logo
#

Dernières actualités avec #pauvreté

Jusqu'ici, tout va mieux: Javier Milei célèbre ses victoires de réformateur hardi
Jusqu'ici, tout va mieux: Javier Milei célèbre ses victoires de réformateur hardi

Le Figaro

time9 hours ago

  • Politics
  • Le Figaro

Jusqu'ici, tout va mieux: Javier Milei célèbre ses victoires de réformateur hardi

Réservé aux abonnés Un an et demi après sa victoire à l'élection présidentielle argentine, l'ancien professeur d'économie a terrassé l'inflation, réduit la pauvreté, libéré les changes. Il reste encore du pain sur la planche mais il n'a pas raté son entrée en scène. Carajo * ! En si peu de temps, Javier Milei a fait couler plus d'encre à propos d'un chef d'État argentin que tous ses prédécesseurs depuis Evita et Juan Perón, dont il est l'antithèse. Les médias se sont délectés de sa vie de prof d'économie en rupture de ban, de ses provocations d'homme de télé exaspéré par le péronisme décadent de « la caste » politique au pouvoir depuis cinquante ans. Ils ont crié au loup en s'alarmant de ses convictions d'ultralibéral selon les uns, d'anarcho-libéral selon les autres, ou encore de néolibéral décomplexé, tout en scrutant avec sévérité ses audaces dérégulatrices. Les establishments européens ont mis en garde contre ce nouveau Trump du río de la Plata. « Il fait des réformes, mais ce sont les pauvres qui les payent au prix fort ! » répètent-ils en fronçant les sourcils. Ces sombres prédictions étaient difficilement audibles, car tout le monde a compris que l'inflation hors de contrôle avait des conséquences dramatiques en premier lieu pour les…

« Ça devient l'URSS ! » : cette note de l'Insee fait dévisser la droite et l'extrême droite
« Ça devient l'URSS ! » : cette note de l'Insee fait dévisser la droite et l'extrême droite

Le HuffPost France

time2 days ago

  • Politics
  • Le HuffPost France

« Ça devient l'URSS ! » : cette note de l'Insee fait dévisser la droite et l'extrême droite

