
Jusqu'ici, tout va mieux: Javier Milei célèbre ses victoires de réformateur hardi
Un an et demi après sa victoire à l'élection présidentielle argentine, l'ancien professeur d'économie a terrassé l'inflation, réduit la pauvreté, libéré les changes. Il reste encore du pain sur la planche mais il n'a pas raté son entrée en scène.
Carajo * ! En si peu de temps, Javier Milei a fait couler plus d'encre à propos d'un chef d'État argentin que tous ses prédécesseurs depuis Evita et Juan Perón, dont il est l'antithèse. Les médias se sont délectés de sa vie de prof d'économie en rupture de ban, de ses provocations d'homme de télé exaspéré par le péronisme décadent de « la caste » politique au pouvoir depuis cinquante ans. Ils ont crié au loup en s'alarmant de ses convictions d'ultralibéral selon les uns, d'anarcho-libéral selon les autres, ou encore de néolibéral décomplexé, tout en scrutant avec sévérité ses audaces dérégulatrices. Les establishments européens ont mis en garde contre ce nouveau Trump du río de la Plata. « Il fait des réformes, mais ce sont les pauvres qui les payent au prix fort ! » répètent-ils en fronçant les sourcils.
Ces sombres prédictions étaient difficilement audibles, car tout le monde a compris que l'inflation hors de contrôle avait des conséquences dramatiques en premier lieu pour les…
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Jusqu'ici, tout va mieux: Javier Milei célèbre ses victoires de réformateur hardi
Réservé aux abonnés Un an et demi après sa victoire à l'élection présidentielle argentine, l'ancien professeur d'économie a terrassé l'inflation, réduit la pauvreté, libéré les changes. Il reste encore du pain sur la planche mais il n'a pas raté son entrée en scène. Carajo * ! En si peu de temps, Javier Milei a fait couler plus d'encre à propos d'un chef d'État argentin que tous ses prédécesseurs depuis Evita et Juan Perón, dont il est l'antithèse. Les médias se sont délectés de sa vie de prof d'économie en rupture de ban, de ses provocations d'homme de télé exaspéré par le péronisme décadent de « la caste » politique au pouvoir depuis cinquante ans. Ils ont crié au loup en s'alarmant de ses convictions d'ultralibéral selon les uns, d'anarcho-libéral selon les autres, ou encore de néolibéral décomplexé, tout en scrutant avec sévérité ses audaces dérégulatrices. Les establishments européens ont mis en garde contre ce nouveau Trump du río de la Plata. « Il fait des réformes, mais ce sont les pauvres qui les payent au prix fort ! » répètent-ils en fronçant les sourcils. Ces sombres prédictions étaient difficilement audibles, car tout le monde a compris que l'inflation hors de contrôle avait des conséquences dramatiques en premier lieu pour les…


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«Fito», le plus grand narcotrafiquant d'Équateur, accepte son extradition vers les États-Unis
Chef d'un des principaux gangs du pays, il a également été associé à l'assassinat en août 2023 de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle équatorienne. Le plus grand narcotrafiquant d'Équateur, Adolfo Macias surnommé «Fito», a accepté vendredi d'être extradé vers les États-Unis, où le parquet l'accuse de trafic de cocaïne et d'armes, a annoncé la Cour nationale de justice du pays sud-américain. Considéré comme l'un des plus dangereux criminels d'Équateur, «Fito» avait été arrêté fin juin dans sa ville natale de Manta, à 350 km au sud-ouest de Quito, après un an et demi de cavale. Chef d'un des principaux gangs du pays, les Choneros, qui règne notamment sur le trafic de cocaïne, il a également été associé à l'assassinat en août 2023 de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio, qui avait fait état de menaces de mort de sa part.


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