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Pourquoi des Québécois devront-ils voter en plein été ?
Pourquoi des Québécois devront-ils voter en plein été ?

La Presse

time8 hours ago

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Pourquoi des Québécois devront-ils voter en plein été ?

« Il ne devrait pas être si compliqué pour nos élus de s'entendre sur la meilleure façon d'assurer plus de prévisibilité pour la tenue d'élections partielles », écrit notre chroniqueur. Pourquoi des Québécois devront-ils voter en plein été ? Parce que l'actualité suscite souvent des questionnements, un chroniqueur de Dialogue en fouille un pour vous Ah, l'été au Québec ! Une saison fantastique, synonyme de plein air, de baignade, de terrasses, de festivals, de barbecues et parfois… d'élections ! Cet été, des électeurs du Centre-du-Québec vont voter lors d'une élection partielle, qui aura lieu à la mi-août dans la circonscription d'Arthabaska. Pourquoi ? Essentiellement parce que la CAQ en a décidé ainsi. Car le pouvoir de déclencher une élection partielle se trouve entre les mains du gouvernement, qui a six mois pour le faire à partir du moment où le siège d'un député se libère. Ce qui, vous vous en doutez, ne fait pas le bonheur de tous. « Pour moi, la plus grande question, c'est pourquoi on peut attendre jusqu'à six mois pour déclencher une élection partielle ? », lance, en entrevue, le député péquiste Pascal Bérubé. J'ai d'abord sollicité son avis parce que changer les règles qui encadrent la tenue des élections partielles est un des combats menés publiquement par le Parti québécois. La formation politique a d'ailleurs annoncé en janvier dernier qu'elle allait déposer un projet de loi pour que les élections partielles se tiennent dorénavant à date fixe. « Si tu envoies le message que ça peut prendre six mois avant de pourvoir le poste, c'est comme si ce n'était pas grave d'avoir six mois sans député », dit l'élu de Matane-Matapédia. « Ça pose donc aussi la question du fait d'enlever au premier ministre le pouvoir de déterminer la date selon des considérations qui sont celles de sa formation politique », ajoute-t-il. Le directeur général des élections du Québec (DGEQ) est aussi d'avis que le choix de la date des élections partielles ne devrait plus être fait de façon arbitraire. Dans un rapport paru l'an dernier, visant à actualiser la Loi électorale pour « renforcer ses principes fondamentaux », Élections Québec a offert 30 recommandations aux élus. « Tenir des élections partielles à date fixe » est l'une d'entre elles. Les élections à date fixe favorisent l'équité entre les partis politiques et les personnes candidates et facilitent l'organisation des scrutins pour Élections Québec ainsi que les démarches liées au recrutement et à la formation du personnel électoral. Julie St-Arnaud Drolet, porte-parole d'Élections Québec « Nous pourrions donc nous préparer de façon plus efficace et productive », ajoute-t-elle. Elle précise que le DGEQ recommande de tenir les futures élections partielles à deux moments dans l'année : au printemps et à l'automne. « Peut-être que ce n'est pas assez mobile, peut-être que ça en prendrait trois », dit Pascal Bérubé, qui souligne que des maires de la circonscription d'Arthabaska ont déploré les nombreux mois passés sans député provincial pour représenter leur circonscription. Il rappelle que des élus de la couronne nord de Montréal avaient émis des critiques similaires à l'époque de la tenue de l'élection partielle dans Terrebonne, qui a eu lieu le 17 mars dernier. Le poste de député s'était libéré dans cette circonscription à la suite de la démission du caquiste Pierre Fitzgibbon, le 5 septembre 2024. C'est-à-dire tout près de six mois plus tôt. Je sens naître en vous l'envie de montrer du doigt le gouvernement caquiste et de lui reprocher de privilégier le statu quo, parce que politiquement, ça fait son affaire ! Mais attendez un instant, parce que la situation est plus complexe qu'elle en a l'air. Je m'explique. Au cours du printemps, Jean-François Roberge, qui est le ministre responsable des Institutions démocratiques, a décidé de faire adopter un projet de loi pour modifier la Loi électorale. Les recommandations du DGEQ ont servi de base à cette législation (projet de loi 98). Il y a eu, par la suite, des rencontres avec des représentants de chacun des partis qui sont représentés à l'Assemblée nationale. L'idée de mettre de l'avant des élections partielles à date fixe faisait partie des discussions, ai-je appris. Or, si le projet de loi ne contenait aucune disposition à ce sujet, c'est qu'un tel changement ne faisait pas consensus autour de la table. Et le ministre Roberge souhaitait obtenir l'accord de toutes les formations politiques pour l'ensemble des articles de la législation, explique-t-on à son cabinet. « Tout ce qui a été présenté sur la table à des fins de discussion, le ministre ne s'y opposait pas », affirme son attaché de presse, William Demers. « À ma connaissance, le seul parti qui n'est pas en faveur de ça, ce n'est pas la CAQ, c'est le Parti libéral du Québec », affirme Pascal Bérubé, au sujet des élections partielles à date fixe. Au PLQ, on ne se vante pas d'avoir mis des bâtons dans les roues de l'initiative. « Notre réflexion était bel et bien en cours à ce moment et nous n'étions pas fermés ! Cette réflexion se poursuivra également avec le nouveau chef et son caucus », fait savoir une porte-parole de l'aile parlementaire de l'opposition officielle, Catherine Dostie. C'est la députée Michelle Setlakwe qui, depuis quelques jours, est la nouvelle responsable de ce dossier. Et « la question sera bientôt discutée en caucus », précise Catherine Dostie lors d'un échange par courriel. Il reste à espérer que ces discussions porteront leurs fruits. Il ne devrait pas être si compliqué pour nos élus de s'entendre sur la meilleure façon d'assurer plus de prévisibilité pour la tenue d'élections partielles. Espérons que les astres s'aligneront en ce sens… avant le déclenchement de la prochaine élection partielle. 800 000 $ Coût estimé d'une élection partielle. Ce chiffre est basé sur les coûts des trois dernières élections partielles. Plus de la moitié de cette somme, soit 475 000 $, est utilisée pour la rémunération du personnel électoral. Source : DGEQ Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Les agents de bord d'Air Canada tiennent un vote de grève
Les agents de bord d'Air Canada tiennent un vote de grève

