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« En début d'année, j'étais au bord du burn-out » : comment l'Australienne Grace Kim a su se ressaisir pour triompher à Évian à l'issue d'un final à suspense
« En début d'année, j'étais au bord du burn-out » : comment l'Australienne Grace Kim a su se ressaisir pour triompher à Évian à l'issue d'un final à suspense

L'Équipe

time9 hours ago

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« En début d'année, j'étais au bord du burn-out » : comment l'Australienne Grace Kim a su se ressaisir pour triompher à Évian à l'issue d'un final à suspense

L'Australienne Grace Kim, qui s'est imposée après deux tours de play-off à Évian, remportant ainsi son premier Majeur, a avoué avoir touché le fond en début d'année. L'image du chip de Grace Kim a déjà fait le tour du monde. Restera-t-il dans la postérité, comme ce coup de génie de Tiger Woods, à Augusta, en 2005, réalisé autour du green du 16 ? Ceux qui étaient massés autour du 18 du parcours d'Évian, c'est certain, se souviendront à jamais de cet instant de folie qui vous fait dresser les poils, de ce premier trou de play-off entre Grace Kim et Jeeno Thitikul, la Thaïlandaise. Quand ils ont vu le deuxième coup d'hybride 4 de l'Australienne rebondir sur le chemin goudronné et tomber dans le ruisseau, ils se sont dit que The Amundi Evian Championship était terminé avec un succès de Jeeno Tithikul, la numéro 2 mondiale, si impressionnante depuis le début de la saison. « J'étais déçue de voir ma balle dans l'eau, raconta Kim, en conférence de presse, mais au golf, tant que c'est pas fini... » Oui, tant que c'est pas fini, il y a encore un peu d'espoir. Celui de réussir un miracle, ou de voir son adversaire s'écrouler en commettant une énorme bourde. L'Australienne de 24 ans s'est appliquée pour dropper sa balle, trouver la meilleure position possible dans le rough pour ne pas rater cette approche, celle de la dernière chance. Elle a choisi un sandwegde (58 degrés) et la magie a opéré pour une trajectoire parfaite et une balle qui termine au fond du trou. À cet instant, on a vu Thitikul accuser le coup, sonnée par cet uppercut golfique. Quelques instants plus tôt, elle avait déjà pris un choc, sur le 18, alors qu'elle menait (-14), en assistant à l'eagle de Kim pour revenir à sa hauteur et en ratant un putt de 3 mètres pour le birdie de la victoire. Et son cauchemar n'était pas terminé. Sur le deuxième trou de play-off, encore disputé sur le 18, l'Australienne réussissait un nouvel eagle, avec un putt de 5 mètres en descente parfaitement dosé. Ce sport est dingue vous fait passer par toutes les émotions possibles en quelques secondes. Dingue et brutal pour celles et ceux dont c'est le métier. L'hommage à son entourage Il y a quelques semaines, J. J. Spaun, juste après sa victoire lors de l'US Open, avait raconté qu'il revenait de loin, qu'il avait sérieusement songé à changer de vie, à abandonner sa carrière professionnelle pour devenir enseignant. Trop dur, trop stressant, car trop aléatoire. Kim a un peu dit la même chose : « Me retrouver là, avec ce trophée, c'est inespéré. Il y a quelques mois, j'avais perdu ma motivation, j'étais remplie de doutes. Et quand le doute s'installe, ça fait boule de neige. En début d'année, j'étais au bord du burn-out. Sur le circuit américain, j'ai gagné très tôt (2023) et, après, j'ai été en course pour gagner encore mais ça ne marchait pas. Ce n'était pas technique mais mental. J'ai lutté. J'ai eu de sacrées conversations avec mon équipe. » Son entourage l'a aidée à remonter la pente, à retrouver l'envie de jouer, à accepter l'erreur, à gérer l'imperfection, le swing qui dérape, le mauvais rebond sur un fairway. « Je sais l'importance d'avoir une bonne team autour de soi . C'est crucial d'avoir ces gens qui sont capables de vous tirer vers le haut. » C'est aussi crucial d'avoir de bonnes mains et un excellent petit jeu. À lire aussi La nouvelle approche de Roussin-Bouchard Saddier-Couvra, le British Open les attend Owen Wilson : «Quand j'ai vu Messi arriver vers moi...» J. J. Spaun, un destin hollywoodien

