
Cameroun: le président Paul Biya se déclare candidat à un huitième mandat
«Je suis candidat à l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Soyez assurés que ma détermination à vous servir est à la mesure de l'acuité des défis auxquels nous sommes confrontés», a déclaré le chef de l'État.
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Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : un condamné autiste risque à nouveau l'exécution au Texas, malgré des doutes sur sa culpabilité
gé de 58 ans, Robert Roberson avait échappé de justesse à une injection létale prévue en octobre 2024, après l'intervention inédite d'une commission parlementaire texane. Convoqué pour une audition destinée à sauver sa vie, il avait bénéficié d'un sursis octroyé par la Cour suprême du Texas . Mais en novembre, cette même juridiction a estimé qu'une commission parlementaire ne pouvait s'opposer à une décision de justice. Un juge a donc fixé mercredi une nouvelle date d'exécution au 16 octobre 2025, relançant l'émotion autour du dossier. L'affaire remonte à 2002. À l'époque, Robert Roberson avait amené sa fille Nikki, 2 ans, aux urgences dans un état critique. Il avait été accusé et condamné à mort pour l'avoir violemment secouée, un cas présumé de syndrome du « bébé secoué » qui aurait entraîné la mort de sa fille. Mais ses avocates, s'appuyant sur des analyses médicales récentes, estiment que ce diagnostic était erroné. « Quiconque s'est donné la peine d'examiner les preuves de l'innocence de Robert Roberson est parvenu à la même conclusion: la mort de Nikki était une terrible tragédie. Robert ne l'a pas tuée. Il n'y a pas eu de crime », a déclaré son avocate Gretchen Sween dans un communiqué, en précisant qu'elle demanderait un nouveau sursis. Selon la défense, la fillette souffrait d'une grave pneumonie non détectée, dont les effets auraient été aggravés par la prescription de médicaments inadaptés. 34 médecins ont cosigné une lettre en ce sens, pointant une erreur d'analyse médicale à l'époque des faits. À cela s'ajoute le diagnostic tardif de l'autisme de Robert Roberson, confirmé en 2018. Son attitude jugée distante face à la mort de sa fille aurait pu être mal interprétée lors du procès. « Les Texans devraient être indignés que le tribunal ait fixé une date d'exécution pour un homme dont l'innocence peut être démontrée », insiste son avocate. La situation met en lumière la sous-application d'une loi adoptée en 2013 au Texas , censée permettre la révision des condamnations reposant sur des éléments scientifiques invalidés depuis. Les élus de la commission de la justice pénale de la Chambre des représentants du Texas , qui l'avaient convoqué, déplorent que cette disposition reste si peu appliquée par les tribunaux.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Législative partielle à Paris : la ministre Clara Chappaz pressentie pour défier Dati et Barnier
La bataille de Paris est bel et bien partie dans la législative partielle prochainement prévue dans la 2e circonscription ! L'élection aura lieu au plus tard mi-octobre (la date n'est pas encore connue) pour désigner celle ou celui qui succédera au député macroniste sortant Jean Lassucq, déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel à cause de mauvais comptes de campagne. Mais les ambitions s'aiguisent déjà et le combat fait particulièrement rage au sein du bloc central puisque après Michel Barnier, officiellement candidat depuis ce mardi, et Rachida Dati qui compte aussi y aller du côté de LR, c'est au tour de Renaissance d'avancer désormais ses pions. Selon nos informations, Gabriel Attal, le secrétaire général, devrait donner quitus à Clara Chappaz, l'actuelle ministre déléguée en charge de l'Intelligence artificielle et du Numérique, pour y aller. Parisienne pur jus, âgée de 36 ans et diplômée de l'Essec et de la Harvard business school, la fille de l'entrepreneur Pierre Chappaz devrait être investie dans les prochains jours par son parti. « Probablement à la fin juillet, une fois que la commission nationale d'investitures sera réunie », fait savoir une source interne. « Elle tient la corde pour la candidature Renaissance et devrait donc être notre candidate dans la circonscription », poursuit une autre. Clara Chappaz est entrée en politique récemment, en septembre 2024, lors du précédent gouvernement de Michel Barnier. Un profil « 100 % société civile », nous explique-t-on, qui est passé avant par plusieurs structures et entreprises liées à la tech' et le conseil en stratégie. Au risque de laisser les candidatures se démultiplier et laisser un boulevard à la gauche ? Ces dernières heures, en coulisses, des discussions ont pourtant eu lieu pour tenter d'aboutir sur un seul nom commun entre le parti présidentiel et les Républicains. « Mais en se déclarant sans prévenir personne, Michel Barnier a tout buté. Donc chacun reprend ses billes », raconte un élu fait des tractations. La bataille est lancée.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Gaza : une association d'experts en droit international intente une action en justice face à l'« inaction grave » de l'UE