POLITQUE - « On est en URSS ou quoi ? » Décidément cette semaine, l'Insee a allumé la machine à réactions. Alors que la gauche accuse Emmanuel Macron d'être responsable du record de pauvreté en France, après la publication d'une enquête de l'institut, le Rassemblement national et des élus de droite, eux, ont jeté leur dévolu sur une autre note statistique consacrée à l'habitat. Dans un contexte de crise du logement, les chiffres s'avèrent particulièrement intéressants d'autant qu'ils portent sur le taux de sous-occupation. L'étude conclut que près de 8 millions de logements, soit un quart des résidences principales, sont largement sous-occupés en France, c'est-à-dire avec au moins trois pièces de plus que « nécessaire ». En l'occurrence il s'agit la plupart de temps de maison individuelle, dont les habitants sont propriétaires des 60 ans et plus et qui ont emménagé il y a plus de 30 ans. Le phénomène est plus prégnant dans les zones rurales, notamment dans les Hauts-de-France et le littoral breton. Côté ménages en activité, ce sont essentiellement les agriculteurs qui habitent des maisons très sous occupées. De potentiels électorats non négligeables pour le RN. Voilà une première tentative d'explication aux cries d'orfraies poussés par Marine Le Pen après la publication d'un article de BFMTV consacré à l'étude. « Non, mais ça devient l'URSS ! », a taclé la cheffe de file de l'extrême droite, avant de s'en prendre à l'étude en elle-même : « Et alors ? ! Vous allez obliger les Français à cohabiter ? ! Vous allez leur imposer d'héberger des gens chez eux ? ! Ça commence à bien faire maintenant ! S'ils ont envie d'avoir deux pièces de plus, c'est leur affaire, ils ont acheté leur maison ou la louent, c'est leur argent ! » Un message relayé sur X par ses troupes, mais aussi son allié UDR, Éric Ciotti. L'analyse vire carrément au complotisme L'Insee qui a effectué un travail de statistique, comme son intitulé l'y engage, à partir des données de recensement, se garde pourtant bien de critique ou de proposition politique. Visiblement, ce sont les formulations choisies par l'institut qui hérissent, en démontre la réaction de David Lisnard qui s'interroge faussement un tweet aux accents « urssistes » : « Qui décide de cette 'nécessité' et de ces 'besoins' ? La Direction Générale du Logement Standard, le Comité Suprême de l'Appartement Nécessaire, en lien avec les comités de surveillance de voisinage ? », se demande le maire de Cannes, estampillé LR libéral. Les deux élus ne sont pas les seuls à soupçonner l'Insee de pousser carrément au soviétisme ou au collectivisme. « Ce concept de 'sous-occupation' d'un logement est un ferment liberticide », accuse même un ancien candidat LR aux législatives, quand d'autres aux accents complotistes assurent que l'Insee, ou les journalistes d'ailleurs, « préparent le terrain » pour de nouvelles taxes ou forcer les propriétaires en question à loger des migrants. « Pour avoir l'idée de mener cette étude… ça naît forcément dans un esprit communist e. On va bientôt nous rationner en chambre », avance même une chroniqueuse des Grandes Gueules sur RMC. Rien que ça. Dès qu'il s'agit de questionner l'habitat individuel, le tropisme soviétique ressurgit. L'ancienne ministre du Logement Emmanuelle Wargon, ne le sait que trop bien. En estimant publiquement, en 2021, que la maison individuelle avec jardin est un non-sens écologique elle avait déclenché un tollé. « L'avenir soviétique de Madame Wargon, non merci ! », avait tonné une certaine… Marine Le Pen. La norme selon l'Insee L'Insee n'a pour le moment pas donné suite aux sollicitations du HuffPost. Mais les outrances de certaines réactions irritent parmi les chercheurs et même les politiques. Le député macroniste Stéphane Vojetta s'agace de voir politiser une étude importante, « notamment pour comprendre si certaines personnes sont contraintes par le système à occuper des biens trop grands par rapport à leurs souhaits, voire à leurs contraintes physiques. Nous savons que c'est notamment le cas dans le parc HLM ». Sylvain Catherine, professeur de finances à la prestigieuse école de Wharton aux États-Unis appelle lui aussi à un peu de bon sens, face à la « grosse confusion » entre des mesures statistiques et le « fait d'en tirer des conclusions normatives totalitaires » : « [la note] de l'INSEE ne contient aucun jugement moral ni de proposition politique ». Même rappel utile de la part de l'historien Hervé Joly, chercheur au CNRS. Il rappelle que l'étude ne comporte « aucun jugement de valeur », même si « on peut quand même s'interroger sur la pertinence du concept ». L'Insee prend lui-même des pincettes dans sa définition de la sous-occupation, il s'agit d'une « norme » du nombre de pièces « théoriquement nécessaire au ménage ». Un outil utilisé d'ailleurs dans d'autres notes et études. Dans cette norme, l'Insee comprend une pièce de séjour pour le ménage ; une pièce pour chaque couple ; une pièce pour chaque personne de 19 ans ou plus ne vivant pas en couple dans le ménage ; pour les personnes de moins de 19 ans, une pièce pour deux personnes si elles ont le même sexe ou ont moins de 7 ans, sinon, une pièce par personne. À cet égard, les pièces à usage exclusivement professionnel ainsi que les personnes séjournant ponctuellement dans le logement ne sont pas prises en compte dans le calcul de cette norme. Tout comme la pièce du café du commerce.

Mayotte : le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour « refonder » l'archipel
Mayotte : le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour « refonder » l'archipel

Le Parisien

time2 days ago

  • Politics
  • Le Parisien

Mayotte : le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour « refonder » l'archipel

Sept mois après le passage de Chido , le Parlement a définitivement adopté ce jeudi le projet de loi pour « refonder » Mayotte, département le plus pauvre de France confronté avant même le cyclone à d'immenses défis. Les députés ont validé mercredi le texte d'accord trouvé après quatre heures de discussions en commission mixte paritaire, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l'extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué « une victoire politique », alors que Marine Le Pen avait fait un déplacement dans l'archipel trois semaines après les ravages de Chido. Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, s'est déroulé ce jeudi matin. Le projet de loi décline notamment quatre milliards d'euros d'investissements publics sur six ans, inscrit dans la loi le principe d'un alignement des droits sociaux avec ceux de l'Hexagone à l'horizon 2031. À Mayotte, 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas. Il contient de nombreuses mesures de lutte contre l'immigration clandestine et l'habitat illégal, les deux principaux « fléaux » identifiés par Manuel Valls , ministre des Outre-mer. Le texte prévoit donc de durcir les conditions d'obtention d'un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles sans obligation de relogement. Le recensement exhaustif de la population est inscrit dans la loi, il doit permettre de connaître enfin la population exacte de l'archipel alors que les élus locaux affirment, depuis des années, que le chiffre officiel de 330 000 habitants est sous-estimé et que les services publics et les collectivités sont sous-dotés par rapport aux besoins. La réalité approcherait du demi-million d'habitants. L'ajout a été fait en commission mixte : comme le demandaient les quatre parlementaires mahorais – les députées Estelle Youssouffa (LIOT) et Anchya Bamana (RN), les sénateurs Salama Ramia (RDPI) et Saïd Omar Oili (SER) -, le texte prévoit aussi d'ici à 2030 la suppression du visa territorialisé , qui empêche un détenteur d'un titre de séjour mahorais de venir dans l'Hexagone. Les Mahorais y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l'afflux massif d'immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.

