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Le Bangladesh espère toujours un accord commercial avec les États-Unis

Le Bangladesh espère toujours un accord commercial avec les États-Unis

Le Figaro08-07-2025
Le Bangladesh, deuxième fabricant mondial de textiles, espère toujours conclure un accord avec les États-Unis pour éviter la forte hausse des droits de douane dont le menace Donald Trump, a indiqué à l'AFP un de ses hauts responsables mardi. L'industrie textile contribue à 80% du montant des exportations du pays d'Asie du Sud. Un cinquième de sa production est destinée au marché américain, vendue sous des marques comme Timberland, Vans ou The North Face.
«Nous avons l'espoir d'obtenir une réduction car (le représentant américain au commerce, USTR) nous a fait parvenir un autre projet d'accord», a déclaré à l'AFP le secrétaire du ministère bangladais du Commerce, Mahbubur Rahman. Selon lui, les deux responsables des affaires de sécurité nationale et du commerce au sein du gouvernement provisoire sont actuellement aux États-Unis pour «travailler sur le dossier».
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Le président américain a menacé en avril de faire passer de 16 à 37 puis 35% le niveau des taxes qui frappent les produits bangladais à leur entrée sur le territoire des États-Unis. Le locataire de la Maison Blanche avait alors annoncé une hausse généralisée des droits de douane, spécialement pour les pays avec lesquels les Américains accusent un fort déficit. Le Bangladesh a exporté pour 8,36 milliards de biens en 2024 aux États-Unis, qui ne lui en ont vendu en retour que pour 2,21 milliards de dollars, selon ses statistiques officielles.
Pour réduire cette différence, le Bangladesh a proposé d'importer plus de blé, de coton, de pétrole ou de gaz et des avions Boeing américains. Le président de l'association bangladaise des fabricants et exportateurs de textiles (BGMEA), Mahmud Hasan Khan, a qualifié la question des droits de douane américains «d'énorme défi pour tout le secteur». «Nous nous inquiétons de pertes d'emplois au Bangladesh et de l'avenir de notre principal marché à l'exportation, les États-Unis», a souligné à l'AFP le précédent patron du BGMEA, Mohiuddin Rubel.
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