Dernières actualités avec #président


Le Figaro
3 hours ago
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Guillaume Tabard : «Hypothèse d'une nouvelle dissolution, une deuxième erreur ne corrigerait pas la première»
Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - Dans cette hypothèse qui ne permettrait toujours pas à un gouvernement d'agir, il serait difficile que la pression ne se concentre pas sur l'auteur d'une double faute. De la « clarté dans nos débats ». De « l'ambition pour notre pays ». Le « besoin d'une majorité pour agir ». Le refus des « arrangements » et des « solutions précaires ». Le choix d'« écrire l'histoire plutôt que de la subir ». Le retour à « la sérénité et la concorde ». Relire aujourd'hui les explications énumérées le 9 juin 2024 par Emmanuel Macron pour justifier la dissolution prêterait presque à sourire. Tout ce que le chef de l'État voulait éviter s'est au contraire produit ou amplifié. Il est paradoxal et révélateur que la date à partir de laquelle le président de la République retrouve l'usage de cette arme constitutionnelle soit à ce point soulignée. Paradoxal parce qu'il est rare après une erreur ou une faute de guetter le moment où elle pourra être commise une nouvelle fois. Révélateur car envisager, même pour la forme, une nouvelle dissolution, c'est souligner à quel point celle de l'an passé a produit l'effet le plus détestable qui soit sur…

L'Équipe
a day ago
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L'arrivée d'Olivier Cloarec comme président de Toulouse se précise
Presque un mois et demi après le départ de Damien Comolli, Toulouse tient enfin son nouveau président. Sauf retournement de dernière minute, il devrait s'agir d'Olivier Cloarec, notamment passé à Rennes. Sa nomination est attendue en début de semaine. Après la démission surprise de Damien Comolli, le 28 mai, le TFC, méticuleux dans ses recherches, semble enfin prêt à annoncer l'identité de son nouveau président. Selon une information révélée parLa Dépêche, que nous sommes en mesure de confirmer, il s'agit bien d'Olivier Cloarec, comme la tendance le laissait penser et comme expliqué par L'Équipe, dès le 21 juin. Sa nomination devrait être officialisée ce lundi, ou au plus tard, dans les jours suivants. Si son nom figurait dans la première short-list, avec entre autres Julien Fournier (ex-Nice), il a fallu un certain temps à l'actionnaire majoritaire américain du club haut-garonnais, le fonds d'investissement RedBird Capital Partners, pour arrêter son choix. Sur les conseils de l'agence CAA Stellar, chargée du recrutement, l'ancien directeur général et président exécutif du Stade Rennais, libre depuis son éviction le 4 octobre dernier, a finalement été retenu parce qu'il cochait de nombreuses cases pour succéder à l'intérimaire Neil Chugani. À 51 ans, le dirigeant a déjà occupé des fonctions à responsabilités dans plusieurs clubs français (Strasbourg, Brest, Vannes, Dijon, Lorient et donc Rennes). « Il a l'expérience, les compétences et les qualités humaines pour rebondir à un poste comme celui-là », estime Olivier Dall'Oglio, qui l'a connu au DFCO. Mais au-delà de son parcours, c'est aussi la personnalité de Cloarec qui a convaincu ses nouveaux patrons. Décrit comme très humain, à l'écoute et discret, le futur président toulousain a toujours laissé une bonne image dans les clubs où il a travaillé. « Il a une empathie naturelle, ajoute l'ex-coach de Montpellier et Saint-Étienne. Dans ce milieu, ce n'est pas simple d'avoir cette qualité. » «Il sait exactement où il veut aller. Et il ne va pas chercher à ramener les choses à lui. Il est dans la bienveillance. » Un agent qui a déjà négocié avec Olivier Cloarec et Damien Comolli. Après une fin de collaboration tendue entre RedBird et Comolli, la société de placements new-yorkaise souhaitait se tourner vers un nouveau profil. « La manière sera forcément différente, prévient un agent qui a déjà négocié avec les deux dirigeants et constaté leur mode de fonctionnement. Damien (Comolli) peut être dur s'il n'y a pas de résultat, mais ce n'est jamais gratuit et toujours dans la volonté de faire avancer le club, explique le conseiller de joueurs. Là où Cloarec est malin, c'est qu'il te laisse croire qu'il va composer mais il sait exactement où il veut aller. Et il ne va pas chercher à ramener les choses à lui. Il est dans la bienveillance. » Marqué par son départ soudain de Rennes, dans sa région de coeur, alors qu'aucun indice ne le lui laissait penser, l'ancien membre du conseil d'administration rennais s'est vite tourné vers la suite. Ces derniers mois, le quinqua a continué de se déplacer pour aller voir des matches et s'est perfectionné en anglais, pour se donner toutes les chances de rebondir, dans un projet autour d'un fonds étranger. Sa participation à la modernisation de la Piverdière, le centre d'entraînement du Stade Rennais attendu pour 2026, a aussi joué en sa faveur, Toulouse venant de relancer les travaux de son nouveau centre de performance. Comme les ventes records (Doku, Doué, Aguerd, Camavinga...), permettant au club breton d'empocher plus de 300 millions d'euros sous sa direction. En quête du « profil idéal pour que ce club continue de grandir », selon les mots de l'entraîneur Carles Martinez Novell, la semaine dernière à la reprise, Toulouse s'apprête à entamer une nouvelle ère avec Olivier Cloarec à sa tête. Peut-être avec moins de data, « pas son axe prioritaire même s'il n'en a pas peur », selon un proche observateur, séduit par le personnage : « Il sait déléguer sans problème, mais sait prendre les décisions quand il faut. Il a les codes et le réseau. Sa capacité d'adaptation, c'est le mot qui le caractérise ». Contacté, l'intéressé n'a pas donné suite. Quant au TFC, il a expliqué « ne pas commenter les rumeurs ». À lire aussi Weah et Balerdi au coeur des discussions entre l'OM et la Juventus Hakimi, une machine qui ne s'arrête quasi jamais Ousmane Dembélé attend son or et son pote L'incroyable histoire du «Bernard Tapie de l'Indre»


Le Figaro
4 days ago
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François d'Orcival: «Le 7 juillet, Emmanuel Macron retrouvera un pouvoir, mais pas de crédit»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le chef de l'État retrouvera lundi le droit de dissolution que lui accorde la Constitution. Mais quel usage en fera-t-il alors que l'opinion lui a enlevé tout crédit ? Lundi prochain, nous serons le 7 juillet. Cette date figure dans l'agenda personnel du président de la République. Elle n'intéresse que lui. Parce qu'il aura retrouvé, conformément au dernier alinéa de l'article 12 de notre Constitution, la liberté de dissoudre l'Assemblée nationale élue il y a un an, le 7 juillet 2024. Utilisera-t-il ce pouvoir ? Il aura surtout recouvré cette liberté. Parallèlement à une autre, dont il peut user à tout moment quand le Parlement est en session : celle qui, à l'article 11, lui donne le pouvoir de soumettre « au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation »… À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié À la vérité, on en parlerait moins si lui-même n'avait pas évoqué le sujet, il y a six mois, lors des vœux qu'il avait présentés, le 31 décembre, aux Français. Pourquoi avait-il décidé la dissolution de l'Assemblée au mois de juin 2024 ? « Pour éviter l'immobilisme…