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La marque controversée Shein de retour en ville
La boutique éphémère de Shein rue Stanley, dans le centre-ville de Montréal, a attiré de nombreux clients, mercredi. Shein est de retour à Montréal avec une boutique éphémère au centre-ville. Le géant de la vente en ligne dit vouloir renforcer sa présence au Canada, au moment où la France s'apprête à légiférer contre la mode ultra-éphémère. La boutique n'est ouverte que depuis 30 minutes, mais déjà, la file d'attente pour y accéder s'étire dans la rue Stanley. Pour la troisième année, l'entreprise chinoise, qui est désormais établie à Singapour, ouvre une boutique temporaire dans la métropole. « Une boutique Shein : à ne pas rater ! », lance Rawene ben Fredj, une Tunisienne de passage à Montréal pour visiter sa sœur. « C'est très fashion, il y a beaucoup de choix. C'est attirant. » PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Rawene ben Fredj, une Tunisienne de passage à Montréal « C'est l'occasion de venir sur place pour voir la qualité », dit Séverine Messaoudi, une Française de Lille, aussi de passage à Montréal. Ce qu'elle aime de la marque : les prix et la grande variété. « Pour les jeunes et les plus âgés, il y a tout. » Dans le communiqué annonçant l'ouverture de cette boutique, Shein fait part de sa volonté de renforcer sa présence au Canada. Ce désir s'inscrit dans le contexte où ses activités sont freinées aux États-Unis avec l'annulation de l'exemption de droits de douane sur les colis de faible valeur en provenance de Chine. De l'autre côté de l'Atlantique, elle pourrait voir ses produits soumis à une taxe de 10 euros et à une interdiction de publicité si la « loi anti-fast fashion » adoptée en juin dernier en France franchit l'ultime étape de son adoption. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE L'entreprise chinoise Shein, désormais établie à Singapour, a ouvert une boutique temporaire dans la métropole pour une troisième année. Shein a refusé notre demande d'entrevue, mais par courriel, son porte-parole Robin Kiely a indiqué que le Canada est « un marché important et en pleine croissance pour Shein ». L'entreprise affirme avoir créé 500 emplois au pays en entreposage et en logistique, notamment à son entrepôt de Markham, en Ontario. Pluie de bas prix, pluie de critiques Selon une enquête NETendances 2024 de l'Académie de la transformation numérique de l'Université Laval, 74 % des adultes québécois font des achats en ligne. De ces cyberacheteurs, 40 % ont fait au moins un achat sur un site d'importation chinoise comme Temu, Shein, AliExpress ou Wish. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Khady Rwagasana, cliente de la boutique éphémère de Shein au centre-ville de Montréal « Les prix sont assez abordables, surtout quand on veut commander en gros, ça permet d'avoir plus de marchandise à faible prix », affirme Khady Rwagasana, une Montréalaise qui passe d'une à deux commandes par mois sur le site de Shein. « Avant de partir en vacances, j'achète énormément de maillots. Je trouve que ça vaut la peine. Cinq maillots, c'est le prix d'un. » Cette offre abondante et à bas prix est dans la ligne de mire des associations environnementales, qui accusent l'entreprise d'inciter à la surconsommation et de produire une mode jetable. L'entreprise est également accusée de faire affaire avec des fournisseurs qui ne respectent pas les droits des travailleurs. Un rapport des organismes ActionAid et China Labor Watch, publié mercredi, témoigne d'une cadence de travail « infernale » dans des ateliers fabricant des vêtements pour Shein, alimentée par la rémunération à la pièce et l'absence de protection sociale. Shein se défend de contribuer à la surproduction et au gaspillage vestimentaire. Elle soutient que son modèle, basé sur la production à la demande, contribue