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Val-d'Oise : ils font descendre chauffeur et passagers avant d'incendier un bus Noctilien à Garges-lès-Gonesse
Val-d'Oise : ils font descendre chauffeur et passagers avant d'incendier un bus Noctilien à Garges-lès-Gonesse

Le Parisien

time6 hours ago

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Val-d'Oise : ils font descendre chauffeur et passagers avant d'incendier un bus Noctilien à Garges-lès-Gonesse

Les troubles liés aux 13 et 14 juillet se sont prolongés à Garges-lès-Gonesse où un Noctilien de la ligne 43 a été incendié par un groupe de personnes, sans faire de blessés, la nuit dernière. Les premiers incidents ont éclaté aux alentours de minuit lorsque une trentaine de personnes se sont rassemblées, dans la nuit de mardi à mercredi dans l'avenue Frédéric Joliot-Curie, munies pour certaines de mortiers. L'intervention des forces de l'ordre a permis de disperser le groupe mais vers 3 heures du matin, celui-ci s'est reconstitué dans le quartier. Une quinzaine de personnes étaient ainsi à nouveau rassemblées sur l'avenue. Plusieurs ont mis le feu à une poubelle au milieu de la chaussée, obligeant un bus de la RATP à stopper à l'arrêt « Jean-Baptiste Camille Corot – Lamartine ». Le chauffeur a été forcé à descendre de son véhicule. « Il a procédé à l'évacuation des voyageurs et à leur mise en sécurité », relève la RATP, contactée ce mercredi matin. Les émeutiers, qui étaient munis d'un jerrican d'essence, ont alors incendié volontairement le bus avant de prendre la fuite. Les pompiers sont alors intervenus, mettant en œuvre trois lances à eau pour éteindre l'incendie qui n'a pas fait de victime. Le conducteur n'a pas été blessé, selon les secours dont l'intervention s'est déroulée avec la présence d'un important dispositif mis en place par la police nationale pour la sécuriser. Selon la RATP, le véhicule a été entièrement détruit par l'incendie. « Il n'y a pas eu de blessé, l'ensemble des usagers a pu être pris en charge par les forces de l'ordre et le machiniste, choqué, a été pris en charge par son encadrement », précise la RATP qui indique condamner « avec la plus grande fermeté cet acte inacceptable sur des biens essentiels au fonctionnement du service public » et apporte « tout son soutien à son conducteur et aux voyageurs présents dans le bus ». La RATP indique que plusieurs plaintes seront déposées dans le cadre de l'enquête à laquelle elle précise « participer activement ». Selon les premiers éléments recueillis, aucune interpellation n'a pu être effectuée dans le cadre de cet incendie criminel. En revanche, plusieurs personnes ont été appréhendées par les forces de l'ordre plus tôt dans la soirée, notamment pour détention de mortiers d'artifice.

Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement
Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement

Le Parisien

time7 hours ago

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Manifestations en Californie : 2000 gardes nationaux retirés de Los Angeles un mois après leur déploiement

Un mois après les premières manifestations et émeutes anti-expulsions , la situation s'est apaisée à Los Angeles avec un lever du couvre-feu nocturne le 17 juin puis le retrait d'une partie des forces déployées par le ministère de la Défense ce mardi. Le Pentagone avait déployé 4000 soldats de la Garde nationale ainsi que 700 Marines pour une durée de 60 jours sur ordre du président Trump. Ce dernier voulait faire face aux heurts provoqués par certaines protestations contre les arrestations d'immigrés menées par la police fédérale de l'immigration (ICE). Un mois après leur arrivée sur place, 2000 militaires de la force de réserve de la Garde nationale seront donc « relevés de leurs missions de protection fédérales ». Sean Parnell, porte-parole du Pentagone , justifie cette décision dans un communiqué indiquant que « grâce au renfort de nos troupes, l e chaos diminue à Los Angeles ». Les militaires avaient surtout été utilisés pour mener des opérations de protection des bâtiments fédéraux et des agents de la police de l'immigration lors de leurs descentes. Cette décision du ministère de la Défense réjouit la maire démocrate de Los Angeles, Karen Bass , qui avait dénoncé en amont une « occupation armée » de la ville par la Garde nationale : « C'est une victoire, une victoire qui résulte de la force et de l'unité de notre ville. » « Nous avons organisé des manifestations pacifiques, nous nous sommes retrouvés à des rassemblements, nous avons attaqué l'administration Trump en justice, et tout ceci a conduit à la retraite d'aujourd'hui », a-t-elle ajouté. Pour d'autres élus démocrates comme le gouverneur de l'État de Californie Gavin Newsom, cette mesure reste insuffisante. Il appelle ainsi le président Trump à « mettre fin à cette mascarade et à renvoyer » le reste des soldats maintenus sur place.

