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Accord commercial avec Trump: quels sont les pays d'Europe qui ont le plus à perdre
Accord commercial avec Trump: quels sont les pays d'Europe qui ont le plus à perdre

Le Figaro

time2 hours ago

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Accord commercial avec Trump: quels sont les pays d'Europe qui ont le plus à perdre

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'Allemagne, l'Irlande ou la Belgique sont très exposés au marché américain, sur les filières automobiles et pharmaceutiques. La France est relativement épargnée, bénéficiant de droits nuls sur l'aéronautique. Bien des détails restent encore à clarifier sur l'accord commercial, acté dimanche dernier en Écosse, entre Donald Trump et Ursula von der Leyen. De 10 % de droits de douane, appliqués depuis le 1er avril sur les importations européennes, à 30 %, menace brandie par le président américain le 12 juillet, la Commission s'est donc satisfaite d'un couperet à 15 %. À ce stade, précise Bruxelles, cela concerne quelque 70 % des importations européennes, incluant l'automobile et les cosmétiques. Après le deal politique passé dans le domaine de Turnberry, luxueux golf de l'empire Trump, les négociations se poursuivent pour déterminer les différents niveaux de taxations. Un document conjoint doit être finalisé d'ici à la fin de semaine. Plusieurs filières, à commencer par les vins et spiritueux, si sensibles vu de France et d'Italie, ne savent pas à quelle sauce elles vont être mangées. Le sort des produits pharmaceutiques, hautement stratégiques pour le président américain, devrait être scellé d'ici…

Le laboratoire pharmaceutique Teva voit sa croissance soutenue par ses produits innovants
Le laboratoire pharmaceutique Teva voit sa croissance soutenue par ses produits innovants

Le Figaro

time4 hours ago

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Le laboratoire pharmaceutique Teva voit sa croissance soutenue par ses produits innovants

Le premier fabricant mondial de médicaments génériques Teva a annoncé mercredi un bénéfice de 282 millions de dollars au deuxième trimestre après avoir subi une perte un an plus tôt, soutenu par une croissance de 26% de ses principaux médicaments innovants. Le chiffre d'affaires du laboratoire pharmaceutique israélien est resté stable en dollars, à 4,18 milliards de dollars, marqué par un recul de 6% des ventes de produits génériques aux États-Unis et par une baisse du chiffre d'affaires de Copaxone pour traiter la sclérose en plaques, selon un communiqué. L'activité a été soutenue en revanche par ses médicaments innovants clés qui ont enregistré une hausse de 26% en monnaie locale sur le deuxième trimestre. Dans le détail, les ventes d'Austedo, traitement de la maladie de Huntington ont progressé de 19 % pour atteindre 498 millions de dollars, celles de l'anti-migraineux Ajovy ont augmenté de 31% pour atteindre 155 millions de dollars et celles d'Uzedy pour traiter la schizophrénie, ont monté de 120% à 54 millions de dollars. Pour ces trois produits, Teva a relevé ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2025 de 95 millions de dollars. Publicité Le groupe coté à New York continue d'anticiper un chiffre d'affaires de 16,8 à 17,2 milliards de dollars cette année et se dit «en bonne voie pour atteindre une marge bénéficiaire d'exploitation de 30 % d'ici 2027». «L'avancement rapide de nos programmes de transformation génère déjà environ 140 millions de dollars d'économies annuelles en 2025, une étape cruciale vers notre objectif global d'environ 700 millions de dollars d'économies nettes d'ici 2027», a souligné le PDG de Teva, Richard Francis dans le communiqué. «La dynamique de nos produits en vente libre et de nos biosimilaires, ainsi que notre portefeuille et notre pipeline actuels, renforcent notre ambition de doubler le chiffre d'affaires des biosimilaires d'ici 2027», a-t-il ajouté.

le bénéfice trimestriel d'AstraZeneca dopé par une croissance record aux États-Unis
le bénéfice trimestriel d'AstraZeneca dopé par une croissance record aux États-Unis

Le Figaro

timea day ago

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le bénéfice trimestriel d'AstraZeneca dopé par une croissance record aux États-Unis

