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Législative partielle à Paris : la ministre Clara Chappaz pressentie pour défier Dati et Barnier

Législative partielle à Paris : la ministre Clara Chappaz pressentie pour défier Dati et Barnier

Le Parisien2 days ago
La bataille de Paris est bel et bien partie dans la législative partielle prochainement prévue dans la 2e circonscription ! L'élection aura lieu au plus tard mi-octobre (la date n'est pas encore connue) pour désigner
celle ou celui qui succédera au député macroniste sortant Jean Lassucq, déclaré inéligible
par le Conseil constitutionnel à cause de mauvais comptes de campagne.
Mais les ambitions s'aiguisent déjà et le combat fait particulièrement rage au sein du bloc central puisque après
Michel Barnier, officiellement candidat
depuis ce mardi, et
Rachida Dati
qui compte aussi y aller du côté de LR, c'est au tour de Renaissance d'avancer désormais ses pions.
Selon nos informations, Gabriel Attal, le secrétaire général, devrait donner quitus à Clara Chappaz,
l'actuelle ministre déléguée en charge de l'Intelligence artificielle
et du Numérique, pour y aller. Parisienne pur jus, âgée de 36 ans et diplômée de l'Essec et de la Harvard business school, la fille de l'entrepreneur Pierre Chappaz devrait être investie dans les prochains jours par son parti. « Probablement à la fin juillet, une fois que la commission nationale d'investitures sera réunie », fait savoir une source interne. « Elle tient la corde pour la candidature Renaissance et devrait donc être notre candidate dans la circonscription », poursuit une autre.
Clara Chappaz est entrée en politique récemment, en septembre 2024, lors du précédent gouvernement de Michel Barnier. Un profil « 100 % société civile », nous explique-t-on, qui est passé avant par plusieurs structures et entreprises liées à la tech' et le conseil en stratégie.
Au risque de laisser les candidatures se démultiplier et laisser un boulevard à la gauche ? Ces dernières heures, en coulisses, des discussions ont pourtant eu lieu pour tenter d'aboutir sur un seul nom commun entre le parti présidentiel et les Républicains. « Mais en se déclarant sans prévenir personne, Michel Barnier a tout buté. Donc chacun reprend ses billes », raconte un élu fait des tractations. La bataille est lancée.
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En trois jours, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a perdu le soutien de deux partis opposés à la fin de l'exemption de service militaire pour les jeunes étudiants ultraorthodoxes. Coup dur pour Benyamin Netanyahou sur la scène politique israélienne. En moins de trois jours, son gouvernement a été lâché par les deux principaux partis ultraorthodoxes d'Israël. Des membres du gouvernement israélien issus du parti ultraorthodoxe Shas ont en effet annoncé mercredi leur démission pour protester contre l'échec de la coalition au pouvoir à faire adopter une loi exemptant leur communauté du service militaire. Cette annonce intervient deux jours après que l'autre grande formation ultraorthodoxe, le parti «Judaïsme unifié de la Torah», a claqué à la fois la porte du gouvernement et de la coalition dans le cadre du débat sensible sur la conscription militaire. Ce départ laisse la coalition gouvernementale de Benjamin Netanyahou avec une courte majorité de 61 sièges sur 120 au Parlement. Si le parti Shas l'imitait, Benyamin Netanyahou se retrouverait avec un gouvernement minoritaire et fragile, soutenu par seulement 49 élus sur 120. Mais le parti ultraorthodoxe a déclaré qu'il resterait dans la coalition et ne chercherait pas à renverser le gouvernement de Netanyahou jusqu'à nouvel ordre. «Nous ne coopérons pas avec la gauche», a ainsi déclaré le ministre des Affaires religieuses sortant et membre du Shas, Michael Malchieli, dans un communiqué. Publicité Après ces défections, un dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, a exhorté le premier ministre à convoquer des élections anticipées, malgré la guerre en cours contre le Hamas dans la bande de Gaza. «Un gouvernement minoritaire ne peut pas envoyer de soldats au front (...). Ce n'est pas un gouvernement légitime», a déclaré Yaïr Lapid mercredi dans une vidéo. «Il est temps d'organiser des élections, maintenant». Netanyahou sous pression Les discussions visant à modifier le texte de loi sur la conscription s'intensifient ces derniers mois, mettant le gouvernement Netanyahou sous pression. La question est d'autant plus clivante depuis près de deux ans, dans un contexte où la guerre à Gaza et les multiples fronts sur lesquels Israël est engagé simultanément au Moyen-Orient (Liban, Syrie, Iran, Yémen) mettent les ressources militaires du pays à rude épreuve. En vertu d'un arrangement remontant à la création de l'État d'Israël, en 1948, les hommes haredim («craignant dieu») ont bénéficié pendant des décennies d'une exemption militaire de facto, à condition qu'ils se consacrent à l'étude à plein temps des textes saints du judaïsme dans des yeshivas. Cette exemption a été remise en cause par la Cour suprême dans les années 2000, forçant les gouvernements successifs à bricoler des arrangements législatifs temporaires pour contenter les ultraorthodoxes, faiseurs et tombeurs de coalitions. Benyamin Netanyahou s'efforce donc sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le nouveau projet de loi sur la conscription à l'origine de la crise actuelle. Mais il subit des pressions de la part de son propre parti, le Likoud, pour recruter davantage de jeunes haredim dans les rangs de Tsahal et imposer des sanctions aux récalcitrants tandis que pour les deux partis ultraorthodoxes d'Israël, il s'agit d'une ligne rouge. Or le gouvernement de Netanyahou, formé en décembre 2022, tient grâce à une alliance entre le parti du premier ministre, le Likoud (droite), des formations d'extrême droite et des partis juifs ultra-orthodoxes résolus à conserver une exemption de plus en plus mal acceptée par la société israélienne.