La Presse

time2 days ago

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Les agents de bord d'Air Canada tiennent un vote de grève

Les agents de bord d'Air Canada tiennent un vote de grève (Montréal) Les agents de bord d'Air Canada peuvent voter sur un mandat de grève à partir de maintenant. La Presse Canadienne Le vote, qui se déroulera jusqu'au 5 août, intervient après que la section Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique a conclu le processus de conciliation sans parvenir à une entente. Le syndicat représente plus de 10 000 agents de bord en négociation depuis plus de sept mois. Air Canada a reconnu la tenue du vote, affirmant qu'il s'agissait d'une étape normale du processus de négociation et qu'il ne prévoyait pas de perturbation. Air Canada a souligné qu'une grève ne peut avoir lieu qu'après une période de réflexion de 21 jours suivant l'expiration de la période de conciliation de 60 jours. Le syndicat soutient que, malgré des efforts soutenus, notamment dans le cadre du processus de conciliation avec un médiateur nommé par le gouvernement fédéral, des questions clés, comme la rémunération, le travail non rémunéré et les pensions, demeurent en suspens.

Le Canada devrait abaisser l'âge du vote à 16 ans, affirme une sénatrice
Le Canada devrait abaisser l'âge du vote à 16 ans, affirme une sénatrice

La Presse

time23-07-2025

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Le Canada devrait abaisser l'âge du vote à 16 ans, affirme une sénatrice

