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Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière
Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière

Le Parisien

time4 days ago

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  • Le Parisien

Tri et recyclage des vêtements : une aide en passe d'être débloquée pour venir au secours de la filière

Elle se dit « au bord du gouffre ». La filière de collecte et du recyclage des textiles et chaussures vient de recevoir un coup de pouce financier via le ministère de la Transition écologique qui a demandé à l'éco-organisme Refashion de refinancer à hauteur de 15 millions d'euros les principaux acteurs du secteur en difficulté . Une aide qui viendrait compléter celle de 34 millions d'euros déjà mise en place depuis le début de l'année. Une enveloppe de 57 millions d'euros est annoncée pour 2026. La manne financière débloquée permettra une valorisation à 223 euros la tonne collectée contre 156 euros actuellement. « C'est une augmentation sensible », note le ministère de la Transition écologique. Cette valorisation est loin des attentes des acteurs de la filière de collecte qui réclamaient plus de 300 euros. « Il s'agit d'un équilibre entre les positions des uns et des autres » répond le ministère qui ajoute que le plan vise à « faire survivre des acteurs d'ici la réforme de la filière ». Un arrêté ministériel, actuellement en consultation, devrait paraître d'ici la deuxième semaine du mois d'août. Il fixera les modalités de l'aide financière ainsi que les objectifs de refonte d'un marché en pleine mutation. Depuis un an, un double phénomène est venu fragiliser la filière. D'abord l'apparition de l' ultra-fast fashion asiatique avec des prix de vente très bas qui viennent concurrencer le marché la seconde main. Et ensuite l'effondrement du marché africain où étaient habituellement écoulés les vêtements usagés collectés en France. La filière de collecte et de recyclage fonctionne sur le principe du pollueur payeur. Les fabricants sont responsables de la fin de vie de leurs produits. D'où le prélèvement d'une éco-contribution sur chaque vêtement neuf vendu pour financer la filière en aval. L'organisme Refashion collecte cette contribution avant de la reverser aux acteurs du tri et de la collecte. Actuellement Refashion leur reverse cette taxe sur la base de 156 euros la tonne. L'aide en voie de déblocage portera à 223 euros le prix à la tonne. « La balle est désormais dans le camp de Refashion, analyse Emmanuel Pilloy, président de Relais France, un des acteurs majeurs du secteur. Le ministère est allé dans notre sens et on l'en remercie. On attend de voir. » Le coup de pouce promis n'est toutefois pas à la hauteur des attentes de cette entreprise qui espérait plus. Bien connue des Français avec ses conteneurs de collecte blancs, elle occupe 70 % du marché. Cette semaine, elle s'est signalée avec des actions coup de poing déversant des tonnes de vêtements partout en France devant les enseignes Decathlon et Kiabi.

Le gouvernement débloque 49 millions d'euros pour éviter l'effondrement de la filière du recyclage textile
Le gouvernement débloque 49 millions d'euros pour éviter l'effondrement de la filière du recyclage textile

Le Figaro

time4 days ago

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Le gouvernement débloque 49 millions d'euros pour éviter l'effondrement de la filière du recyclage textile

