Dernières actualités avec #transitionécologique


Le Figaro
a day ago
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Déposer sa poêle en bureau de poste : Tefal lance une grande opération de recyclage avec La Poste
Dès mi-octobre 2025, il sera possible de déposer ses poêles et casseroles usagées dans 945 bureaux de poste, afin qu'elles soient recyclées. L'objectif est de collecter 20 millions d'ustensiles d'ici 2027. Vous ne savez plus quoi faire de vos vieilles poêles ou casseroles? Il sera désormais possible de les déposer dans un bureau de poste afin de les faire recycler. C'est ce qu'ont annoncé les deux groupes La Poste et Seb le 3 juillet dans un communiqué commun. Dès mi-octobre 2025, chaque Français pourra laisser ses poêles ou casseroles usagées dans un des 945 points de collecte La Poste. Le dispositif a été expérimenté en Auvergne-Rhône-Alpes, et devrait se poursuivre dans les Outre-Mer en 2026. Publicité Il était déjà possible de les déposer dans plusieurs lieux comme les déchetteries volontaires, les magasins Home 1 Cook, des distributeurs partenaires lors d'opérations commerciales, Emmaüs et des ressourceries locales. En tout désormais 1 700 points de collectes sont prévus. À lire aussi SEB prêt à recycler les poêles et casseroles des Français « C'est un engagement fort pour renforcer la souveraineté industrielle française dans un contexte de transition écologique » exprime Thierry de La Tour d'Artaise, Président du Groupe SEB, qui a été récemment secoué par le débat autour du PFAS, ces polluants éternels massivement utilisés pour leurs propriétés antiadhésives, imperméables et résistantes. Objectif: collecter 20 millions d'ustensiles d'ici 2027 Derrière cette alliance entre le groupe La Poste et Seb, l'objectif est de collecter 20 millions d'ustensiles d'ici 2027. Un changement d'échelle pour Tefal, qui revendique avoir déjà recyclé plus de 2 millions de poêles depuis 2012, essentiellement via des déchetteries. Une fois collectés, les ustensiles sont fondus. L'aluminium est ensuite envoyé dans l'usine de fabrication de Tefal à Rumilly (Haute-Savoie). Ce recyclage permet d'économiser plus de 90% de CO2 par rapport à la production d'aluminium vierge affirme le communiqué. Aujourd'hui, 42 % des poêles usagées dont leurs propriétaires souhaitent se défaire partent en déchetterie, 17 % sont récupérées lors d'opérations commerciales avec la grande distribution, 26 % jetées dans des poubelles jaunes, et 15 % finissent avec les ordures ménagères et sont enfouies ou incinérées. L'objectif est d'atteindre 60% de matières recyclées dans ses produits en 2030 contre 40% aujourd'hui.


Le Figaro
2 days ago
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«De la petite politique » : Agnès Pannier-Runacher attaque à nouveau la tribune de Bruno Retailleau sur les énergies renouvelables
La ministre de la Transition écologique accuse LR de se servir de l'écologie à des fins électorales, et assure avoir envisagé de démissionner du gouvernement. La colère d'Agnès Pannier-Runacher ne redescend pas. Dans un entretien paru dans Le Monde, ce vendredi, la ministre de la Transition écologique accuse la droite et le RN d'instrumentaliser les questions d'énergie et d'environnement à des fins électorales. Elle leur reproche d'«attiser des peurs et (de) fracturer le pays» au nom de la défense des «classes populaires» et de la «ruralité». Une position qu'elle qualifie de «populisme» et de «court-termisme électoral». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Agnès Pannier-Runacher monte au créneau après la publication dans Le Figaro d'une tribune des Républicains, ce mercredi. Ses signataires - le président du parti Bruno Retailleau, le vice-président délégué François-Xavier Bellamy et le vice-président du parti Julien Aubert - y appellent à «rebâtir un parc nucléaire» et à lever les «subventions publiques» pour les énergies éolienne et photovoltaïque. Invitée sur France Info, le soir même, la ministre s'était déjà insurgée contre un positionnement jugé «irresponsable», relevant «du populisme le plus basique». Publicité La ministre dit avoir envisagé de démissionner La ministre va plus loin, ce vendredi, en évoquant une tribune «absurde et dangereuse». Elle reproche notamment à son collègue de l'Intérieur Bruno Retailleau de «mettre par terre toute une filière de renouvelables». Selon elle, l'opposition à l'énergie verte menace aussi la souveraineté nationale, la France dépendant de pays «comme la Russie, les États-Unis, l'Algérie» ou le «Moyen-Orient» pour s'approvisionner en gaz et en pétrole. D'après le site du ministère de la Transition écologique, en 2021, le secteur des énergies renouvelables représentait, en France, l'équivalent de 102 000 salariés à temps plein. Les emplois concernés comprennent toutes les activités de fabrication, d'installation, d'exploitation et de maintenance des équipements producteurs d'énergie verte. Pour Agnès Pannier-Runacher, la prise de position de Bruno Retailleau et des cadres de LR sur l'énergie renouvelable est un exemple de «petite politique». Plus spécifiquement, elle dénonce une tentative de «courir derrière le Rassemblement national», stratégie qui, selon elle, constitue «un calcul électoral perdant». Face aux «reculades» et aux «propos irresponsables et populistes de certains», la ministre admet avoir déjà envisagé de démissionner. Une idée qu'elle a fini par rejeter, afin, dit-elle, de ne pas donner satisfaction à ses adversaires politiques. «Tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je fais», a-t-elle assuré. Agnès Pannier-Runacher n'est pas la seule, au sein du «bloc central», à s'être offusquée de la tribune de LR. Le secrétaire général de Renaissance Gabriel Attal, le ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie Marc Ferracci, ainsi que le garde des Sceaux Gérald Darmanin s'en sont aussi pris à Bruno Retailleau. La sortie de la ministre de la Transition écologique intervient au lendemain d'un rappel à l'ordre des chefs de l'État et du gouvernement. Jeudi, Emmanuel Macron a appelé les ministres à «s'occuper des affaires pour lesquelles [ils sont] nommé[s]». De son côté, François Bayrou leur a demandé de faire preuve de «responsabilité» et de s'exprimer avec «plus de nuances».