La sénatrice Marilou McPhedran que l'abaissement de l'âge du vote à 16 ans serait bénéfique pour la démocratie et que les seuls arguments contre cette mesure « reposent sur des stéréotypes ». (Ottawa) Maintenant que le gouvernement britannique s'est engagé à abaisser l'âge du vote à 16 ans d'ici les prochaines élections générales, une sénatrice canadienne affirme qu'il est grand temps que le Canada fasse de même. Catherine Morrison La Presse Canadienne Le Royaume-Uni a annoncé la semaine dernière qu'il abaisserait l'âge du vote de 18 à 16 ans afin de renforcer la démocratie britannique et de restaurer la confiance dans la politique. La sénatrice Marilou McPhedran, du Manitoba, a déclaré que cette question était sa « priorité parlementaire absolue » depuis son arrivée à la Chambre rouge. Elle a soutenu que l'abaissement de l'âge du vote à 16 ans serait bénéfique pour la démocratie et que les seuls arguments contre cette mesure « reposent sur des stéréotypes ». Mme McPhedran a dit que les décisions prises actuellement au Canada affectent les jeunes générations et que l'extension du droit de vote aux plus jeunes était « logique » et « une question d'équité ». Elle a ajouté qu'environ un tiers des jeunes de 16 ans au Canada occupent un emploi et sont déjà contribuables. Jaden Braves, 16 ans, et l'organisation qu'il dirige, Jeunes politiciens du Canada, souhaitent que l'âge du vote au fédéral soit abaissé à 16 ans. Il a déclaré à La Presse Canadienne que le Canada « doit cesser de vivre dans l'ombre des innovations d'autres pays qui progressent plus vite que nous ». « Je pense que nous devons cesser d'être le pays qui attend que quelqu'un d'autre prenne le leadership sur un sujet sur lequel nous avons clairement la possibilité de progresser, a-t-il affirmé. J'espère que nous en tirerons bientôt des leçons. » M. Braves a déploré les nombreux projets de loi déposés au Canada au cours des 20 dernières années pour abaisser l'âge du vote, qui n'ont finalement pas été adoptés. Le plus récent projet de loi de Mme McPhedran visant à abaisser l'âge du vote au niveau fédéral à 16 ans a été déposé fin mai. Elle a fait valoir que sa priorité était de le faire passer en deuxième lecture et de le renvoyer en comité à la reprise des travaux parlementaires en septembre. « La dernière fois, il y a eu une prorogation et des élections », a-t-elle souligné. La prorogation a tué le projet de loi après son passage en deuxième lecture au Sénat. « Mais cette fois, notre objectif est de garantir que les jeunes voix [et] les jeunes leaders soient entendus directement par les sénateurs, et je suis convaincue que lorsque cela se produira, les sceptiques changeront d'avis », a ajouté Mme McPhedran. La sénatrice pense que la situation au Royaume-Uni « fera une différence » pour un certain nombre de sénateurs, alors qu'elle continue de faire avancer le projet de loi. Lors des débats sur les projets de loi précédents, des sénateurs et des députés ont rejeté les arguments en faveur de l'abaissement de l'âge du vote, notamment l'idée que cela augmenterait la participation électorale. Certains ont également remis en question la maturité des jeunes pour voter en connaissance de cause et ont débattu des critères à utiliser pour justifier l'abaissement de l'âge du vote. Des changements d'abord régionaux L'âge du vote au Royaume-Uni a été abaissé pour la dernière fois en 1969, lorsque le Royaume-Uni est devenu l'une des premières grandes démocraties à le faire passer de 21 à 18 ans. De nombreux autres pays ont rapidement suivi, et le Canada a abaissé l'âge de vote à 18 ans en 1970. Plusieurs pays ont déjà fixé l'âge de vote à 16 ans, notamment l'Autriche, le Brésil et l'Équateur. L'Écosse et le Pays de Galles autorisent les jeunes de 16 et 17 ans à voter aux élections locales et régionales. Michael Wigginton, chercheur postdoctoral en sciences politiques à l'Université Carleton, a expliqué que la décision du gouvernement britannique représente une « évolution assez naturelle », intervenant une décennie après que l'Écosse a autorisé les jeunes de 16 ans à voter pour les députés écossais et aux élections municipales. « Le fait de pouvoir citer un tel exemple local permet aux politiciens et au grand public de se sentir plus à l'aise avec l'idée que la réforme peut fonctionner pour le Parlement britannique et ne pas avoir d'effets négatifs », a dit M. Wigginton. Des efforts sont déployés partout au Canada pour abaisser l'âge de vote. En 2021, de jeunes Canadiens ont déposé une requête devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario pour contester l'âge de voter, arguant que la Loi électorale du Canada contrevient à la Charte des droits et libertés et est inconstitutionnelle. Toronto a récemment adopté une motion permettant aux jeunes de 16 et 17 ans de voter dans les bureaux de vote de quartier sur les questions d'urbanisme et de politique. Un comité provincial cherchant à stimuler la participation démocratique en Colombie-Britannique étudie également la possibilité d'abaisser l'âge de vote. M. Wigginton a déclaré que, même s'il ne s'attend pas à ce que le Canada adopte immédiatement un âge de vote à 16 ans, l'exemple du Royaume-Uni « mettra certainement la question en lumière et augmentera les chances qu'elle se reproduise à l'avenir ». « Il est fort probable qu'une ou plusieurs provinces adopteront d'abord un âge de vote plus bas, puis que le gouvernement fédéral suivra éventuellement », a-t-il indiqué. Avec des informations de l'Associated Press