plutôt à réduire le gaspillage. Ce modèle est fondamentalement différent des approches traditionnelles de production de masse – et nous pensons qu'il représente une partie de la solution, et non du problème. Robin Kiely, porte-parole de Shein La législation française, dénonce M. Kiely, pénalisera les consommateurs en réduisant leur pouvoir d'achat « tout en laissant les opérateurs de modèles industriels dépassés s'en tirer à bon compte ». « Concurrence déloyale » Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) presse les gouvernements d'agir face à ce qu'il considère comme une « concurrence déloyale ». « C'est un désastre pour nos commerces, sachant que 80 % sont des petits commerçants qui ne peuvent absolument rien faire face à ce tsunami », affirme le directeur général du CQCD, Damien Silès. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE Shein entend renforcer sa présence au Canada. En décembre, le CQCD a fait parvenir à plusieurs élus une lettre signée par 22 détaillants québécois de mode et organisations. Il leur demande d'adopter une taxe de type « bonus-malus » inspirée du projet de loi français, de faire respecter les lois canadiennes en lien avec la protection des consommateurs et la sûreté des produits et de reconnaître Temu et Shein comme des opérateurs économiques plutôt que comme des plateformes numériques, afin de les rendre juridiquement responsables de leurs produits. Ce qu'il y a d'inquiétant et d'épeurant, c'est le laxisme actuel de nos pouvoirs politiques. L'Europe a commencé à mettre des restrictions, les États-Unis également. Ici, il n'y a rien du tout qui est fait. Damien Silès, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail Ottawa et Québec pourraient intervenir Interpellé à ce sujet, le cabinet du ministre délégué à l'Économie du Québec, Christopher Skeete, s'est dit « profondément inquiet de ces pratiques commerciales inéquitables ». « La concurrence doit demeurer saine et juste, c'est pourquoi nous demandons au gouvernement fédéral de faire respecter les règles à la frontière et d'intervenir rapidement pour assurer la compétitivité de nos entreprises. Notre gouvernement n'exclut pas d'intervenir davantage. » Le cabinet du ministre des Finances du Canada se dit « au courant de l'augmentation importante du nombre de colis de faible valeur provenant d'entreprises comme Shein » et ajoute suivre de près les approches préconisées par d'autres pays. Il indique que lors de la récente réunion du G7 à Banff, les ministres des Finances ont convenu de s'attaquer aux risques découlant de la forte augmentation des expéditions de faible valeur importées sur les marchés du G7. Au moment de publier, le cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique n'avait pas répondu à notre demande. Lobbyisme à Ottawa Shein a engagé des firmes spécialisées en relations gouvernementales pour la représenter auprès du gouvernement canadien. Au cours des 18 derniers mois, selon le Registre des lobbyistes, des rencontres ont eu lieu avec des fonctionnaires de différents ministères, dont Emploi et Développement social Canada (EDSC), Sécurité publique Canada et le ministère des Finances. La porte-parole d'EDSC, Maja Stefanovska, précise que la rencontre a été tenue à la demande de Shein. « L'organisation a communiqué des informations sur les mesures qu'elle a prises concernant ses chaînes d'approvisionnement, à la suite de ce rapport qui a été transmis au cabinet du ministre du Travail et aux hauts fonctionnaires. » Il s'agit du Rapport sur l'impact social et la durabilité du groupe Shein, dans lequel l'entreprise précise ses engagements en matière de réduction de gaz à effet de serre et de respect des droits des travailleurs. Bien que ses émissions de gaz à effet de serre aient augmenté de 23 % en 2024, l'entreprise ambitionne de les réduire de 25 % d'ici 2030.


