Dernières actualités avec #plateforme


Le Figaro
2 days ago
- Entertainment
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Vingt ans après sa création, Reddit et ses forums de discussion décollent enfin en France
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La plateforme, dont l'audience a doublé en un an à 10,4 millions d'utilisateurs, a lancé sa première campagne de communication. « Fraîchement célibataire et prête à troquer les soirées 'Netflix & mouchoirs' contre 'safaris & spiritualité', je cherche un voyage qui bouscule, émerveille, et me fait dire 'wow, c'est ça la vie ?'. » En quête d'une destination de vacances, cette Parisienne a fait appel à d'autres internautes pour trouver des idées. « La Réunion, niveau waouh, c'est plus que bien, saveurs et cuisine à découvrir », lui répond-on immédiatement. Une autre personne lui recommande le Vietnam, « dépaysement total, culinaire, linguistique, historique et culturel. Ça te fera voir et penser à autre chose et peut-être voir la vie différemment, de manière plus simple et calme ». À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Ces internautes sont membres du forum « r/voyageons », qui regroupe 117.000 personnes sur Reddit. Créé en 2005, ce réseau social américain, qui se présente comme un immense forum avec 100.000 communautés organisées autour de sujets très éclectiques, de ChatGPT à la cuisine végétalienne en passant par les dessins…


Le Figaro
6 days ago
- Business
- Le Figaro
Le profit trimestriel de Netflix bondit de 45% à plus de 3 milliards de dollars
Le chiffre d'affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16% sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d'après son communiqué de résultats publié jeudi. Netflix a vu son bénéfice net bondir de 45% à 3,125 milliards de dollars au deuxième trimestre, un signe que les hausses de prix et l'offre publicitaire sont de plus en plus payantes pour la plateforme leader du streaming vidéo. Le chiffre d'affaires du groupe américain est ressorti à 11,1 milliards, en progression de 16% sur un an, un chiffre supérieur à ses prévisions et à celles du marché, d'après son communiqué de résultats publié jeudi.


Le Figaro
7 days ago
- Le Figaro
WeTransfer accusé d'exploiter les fichiers de ses clients pour entraîner une IA
Après avoir laissé entendre qu'il pourrait utiliser les fichiers de ses utilisateurs pour entraîner des intelligences artificielles, le service de transfert a modifié ses conditions d'utilisation. Mais le flou demeure sur la manière dont les contenus pourront être exploités. Le 15 juillet, face à une vague de critiques, WeTransfer a discrètement revu une partie de la mise à jour de ses conditions générales d'utilisation (CGU). En cause : la clause 6.3 du document, qui semblait ouvrir la voie à une utilisation des fichiers envoyés via la plateforme pour alimenter des modèles d'intelligence artificielle. Dans le détail, cette clause accordait à l'entreprise «une sous-licence perpétuelle, mondiale, non-exclusive, libre de redevances, transférable» pour utiliser les fichiers des utilisateurs afin «d'exploiter, développer, commercialiser et améliorer le service ou de nouvelles technologies», y compris «pour améliorer les performances des modèles d'apprentissage automatique qui renforcent notre processus de modération de contenu.» Devant le tollé, WeTransfer a rapidement réagi en publiant une nouvelle version de ses CGU et un communiqué intitulé «What's really changing» («Ce qui change réellement»). Le service, qui revendique plus de 80 millions d'utilisateurs mensuels dans près de 190 pays, l'assure désormais : «Nous ne recourons pas à l'apprentissage automatique ni à aucune forme d'IA pour traiter le contenu partagé via WeTransfer, et nous ne vendons pas de contenu ou de données à des tiers.» Publicité Clarification, mais maintien du droit d'exploitation WeTransfer explique que la mention d'une possible utilisation du machine learning visait uniquement à améliorer la modération automatique des fichiers transférés, et non à exploiter les documents des utilisateurs à des fins commerciales ou pour entraîner des IA génératives. «Une telle fonctionnalité n'a jamais été construite ni utilisée en pratique», indique la société, qui admet cependant avoir envisagé cette possibilité pour l'avenir avant de retirer la référence afin «d'éviter toute confusion». L'entreprise rappelle que la licence demandée aux utilisateurs est indispensable «pour faire fonctionner, fournir et améliorer le service». «Vos contenus restent vos contenus», souligne le communiqué, rappelant que la propriété intellectuelle des fichiers envoyés n'est pas transférée à WeTransfer. Mais le service conserve une licence d'exploitation lui permettant, selon ses termes, «de développer et améliorer ses technologies», sans mention explicite de l'usage exact qui pourrait être fait des données à l'avenir. Les CGU révisées, mais le flou persiste La nouvelle version de la clause 6.3, qui entrera en vigueur le 8 août 2024, se veut plus sobre : «Vous nous accordez une licence libre de redevances pour utiliser votre contenu dans le but d'exploiter, développer et améliorer le service, conformément à notre politique de confidentialité». Exit donc toute mention de machine learning ou de nouvelles technologies. Dans sa communication officielle, WeTransfer insiste : «Oui, votre contenu reste toujours votre contenu. Oui, vous nous accordez l'autorisation nécessaire pour que nous puissions faire fonctionner et améliorer WeTransfer.» mais «Non, nous n'utilisons pas votre contenu pour entraîner des modèles d'IA.» et «Non, nous ne revendons pas vos contenus à des tiers.» Mais cette clarification peine à convaincre certains utilisateurs. Dans un contexte où des acteurs comme Meta ont récemment annoncé l'exploitation des contenus publics de Facebook et Instagram pour entraîner leurs propres IA, la prudence s'impose. Avec ses 755 millions de fichiers transférés rien qu'en 2021, WeTransfer représente un gisement de données à potentiel considérable. Pour l'heure, la société néerlandaise se dit «à l'écoute» et promet de «répondre à toutes les questions supplémentaires» concernant ses CGU. Mais pour une partie des utilisateurs, ces promesses restent insuffisantes : certains appellent désormais au boycott du service, préférant se tourner vers des alternatives jugées plus protectrices, comme Smash, Dropbox ou Swisstransfer.