L'objectif apparaît dès les premières lignes du communiqué de presse : mettre « l'Union européenne face à ses responsabilités à Gaza ». Jeudi, l'association des Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) déposera « un recours en carence devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la Commission européenne et le Conseil de l'Union européenne ». En clair, ce collège d'experts accuse les institutions d'« inaction grave et prolongée face aux violations du droit international dans le Territoire palestinien occupé ». La date du 16 juillet est symbolique : elle coïncide avec la Journée mondiale de la justice internationale. Malgré des mises en demeure et une « avalanche de preuves documentant un génocide en cours à Gaza », la Jurdi constate que l'accord d'association - un pacte économique - qui lie l'UE à Israël est toujours d'actualité et qu'aucune sanction, comme celles qui ont pu être enclenchées contre la Russie, ne frappe l'État hébreu. Les experts en droit international remarquent ainsi que l'« obligation de prévention du génocide » n'est pas respectée. Même constat s'agissant du « devoir de mettre fin aux entraves à l'autodétermination du peuple palestinien ». La question de la vente d'armes à Israël figure aussi parmi les points d'attention de l'association. Certains États membres poursuivent leurs envois de technologies militaires vers Tel-Aviv en « violation manifeste du Traité sur le commerce des armes », sans réaction des institutions de l'UE, alerte la Jurdi. La Cours de justice de l'Union européenne est appelée par les juristes à « constater formellement cette carence » et à « enjoindre aux institutions de l'Union de suspendre leur coopération avec Israël, d'adopter des sanctions ciblées et de respecter leur devoir de prévention ». « Quand les institutions savent, peuvent, et ne font rien, cela s'appelle une complicité passive », clame Patrick Zahnd, président de la Jurdi. Au-delà de la Journée mondiale de la justice internationale, la date choisie concorde avec une actualité toute récente. « Bien que l'UE ait reconnu la violation par Israël de l'article 2 de l'accord d'association relatif au respect des droits de l'homme, elle a refusé de prendre des sanctions, y compris des mesures formelles balayées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères mardi à Bruxelles contre une promesse d'autoriser l'aide humanitaire dans la bande de Gaza », relate Hasni Abidi, politologue spécialiste du monde arabe, sur X. Les États membres de l'UE étaient en effet invités à se prononcer sur un rapport produit par Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne. Ce document, rapporte Le Monde , affirme qu'« il existe des indications selon lesquelles Israël n'aurait pas respecté ses obligations en matière de droits de l'homme ». Et prévoyait une batterie de mesures restrictives commerciales contre l'État hébreu. Malgré la pression des ONG, l'UE se dit satisfaite des concessions obtenues du gouvernement israélien. Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères français, s'est seulement dit favorable à ce que l'UE « cesse toute forme de soutien financier direct et indirect à la colonisation ». « Quelques heures après sa déclaration, l'armée israélienne a mené des raids meurtriers contre des abris et des points de distribution humanitaires. Premier bilan : 20 Palestiniens tués et des dizaines de blessés à Gaza dont des enfants et pas un mot de l'Union européenne. Il y a de quoi être fier ! », s'indigne Hasni Abidi. Selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU, près de 60 000 personnes ont été tuées depuis le début de la riposte israélienne, dont une majorité de civils. Ces représailles ont débuté dans la foulée du massacre terroriste du 7 octobre 2023. 1 219 personnes avaient été tuées par le Hamas ce jour-là, dont une majorité de civils, et 251 personnes avaient été kidnappées. Sur les 49 otages toujours dans les geôles du Hamas, 27 sont déclarés morts par l'armée israélienne.