« L'enquête n'est pas au point mort » : soixante ans après la disparition de Ben Barka, son fils entendu à Paris
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La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité
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La ministre de l'Écologie confirme le maintien de l'Ademe et de l'Office français de la biodiversité

Alors que François Bayrou souhaite réorganiser les agences de l'État, Agnès Pannier-Runacher a indiqué que l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ainsi que l'Office français de la biodiversité étaient «maintenus» «car très utiles». La ministre se bat pour ses agences. Dans un entretien à Télématin le 18 juillet, la ministre de la Transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques a confirmé le maintien de l'Ademe et de l'OFB, des agences d'État qu'elle juge «très utiles». Elles sont, depuis plusieurs mois, dans le collimateur du gouvernement et de certains parlementaires à la recherche d'économies budgétaires. Cette annonce intervient alors que le Premier ministre François Bayrou a annoncé en début de semaine la réorganisation des opérateurs et multiples agences de l'État - par le moyen de réinternalisations ou de fusions. La ministre a confirmé que l'Ademe et l'OFB seront conservées. «Elles sont maintenues car très utiles», a t-elle assuré. «L'Ademe permet de payer moins cher la facture d'énergie quand on accompagne une collectivité locale qui souhaite s'équiper d'un réseau de chaleur», a-t-elle donné comme exemple. Cette agence a fait l'objet de violentes critiques par diverses personnalités LR comme Valérie Pécresse et le président du Sénat Gérard Larcher, pour son coût et un supposé manque d'efficacité. Elle est passée d'un budget opéré de 800 millions d'euros en 2020 avec 935 ETP à 3,4 milliards en 2024 pour 1300 ETP selon son président Sylvain Waserman. L'OFB, chargé de la protection et la restauration de la biodiversité, est aussi sur la sellette, avec ses 625 millions d'euros de budget et ses 3 0000 agents. «L'agence permet de lutter contre la pollution de l'eau», a défendu la ministre. Publicité Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs affirmé que le budget du ministère de l'écologie «augmente légèrement». «Je fais des efforts comme tous les autres ministères.» Mais «on a besoin de moyens pour lutter contre les incendies, la montée des eaux, a rénovation des maisons». «La dette financière n'efface pas la dette écologique » a-t-elle campé. Ma Prime Rénov, le bonus écologique et le leasing social maintenus «L'essentiel des dispositifs Ma PrimeRénov' sont clairement maintenus», a par ailleurs affirmé la ministre. Ce dispositif d'aide à la rénovation énergétique des logements a fait l'objet de nombreux remous. Le 4 juin 2025, le ministre de l'économie avait confirmé sa suspension, à cause «d'un encombrement» et «d'un excès de fraudes» tout en indiquant espérer le rétablir «d'ici la fin de l'année». Mais la ministre des comptes publics a annoncé quelques jours plus tard que MaPrimeRénov' redémarrera le 15 septembre après une suspension cet été pour permettre d'identifier les dossiers frauduleux. «Nous finalisons des textes pour lutter contre la fraude», a confirmé Agnès Pannier-Runacher sur Télématin. Elle a aussi assuré le maintien du bonus écologique et du leasing social: «Je confirme que le bonus écologique sera maintenu l'année prochaine. Il n'est pas question de revenir sur son niveau». Il a été remplacé le 1er juillet par une aide à l'acquisition d'une voiture électrique, sous forme d'un certificat d'économie d'énergie. Quant au leasing social, le gouvernement avait déjà annoncé la reconduction du dispositif pour 2025. Il «sera également maintenu». Ce dispositif permet d'avoir accès à un véhicule électrique sous condition de ressource. «Ces dispositifs restent en l'état, je souhaite qu'on les concentre sur classe moyenne et classes populaires».

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