Pourquoi les jeunes britanniques vont-ils obtenir le droit de vote ?
Pourquoi les jeunes britanniques vont-ils obtenir le droit de vote ?

La Presse

time19-07-2025

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Pourquoi les jeunes britanniques vont-ils obtenir le droit de vote ?

Le Royaume-Uni a annoncé qu'il allait abaisser l'âge légal pour voter à 16 ans. L'idée a longtemps eu ses partisans… et ses opposants. Quels sont leurs arguments ? Promesse électorale C'était l'une des promesses électorales du premier ministre britannique, Keir Starmer : abaisser l'âge du droit de vote, présentement fixé à 18 ans. Jeudi, son parti a annoncé qu'il allait permettre aux jeunes de 16 et 17 ans de voter dès les prochaines élections nationales. « Les jeunes contribuent déjà à la société en travaillant, en payant des impôts et en servant dans l'armée. Il est normal qu'ils puissent s'exprimer sur les questions qui les concernent », a déclaré jeudi la vice-première ministre britannique, Angela Rayner. En Grande-Bretagne, il est possible d'entrer dans l'armée à 16 ans (c'est 17 ans au Canada). PHOTO ISABEL INFANTES, REUTERS Le premier ministre britannique, Keir Starmer Le changement, qui doit encore être approuvé par le Parlement, fait partie d'une vaste réforme visant à augmenter la participation électorale au Royaume-Uni. Par exemple, le gouvernement souhaite permettre aux électeurs de voter en présentant une carte de crédit britannique comme pièce d'identité. Loin d'être la norme À ce jour, seule une poignée de pays autorisent les jeunes de 16 et 17 ans à voter, notamment le Brésil, l'Autriche et l'Argentine. Dans certains pays, comme la Belgique et l'Allemagne, il leur est permis de voter aux élections locales ou régionales, mais pas nationales. C'est aussi le cas en Écosse et au Pays de Galles, mais pas en Irlande du Nord ni en Angleterre – les quatre entités du Royaume-Uni. À peu près partout ailleurs dans le monde, il faut avoir 18 ans pour exercer son droit de vote. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Pendant longtemps, l'âge légal pour voter a été de 21 ans, y compris au Canada. C'est seulement vers la fin des années 1960 que les gouvernements ont commencé à abaisser l'âge du droit de vote, relate Valere Gaspard, chercheur au Leadership and Democracy Lab de l'Université Western et de l'Université Trent. « La logique était que si l'individu pouvait être dans l'armée, il devrait avoir le droit de voter », explique-t-il. Pour ou contre Le débat sur l'âge du droit de vote ne date pas d'hier, rappelle Valere Gaspard. « Ce qui est intéressant, c'est que les arguments sont très arbitraires », note-t-il. Pour les uns, les jeunes sont assez matures à 16 ans pour voter. Pour les autres, non. De manière générale, ceux qui se positionnent en faveur de l'abaissement de l'âge du droit de vote font valoir que les jeunes sont des membres actifs de la société. S'ils travaillent et paient des impôts, ils devraient avoir leur mot à dire sur leur avenir, d'autant plus que les décisions politiques ont souvent des répercussions à long terme. Selon eux, permettre aux jeunes de voter les motiverait à s'intéresser et à participer davantage à la vie politique. PHOTO DYLAN MARTINEZ, ARCHIVES REUTERS Un panneau indiquant la localisation d'un bureau de vote à Londres lors de la dernière élection générale tenue en juillet 2024 À l'inverse, certains arguent que les jeunes peuvent participer au système démocratique sans avoir à voter, par exemple en adhérant à un parti politique. De plus, ils craignent que réduire l'âge du droit de vote entraîne une baisse du taux de participation électorale. En effet, le phénomène a été observé lorsque des pays ont abaissé l'âge de 21 ans à 18 ans, relate M. Gaspard. En élargissant leur bassin d'électeurs admissibles, leur taux de participation avait diminué, les jeunes ayant moins tendance à voter que les électeurs plus âgés. « Certains pourraient faire valoir qu'un faible taux de participation électorale pourrait affaiblir le mandat des élus », explique le chercheur. Un impact incertain Le Royaume-Uni compte environ 1,6 million de jeunes de 16 et 17 ans sur une population totale de 66 millions d'habitants. Pourrait-on voir une différence dans le résultat des prochaines élections, sachant que les jeunes ont historiquement tendance à voter plus à gauche que le reste de la population ? Pas nécessairement, répond Valere Gaspard. À sa connaissance, il n'existe pas de données qui confirment ou infirment cette hypothèse. En outre, de plus en plus d'études pointent vers le fait que les jeunes se positionnent plus à droite qu'autrefois. « On ne sait pas comment les résultats vont être impactés », résume-t-il. Et au Canada ? À Ottawa, la question semble essentiellement tranchée. Si quelques élus prônent encore un tel changement, « ce n'est pas un enjeu numéro un pour le gouvernement », remarque M. Gaspard. Cela dit, l'idée fait actuellement débat en Colombie-Britannique. Créé en avril dernier, un comité spécial dont le mandat est de travailler sur une réforme électorale pourrait se pencher sur cette question. « Quand un changement s'est passé, la plupart du temps, c'est parce que la majorité du public était d'accord », rappelle Valere Gaspard.

