
Relaxe partielle pour Florian et Marie L., soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils dans le Sahara
jeudi soir un couple de professeurs de musique girondins soupçonnés d'avoir voulu « sacrifier » leur fils de cinq ans dans le désert marocain, tout en leur retirant l'autorité parentale.
Le ministère public avait requis
six ans d'emprisonnement à l'encontre du père et quatre ans de la mère pour association de malfaiteurs
, mais la présidente du tribunal a jugé « qu'aucun élément ne pouvait caractériser » cette infraction. Ils ont toutefois été tous deux condamnés à 18 mois de prison pour avoir
failli à leurs obligations légales en tant que parents
, peine assortie d'un sursis probatoire de deux ans et d'une injonction de soins pour le père.
« En aucun cas, je n'ai voulu faire du mal à mon fils », a assuré Florian L., 42 ans, qui comparaissait dans un box vitré, car il était en détention provisoire, mais est ressorti libre.
« Ils abandonnent leur école, leur logement, sans vraiment prendre de vêtements. Tout ça était bien prévu, bien organisé, a lancé le procureur Olivier Bonithon. Ils jettent leur téléphone portable et tablette pour éviter possiblement d'être géolocalisés.
Ils voulaient exorciser leur fils au Maroc
, le sacrifier le jour de Noël pour qu'il ressuscite comme Jésus. Ça ne s'invente pas quand même ! ».
Quelques jours avant leur interpellation, la tante maternelle de l'enfant avait fait un signalement au parquet après avoir eu connaissance du projet du père de « créer une nouvelle religion », car « 80 % de la population allait mourir ».
À l'audience, le père a indiqué avoir rencontré Dieu en novembre 2023, nu dans la forêt du Médoc, un jour de tempête, et qu'il lui avait demandé d'être son « bras armé ». « Ce qui régit ma vie, c'est l'amour, la chrétienté », a assuré
l'homme féru de « croyances mystiques »
et pour qui la « Terre est plate ». Retrouvé par les gendarmes, il avait été interné en hôpital psychiatrique à la suite de « bouffées délirantes » mais ne souffre pas de pathologie mentale selon les experts.
« On voulait prendre des vacances pour partir au calme, rechercher la paix, la tranquillité », a assuré d'une voix douce la mère, Marie L, ajoutant qu'elle ne serait « jamais restée stoïque s'il avait tenu de tels propos ».
« Un départ précipité ne montre pas la préparation d'un projet mortifère », a déclaré l'avocate du père, Me Audrey Bousillon, pour qui « la montagne accouche d'une souris ».
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