Le HuffPost France
14-07-2025
- Entertainment
- Le HuffPost France
Une première photo de Dominic McLaughlin en « Harry Potter » dans la série très attendue
HBO CULTURE - Des petites lunettes rondes, une mèche noire corbeau qui cache une cicatrice et une tenue d'écolier de Poudlard... Ça y est, HBO Max a diffusé la première photo officielle du jeune acteur Dominic McLaughlin sous les traits du célèbre Harry Potter, qui jouera dans la prochaine série inspirée de la saga de sorciers. Le 27 mai, la plateforme avait annoncé avoir selectionné Dominic McLaughlin pour jouer Harry Potter, Arabella Stanton pour Hermione Granger, et Alastair Stout pour le meilleur ami maladroit Ron Weasley. Mais c'est la première fois que l'on voit le successeur de Daniel Radcliffe déguisé en Harry Potter. Les commentaires des « moldus », les personnes qui ne sont pas membres de la communauté non magique dans la saga, sont pour la plupart très positifs sur cette nouvelle recrue. « C'est le choix parfait », écrit notamment un internaute. La nouvelle série sera une adaptation originale des livres Harry Potter écrits par J.K. Rowling, qui en est la productrice exécutive, et sera distincte des films à succès mettant en vedette Daniel Radcliffe dans le rôle du jeune sorcier. Outre le trio des protagonistes, Lox Pratt interprétera Drago Malfoy, l'antagoniste principal d'Harry, tout du moins à l'école. Le personnel de Poudlard comprend John Lithgow (Dexter, Conclave) dans le rôle du professeur Dumbledore, Janet McTeer dans celui du professeur McGonagall et Nick Frost dans celui de Hagrid. Janet McTeer (Ozark, Kaos) incarnera Minerva McGonagall. Luke Thallon interprétera le professeur Quirinus Quirrell, joué par Ian Hart dans Harry Potter à l'école des Sorciers. Soit un casting presque complet, qui va s'étoffer au fil des mois.