Le Figaro
17-07-2025
- Le Figaro
Ce smartphone Samsung à moins de 150 euros a l'un des meilleurs rapports qualité-prix
Le Samsung Galaxy A16 est un smartphone complet, idéal pour de nombreuses activités. Lors des soldes d'été, Cdiscount propose ce mobile en promotion à moins de 140 euros au lieu de 209,99 euros. Durant les soldes, vous avez l'opportunité d'acheter des produits parfois onéreux à moindre coût. Ces épisodes promotionnels, en hiver comme en été, sont d'ailleurs les seuls moments durant lesquels les entreprises ont le droit de vendre à perte. C'est notamment pour cette raison que les tarifs sont particulièrement attrayants. Cdiscount fait partie des acteurs majeurs des soldes d'été 2025. Sur le site de vente en ligne, de nombreux smartphones sont disponibles en promotion. C'est une nouvelle fois le cas avec le Samsung Galaxy A16. La boutique marchande française propose le téléphone portable 4G de Samsung en réduction à 139,03 euros au lieu de 209,99 euros. Moderne, élégant, robuste et polyvalent, ce mobile répond à de nombreuses attentes du quotidien. Smartphone complet, le Samsung Galaxy A16 est apprécié par les acheteurs qui lui attribuent la note de satisfaction moyenne de 4,6 étoiles sur 5 d'après plus de 150 avis publiés sur le site marchand français. Les bons plans high-tech du moment vus sur le web : Le Samsung Galaxy A16 en promotion à moins de 150 euros sur Cdiscount Le Samsung Galaxy A16 est équipé d'un écran Super AMOLED de 6,7 pouces. Cet écran promet une définition de 2340 x 1080 pixels et une fréquence d'affichage de 90 Hertz, pour des rendus visuels réalistes et fluides, même en plein soleil. Le téléphone portable de Samsung dispose du système d'exploitation Android 14. L'appareil tourne avec le processeur octa-core MediaTek Helio G99 à la finesse de gravure 6 nm. Il est soutenu par la carte graphique Mali-G57 MC2, 4 Go de RAM et 128 Go de stockage. Sa capacité interne est extensible jusqu'à 1,5 To avec une carte microSD. Sa batterie 5 000 mAh est compatible charge rapide 25 watts. Au dos du Samsung Galaxy A16, nous retrouvons une triple caméra 50 + 5 + 2 mégapixels. Sa façade avant intègre quant à elle une lentille à selfie 13 mégapixels. La norme d'étanchéité IP54 lui permet de résister à l'eau et à la poussière. Cliquez ici pour profiter de l'offre Cdiscount sur le Samsung Galaxy A16 Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.


24 Heures
12-07-2025
- Business
- 24 Heures
Attention aux faux rabais épinglés sur certains sites de vente en ligne
Près de neuf fois sur dix, les soldes annoncés sur les sites de vente en ligne n'en sont pas, selon une enquête. Publié aujourd'hui à 10h29 Shein et Temu font partie des sites épinglés par l'enquête de UFC-Que choisir. IMAGO/SOPA Images Qui dit été, dit période des soldes. Mais attention, une enquête du magazine français «UFC-Que choisir», relayée par la RTS , démontre que certains sites de vente en ligne utilisent des «pratiques commerciales trompeuses». Mille annonces sur six plateformes ont été analysées par « UFC-Que choisir ». Sont concernées: Zalando, Amazon, Shein, Cdiscount, Asos et Temu. D'après le magazine, toutes utilisent ces pratiques, à plus ou moins grande échelle. Dans 85% des cas, les soldes affichés correspondent à des comparaisons fondées sur un prix de base défini arbitrairement par le vendeur. Et donc pas à de véritables réductions de prix. Certains sites parlent alors de «prix de vente conseillés», de prix «à l'origine», ou encore de «prix moyen constaté». Ces tarifs de base sont également souvent artificiellement gonflés avant les soldes, rapporte la RTS. Le rabais paraît ainsi plus important, et pousse à l'achat. Contre la législation européenne Ces pratiques vont à l'encontre de la législation européenne, selon laquelle «toute réduction de prix affichée se base sur le prix le plus bas pratiqué par le vendeur au cours des 30 jours précédant la promotion», rappelle le magazine français. Le site «Shein» s'est d'ailleurs vu infliger une amende de 40 millions d'euros en France au début du mois, rapporte la RTS. En cause: des prix majorés avant qu'une réduction ne soit appliquée, ainsi que des tarifs de référence ne prenant pas en compte les réductions précédentes. «UFC-Que choisir» a par ailleurs annoncé avoir saisi la Commission européenne, afin «d'alerter sur les dérives persistantes de certains professionnels». Si l'enquête du magazine porte uniquement sur la France, la chaîne publique rappelle que la Suisse n'est pas épargnée : la Fédération romande des consommateurs (FRC) dénonce régulièrement de faux rabais en Suisse. DAVANTAGE SUR LES FAUX RABAIS Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.