Nastasia Nadaud, à trois coups de la tête du classement, continue de briller sur l'Évian Championship
Nastasia Nadaud, à trois coups de la tête du classement, continue de briller sur l'Évian Championship

L'Équipe

time2 days ago

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Nastasia Nadaud, à trois coups de la tête du classement, continue de briller sur l'Évian Championship

Associée à Nelly Korda et Minjee Lee, deux joueuses qu'elle admire, la jeune Française Nastasia Nadaud a brillé ce samedi (-4) sur l'Évian Championship. Elle est dans le top 10 (-8). Le rêve se poursuit. Les trois joueuses Françaises qui ont passé le cut ont terminé leur journée, ce samedi sur l'Évian Championship. Perrine Delacour a joué -1 (-2 total). Même carte pour Céline Boutier qui a connu des hauts et des bas. Elle a commencé par un bogey sur le 1 et terminé par un birdie sur le 8. Après trois tours, elle est -5. Comme vendredi, on va évidemment passer un peu plus de temps à conter la performance de Nastasia Nadaud, la petite jeune de 20 ans, celle qui ne savait pas ce qu'était un Majeur avant d'être invitée par Franck Riboud. On trouvait déjà incroyable et génial de la voir passer le cut... Vendredi soir, on a souri et un peu tremblé pour elle en découvrant l'identité de ses deux compères du moving day, Nelly Korda, la numéro 1 mondiale, et Minjee Lee, numéro 6 mondiale, vainqueure ici en 2021, également victorieuse il y a quelques semaines du PGA. Et à 9h47, on a eu peur, même très peur en voyant son premier drive, le pire de la semaine, un push slice terrible qui a terminé sa course sur le fairway du 18. Elle a été gagnée par le trac, c'est compréhensible. « J'ai même cru que j'allais rater la balle » Nastasia Nadaud On s'est dit, peut-être un peu trop rapidement, que sa journée allait être longue. « J'ai même cru que j'allais rater la balle », vient-elle de raconter. « Elle avait les mains moites, la vision un peu troublée, c'est normal, poursuit Guillaume Fanonnel, son caddie. On s'est marré, j'ai fait une blague. » Malgré son jeune âge et son inexpérience à ce niveau, Nastasia Nadaud, qui a été soutenue toute la journée par une foule immense, a de la ressource. Quelques minutes plus tard, elle réussissait à attraper le par, grâce à une facette de son jeu qu'on n'avait pas eu la chance d'admirer cette semaine, son chipping... Grâce à lui, elle a sauvé plein de situations complexes : « Je me suis même un peu surprise, ce n'est pas mon point fort, ce n'est pas mon point faible mais... il m'a bien aidé. » Comme sur le 13 avec une approche incroyable pour un superbe birdie, le premier d'une série de quatre : 13, 14, 15, 16... Dans la zone Elle était dans la zone, cet endroit un peu mystérieux où les sportifs de haut niveau se cachent parfois pour réussir des choses incroyables. Des choses qu'ils ne parviennent pas à expliquer : « On peut dire ça, explique Nastasia Nadaud, j'ai même eu du mal à réaliser que c'était moi qui faisais ça. » Une phrase qui revient assez souvent depuis le début de la semaine. Elle plane au-dessus du lac Léman et du tracé d'Evian. Même le bogey concédé sur le 18 - elle a dû dropper sa balle au pied d'un arbre - n'a pas altéré sa bonne humeur. « Sur cette situation, explique son caddie, il n'y avait que cette solution, on aurait pu peut-être utiliser le putter en gaucher, en punchant la balle, mais il aurait fallu se mettre à genoux, elle n'est pas fan. » Un Majeur ne se prête guère aux acrobaties, aux inventions, aux prises de risque, surtout quand c'est le premier que vous disputez, et que vous êtes, après trois jours, à trois coups de la tête.

Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »
Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »

Le Figaro

time2 days ago

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Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »

Pour Franck Riboud et Jacques Bungert, les patrons de The Amundi Evian Championship, l'exigence sportive et le respect du jeu sont les clés d'un développement durable et ambitieux du golf féminin. Toujours aussi complices, le président et le vice-président du tournoi partagent leur vision d'avenir du golf féminin. Volontaire et structurante. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf LE FIGARO. - Comment se porte le golf féminin mondial, aujourd'hui ? Publicité Franck RIBOUD. - C'est un sujet que l'on aborde fréquemment : la santé du golf féminin dans le monde est bonne, et semble relativement stable, comme en témoigne la moyenne des « prize money » des tournois de la LPGA (le circuit professionnel américain, NDLR). Certains tournois majeurs ont toutefois vu leur dotation progresser de manière significative - c'est notamment le cas de l'Amundi Evian Championship - mais la situation des Majeurs est très particulière, notamment ceux qui sont encadrés par des institutions masculines et féminines (USGA, R&A, PGA/LPGA). Quant au LET (le circuit professionnel européen), sur le plan sportif, je citerais en exemple le Jabra Ladies Open, auquel je viens d'assister à Évian. Le niveau de jeu m'a semblé en nette progression par rapport aux éditions précédentes. J'ai pu suivre plusieurs joueuses et comparer leurs performances à celles des meilleures mondiales, qui participent chaque année au Majeur d'Évian. J'ai été particulièrement frappé par le professionnalisme de nombreuses jeunes joueuses, tant dans leur préparation que dans leur comportement sur le parcours. Le golf féminin bénéficie clairement de l'élan général autour du sport féminin. Le Ladies European Tour apparaît aujourd'hui bien plus structuré et dynamique qu'il ne l'était il y a quelques années. À lire aussi The Amundi Evian Championship : la belle époque Le circuit professionnel féminin s'est reconstruit en Europe, mais n'est pas au niveau de son homologue américain… JACQUES BUNGERT. - Il existe une domination du LPGA Tour sur le golf féminin, c'est évident. Pour faire leur métier à très haut niveau, les joueuses rêvent toutes de partir jouer sur le LPGA Tour. C'était moins vrai il y a quelques années. Aujourd'hui, néanmoins, le LET reste une très bonne école, tout comme le LET Access, l'échelon inférieur. Lors du dernier Jabra Ladies Open, à Évian, au mois de mai, la participation était très internationale, pas simplement européenne. Il y a donc de vrais signaux positifs. Les joueuses qui évoluent en Europe parviennent-elles à gagner leur vie ? F. R. - Le golf féminin progresse, et on est bien placés ici pour le constater… Bien sûr, la qualité des gens qui sont à la tête de tournois ou d'organisations peut être inégale, mais comme dans n'importe quel domaine. C'est un écosystème où chacun doit jouer son rôle. En ce qui nous concerne, j'ai toujours milité pour faire respecter la hiérarchie des tournois, même quand Évian était un petit tournoi. Chacun a son intérêt, quelle que soit sa taille. Je pense qu'il y a une espèce de segmentation, mais c'est pareil chez les hommes, cela n'a rien à voir avec le golf féminin en particulier. Il faudrait arriver - et je le dis depuis des années - à faire en sorte que le tour féminin européen débute au mois de mars pour que la qualité des parcours soit toujours au top. C'est sur un bon parcours qu'on joue bien au golf et qu'on progresse. Ensuite, j'essaierais de faire un circuit centré sur une zone géographique comprenant l'Afrique