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Le Parisien
7 hours ago
- Science
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S'occuper de son potager ou partir en vacances ? 5 solutions pour ne pas avoir à choisir !
En été, tomates, courgettes, haricots ou salades se succèdent et demandent une attention quasi quotidienne. Une semaine sans arrosage sous un soleil de plomb peut suffire à ruiner plusieurs mois de travail. Sans surveillance, les ravageurs et les maladies peuvent proliférer et les récoltes pourrir sur pied. Faire garder son potager n'est donc pas un luxe, mais une nécessité, pour préserver ses cultures, éviter le gaspillage et profiter pleinement des fruits de son labeur au retour des congés. La solution la plus accessible reste le recours à un voisin, un ami ou un proche. En plus d'être gratuite, cette option permet de créer du lien tout en gardant un œil sur votre jardin. Pour éviter toute confusion, il est préférable de laisser un plan précis avec les zones à arroser, la fréquence, les quantités et les éventuelles récoltes à effectuer. Prévoir une grande boîte étanche pour regrouper les instructions et les outils à disposition est une excellente solution pour faciliter la tâche au gardien. Pour remercier, pourquoi ne pas proposer une récolte partagée ? C'est un moyen simple de mobiliser la personne et de faire plaisir. Au-delà du service de bon voisinage, il s'agit d'un véritable gardiennage croisé entre jardiniers qui peut se prévoir. Vous partez 2 semaines ? Votre ami peut surveiller votre potager, vous ferez de même lors de son propre départ en vacances ! Cette méthode fonctionne d'autant mieux si les jardins sont proches et elle peut se formaliser via des associations, des groupes d'échange comme les SEL, ou même des communautés en ligne de jardiniers. Ce système réciproque présente l'avantage d'être fiable et équitable : chacun connaît les exigences d'un potager estival et agit en conséquence. Si vous partez plus de dix jours, mieux vaut confier le jardin à une personne un peu plus impliquée : un jeune du quartier, un retraité actif, ou un woofeur de passage peuvent se révéler de précieux alliés. Qu'il s'agisse d'un petit job d'été ou d'un échange de service, l'essentiel est de bien cadrer les attentes dès le départ, avec un rapide briefing et un point à votre retour. C'est une solution particulièrement utile pour les potagers les plus grands ou ceux qui nécessitent un suivi plus régulier. Pour les amateurs de solutions high-tech les systèmes d'arrosage automatiques ou goutte-à-goutte programmés offrent un premier niveau d'autonomie. Certains pots intelligents (lien article pas encore publié) sont même équipés de capteurs d'humidité qui envoient une alerte sur smartphone si le sol devient trop sec. Une caméra de surveillance extérieure peut compléter le dispositif afin de vérifier l'état général du potager à distance. Ce type d'installation est idéal pour les jardins bien structurés, notamment en ville, ou pour ceux qui s'absentent régulièrement. Rassurez-vous si vous n'avez personne à qui demander et que vous n'êtes pas non plus à l'aise avec les technologies, vous pouvez également miser sur quelques astuces pour préserver votre potager sur une courte période. Par exemple : Pour partir l'esprit tranquille, la clé reste l'anticipation ! Dès la plantation, choisissez des variétés résistantes à la sécheresse. Évitez les semis avant le départ et espacez les arrosages pour encourager un enracinement profond des plantes en place. Ces précautions, combinées aux solutions déjà citées, vous donnent les meilleures chances de retrouver un potager vigoureux à votre retour.


Le Parisien
3 days ago
- Science
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Fruits d'été véreux ou abîmés ? Voici comment éviter les mauvaises récoltes !
Les fruits d'été sont particulièrement sensibles, leur peau fine est vulnérable aux chocs et peut facilement se fendre à cause d'un excès d'eau ou de chaleur. À cela s'ajoute la pression des ravageurs (guêpes, mouches, vers) et la possible surmaturité, le risque de pourriture est grand et la conservation compromise. Un fruit récolté à point, voire légèrement ferme, a bien moins de risques d'être abîmé. La couleur reste le meilleur indicateur pour identifier un fruit prêt pour la récolte. En vérifiant également le parfum, la souplesse de la chair ou encore la facilité avec laquelle le fruit se détache de l'arbre, vous ne devriez pas vous tromper. Vous pouvez également vous fier aux périodes optimales de récolte : Ce calendrier reste toutefois indicatif, car chaque variété, chaque terroir et chaque année peuvent légèrement décaler les dates. Une fois le fruit piqué, il est trop tard. La meilleure solution reste donc d'éloigner les insectes nuisibles dès la fin du printemps. L'entretien de l'arbre fruitier influe directement sur sa production. Un arbre stressé donne des fruits fragiles, plus sensibles aux maladies et aux attaques. En période estivale, les fruits mûrissent très vite, d'autant plus s'il fait chaud et humide. Il est important de surveiller et de récolter chaque jour , en utilisant un panier plutôt qu'un contenant mou afin de ne pas tasser les fruits. Allez-y en douceur, sans secouer les branches, ni tirer : un fruit mûr se détache aisément avec son pédoncule. Il suffit de le saisir dans la paume de la main et de le faire tourner délicatement. Si le pédoncule reste sur l'arbre, le fruit, privé de ce lien naturel, se déshydrate plus vite et pourrit rapidement. Une fois la récolte terminée, mettez de côté tous les fruits marqués (fissure, tache suspecte, ramollissement). Ils dégagent de l'éthylène qui accélère le mûrissement et cause la dégradation prématurée des fruits sains tout autour. Les fruits abîmés ne se garderont pas longtemps, destinez-les à une consommation ou une transformation rapide (confiture, coulis, compote, gâteaux). Déposez les fruits intacts dans des cagettes tapissées de papier journal, en une seule couche. Stockez-les dans une pièce fraîche et bien aérée.