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Bordeaux : le parquet fait appel de la relaxe partielle du couple qui voulait «sacrifier» leur fils de 5 ans dans le désert du Sahara
Bordeaux : le parquet fait appel de la relaxe partielle du couple qui voulait «sacrifier» leur fils de 5 ans dans le désert du Sahara

Le Figaro

time2 days ago

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Bordeaux : le parquet fait appel de la relaxe partielle du couple qui voulait «sacrifier» leur fils de 5 ans dans le désert du Sahara

Jugé face au tribunal de Bordeaux, jeudi dernier, un couple qui était soupçonné d'avoir voulu tuer leur fils de 5 ans dans le désert du Sahara, a écopé d'une peine de prison avec sursis. Le parquet a fait appel de cette décision. Le parquet de Bordeaux a fait appel vendredi de la relaxe partielle d'un couple de Girondins, soupçonnés d'avoir voulu «sacrifier» leur fils de cinq ans dans le désert du Sahara. Ils ont été condamnés, jeudi, à une peine de 18 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, assorti d'un retrait de l'autorité parentale. Le père de famille a également reçu une injonction de soins. Pour décider de cette peine, le tribunal correctionnel de Bordeaux a retenu que les deux prévenus, animateurs d'une école de musique à Carcans (Gironde), ont failli à leurs obligations légales en tant que parents. Mais il n'a pas retenu le délit d'«association de malfaiteurs» pour lequel le ministère public avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans contre la mère. Le Ministère public a donc décidé de faire appel de la décision. Publicité «Exorciser leur fils pour qu'il ressuscite» Les deux parents souhaitaient «exorciser leur fils au Maroc et le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus», a souligné le parquet durant l'audience. «En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils», aujourd'hui confié à ses grands-parents», s'est défendu le père, Florian L., 42 ans, qui est ressorti libre de l'audience alors qu'il avait été placé en détention provisoire. Lors de son arrestation, le quadragénaire avait été interné un temps en hôpital psychiatrique à la suite de «bouffées délirantes», mais il ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts. Retour sur les faits. Le couple avait été interpellé le 21 décembre 2023 à Algésiras par la Guardia civil, la gendarmerie espagnole, alors qu'il allait embarquer avec son fils à bord d'un ferry pour Tanger (Maroc). Quelques jours avant cette arrestation, une tante de l'enfant avait fait un signalement au parquet car elle s'inquiétait du projet du père de famille de «créer une nouvelle religion». Selon cette dernière, Florian L. avait indiqué avoir l'intention de «sacrifier» dans le Sahara leur garçon car il le croyait «possédé». Durant le procès, le patriarche a affirmé avoir rencontré Dieu en novembre 2023, un jour de tempête, nu dans la forêt de Gironde, et que Dieu lui aurait demandé d'être son «bras armé». «Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté», a proféré l'individu perclus de «croyances mystiques», dont celle que la «Terre est plate».

Ils projetaient de « sacrifier » leur fils dans le Sahara : le parquet fait appel de la relaxe partielle des parents
Ils projetaient de « sacrifier » leur fils dans le Sahara : le parquet fait appel de la relaxe partielle des parents

Le Parisien

time5 days ago

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Ils projetaient de « sacrifier » leur fils dans le Sahara : le parquet fait appel de la relaxe partielle des parents

La justice contre-attaque. Le parquet de Bordeaux a fait appel vendredi de la relaxe partielle d'un couple de Girondins soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils de cinq ans dans le désert du Sahara et condamnés jeudi à du sursis assorti d'un retrait de l'autorité parentale. Jeudi soir, le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné les deux prévenus, animateurs d'une école de musique à Carcans (Gironde), à 18 mois de prison pour avoir failli à leurs obligations légales en tant que parents, peine assortie d'un sursis probatoire de deux ans et d'une injonction de soins pour le père. Mais il n'a pas retenu le délit d'association de malfaiteurs, pour lequel le ministère public avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans contre la mère. Le parquet a donc décidé de faire appel de la décision, a annoncé vendredi son porte-parole. Les deux parents souhaitaient « exorciser leur fils au Maroc , le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus », selon le représentant du ministère public jeudi à l'audience. « En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils », aujourd'hui confié à ses grands-parents, a répondu devant le tribunal Florian L., 42 ans, qui comparaissait détenu mais est ressorti libre. Le couple avait été interpellé le 21 décembre 2023 par la Guardia civil, la gendarmerie espagnole, à Algésiras alors qu'il allait embarquer avec son fils à bord d'un ferry pour Tanger, au Maroc. Quelques jours avant cette arrestation, une tante de l'enfant avait fait un signalement au parquet après avoir eu connaissance du projet du père de « créer une nouvelle religion ». Selon la requérante, Florian L. avait indiqué avoir l'intention de « sacrifier » dans le Sahara leur garçon car il le croyait « possédé ». À l'audience, le père a affirmé avoir rencontré Dieu en novembre 2023, nu dans la forêt de Gironde, un jour de tempête, et qu'il lui avait demandé d'être son « bras armé ». « Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté », a assuré l'homme féru de « croyances mystiques » et pour qui la « Terre est plate ». Retrouvé par les gendarmes, il avait été interné en hôpital psychiatrique à la suite de « bouffées délirantes » mais ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts.

Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara
Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara

Le Figaro

time6 days ago

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Bordeaux : relaxe partielle pour un couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara

Le couple avait été arrêté en compagnie de leur fils en décembre 2023 en Espagne, alors qu'ils embarquaient pour le Maroc, où ils souhaitaient exorciser l'enfant de 5 ans. Le tribunal correctionnel de Bordeaux a relaxé partiellement jeudi soir un couple de professeurs de musique girondins soupçonnés d'avoir voulu «sacrifier» leur fils de cinq ans dans le désert marocain, tout en leur retirant l'autorité parentale. Le ministère public avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans de la mère pour association de malfaiteurs, mais la présidente du tribunal a jugé «qu'aucun élément ne pouvait caractériser» cette infraction. Ils ont toutefois été tous deux condamnés à 18 mois de prison pour avoir failli à leurs obligations légales en tant que parents, peine assortie d'un sursis probatoire de deux ans et d'une injonction de soins pour le père. «En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils», a assuré Florian L., 42 ans, qui comparaissait dans un box vitré, car il était en détention provisoire, mais est ressorti libre. Le couple avait été interpellé le 21 décembre 2023 par la Guardia civil, la gendarmerie espagnole, à Algésiras alors qu'il allait embarquer à bord d'un ferry pour Tanger, au Maroc. «Ils abandonnent leur école, leur logement, sans vraiment prendre de vêtements. Tout ça était bien prévu, bien organisé, a lancé le procureur Olivier Bonithon. Ils jettent leur téléphone portable et tablette pour éviter possiblement d'être géolocalisés. Ils voulaient exorciser leur fils au Maroc, le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus. Ça ne s'invente pas quand même!». Publicité «Une partie de démon lui» Quelques jours avant leur interpellation, la sœur de la mère de l'enfant avait fait un signalement au parquet après avoir eu connaissance du projet du père de «créer une nouvelle religion», car «80% de la population allait mourir». Lors d'une soirée au domicile d'une proche, Florian L. lui avait demandé de «s'agenouiller» devant lui et lui avait confié que son garçon avait «très certainement une partie de démon en lui», selon elle. «Il va falloir que je sacrifie mon propre fils», avait-il ajouté, toujours selon cette femme. A l'audience, Florian L., a indiqué avoir rencontré Dieu en novembre 2023, nu dans la forêt du Médoc, un jour de tempête, et qu'il lui avait demandé d'être son «bras armé». «Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté», a assuré l'homme féru de «croyances mystiques» et pour qui la «Terre est plate». Retrouvé par les gendarmes, il avait été interné en hôpital psychiatrique à la suite de «bouffées délirantes» mais ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts. «On voulait prendre des vacances pour partir au calme, rechercher la paix, la tranquillité», a assuré d'une voix douce la mère, Marie L, ajoutant qu'elle ne serait «jamais restée stoïque s'il avait tenu de tels propos». «Un départ précipité ne montre pas la préparation d'un projet mortifère», a déclaré l'avocate du père, Me Audrey Bousillon, pour qui «la montagne accouche d'une souris».

Relaxe partielle pour Florian et Marie L., soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils dans le Sahara
Relaxe partielle pour Florian et Marie L., soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils dans le Sahara

Le Parisien

time6 days ago

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Relaxe partielle pour Florian et Marie L., soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils dans le Sahara