du Nord, l'Europe du Sud et l'Europe continentale. Les îles britanniques entreraient en jeu à partir du mois d'août avec la Suède. Un vrai tour d'Europe… Publicité Quels aspects le golf féminin doit-il surveiller pour continuer de grandir, notamment en termes d'image ? J. B. - Le golf féminin est exceptionnel quand on aime le sport. Il faut juste continuer à le mettre en avant. En particulier médiatiquement. C'est un combat ! Le principal écueil à éviter, pour le golf féminin, c'est la tentation de le « gadgétiser », de surjouer la dimension d'entertainment au détriment du sport et de sa performance au plus haut niveau, comme le suggèrent des formats de jeu allégés ou alternatifs. Le golf est un sport exigeant, avec ses propres règles, ses standards - notamment les quatre tours -, et il mérite d'être respecté en tant que tel, quelle que soit la catégorie. Ce respect, malheureusement, n'est pas toujours au rendez-vous. Pour continuer à grandir, notamment en termes d'image, il faut développer la compréhension du jeu et de ses enjeux pour le public, valoriser la richesse stratégique et tactique de ce sport et mettre en avant des rôles modèles puissants… Ce sont des personnalités et des athlètes exceptionnelles. C'est ce que l'on a vu dans d'autres disciplines, comme le football féminin : plus on le montre, plus il est compris, plus il attire. C'est un cercle vertueux, mais il repose sur des fondamentaux solides et une exposition suffisante. Évidemment, cela suppose une volonté claire et des moyens. Mais il ne faut pas se contenter de constater un manque de ressources : il faut aller les chercher. Et les médias y jouent un rôle déterminant ! Sur le même modèle que celui que vous avez mis en place ensemble ? F. R. - Si l'on veut réellement accompagner le développement du golf féminin, il faut se donner les moyens de ses ambitions. Quand on regarde le prize money des tournois du LET, en dehors des Majeurs et des Aramco Series, on reste sur des dotations de 200 000 à 300 000 euros pour des tournois à champs ouverts. C'est très insuffisant pour permettre aux joueuses de vivre correctement de leur sport. C'est pour cette raison qu'il y a trente ans, nous avons créé l'Evian Masters. À l'origine, notre volonté était claire : aider concrètement ces joueuses à gagner leur vie. Et très vite, le tournoi est monté en puissance, jusqu'à devenir un Majeur. L'accessibilité au tournoi s'est accrue sur des critères sportifs très exigeants. Du coup, seule une dizaine de joueuses du LET y avaient accès, pas plus. On s'éloignait alors de notre objectif initial. Il fallait recréer de l'ouverture. C'est ainsi qu'est né le Jabra Ladies Open pour rendre de l'attractivité, avec une vraie récompense : une place pour l'Amundi Evian Championship. Cette perspective a tout changé. Cette année, lors des discussions avec le sponsor, Jabra, sur la reconduction ou non du tournoi, j'ai été clair : je suis prêt à continuer, mais à une seule condition — il nous faut un Graal. Pas un tournoi plafonné à 300 000 euros, mais un vrai projet de montée en gamme, avec une dotation qui pourrait atteindre 600 000 à 800 000 euros à moyen terme. Là, on vous aidera et nous travaillons ensemble… C'est ça qui nous motive avec Jacques : permettre à ces joueuses de mieux gagner leur vie en pratiquant leur sport et en le développant. C'est une volonté. Y arriver est un autre débat. Quelles sont les priorités liées aux évolutions ? Publicité F. R. - D'abord, je le répète, c'est de faire gagner leur vie le mieux possible à des joueuses avec le « prize money ». À côté de ça, il y a un autre axe fondamental : la transition écologique. Nous sommes engagés depuis longtemps et, en 2026, nous serons à pleine capacité d'autonomie. Nous