Le taux de pauvreté atteint un niveau record en France
Le taux de pauvreté atteint un niveau record en France

24 Heures

time2 days ago

  • Business
  • 24 Heures

Le taux de pauvreté atteint un niveau record en France

En 2023, 9,8 millions de personnes se trouvaient en situation de pauvreté monétaire. Des chiffres pas «surprenants» pour les associations, qui demandent à l'État d'agir. Publié aujourd'hui à 10h37 En un an, 650 000 personnes ont basculé dans la pauvreté en France (image d'illustration). AFP/MEHDI FEDOUACH Du jamais vu depuis au moins trente ans: le taux de pauvreté a battu un record en 2023 en France métropolitaine où les inégalités se creusent selon l' Insee . Des chiffres loin d'être «surprenants» pour les associations, qui exhortent l'État à passer aux actes. Entre 2022 et 2023, le taux de pauvreté a augmenté de 0,9 point, passant de 14,4% à 15,4%, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques dans son étude annuelle parue lundi. Il s'agit du taux le plus élevé depuis le lancement de l'indicateur Insee en 1996. 9,8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté Concrètement, 9,8 millions de personnes se trouvaient en 2023 en situation de pauvreté monétaire, c'est-à-dire qu'elles disposaient de revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu médian, soit 1288 euros pour une personne seule. En un an, 650 000 personnes ont basculé dans la pauvreté. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est un niveau inégalé depuis près de 30 ans» relève auprès de l'AFP Michel Duée, chef du département ressources et conditions de vie des ménages à l'Insee. «Si on veut remonter encore plus loin, il faut revenir au début des années 1970 pour avoir des niveaux de pauvreté à peu près comparables». «Cette hausse s'explique par l'arrêt des aides exceptionnelles, notamment l'indemnité inflation et la prime exceptionnelle de rentrée, qui avaient été mises en place en 2022 pour soutenir le pouvoir d'achat», ajoute-t-il. «L'autre élément d'explication, c'est la hausse, parmi les non-salariés, de la part des microentrepreneurs dont les revenus sont faibles». Familles monoparentales les plus touchées Les inégalités des niveaux de vie ont également «fortement» augmenté en 2023, conséquence de la baisse du niveau de vie des plus modestes concomitante à la hausse de celui des plus aisés. «Les inégalités atteignent des niveaux parmi les plus élevés depuis 30 ans», note Michel Duée. «Le niveau de vie des plus modestes a augmenté moins rapidement que l'inflation tandis que le niveau de vie des plus aisés a été dynamique, notamment grâce à la bonne situation sur le marché du travail et au rendement des produits financiers». Le profil des personnes pauvres reste quant à lui globalement inchangé, avec une forte représentation des familles monoparentales – dont le taux de pauvreté augmente de 2,9 points – et des personnes au chômage, en hausse de 0,8 point. Autre enseignement de l'étude de l'Insee, une hausse de la pauvreté moins marquée chez les retraités (11,1%, + 0,3 point contre + 0,9 point pour l'ensemble de la population), sous l'effet notamment de la revalorisation du minimum contribution prévue dans le cadre de la réforme des retraites. Chiffres «alarmants» mais pas «étonnants» Contactée par l'AFP, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) évoque des chiffres «alarmants» mais «loin d'être étonnants» au vu de la situation sur le terrain et de la fin des mesures en faveur du pouvoir d'achat. «Les coupures d'électricité et de gaz pour impayés explosent, le nombre de personnes qui disent avoir froid chez eux a presque doublé et on voit une montée très forte des expulsions locatives», souligne Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation. «On est sur une dynamique qui est très inquiétante de l'action politique ou plutôt de l'inaction politique», ajoute-t-il. «L'heure n'est plus aux mesures ponctuelles, il faut des mesures structurelles». Gouvernement français interpellé «Nous avons rencontré le premier ministre François Bayrou la semaine dernière, il a évoqué un objectif de réduction de la pauvreté à 10 ans. En soi c'est une bonne chose mais avec quels moyens?», s'interroge de son côté Delphine Rouilleault, présidente du collectif Alerte qui réunit 37 associations de lutte contre la pauvreté. «Derrière les paroles d'humanité et l'affichage d'un soutien au secteur associatif on attend du gouvernement des mesures ambitieuses et une prise de conscience», ajoute-t-elle. «On entend des rumeurs sur l'idée d'une année blanche de non-revalorisation des prestations sociales: ce serait inadmissible vu le contexte». L'étude annuelle de l'Insee sur la pauvreté ne comprend pas les habitants des départements d'outre-mer, les personnes sans abri et les personnes vivant en institution. La dernière enquête menée sur la totalité de la population française avait estimé à 11,2 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté en 2021. À lire aussi sur la pauvreté Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