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé mardi un bénéfice net part du groupe en hausse de 27% à 2,45 milliards de dollars au deuxième trimestre, dopé par une croissance record de ses ventes aux États-Unis sur la période. Face à la menace de droits de douane de Donald Trump sur le secteur pharmaceutique au niveau mondial, le laboratoire a annoncé la semaine dernière un investissement massif de 50 milliards de dollars d'ici 2030 aux États-Unis pour y fabriquer des médicaments et financer ses programmes de recherche. Ceci «reflète non seulement l'importance de l'Amérique, mais aussi notre confiance dans nos médicaments innovants pour transformer la santé mondiale», a assuré le directeur général Pascal Soriot dans un communiqué. Le groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 12% sur la période à 14,46 milliards de dollars, ce qui est un record pour un trimestre, a précisé un porte-parole d'AstraZeneca. Aux États-Unis, premier marché du laboratoire, qui y a réalisé 44% des ventes au deuxième trimestre, la hausse est de 13%, une progression trimestrielle record, à 6,32 milliards de dollars. Publicité Épargnées lors des premières volées de droits de douane imposées par le président américain Donald Trump, les entreprises pharmaceutiques sont désormais ciblées par l'administration américaine, qui veut rapatrier la production sur son sol. Une enquête est en cours aux États-Unis pour savoir si les importations pharmaceutiques posent un problème de sécurité nationale et le président américain a dit début juillet envisager une surtaxe de 200% sur le secteur. Cas particulier : Washington et Bruxelles ont annoncé dimanche un accord commercial, selon lequel le secteur pharmaceutique de l'UE sera soumis à des droits de douane de 15% aux États-Unis. Le Royaume-Uni devrait échapper lui aussi à des tarifs douaniers prohibitifs. AstraZeneca, qui avait annoncé dès avril commencer à transférer vers les États-Unis une partie de sa production européenne, indique que son chiffre d'affaires progresse dans «toutes les principales régions géographiques», grâce notamment à ses produits contre le cancer. Le groupe, dont l'objectif est de générer un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars d'ici 2030, a vu au premier semestre ses revenus progresser de 9% à 28,05 milliards de dollars. Il annonce une hausse de son dividende de 3% pour les six premiers mois de l'année.

Novartis agite la menace du retrait de médicaments pour faire plier l'Europe
Novartis agite la menace du retrait de médicaments pour faire plier l'Europe

24 Heures

time23-07-2025

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Novartis agite la menace du retrait de médicaments pour faire plier l'Europe