Le Royaume-Uni veut permettre de voter aux élections avec sa carte bancaire
Le Royaume-Uni veut permettre de voter aux élections avec sa carte bancaire

Le Parisien

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Le Royaume-Uni veut permettre de voter aux élections avec sa carte bancaire

Petites révolutions en vue dans les urnes d'outre-Manche. Dans le cadre d'une réforme visant à moderniser la démocratie, le gouvernement britannique devrait permettre de voter en s'identifiant avec une carte de crédit britannique (émises au Royaume-Uni uniquement). Outre-manche, les électeurs peuvent déjà voter en présentant un passeport, un permis de conduire, une carte de transport pour personne âgées et, depuis l'an dernier, une carte d'ancien combattant. Cette nouveauté n'était en réalité que le début d'un processus : l'assouplissement des règles d'identification des électeurs. La Commission électorale a constaté que 4 % des non-votants aux élections générales de 2024 ont déclaré que l'absence de carte d'identité électorale était l'une des principales raisons pour lesquelles ils n'avaient pas voté. Il faut « aider le plus grand nombre de personnes à exercer leur droit démocratique », précise le communiqué du gouvernement. Selon Angela Rayner, la numéro 2 du gouvernement, « beaucoup trop de personnes » ont été découragées à cause de « règles » trop rigides. La participation aux élections législatives britanniques l'an dernier avait été de 59,7 %, la plus basse depuis 2001. Le gouvernement britannique a aussi annoncé ce jeudi qu'il allait abaisser l'âge du droit de vote de 18 à 16 ans pour toutes les élections au Royaume-Uni. Ce changement, qui doit encore être approuvé par le Parlement, permettra que « plus de personnes puissent s'engager dans la démocratie britannique », a déclaré la numéro 2 du gouvernement, Angela Rayner, dans un communiqué. Selon le gouvernement, cette mesure devrait permettre de trouver le « juste équilibre en protégeant les électeurs contre le risque d'usurpation d'identité, tout en supprimant les obstacles pour garantir que les électeurs légitimes ne soient pas empêchés ou découragés d'exercer leur droit de vote », peut-on lire sur son site. D'après le communiqué du gouvernement britannique , cela s'inscrit « dans le cadre de changements radicaux visant à moderniser la démocratie ». Le Guardian précise que cela s'appliquera lors des « prochaines élections générales », pour l'instant prévue en 2029.

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