En Afrique, quatre milliardaires sont plus riches que la moitié du continent, selon Oxfam
En Afrique, quatre milliardaires sont plus riches que la moitié du continent, selon Oxfam

Le Figaro

time2 days ago

  • Politics
  • Le Figaro

En Afrique, quatre milliardaires sont plus riches que la moitié du continent, selon Oxfam

En Afrique, les inégalités se creusent comme nulle par ailleurs, les quatre premiers milliardaires étant plus riches que la moitié de la population du continent, souligne l'ONG Oxfam dans un rapport publié jeudi. Plus d'un tiers de la population du continent vit en-dessous du seuil d'extrême pauvreté, soit 460 millions de personnes, selon la Banque mondiale, et le nombre de personnes pauvres continue d'augmenter. «Quatre des milliardaires les plus riches d'Afrique détiennent aujourd'hui une fortune de 57,4 milliards de dollars, soit plus que la richesse combinée de 750 millions de personnes, c'est-à-dire la moitié de la population du continent», explique Oxfam. Selon le classement établi par le magazine Forbes en début d'année, les quatre premiers milliardaires du continent sont le Nigérian Aliko Dangote (ciment, sucre, engrais etc...), les Sud-Africains Johann Rupert (luxe) et Nicky Oppenheimer (diamants), ainsi que l'Egyptien Nassef Sawiris (industrie et construction). Publicité L'ONG explique que le creusement des inégalités est en grande partie lié à un manque de volonté politique des dirigeants africains, qui maintiennent des systèmes fiscaux favorables aux plus riches et peu efficaces. «Les personnes fortunées qui placent leur patrimoine dans des structures d'entreprise et transfèrent leurs capitaux à l'étranger (...) voient leur fortune se multiplier sans être imposées de manière proportionnelle», décrit Oxfam. Des inégalités qui «menacent de saper la démocratie» L'ONG souligne que l'Afrique est la seule région du monde où les pays n'ont pas augmenté les taux d'imposition effectifs depuis 1980. Selon l'organisation, taxer les Africains les plus riches de 1% de plus sur leur patrimoine et de 10% de plus sur leurs revenus permettrait de financer l'accès à l'éducation et à l'électricité sur le continent. Les gouvernements africains «sont en moyenne parmi les moins engagés dans la réduction des inégalités», estime Oxfam. «Les recherches menées par Oxfam montrent que plus des trois cinquièmes de la fortune des milliardaires dans le monde proviennent du copinage, de la corruption, de l'abus de pouvoir monopolistique et de l'héritage», ce qui est «particulièrement vrai en Afrique». «Les richesses de l'Afrique ne manquent pas, elles sont dilapidées par un système truqué qui permet à une petite élite d'amasser d'immenses fortunes tout en privant des centaines de millions de personnes des services les plus élémentaires», a déclaré Fati N'zi-Hassane, directrice d'Oxfam en Afrique, fustigeant cet «échec politique» dans un communiqué. «Les inégalités extrêmes menacent de saper la démocratie, entravent la réduction de la pauvreté et la croissance, aggravent la crise climatique, accentuent les injustices entre les sexes et autres injustices (...) et conduisent au déni des droits fondamentaux et de la dignité des citoyens ordinaires», estime l'ONG. Le rapport a été publié le jour de l'ouverture de la réunion semestrielle de l'Union africaine, qui s'est engagée à réduire les inégalités de 15% sur le continent au cours de la prochaine décennie.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store