Pressions sur les prix et menaces de retrait secouent les marchés pharmaceutiques européens et suisses. Le patron bâlois réclame plus pour l'innovation. Publié aujourd'hui à 14h10 Le patron de Novartis, Vas Narasimhan, lors de l'assemblée générale en mars. Michael Trost/ Tamedia En bref: Le patron du géant pharmaceutique bâlois Novartis a brandi la menace dans le conflit sur le prix des médicaments. «Nous essayons d'éviter les situations dans lesquelles nous devons retirer complètement un produit du marché», a déclaré Vasant Narasimhan jeudi dernier lors de la présentation des résultats semestriels. «Mais je pense que cela arrivera de plus en plus souvent, à moins que l'Europe ne réforme ses systèmes.» La déclaration de l'Américain s'inscrit dans un conflit de longue date, qui oppose le secteur pharmaceutique aux gouvernements européens, Suisse comprise. Les entreprises jugent que les prix de leurs produits sont trop bas en Europe, Vasant Narasimhan le formule ainsi: «Nous sommes convaincus que l'Europe doit mieux récompenser les médicaments innovants.» L'affaire est complexe. Si les groupes pharmaceutiques tels que Novartis ou Roche peuvent incarner aux yeux des anticapitalistes une quête effrénée du profit, leur environnement est pour l'essentiel réglementé. Cela concerne non seulement l'autorisation des médicaments, mais aussi, et surtout, la détermination des prix. À la différence des voitures ou des chewing-gums, les fabricants ne fixent pas librement leurs tarifs. Ceux-ci font l'objet de négociations avec les autorités locales, prenant en compte divers éléments comme le prix des produits comparables, la concurrence, les coûts de développement ou encore l'efficacité thérapeutique. Trump vise les tarifs les plus bas d'Europe Les États-Unis constituent une exception de poids. Faute d'une régulation gouvernementale significative sur les prix des médicaments, ceux-ci y demeurent plus élevés que dans le reste du monde. Ce marché représente pour les géants pharmaceutiques à la fois un eldorado lucratif et un point de vulnérabilité: Roche et Novartis y réalisent environ la moitié de leurs chiffres d'affaires respectifs. Comme les sociétés ne détaillent pas les bénéfices par zones géographiques, les États-Unis constituent sans doute un marché encore plus important. Le président américain, Donald Trump, a annoncé vouloir faire baisser les prix des médicaments aux États-Unis . Une ambition que ses prédécesseurs, républicains comme démocrates, ont poursuivie sans succès, tant le système américain est complexe et semé d'embûches politiques. Durant les sept premiers mois de son mandat, Trump est parvenu à lever plusieurs blocages, avec des méthodes et des objectifs toutefois souvent contestés. Trump envisage un système qui alignerait les prix des médicaments américains sur ceux du pays occidental le moins coûteux. Depuis cette annonce, plusieurs entreprises pharmaceutiques font pression sur les gouvernements européens pour obtenir une hausse de leurs tarifs. Un exemple en est une lettre publiée en avril dans le «Financial Times» par Vasant Narasimhan et Paul Hudson, dirigeant du groupe français Sanofi. «Le marché pharmaceutique américain est deux fois plus grand que celui de l'Europe, alors que la population y est plus faible», écrivent-ils. «Dans le contexte mondial actuel, le modèle consistant à produire en Europe pour exporter vers les États-Unis n'est plus viable. L'Europe doit renforcer son marché intérieur.» Le président américain, Donald Trump, ici, lors de la signature d'une nouvelle loi sur les cryptomonnaies, vendredi dernier. Evan Vucci/ Tamedia Les entreprises poursuivent au moins deux objectifs: éviter une chute trop importante des prix aux États-Unis, en maintenant des tarifs élevés en Europe si la réforme de Donald Trump est adoptée; et atténuer les conséquences financières d'un éventuel recul de leurs revenus outre-Atlantique. Par ailleurs, certaines entreprises espèrent que la nouvelle administration américaine prenne conscience de l'ampleur des pressions qu'elles exercent sur les gouvernements européens. Lors de sa prise de parole jeudi dernier, Vasant Narasimhan s'est bien gardé de critiquer la politique de Donald Trump. Reste à savoir si le président américain décidera d'imposer des droits de douane sur les importations de produits pharmaceutiques, et le cas échéant, dans quelle proportion. La semaine dernière, Trump a annoncé l'imposition prochaine de droits de douane sur les importations de produits pharmaceutiques. La portée réelle de cette déclaration reste toutefois difficile à évaluer. Parallèlement, les négociateurs de Trump se seraient déjà entendus avec le Conseil fédéral, il y a plusieurs semaines, pour épargner les exportations pharmaceutiques suisses de ces droits de douane. Le président n'a cependant pas encore signé cette déclaration d'intention. Roche passe à l'acte après la menace de Novartis Dans ce climat tendu, le patron de l'un des plus grands groupes pharmaceutiques au monde menace désormais de priver les patients de médicaments, car le prix ne satisfait pas son entreprise. «C'est avant tout une tactique de négociation», estime Michael Kunz, analyste pharmaceutique à la Banque cantonale de Lucerne. «Le retrait soudain d'un médicament du marché est en réalité la dernière solution envisagée.» La situation actuelle semble toutefois favoriser de telles escalades. La semaine dernière, nous révélions que Roche, l'autre géant pharmaceutique bâlois, avait retiré du marché suisse le médicament anticancéreux Lunsumio. En cause: un désaccord entre Roche et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) concernant les conditions de remboursement. Si les spécialistes établissent un lien évident avec les évolutions américaines, Roche conteste cette interprétation et rappelle ses efforts antérieurs en faveur de réformes en Suisse. «Avec les prix pratiqués en Europe, les entreprises ne peuvent pas financer durablement leurs recherche et développement», explique l'analyste pharmaceutique Michael Kunz. «Actuellement, ce sont les patients américains qui assument une part excessivement élevée de ces coûts. Il est compréhensible que Trump veuille changer cela.» L'OFSP et Novartis en conflit ouvert Mais cela justifie-t-il que des laboratoires retirent des médicaments essentiels du marché européen, privant ainsi les patients? La porte-parole de Novartis, sollicitée à plusieurs reprises, n'a pas souhaité commenter les propos de son directeur. Reste à savoir si des traitements spécifiques sont visés. Selon la porte-parole, les négociations tarifaires en Europe sont si longues et insatisfaisantes aux yeux des fabricants que la commercialisation de nombreux médicaments en est retardée. La Suisse serait particulièrement mal lotie: «Nous constatons que la Suisse accuse visiblement un retard par rapport à l'Europe en ce qui concerne le remboursement, c'est-à-dire de prix, et la disponibilité des nouveaux médicaments.» Les exigences de prix de l'OFSP sont parfois «nettement inférieures à celles des autres pays européens». L'OFSP affirme le contraire: «Les exigences tarifaires de l'industrie pharmaceutique ne cessent d'augmenter. Les prix et les coûts des médicaments en Suisse sont largement supérieurs à la moyenne. […] Un rapport récent publié en Suède montre que la Suisse a les coûts par habitant les plus élevés en matière de médicaments […].» L'office y voit un facteur déterminant de la hausse des primes d'assurance maladie. Qui a donc raison? Les deux, mais ils ne parlent pas de la même chose. Novartis se réfère aux dépenses en proportion du produit intérieur brut, tandis que l'OFSP souligne les coûts absolus. La vraie question est de savoir si les Suisses paient plus che r leurs médicaments pour financer indirectement d'autres pays, en raison de leur pouvoir d'achat élevé. Cette interrogation devient d'autant plus importante que les Américains veulent maintenant abandonner ce rôle. Traduit de l'allemand par Elisa Andrade. Industrie pharmaceutique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Konrad Staehelin travaille chez Tamedia depuis 2020. Il est correspondant au Palais fédéral pour la rédaction économique. Parallèlement, ce politologue de formation écrit sur la thématique de l'aviation. Plus d'infos @KStaeh Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