Face aux alertes des acteurs du tri et du recyclage, fragilisés par la chute des débouchés à l'export et l'essor de la concurrence asiatique, l'État annonce un soutien financier inédit pour maintenir la collecte des vêtements et chaussures en France. Le ministère de la Transition écologique annonce une aide de 49 millions d'euros pour 2025 destinée à soutenir la filière de la collecte et du recyclage des textiles et chaussures, d'après un courrier. «L'objectif consiste à consolider l'économie de la collecte, du tri, du réemploi et du recyclage sur le territoire national tout en renforçant notre capacité de gestion des textiles usagés», précise la ministre Agnès Pannier-Runacher dans son courrier adressé aux acteurs de la filière daté de jeudi. Il ajoute prévoir pour 2026 un soutien «à hauteur de 57 millions d'euros». Cette annonce fait suite à des protestations des entreprises du secteur, qui se disent menacées d'asphyxie. À Arras (Pas-de-Calais), l'organisme de tri Le Relais a déversé mardi 12 tonnes de vêtements devant un magasin Kiabi. Des actions similaires ont été menées devant d'autres enseignes. Selon le principe «pollueur payeur», qui rend les fabricants et distributeurs responsables de la fin de vie de leurs produits, une contribution est prélevée sur chaque article vendu pour financer la collecte et à la valorisation. Publicité Refashion, l'organisme qui collecte ces contributions, reverse ensuite aux acteurs de la filière du tri des vêtements une contribution qui s'élève jusqu'ici à 156 euros la tonne. Le Relais, principal acteur de la collecte et du tri textile en France, demandait une revalorisation de cette contribution à 304 euros par tonne de vêtement triés. Les aides annoncées jeudi par le gouvernement porteront ce montant à 223 euros par tonne en 2025, et 228 euros pour 2026. «Il nous faut structurer et massifier les plus de matière» textile et «sécuriser les investissements dans les outils industriels», reconnaît la ministre dans sa lettre. Depuis l'été dernier, la France, bonne élève au niveau européen et mondial en matière de valorisation des déchets textiles, voit sa filière menacée par l'Asie, avec pour première conséquence visible la fermeture de nombreuses bornes de collecte de vêtements et de chaussures. L'éco-organisme Refashion - chargé par le gouvernement d'accompagner l'industrie de la mode vers une économie plus circulaire - soulignait mardi dans un communiqué «la brusque chute des cours à l'export des textiles usagés triés, en Afrique majoritairement», les clients africains se tournant de plus en plus vers des vêtements venant d'Asie. Chaque année, environ 270.000 tonnes de déchets textiles sont collectées en France et «60% des produits triés» sont revendus en fripe - dont 90% à l'étranger, selon le rapport 2023 de Refashion.

Le Bangladesh espère toujours un accord commercial avec les États-Unis
Le Bangladesh espère toujours un accord commercial avec les États-Unis

Le Figaro

time08-07-2025

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Le Bangladesh espère toujours un accord commercial avec les États-Unis

Le Bangladesh, deuxième fabricant mondial de textiles, espère toujours conclure un accord avec les États-Unis pour éviter la forte hausse des droits de douane dont le menace Donald Trump, a indiqué à l'AFP un de ses hauts responsables mardi. L'industrie textile contribue à 80% du montant des exportations du pays d'Asie du Sud. Un cinquième de sa production est destinée au marché américain, vendue sous des marques comme Timberland, Vans ou The North Face. «Nous avons l'espoir d'obtenir une réduction car (le représentant américain au commerce, USTR) nous a fait parvenir un autre projet d'accord», a déclaré à l'AFP le secrétaire du ministère bangladais du Commerce, Mahbubur Rahman. Selon lui, les deux responsables des affaires de sécurité nationale et du commerce au sein du gouvernement provisoire sont actuellement aux États-Unis pour «travailler sur le dossier». Publicité Le président américain a menacé en avril de faire passer de 16 à 37 puis 35% le niveau des taxes qui frappent les produits bangladais à leur entrée sur le territoire des États-Unis. Le locataire de la Maison Blanche avait alors annoncé une hausse généralisée des droits de douane, spécialement pour les pays avec lesquels les Américains accusent un fort déficit. Le Bangladesh a exporté pour 8,36 milliards de biens en 2024 aux États-Unis, qui ne lui en ont vendu en retour que pour 2,21 milliards de dollars, selon ses statistiques officielles. Pour réduire cette différence, le Bangladesh a proposé d'importer plus de blé, de coton, de pétrole ou de gaz et des avions Boeing américains. Le président de l'association bangladaise des fabricants et exportateurs de textiles (BGMEA), Mahmud Hasan Khan, a qualifié la question des droits de douane américains «d'énorme défi pour tout le secteur». «Nous nous inquiétons de pertes d'emplois au Bangladesh et de l'avenir de notre principal marché à l'exportation, les États-Unis», a souligné à l'AFP le précédent patron du BGMEA, Mohiuddin Rubel.

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