111 cartouches tirées : appelés pour un feu de poubelles à Limoges, des policiers agressés par une cinquantaine d'individus
111 cartouches tirées : appelés pour un feu de poubelles à Limoges, des policiers agressés par une cinquantaine d'individus

Le Parisien

timea day ago

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111 cartouches tirées : appelés pour un feu de poubelles à Limoges, des policiers agressés par une cinquantaine d'individus

La nuit du 14 Juillet a été agitée dans le Val de l'Aurence, une cité de Limoges (Haute-Vienne). Appelés pour un feu de poubelles vers minuit, des équipages de police ont été reçus par une cinquantaine d'individus, qui leur ont jeté des cocktails Molotov et les ont visés avec des tirs de mortiers et des pierres. Selon nos informations, deux policiers ont été blessés. Pour se sortir de ce guet-apens, les policiers ont riposté avec des tirs de LBD, de grenades de désencerclement. En tout, 111 munitions ont été tirées. Sur place, au cœur de ce quartier prioritaire de Limoges, des mortiers et des cocktails Molotov ont été retrouvés par la police. Un bidon rempli de carburant a été découvert dissimulé dans une poubelle. Les enquêteurs ont récupéré des indices pour éventuellement identifier les auteurs du piège. Blessé par un tir de mortier dans son casque, un policier souffre d'acouphènes à l'oreille droite. Un autre a été blessé au tibia par un jet de pierre. En septembre dernier, dans la ZUP du Val d'Aurence, le tournage d'un clip de rap et un refus d'obtempérer avaient déclenché des émeutes. Les affrontements entre policiers et habitants avaient duré plusieurs heures.

Une dizaine d'interpellations après les émeutes anti-immigrés en Espagne
Une dizaine d'interpellations après les émeutes anti-immigrés en Espagne

Le HuffPost France

timea day ago

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Une dizaine d'interpellations après les émeutes anti-immigrés en Espagne

ESPAGNE - L 'Espagne en proie à des relents racistes. Alors Torre Pacheco, ville du sud-est du pays, connaît de violentes émeutes anti-immigrés depuis l'agression d'un retraité, dix personnes ont été arrêtées, ont annoncé les autorités lundi 14 juillet. Parmi les dix personnes interpellées, trois sont suspectées d'avoir joué un rôle dans l'agression de cet homme à la retraite, et sept autres pourraient avoir participé aux émeutes qui ont suivi ce fait divers, a précisé la déléguée du gouvernement central dans la région de Murcie, Mariola Guevara, faisant le point sur le bilan des violences qui ont secoué ces derniers jours cette ville de 40 000 habitants. Dans le cadre de l'enquête ouverte après l'agression d'un retraité à Torre Pacheco mercredi 9 juillet, les autorités avaient déjà fait état de l'interpellation de deux « immigrés » n'habitant pas à Torre Pacheco. La troisième personne a été arrêtée au Pays basque, dans le nord du pays, alors qu'il se dirigeait vers la France, a précisé Mariola Guevara lundi soir. Les sept autres personnes, un citoyen marocain et six Espagnols, ont été interpellées pour leur participation aux affrontements qui ont suivi. Ils sont poursuivis pour des délits de « troubles à l'ordre public », « haine » et « blessures volontaires », a-t-elle détaillé. Situation « maîtrisée » Selon la déléguée du gouvernement, près de 80 personnes ayant pris part à ces altercations ont par ailleurs été identifiées. « Beaucoup d'entre elles ont des antécédents pour des faits de violence » et « la majorité ne sont pas de Torre Pacheco », a-t-elle insisté. Ces violences ont été déclenchées par l'agression en pleine rue d'un habitant de 68 ans, prénommé Domingo. Ce dernier a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué sans motif apparent par trois jeunes d'origine nord-africaine. Après cette agression, filmée et mise en ligne sur les réseaux sociaux, des groupes d'extrême droite se sont rassemblés dans les rues de la ville pour s'en prendre à des personnes d'origine nord-africaine, malgré le déploiement d'importantes forces de sécurité. « Hier, nous avions déjà déployé 90 agents de la Garde civile », l'équivalent espagnol de la gendarmerie, et « leurs effectifs seront renforcés demain et dans les jours suivants », a précisé le ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska. Interrogé sur la chaîne de télévision publique TVE, le maire de Torre Pacheco, Pedro Ángel Roca, a assuré de son côté que la situation avait été « maîtrisée » dimanche soir grâce à la présence policière, et a de nouveau appelé au calme. « Chasse » aux personnes nord-africaines « Les menaces, les agressions et la peur dans les rues doivent cesser », a dénoncé de son côté l'Association marocaine pour l'intégration des immigrés, en exigeant dans un communiqué « une véritable protection pour les personnes concernées ». Selon Pedro Ángel Roca, 30 % des 40 000 habitants de Torre Pacheco sont des immigrés, principalement d'origine marocaine, et travaillent en majorité dans des exploitations agricoles. « Ce sont des gens qui vivent dans la ville depuis plus de 20 ans », a insisté l'édile. Mais « il y a aussi de la délinquance, bien sûr », a ajouté ce membre du Parti populaire (PP, droite), en appelant à une présence policière renforcée tout au long de l'année et à l'interdiction pour les groupes d'extrême droite de se regrouper dans la ville. Selon les autorités, plusieurs mouvements d'ultradroite extérieurs à la ville ont participé aux affrontements. Parmi eux figure le groupe « Deport them now » (« Déportez-les maintenant »), qui a appelé sur Telegram à une « chasse » aux personnes d'origine nord-africaine. Selon les dernières données de l'Institut national de statistique (INE), 920 000 Marocains vivaient en Espagne au 1er janvier 2024. Il s'agit de la principale diaspora dans ce pays, devant les Roumains (620 000 personnes).

Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne
Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne

24 Heures

time2 days ago

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Des émeutes anti-immigrés agitent le sud-est de l'Espagne

Dimanche, les autorités espagnoles ont tenté d'apaiser les esprits après une deuxième nuit de violences, qui ont fait plusieurs blessés. Publié aujourd'hui à 11h11 Le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras a appelé au calme et collaboré avec la Guardia Civil pour contenir les violences. X/Fernando Lopez Miras Les autorités espagnoles ont lancé dimanche un appel au calme dans la ville de Torre Pacheco, près de Murcie (sud-est), où a eu lieu une deuxième nuit consécutive d'émeutes anti-immigrés après l'agression d'un retraité par trois jeunes actuellement recherchés par la police. «Torre Pacheco doit retrouver la normalité (…) Je comprends la frustration, mais rien ne justifie la violence», a écrit dans un message sur le réseau social X le président conservateur de la région de Murcie, Fernando Lopez Miras, en assurant que l'agression subie par ce retraité ne resterait «pas impunie». À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «J'appelle les habitants au calme, à la tranquillité», a insisté à la télévision publique RTVE le maire de la ville, Pedro Angel Roca Ternel, membre lui aussi du Parti populaire (PP, conservateur), en appelant à ne pas confondre les «délinquants» avec l'ensemble de la population immigrée, venue «pour travailler». Émeutes et affrontements Ces appels surviennent alors que Torre Pacheco, ville de 36 000 habitants située sur la côte méditerranéenne, a connu dans la nuit de samedi à dimanche une deuxième nuit consécutive d'émeutes, avec des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, selon la préfecture. D'après le quotidien La Opinión de Murcia , plusieurs groupes de personnes ont parcouru les rues de la commune avec des bâtons à la recherche de personnes d'origine étrangère, malgré le déploiement d'un important dispositif policier. Au moins une personne a été interpellée, selon la préfecture. Ces affrontements se sont produits après la violente agression en pleine rue, mercredi à l'aube, d'un habitant de 68 ans. Ce retraité, prénommé Domingo, a raconté à des médias espagnols, le visage tuméfié, avoir été attaqué par trois jeunes d'origine nord-africaine sans motif apparent. Cette agression, filmée et dont la vidéo a été mise en ligne sur les réseaux sociaux, a poussé la mairie à organiser un rassemblement vendredi après-midi. Cette manifestation, qui se voulait pacifique, a dégénéré en raison de la présence de groupes d'extrême droite qui ont diffusé des slogans anti-immigrés, selon les autorités. L'un d'eux, baptisé «Deport them now» («Déportez-les maintenant») a ainsi appelé sur Telegram à une «chasse» aux personnes d'origine nord-africaine. «Si les autres Maghrébins de la commune ne collaborent pas à l'identification des coupables, ils deviendront automatiquement coupables et devront payer», a-t-il écrit. Dans un message sur le réseau social Bluesky, la ministre de la Jeunesse Sira Rego, membre du parti d'extrême gauche Sumar, a condamné «fermement les persécutions racistes contre les personnes migrantes à Torre Pacheco», mettant en cause le rôle de «l'ultradroite» dans ces émeutes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Migration en Espagne Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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