L'Équipe
10-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« Le parfait contre-exemple pour LFP Media » : Eredivisie Live, l'éphémère chaîne TV lancée en 2008 par le Championnat néerlandais
La Ligue de football professionnel (LFP) et la société commerciale LFP Media lancent une plateforme sur laquelle seront diffusées huit des neuf rencontres de la saison de Ligue 1 2025-2026. Un pari qui rappelle, dans un contexte différent, celui tenté par Eredivisie Live, éphémère chaîne du Championnat néerlandais qui a accumulé les dettes à partir de 2008. Créer sa propre chaîne de télévision se révèle être un défi particulièrement périlleux et peu tenté en Europe. Après l'éphémère CFoot (juillet 2011-mai 2012), la Ligue de football professionnelle (LFP) est en passe de le faire après les échecs successifs de Mediapro, Amazon et DAZN. Une initiative similaire avait été prise il y a dix-sept ans par le Championnat néerlandais, avec la création d'« Eredivisie Live », chaîne lancée en août 2008. Un précurseur cité par Nicolas de Tavernost, qui a assuré dans les colonnes de L'Équipe début juillet que l'imiter « n'est pas un saut dans le vide ». Le nouveau directeur général de LFP Media a également parlé d'une « solution adoptée avec efficacité aux Pays-Bas », et qui a « considérablement valorisé les droits du Championnat néerlandais » par la suite, puisqu'ils sont passés d'une fourchette de 35-40 millions environ en 2008, à près de 140 millions durant la saison 2024-2025. « Nous avons notre propre modèle à développer, et nous n'avons cité ce précédent projet que pour rappeler qu'il a existé, de manière factuelle », tient-t-on à préciser au sein de LFP Media, quelques heures après le choix de Mediawan comme société de production pour la chaîne de la Ligue 1. Le bilan d'Eredivisie Live est d'ailleurs très largement nuancé par deux experts en droits TV que nous avons consultés. Au contraire de représenter un potentiel modèle à suivre, l'audace du championnat néerlandais a constitué un « parfait contre-exemple », selon Pierre Maes, consultant international en droits télévisés du sport. « La chaîne avait été lancée dans un contexte similaire à celui de la Ligue 1, avec un diffuseur (Sport 7) qui avait fait banqueroute et l'impossibilité de négocier un nouveau deal, pose Rein Van den Berg, spécialiste néerlandais des droits de diffusion du sport. Cependant, la chaîne n'a jamais dépassé les 350 000 abonnés (pour environ 16,5 millions d'habitants en 2010) sur le million souhaité et a cumulé de 200 à 300 millions de dettes en cinq ans. » Malgré quelques vedettes, dont le consultant anglais Gary Lineker, chargé de résumer l'actualité du week-end, Eredivisie Live « a tourné à la catastrophe très rapidement », corrobore Pierre Maes, auteur de La Ruine du foot français (juin 2022). « Le projet avait été scruté avec curiosité par le reste de l'Europe, ajoute-t-il. On était alors en pleine fête des droits télévisés, qui ont continué de grimper partout jusqu'à 2018 et offraient un immense confort aux ligues. » Un abonnement à 10 euros n'avait pas suffi en 2008 Le projet néerlandais présentait pourtant un prix abordable, aux alentours des 10 euros par mois, et un catalogue à même de plaire aux suiveurs du football néerlandais. En plus de la totalité des rencontres d'Eredivisie, la chaîne - qui proposait également un très précurseur modèle pay-per-view au match - diffusait la Coupe des Pays-Bas et les rencontres de Ligue Europa les jeudis jusqu'au terme de la saison 2012-2013. « Le contexte est bien différent : Internet est beaucoup plus présent et les plateformes digitales ont pris place dans notre vie, avance-t-on au sein de LFP Media. De plus, les Pays-Bas n'étaient pas un marché très habitué à la télévision payante à l'époque. » Face à l'échec d'une chaîne mal-distribuée, les dix-huit clubs de Première Division néerlandaise s'étaient accordés à céder le canal au terme de cinq saisons de diffusion. « Fox Sports, chaîne du groupe de Rupert Murdoch aujourd'hui devenue ESPN (*), avait racheté le concept et les moyens techniques d'Eredivisie Live pour un milliard de dollars lissés jusqu'en 2025 et en s'engageant à éponger les dettes. » Un contrat signé faute de mieux, et qui a été prolongé de cinq ans alors qu'il se concluait mi-2025 par une saison à 120 millions d'euros. La LFP espère logiquement faire mieux, dans un contexte qui a amplement évolué. « S'il est beaucoup plus facile de créer et de diffuser une chaîne qu'en 2008 avec la technologie et les TV connectés notamment, le piratage n'existait presque pas, rappelle Pierre Maes. C'est devenu un gigantesque problème dont s'est plaint DAZN et qui va persister sans réponse institutionnelle. » La plateforme qui diffusait huit des neuf matches du Championnat de France durant la saison écoulée avait en effet estimé que plus d'un million de personnes regardaient certaines affiches par le biais de relais pirates. « On travaille déjà sur cette question pour le lancement de notre plateforme, glisse-t-on du côté de LFP Media. Avec le rôle joué par les autorités, l'État, et l'ARCOM, on va y arriver. » Autre souci rencontré par Eredivisie Live et dont l'importance s'est peut-être amplifiée depuis 2008 : une offre trop mono thématique. « Très rapidement après avoir acheté les droits d'Eredivisie Live, Fox Sports s'en était rendu compte et avait récupéré les droits de la Premier League et de la Serie A aux Pays-Bas. » « Nous sommes dans un mode de distribution multiplateformes et pas exclusive, rassure toutefois Nicolas de Tavernost. Nous avons des négociations avec l'ensemble des distributeurs, à l'exception de Canal+ qui n'a pas souhaité continuer les discussions avec nous. » Face aux géants du streaming, « tout dépendra de la capacité de cette chaîne à être diffusée par les acteurs traditionnels du marché et les organes de télécommunications », conclut Rein van den Berg. Le défi est lancé par la LFP. À lire aussi André veut rejoindre le Paris FC Et maintenant, l'austérité Comment le PSG s'est régalé des failles du Real Daniele De Rossi se donne pour Ostie en Serie D