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a relaxé partiellement jeudi soir un couple de professeurs de musique girondins soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils de cinq ans dans le désert marocain, tout en leur retirant l'autorité parentale. Le ministère public avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans de la mère pour association de malfaiteurs , mais la présidente du tribunal a jugé « qu'aucun élément ne pouvait caractériser » cette infraction. Ils ont toutefois été tous deux condamnés à 18 mois de prison pour avoir failli à leurs obligations légales en tant que parents , peine assortie d'un sursis probatoire de deux ans et d'une injonction de soins pour le père. « En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils », a assuré Florian L., 42 ans, qui comparaissait dans un box vitré, car il était en détention provisoire, mais est ressorti libre. « Ils abandonnent leur école, leur logement, sans vraiment prendre de vêtements. Tout ça était bien prévu, bien organisé, a lancé le procureur Olivier Bonithon. Ils jettent leur téléphone portable et tablette pour éviter possiblement d'être géolocalisés. Ils voulaient exorciser leur fils au Maroc , le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus. Ça ne s'invente pas quand même ! ». Quelques jours avant leur interpellation, la tante maternelle de l'enfant avait fait un signalement au parquet après avoir eu connaissance du projet du père de « créer une nouvelle religion », car « 80 % de la population allait mourir ». À l'audience, le père a indiqué avoir rencontré Dieu en novembre 2023, nu dans la forêt du Médoc, un jour de tempête, et qu'il lui avait demandé d'être son « bras armé ». « Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté », a assuré l'homme féru de « croyances mystiques » et pour qui la « Terre est plate ». Retrouvé par les gendarmes, il avait été interné en hôpital psychiatrique à la suite de « bouffées délirantes » mais ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts. « On voulait prendre des vacances pour partir au calme, rechercher la paix, la tranquillité », a assuré d'une voix douce la mère, Marie L, ajoutant qu'elle ne serait « jamais restée stoïque s'il avait tenu de tels propos ». « Un départ précipité ne montre pas la préparation d'un projet mortifère », a déclaré l'avocate du père, Me Audrey Bousillon, pour qui « la montagne accouche d'une souris ».

Le couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara face à la justice bordelaise ce jeudi
Le couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara face à la justice bordelaise ce jeudi

Le Figaro

time6 days ago

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Le couple soupçonné d'avoir voulu «sacrifier» son fils dans le Sahara face à la justice bordelaise ce jeudi

Arrêté le 21 décembre 2023 par les forces de l'ordre espagnoles alors qu'il se rendait au Maroc avec l'intention de «sacrifier» leur fils de 5 ans dans le désert, un couple doit répondre de ces accusations devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ce jeudi. Un couple de professeurs de musique, arrêtés sur la route du Maroc fin 2023, comparaît jeudi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour «association de malfaiteurs». Ils sont soupçonnés d'avoir voulu «sacrifier» leur fils de cinq ans dans le désert du Sahara. La justice reproche également au père et à la mère d'avoir failli à leurs obligations légales en tant que parents. Ces deux professeurs de musique de Carcans, une commune située sur le littoral girondin, avaient été interpellés le 21 décembre 2023 par la Guardia civil, la gendarmerie espagnole, à Algésiras alors qu'ils allaient embarquer en voiture à bord d'un ferry pour Tanger, au Maroc. Le couple avait quitté son domicile cinq jours plus tôt, dans un 4x4 récemment acheté , après avoir mis son appartement en sous-location. Quelques jours avant son départ, le parquet de Bordeaux avait reçu un signalement d'une proche qui s'inquiétait de propos délirants tenus par le père de famille. Selon cette dernière, le père de l'enfant lui avait indiqué vouloir le «sacrifier» dans le Sahara car il le croyait «possédé». Publicité Un couple «antisystème» Le couple «fusionnel», «antisystème» et féru de «croyances mystiques», clame son innocence selon ses avocates qui plaideront la relaxe. «Il n'a jamais eu l'intention de nuire d'une quelconque façon à son fils», assure Me Audrey Boussillon, avocate de Florian L., qui nie aussi avoir tenu pareils propos. «Il n'y a aucun élément caractérisant l'association de malfaiteurs», souligne le conseil de cet homme «aux croyances très affirmées mais n'appartenant à aucune secte». Le couple voulait partir «en voyage au Maroc pour une durée indéterminée. Ils y étaient allés deux ans auparavant et avaient beaucoup aimé, d'où le projet de longue date d'y revenir», affirme Me Aurélie Filippi-Codaccioni, avocate de Marie L., placée depuis en liberté conditionnelle. Mais pour l'avocate chargée des intérêts de l'enfant, «les propos mystiques et les comportements inexplicables du couple» ont «mis en danger» de façon «certaine» la sécurité psychologique et morale de leur fils, « victime d'endoctrinement» selon les médecins. «Au moment des faits, le petit garçon tenait des propos irrationnels sur l'importance 'd'avoir froid, peur, d'enlever le serpent qui est en nous'», riposte Me Merlène Labadie. Avant de préciser : «Ses grands-parents (maternels, qui en ont la garde, NDLR) ont fait un gros travail pour arriver à déconstruire toutes ces idées, à ce qu'il n'ait plus peur de l'extérieur, des autres.» L'avocate du garçon entend plaider dans le sens d'une condamnation en raison du préjudice moral certain pour cet enfant.

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