avons lancé un projet un peu fou : remonter les eaux industrielles retraitées de l'usine d'Évian, pour irriguer le parcours, au lieu de repomper dans le lac Léman. C'est en cours, les infrastructures sont en place, la mise en service est prévue pour mi-2026. Nous avons aussi entamé une conversion vers l'électrique, mais sans précipitation, car c'est complexe et cela demande un investissement important. Sur les graminées, cela fait dix ans que nous travaillons à une adaptation durable, avec des espèces plus résistantes. Nous sommes labellisés par la Fédération française, nous préservons les zones naturelles, nous retardons la taille des haies pour protéger la biodiversité… L'objectif est clair : devenir plus autonome et plus responsable. Et enfin, il y a la redistribution : avec la Kids Cup, la Juniors Cup, le Jabra Ladies Open, nous essayons de créer un écosystème qui favorise la construction de ce sport, ses talents, ses carrières, d'aider et de mettre le pied à l'étrier. C'est un objectif multifacette dans un souci d'excellence. Quelle est la source de revenus d'un tournoi féminin ? J. B. - Notre source de revenus essentielle, ce sont nos partenaires. La qualité de notre relation et de leur « ROI » en fonction de leurs objectifs est donc essentielle aussi. Cela passe par la performance bien sûr de notre modèle - en particulier de gestion des coûts - mais aussi par notre dynamique et notre créativité pour offrir un événement unique ! D'autant que je rappelle qu'on est, avec le Chevron Championship, le seul Majeur qui n'a pas de tournoi masculin. Donc on ne peut pas s'appuyer sur ce fameux système des vases communicants. Notre capacité de redistribution dépend donc bien de la dynamique de croissance de nos revenus et de la rigueur de notre gestion… c'est le quotidien de tous ici. Comment faire progresser le Jabra ? F. R. - On peut y arriver. Avec Amélie (Bourdin, la directrice de l'Evian Championship) et Jacques, nous allons en discuter avec le LPGA puis le LET pour que notre tournoi qualificatif puisse délivrer trois places qualificatives pour le Majeur. L'idée, c'est continuer à se développer et pas stagner. Comme l'a dit Jacques, on ne se contente pas d'avoir des joueuses qui tapent bien dans la balle sur un parcours. Non ! On va essayer de les pousser, de les aider. Je préfère accueillir une joueuse qui se qualifie en quatre tours sur un parcours compliqué comme celui d'Evian plutôt que de qualifier quelqu'un qui aurait gagné un tournoi en trois tours un peu gadgétisés. Est-ce que ce ne sont pas les valeurs que vous conservez depuis près de trente ans maintenant qui finalement font vivre la flamme chez vos sponsors ? F. R. - C'est un ensemble. D'abord il faut délivrer ce que l'on promet. Et le premier critère pour un sponsor comme Jacques l'évoque c'est le « retour ». Mais aujourd'hui la qualité de notre relation avec nos sponsors et la symbiose de nos systèmes de valeur nous permet d'aller au-delà… Si je prends notre sponsor titre du tournoi, Amundi, par exemple. Je leur ai parlé des jeunes. Aujourd'hui, il y a The Amundi Kids Cup, The Amundi Juniors Cup… ils ont eux-mêmes décidé d'avoir une Team Amundi. Ils n'étaient obligés de rien. Là, on a fait fantastiquement notre travail parce qu'Amundi n'est pas juste un sponsor qui attend d'avoir des retombées d'images ou des audiences. On est sorti de ça. Et c'est le cas avec tous nos partenaires historiques majeurs, au premier rang desquels Rolex par exemple… Je peux vous avouer que chaque fois que je fais le « vendeur de yaourts », c'est le chapitre redistribution qui passionne tous nos partenaires et les institutions. C'est au-delà de développer de la notoriété. C'est cette volonté d'œuvrer à quelque chose, ensemble.