Le Figaro
2 days ago
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L'Institut de France distingue écrivains et chercheurs méritants sous la Coupole
Réservé aux abonnés Sous la présidence de Coline Serreau, douze prix de grandes fondations ont été remis, pour trois millions d'euros, par le chancelier Xavier Darcos. C'est toujours une séance solennelle haute en couleur. Accueil par la Garde républicaine, arrivée des Immortels en habits verts, discours d'ouverture par le chancelier Xavier Darcos : la traditionnelle cérémonie de remise des prix des grandes fondations de l'Institut de France s'est tenue le 18 juin 2025, présidée par Coline Serreau et sous l'égide des cinq académies qui siègent sous la Coupole. L'occasion de « rassembler fondateurs, personnalités qualifiées, académiciens et lauréats », comme s'en est félicité le chancelier. Ces prix sont remis grâce à la générosité de cinq grandes fondations qui, de longue date, ont choisi d'accomplir leur engagement au sein de la prestigieuse institution. Fait marquant cette année 2025 : l'arrivée de la Fondation Luciole, dont le prix, important, distingue une initiative exemplaire en faveur de la transition écologique. Son grand prix, de 100 000 euros, a été remis à Migrations & Développement pour son projet en faveur du massif du Siroua (Maroc)…


Le HuffPost France
2 days ago
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L'écologie attaquée, pourquoi Pannier-Runacher n'a pas encore démissionné du gouvernement
POLITIQUE - Proportionnelle, impôts… Les sujets de clivage ne manquent pas au sein du bloc central, mais celui qui cristallise depuis plusieurs semaines les tensions entre LR et macronistes se situe plutôt à l'hôtel de Roquelaure. Renaissance et ses ministres n'ont que peu goûté la tribune de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur et patron de LR, ce jeudi dans Le Figaro, où il appelle à cesser de subventionner les énergies renouvelables. La goutte de trop pour Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure ? Depuis que le socle commun s'est formé bon an mal an, la ministre de la Transition écologique a dû manger son chapeau sur plusieurs sujets. À la loi agricole de l'hiver dernier qui l'a rendu colère, a succédé – entre autres — la loi Duplomb sur laquelle elle a travaillé d'arrache-pied pour modifier le texte au Sénat. Perdant néanmoins, reconnaît-elle, une bataille sur l'acétamipride (un pesticide dénoncé comme « tueur d'abeilles »). Mais face à l'alliance RN-LR dans l'hémicycle, ce printemps, pour détricoter les ZFE ou l'objectif Zéro artificialisation nette (ZAN), elle a repris son bâton pour dénoncer le « populisme, du court-termisme électoral déguisé en soi-disant 'bon sens' » de ses alliés de circonstances. Dans Le Monde, ce vendredi 4 juillet, elle en remet une couche contre son collègue de Beauvau et son « calcul électoral perdant » : « à courir derrière le Rassemblement national, les Français préféreront toujours l'original à la copie ». Et la ministre de taper là où ça fait mal, en rappelant que le parti de Bruno Retailleau « pèse 7 % des votes aux législatives ». Démissionner ? « C'est tout ce qu'ils attendent » Depuis septembre, elle a aussi dû composer avec une ministre de l'Agriculture estampillée LR, Annie Genevard, alors que les relations entre les deux ministères sont déjà souvent, traditionnellement, crispées. « Leurs écosystèmes sont tellement différents qu'on ne voit pas comment ils pourraient coopérer », confiait à L'Opinion un ex-parlementaire macroniste après leur nomination par Michel Barnier. Et de fait, tension il y a eu. Notamment cet hiver lorsque la droite a rué pour réclamer la suppression de l'Office français de la biodiversité, chargé de contrôler les agriculteurs. « Il y a eu des moments où on s'est retrouvés dans un bureau à se tenir chaud en disant que ce n'était pas possible », confie d'ailleurs Agnès Pannier-Runacher au Monde qui lui demande si elle a déjà pensé à démissionner. Et ? Oui, l'idée de lâcher son maroquin lui a bien « déjà traversé l'esprit », mais elle s'y refuse car, « en fait, c'est tout ce qu'ils attendent ». Et l'ancienne députée du Pas-de-Calais de fixer quand même une limite : « Tant que je peux avancer sans avoir le sentiment d'être la caution écologique du gouvernement, je le fais. Si un jour cela change, j'arrêterai et je me préparerai pour la suite ». François Bayrou est prévenu. Loin d'adoucir les angles après des semaines où la macronie a vu le bilan écologique du premier mandat d'Emmanuel Macron se faire démonter à l'Assemblée, la tribune de Bruno Retailleau a creusé la ligne de front. À tel point que même Emmanuel Macron est sorti de sa réserve dans la journée jeudi, en marge d'un déplacement à Roquefort, pour appeler chaque ministre à « s'occuper » de ses « affaires ». Un rappel à l'ordre sans doute apprécié à Roquelaure.