AstraZeneca investit 50 milliards aux États-Unis
AstraZeneca investit 50 milliards aux États-Unis

La Presse

time22-07-2025

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AstraZeneca investit 50 milliards aux États-Unis

AstraZeneca annonce notamment mardi une nouvelle usine en Virginie qui sera « le plus important investissement mondial d'AstraZeneca dans le domaine de la fabrication » de médicaments. (Londres) Face à la menace de droits de douane de Donald Trump sur le secteur pharmaceutique, le géant britannique AstraZeneca annonce investir 50 milliards de dollars d'ici 2030 aux États-Unis pour y fabriquer des médicaments et financer ses programmes de recherche. Olivier DEVOS Agence France-Presse Cet investissement « renforce notre confiance dans l'innovation américaine […] et notre engagement envers les millions de patients qui ont besoin de nos médicaments en Amérique et dans le monde », assure le directeur général d'AstraZeneca Pascal Soriot dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi. Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des États-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10 % sur les importations. Les médicaments en sont exemptés, mais l'administration Trump avait lancé le même mois une enquête sur les importations du secteur. Puis le président américain a dit, début juillet, envisager une surtaxe de 200 % sur les produits pharmaceutiques. Il a précisé qu'il attendrait au moins un an pour la mettre en place, afin de laisser aux entreprises le temps de construire des usines sur le sol américain. Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a assuré dans la foulée que les procédures devant conduire à la mise en place de droits de douane sur les produits pharmaceutiques devraient se conclure « à la fin du mois ». Premier marché mondial « Depuis des décennies, les Américains dépendent de l'approvisionnement étranger en produits pharmaceutiques essentiels. Le président Trump et les nouvelles politiques tarifaires de notre pays visent à remédier à cette faiblesse structurelle », a affirmé M. Lutnick, cité dans le communiqué d'AstraZeneca. Le laboratoire britannique, qui avait annoncé dès avril commencer à transférer vers les États-Unis une partie de sa production européenne, n'est pas le premier à aligner un investissement massif dans le pays, premier marché mondial du médicament, pour montrer patte blanche. Au printemps, des groupes tels que Roche, Novartis, Sanofi… avaient ainsi annoncé plus de 200 milliards de dollars d'investissements supplémentaires cumulés aux États-Unis. AstraZeneca annonce notamment mardi une nouvelle usine en Virginie qui sera « le plus important investissement mondial d'AstraZeneca dans le domaine de la fabrication » de médicaments. Au total, l'entreprise estime qu'elle créera des dizaines de milliers de nouveaux emplois directs et indirects dans le pays, son plus grand marché, où elle est implantée sur 19 sites et emploie déjà plus de 18 000 personnes. L'annonce de mardi s'ajoute à des investissements de 3,5 milliards de dollars dans le pays annoncé l'an dernier. Ces sommes « contribueront à l'ambition d'AstraZeneca d'atteindre 80 milliards de dollars de chiffre d'affaires d'ici 2030 » dont « 50 % seront générés aux États-Unis », selon le laboratoire. Royaume-Uni délaissé Mais ces milliards investis risquent de faire grincer des dents au Royaume-Uni, où le groupe est basé et où l'annonce en janvier de l'abandon d'un projet d'usine de vaccins à 450 millions de livres (831 millions de dollars canadiens), en blâmant le manque de soutien du gouvernement, avait été vécue comme un coup dur. « Le directeur général Pascal Soriot avait alors laissé entendre qu'AstraZeneca n'était lié à aucun pays en particulier et qu'il investirait là où cela serait financièrement pertinent », rappelle Russ Mould, analyste chez AJ Bell. Mais à mesure qu'AstraZeneca renforce sa présence outre-Atlantique « il est probable que les investisseurs fassent pression pour qu'elle transfère sa cotation principale aux États-Unis », ajoute l'analyste. L'hypothèse a déjà été envisagée par son patron, affirmait début juillet The Times. Un départ boursier serait une déflagration pour la place financière britannique, qui cherche à relancer son attractivité depuis le Brexit, d'autant que le groupe est l'une des entreprises avec la plus forte capitalisation du FTSE 100, principal indice de la Bourse de Londres. AstraZeneca, qui a publié au premier trimestre un bénéfice net en hausse de 34 % à 2,92 milliards de dollars, avait réalisé plus de 40 % de son chiffre d'affaires aux États-Unis sur cette période.

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