Florence Dalia et Céline Boutier : la recette du swing parfait
Florence Dalia et Céline Boutier : la recette du swing parfait

Le Figaro

time2 days ago

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Florence Dalia et Céline Boutier : la recette du swing parfait

Évian invite les plus grands noms de la gastronomie pour une rencontre au sommet avec les meilleures joueuses. Entretien croisé. À l'occasion du prestigieux tournoi The Amundi Evian Championship, Évian a convié dix chefs de renom venus du monde entier. C'est au cœur de son origine, autour de l'Impluvium – la source protégée de l'eau minérale naturelle –, que la marque a réuni les figures de ces deux univers exigeants. À travers cette rencontre entre golf et gastronomie, Évian confirme sa position au cœur de l'élite sportive et culinaire, en illustrant avec élégance sa vision de l'excellence. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Florence Dalia, chef de deux restaurants à Taïwan, et Céline Boutier, ambassadrice de la marque, reviennent pour Le Figaro sur les interconnexions, aussi surprenantes qu'évidentes, entre la haute cuisine et le monde golfique… Un moment d'échange et d'inspiration mutuelle, quelques heures avant le début du tournoi, orchestrée là où tout commence : à la source. Quand la précision rencontre la passion… Publicité Gastronomie et golf À première vue, la gastronomie et le golf semblent évoluer dans des sphères bien distinctes. Pourtant, Florence Dalia et Céline Boutier, deux femmes d'exception, démontrent rapidement que ces univers partagent bien plus qu'on ne l'imagine. Pour la golfeuse, les similitudes sont frappantes : « Dans les deux cas, il faut de la précision, de la patience, et surtout de la rigueur. Rien n'est laissé au hasard. Un détail peut tout changer, que ce soit dans une recette ou sur un green. Et puis il y a une vraie part de créativité, cette envie constante de se réinventer, de chercher plus de justesse. » « Viser l'excellence, c'est avant tout trouver le bon équilibre. Comme dans une recette, chaque ingrédient doit avoir sa place, sans domination, sans excès » Florence Dalia Florence Dalia, elle aussi convaincue, souligne l'authenticité et l'engagement nécessaires dans ces deux disciplines : « Les valeurs de la cuisine, comme du golf, sont avant tout authentiques. Il faut une véritable passion au départ pour entrer dans un de ces univers. Ensuite, pour atteindre ses objectifs, il est surtout important de faire preuve de persévérance, de mettre en place une discipline, et de travailler avec précision. L'excellence ne vient pas toute seule : c'est quelque chose qui se travaille dans la durée. » C'est également dans la durée qu'Évian puise sa singularité. Son eau minérale naturelle acquiert sa composition unique après plus de quinze ans de filtration à travers les roches glacières des Alpes françaises. Grâce à cet équilibre minéral, elle devient un allié pour l'hydratation des athlètes de haut niveau et un accord parfait pour sublimer les saveurs d'un repas, sans jamais les dominer. Admiration mutuelle Un point que souligne Céline Boutier : « Pour moi, l'hydratation fait complètement partie de ma routine, avant, pendant et après chaque tournoi. Et en discutant avec les chefs, ici, j'ai appris que l'eau joue aussi un rôle clé en cuisine. C'est un lien auquel je n'avais pas pensé avant, mais qui est évident, quand on y réfléchit. » La cheffe partage cette vision, en y ajoutant sa propre sensibilité culinaire : « Viser l'excellence, c'est avant tout trouver le bon équilibre – comme dans une recette, chaque ingrédient doit avoir sa place, sans domination, sans excès. Je recherche une harmonie des saveurs, où aucune ne prend le dessus sur l'autre, mais où chacune révèle sa subtilité au bon moment. L'équilibre, c'est ce que je retrouve aussi dans l'eau d'Évian, avec sa minéralité discrète et sa pureté naturelle. C'est cette quête d'harmonie qui guide ma cuisine au quotidien. » Publicité L'admiration est mutuelle. « J'ai toujours eu énormément d'admiration pour les femmes qui parviennent à exceller dans des milieux longtemps dominés par les hommes, confie Florence Dalia. Céline en est un bel exemple. Sa persévérance, sa justesse, sa capacité à gérer la pression avec calme et concentration, tout cela m'impressionne profondément. Jouer à ce niveau, sous les yeux de milliers de personnes, sans droit à l'erreur, demande une force mentale immense. C'est une forme d'exigence que je retrouve dans mon quotidien en cuisine. » Et si elles échangeaient leurs rôles ? Céline Boutier sourit : « Je ne pense pas avoir les compétences pour être chef étoilée, mais je suis admirative de son parcours. On a des profils très différents mais qui se ressemblent sur certains points : le travail, la passion, l'envie de progresser. »

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