernement.
La situation à Novi Sad et à Belgrade illustre la montée des tensions dans le pays, alors que les manifestations pacifiques côtoient des affrontements violents et que le climat politique reste fortement polarisé.
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Les manifestations sont régulières dans ce pays des Balkans depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad. La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie. Après plusieurs soirées d'affrontements marqués par des dizaines de blessés et d'arrestations, des partisans du président nationaliste Aleksandar Vucic ont à nouveau fait face dans un climat tendu à des manifestants réunis dans la capitale. Des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes ont été ensuite employés envers les manifestants anti-pouvoir, a constaté un journaliste de l'AFP. Publicité Corruption Les manifestations sont régulières dans ce pays des Balkans depuis l'effondrement en novembre 2024 d'un auvent en béton à la gare de Novi Sad (nord). La tragédie, qui avait fait 16 morts, a rapidement été imputée à la corruption par les manifestants. Les manifestations, menées par les étudiants, étaient jusqu'à présent généralement pacifiques. Elles ont lieu à travers le pays et ont rassemblé jusqu'à plusieurs centaines de milliers de personnes. La situation s'est envenimée cette semaine lorsque des groupes de partisans du pouvoir, souvent masqués et armés de matraques ou d'engins pyrotechniques, s'en sont pris aux protestataires. Les deux camps s'accusent de souhaiter que la situation dégénère. «Je ne veux pas vivre dans un pays sous répression policière», a dénoncé auprès de l'AFP Zeljko, un manifestant de 46 ans présent devant des bâtiments gouvernementaux vendredi à Belgrade. Quelques centaines de mètres plus loin, des dizaines de partisans du pouvoir, en t-shirts noirs, étaient réunis et ciblaient les manifestants avec des lasers verts. «Ils battent les gens et protègent les criminels, avec des pieds-de-biche. Je suis venu pour dire que nous n'accepterons pas ça», a assuré Zeljko, qui n'a pas donné son nom de famille, à leur sujet. «Impuissants» La police a arrêté des dizaines de manifestants ces derniers jours, notamment lors du saccage de locaux du Parti progressiste serbe du président (SNS, nationalistes) à Novi Sad. Des élus de l'opposition et des militants anticorruption ont accusé les partisans du pouvoir de violences, partageant des images de manifestants lourdement blessés. Certaines vidéos diffusées en ligne montrent aussi la police frappant des manifestants non armés avec leurs matraques. Les forces de l'ordre ont rejeté ces accusations, affirmant avoir été attaquées par les protestataires, avec plus de 120 agents blessés ces derniers jours. «Tous ceux qui ont passé ces derniers jours à répandre des mensonges sur la brutalité de la police devraient s'expliquer sur ces chiffres», a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Ivica Dacic vendredi. Publicité Le président, qui qualifie régulièrement les protestataires anticorruption de «terroristes», les a encore mis en cause dans les violences des derniers jours. «Nous sommes complètement impuissants parce que la police est du côté des criminels», a estimé Nevena, 52 ans, qui manifestait vendredi. «Ils ont pris l'État en otage». Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés. Depuis mai, les manifestants réclament des élections anticipées, ce que le président Vucic, réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant un complot étranger visant à renverser le pouvoir en place. Aleksandar Vucic est un proche partenaire du président russe Vladimir Poutine. Son pays, qui refuse de sanctionner Moscou pour l'invasion de l'Ukraine, est en même temps candidat à l'entrée dans l'Union européenne, un partenaire économique essentiel.

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